Mbour - C’est le bilan d’un accident survenu ce mercredi à 6 heures du matin à Mbour. Un mini car qui transportait des femmes vendeuses de poissons et de légumes provenant de la Somone a heurté de plein fouet un camion, en stationnement sur la Nationale n° 1 à hauteur du tableau Foster, à l’entrée du quartier Médine.
A l’origine de l’accident, un brouillard assez épais qui diminue la visibilité est considéré comme facteur déterminant, bien que d’autres sources avancent un dérapage du mini car qui a fait perdre au chauffeur tout contrôle de son véhicule. Pour l’heure, les victimes sont déposées à la morgue du centre de Santé de Mbour où les blessés reçoivent les premiers soins.
Dans le département, ce sont les femmes qui à 5 h du matin se lèvent pour se rendre à pied, par charrette où véhicule clando au quai de pêche pour acheter du poisson à revendre dans les villages ou les quartiers éloignés.
Elles le font souvent dans des conditions difficiles. Il y a lieu de revoir tout cela en mieux les organisant pour leur permettre de jouer leur rôle sans risques.
Amath Sigui NDIAYE
vendredi 10 décembre 2010
lundi 6 décembre 2010
INVITATION DE MARIE THÉRÈSE DIEDHIOU AUX JEUNES DIPLÔMÉS : Créer son entreprise au lieu de compter sur le marché de l’emploi
Le directeur général de l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme) pense qu’il faut, au Sénégal, un capital risque pour financer les projets présentés par les jeunes et qui sont bancables et rentables. Marie Thérèse Diédhiou s’exprimait à l’occasion d’un atelier organisé par sa structure, en collaboration avec Bem, dans le cadre de la semaine mondiale de l’entreprenariat. C’était samedi dans les locaux de cet établissement.
A l’occasion de la semaine mondiale de l’entreprenariat, l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme) a organisé, en collaboration avec Bordeaux management school (Bem) Dakar, un atelier sur le thème : « Créer quand on est jeune : les clés pour réussir ». Une demi-douzaine de jeunes chefs d’entreprise ont été invités pour débattre avec les étudiants sur les clefs de la réussite pour créer et maintenir une entreprise. Selon le directeur général de l’Adepme, l’instauration de la semaine a pour but de susciter le goût de l’entreprenariat chez les jeunes qui sont dans les grandes écoles et autres universités.
D’après Marie Thérèse Diédhiou, il est possible, après les études, de monter sa propre entreprise et de résorber le gap du sous-emploi et du chômage. A son avis, c’est d’autant plus important que la jeunesse le comprenne parce que l’Etat n’est pas en mesure d’employer tous les jeunes sortants des écoles. « C’est un problème mondial », rappelle-t-elle, non sans préciser que l’alternative au sous-emploi des jeunes est l’entreprenariat.
Un groupe d’étudiants de Bem a présenté à l’assistance un projet dénommé Sen’Angrais. L’idée consiste à fabriquer de l’engrais bio à partir des déchets ménagers. Revenant sur leurs expériences, Khadim Diop, Adama Jeng, Ngoné Mbengue, Taïbou Diatta, Ndeye Ndiaye Jeng, Marième Fall, tous jeunes chefs d’entreprises, ont fait savoir aux étudiants que la création et la survie d’une entreprise nécessitent des valeurs comme le rêve, la valeur ajoutée, l’humilité, l’amour de ce qu’on fait, le goût du risque, le sacrifice, le désir d’être riche, la non improvisation, l’audace, etc. La semaine mondiale est une initiative de la fondation Kaufman.
Ignorance des instruments du gouvernement
En entrant cette année dans ce mouvement, l’Adepme a fait du Sénégal le 92e pays membres. Désormais, explique son directeur général, l’Adepme va annuellement organiser cette semaine pour faire de l’éveil, vulgariser l’idée d’entreprenariat et faire en sorte que les étudiants qui sortent des universités et autres grandes écoles « n’aillent plus sur le marché de l’emploi mais créent leurs propres entreprises ».
Le directeur de l’Adepme a expliqué que, souvent, les sortants des universités et autres grandes écoles n’ont pas à leur disposition l’information et les instruments nécessaires pour créer des entreprises. « Souvent, ils sont ignorants des instruments mis en place par le gouvernement sénégalais », souligne-t-elle. Par rapport au financement, le directeur de l’Adepme a dit qu’il est prévu dans le dispositif la création d’un fonds de garantie et la transformation du Fonds de promotion économique (Fpe) en banque avec des taux d’intérêt assez alléchants. Il y a aussi, soutient-elle, le fonds logé au ministère de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance lancé récemment par le ministre de tutelle et qui « va être doté de plusieurs milliards ».
Toutefois, Mme Diédhiou a insisté sur la nécessité d’avoir des « capital risqueurs » acceptant de prendre les risques de financer les « star-up », c’est-à-dire des gens qui croient aux projets des jeunes et qui acceptent de les financer. « Ça existe dans tous les pays, le financement des projets bancables et rentables ! ».
Selon Mme Diédhiou, au Sénégal, les banques ne financent pas les « star-up ». Elle les invite à le faire, « avec l’encadrement de l’Adepme et des autres structures d’encadrement existantes ».
L’Adepme, a rappelé également son directeur général, valorise la production locale, encourage la transformation des céréales locales et la consommation locale, promeut les exportations.
Aly DIOUF
A l’occasion de la semaine mondiale de l’entreprenariat, l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme) a organisé, en collaboration avec Bordeaux management school (Bem) Dakar, un atelier sur le thème : « Créer quand on est jeune : les clés pour réussir ». Une demi-douzaine de jeunes chefs d’entreprise ont été invités pour débattre avec les étudiants sur les clefs de la réussite pour créer et maintenir une entreprise. Selon le directeur général de l’Adepme, l’instauration de la semaine a pour but de susciter le goût de l’entreprenariat chez les jeunes qui sont dans les grandes écoles et autres universités.
D’après Marie Thérèse Diédhiou, il est possible, après les études, de monter sa propre entreprise et de résorber le gap du sous-emploi et du chômage. A son avis, c’est d’autant plus important que la jeunesse le comprenne parce que l’Etat n’est pas en mesure d’employer tous les jeunes sortants des écoles. « C’est un problème mondial », rappelle-t-elle, non sans préciser que l’alternative au sous-emploi des jeunes est l’entreprenariat.
Un groupe d’étudiants de Bem a présenté à l’assistance un projet dénommé Sen’Angrais. L’idée consiste à fabriquer de l’engrais bio à partir des déchets ménagers. Revenant sur leurs expériences, Khadim Diop, Adama Jeng, Ngoné Mbengue, Taïbou Diatta, Ndeye Ndiaye Jeng, Marième Fall, tous jeunes chefs d’entreprises, ont fait savoir aux étudiants que la création et la survie d’une entreprise nécessitent des valeurs comme le rêve, la valeur ajoutée, l’humilité, l’amour de ce qu’on fait, le goût du risque, le sacrifice, le désir d’être riche, la non improvisation, l’audace, etc. La semaine mondiale est une initiative de la fondation Kaufman.
Ignorance des instruments du gouvernement
En entrant cette année dans ce mouvement, l’Adepme a fait du Sénégal le 92e pays membres. Désormais, explique son directeur général, l’Adepme va annuellement organiser cette semaine pour faire de l’éveil, vulgariser l’idée d’entreprenariat et faire en sorte que les étudiants qui sortent des universités et autres grandes écoles « n’aillent plus sur le marché de l’emploi mais créent leurs propres entreprises ».
Le directeur de l’Adepme a expliqué que, souvent, les sortants des universités et autres grandes écoles n’ont pas à leur disposition l’information et les instruments nécessaires pour créer des entreprises. « Souvent, ils sont ignorants des instruments mis en place par le gouvernement sénégalais », souligne-t-elle. Par rapport au financement, le directeur de l’Adepme a dit qu’il est prévu dans le dispositif la création d’un fonds de garantie et la transformation du Fonds de promotion économique (Fpe) en banque avec des taux d’intérêt assez alléchants. Il y a aussi, soutient-elle, le fonds logé au ministère de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance lancé récemment par le ministre de tutelle et qui « va être doté de plusieurs milliards ».
Toutefois, Mme Diédhiou a insisté sur la nécessité d’avoir des « capital risqueurs » acceptant de prendre les risques de financer les « star-up », c’est-à-dire des gens qui croient aux projets des jeunes et qui acceptent de les financer. « Ça existe dans tous les pays, le financement des projets bancables et rentables ! ».
Selon Mme Diédhiou, au Sénégal, les banques ne financent pas les « star-up ». Elle les invite à le faire, « avec l’encadrement de l’Adepme et des autres structures d’encadrement existantes ».
L’Adepme, a rappelé également son directeur général, valorise la production locale, encourage la transformation des céréales locales et la consommation locale, promeut les exportations.
Aly DIOUF
APPUI AUX SINISTRES DES INCENDIES DE SOMONE ET NDIAGANIAW : Le gouvernement aux côtés des populations
Le ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale, Mme Thérèse Coumba Diop s’est rendue mardi dernier, à Somone et Ndiaganiaw pour apporter le soutien du gouvernement aux familles victimes d’incendies d’une rare violence.
Au quartier Guinaw rail de Somone où loge la famille de Insa Danfa, c’est l’émoi. Ce chef de famille et six autres de ses membres sont hospitalisés. Ayant tout perdu, le ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale est venu à leur secours avec une enveloppe de 500 000 francs, une tonne de riz, 10 nattes, des couvertures, quatre matelas grand modèle et deux autres petit modèle. Dans son adresse, elle a insisté sur l’engagement de son département à contribuer dans la prise en charge médicale des victimes. " Mes services vont prendre contact avec les structures sanitaires concernées" lance-t-elle. Ensuite, Mme Thérèse Coumba Diop a magnifié l’élan de solidarité des populations de Somone et de tout leur conseil municipal à l’endroit de leurs concitoyens sinistrés. Pour le maire Bocar Sadji, il a salué la promptitude avec laquelle le préfet de Mbour, Mamadou Dia et les services de l’Etat ont réagi depuis cette dure nuit de samedi à dimanche dernier où l’incendie a eu lieu. A Ndiaganiaw, le même appui matériel a été fourni plus une enveloppe de 1000 000 de nos francs. La famille des quatre filles ayant perdu la vie à la suite d’un incendie qui a ravagé leur habitation. Là, le ministre a présenté les condoléances du président de la République et de tout son gouvernement à la famille éplorée.
En cette période de froid, la nuit est accompagnée de coup de vent assez fort, les populations sont invitées à plus de vigilance.
Mbaye Ba
Au quartier Guinaw rail de Somone où loge la famille de Insa Danfa, c’est l’émoi. Ce chef de famille et six autres de ses membres sont hospitalisés. Ayant tout perdu, le ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale est venu à leur secours avec une enveloppe de 500 000 francs, une tonne de riz, 10 nattes, des couvertures, quatre matelas grand modèle et deux autres petit modèle. Dans son adresse, elle a insisté sur l’engagement de son département à contribuer dans la prise en charge médicale des victimes. " Mes services vont prendre contact avec les structures sanitaires concernées" lance-t-elle. Ensuite, Mme Thérèse Coumba Diop a magnifié l’élan de solidarité des populations de Somone et de tout leur conseil municipal à l’endroit de leurs concitoyens sinistrés. Pour le maire Bocar Sadji, il a salué la promptitude avec laquelle le préfet de Mbour, Mamadou Dia et les services de l’Etat ont réagi depuis cette dure nuit de samedi à dimanche dernier où l’incendie a eu lieu. A Ndiaganiaw, le même appui matériel a été fourni plus une enveloppe de 1000 000 de nos francs. La famille des quatre filles ayant perdu la vie à la suite d’un incendie qui a ravagé leur habitation. Là, le ministre a présenté les condoléances du président de la République et de tout son gouvernement à la famille éplorée.
En cette période de froid, la nuit est accompagnée de coup de vent assez fort, les populations sont invitées à plus de vigilance.
Mbaye Ba
vendredi 3 décembre 2010
PROMOTION DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES : L’ADEPME s’engage à appuyer les porteurs de projets
Thies : La caravane des petites et moyennes entreprises a fait un tour lundi dernier à Thiès. Une exposition de produits locaux a permis au public de bien apprécier le savoir faire des artisans. Une occasion saisie par la directrice de l’ADEPME (Agence de Développement des Petites et Moyennes Entreprises), Marie Thérèse Diédhiou, pour réaffirmer l’engagement de sa structure à appuyer les porteurs de projets, de l’élaboration des idées jusqu’à la mise en exécution.
Au niveau des différents stands, des produits bien thiessois sont exposés. A l’image des tissus en indigo (Thioup) qu’on croyait venir du Mali, mais que la native de Thiès habitant le quartier de Takhikawe, Mme Khadidiatou Tandian, a teint avec ses propres moyens. Celle-là même qui nous dit avoir hérité ce travail de ses grands parents depuis l’âge de 14 ans. Aujourd’hui, à 43 ans, Mme Tandian continue ses activités de teinture sans le moindre appui quelconque. La caravane des petites et moyennes entreprises lui a donné l’occasion de démontrer son savoir faire. A côté de son stand, d’autres femmes ont exposé des céréales transformées et mises en sachets. Du mil, maïs, sorgho, des pastéques transformés et des jus de fruits entre autres produits. Il s’y ajoute les nombreux salons de coiffure qui ont fini de se lancer dans la formation des jeunes filles qui ont abandonné leurs études comme l’a si bien souligné, la présidente de l’association des couturières de Thiès, Mme Adama Kanté. La directrice de l’ADEPME de dire toute sa satisfaction pour cette volonté manifestée d’entreprendre et cet esprit créatif des femmes de Thiès et même des jeunes. Et ce, malgré les maigres moyens dont ils disposent. Autre particularité énumérée par Marie Thérèse Diedhiou : « les grandes potentialités de la région de Thiès au regard des transactions commerciales et des richesses en ressources industrielles telles que les mines de phosphates de Taïba, et également les potentialités agro-industrielles, en artisanat et en tourisme ». Tout un potentiel qui constitue des créneaux de base pour les jeunes pour lesquels l’ADEPME est consciente de leurs talents. Aussi, Marie Thérèse Diedhiou leur a-t-elle réaffirmé l’engagement de sa structure à les aider à élaborer et à mettre en exécution leurs projets. L’antenne régionale de l’ADEPME se tient à leur disposition pour d’éventuelles informations complémentaires. La caravane des PME est une initiative de la fondation Kauffman, une structure impliquée dans la promotion de l’entrepreneuriat, de l’innovation et de l’accès du plus grand nombre à l’éducation et à la connaissance.
Mohamadou SAGNE
Au niveau des différents stands, des produits bien thiessois sont exposés. A l’image des tissus en indigo (Thioup) qu’on croyait venir du Mali, mais que la native de Thiès habitant le quartier de Takhikawe, Mme Khadidiatou Tandian, a teint avec ses propres moyens. Celle-là même qui nous dit avoir hérité ce travail de ses grands parents depuis l’âge de 14 ans. Aujourd’hui, à 43 ans, Mme Tandian continue ses activités de teinture sans le moindre appui quelconque. La caravane des petites et moyennes entreprises lui a donné l’occasion de démontrer son savoir faire. A côté de son stand, d’autres femmes ont exposé des céréales transformées et mises en sachets. Du mil, maïs, sorgho, des pastéques transformés et des jus de fruits entre autres produits. Il s’y ajoute les nombreux salons de coiffure qui ont fini de se lancer dans la formation des jeunes filles qui ont abandonné leurs études comme l’a si bien souligné, la présidente de l’association des couturières de Thiès, Mme Adama Kanté. La directrice de l’ADEPME de dire toute sa satisfaction pour cette volonté manifestée d’entreprendre et cet esprit créatif des femmes de Thiès et même des jeunes. Et ce, malgré les maigres moyens dont ils disposent. Autre particularité énumérée par Marie Thérèse Diedhiou : « les grandes potentialités de la région de Thiès au regard des transactions commerciales et des richesses en ressources industrielles telles que les mines de phosphates de Taïba, et également les potentialités agro-industrielles, en artisanat et en tourisme ». Tout un potentiel qui constitue des créneaux de base pour les jeunes pour lesquels l’ADEPME est consciente de leurs talents. Aussi, Marie Thérèse Diedhiou leur a-t-elle réaffirmé l’engagement de sa structure à les aider à élaborer et à mettre en exécution leurs projets. L’antenne régionale de l’ADEPME se tient à leur disposition pour d’éventuelles informations complémentaires. La caravane des PME est une initiative de la fondation Kauffman, une structure impliquée dans la promotion de l’entrepreneuriat, de l’innovation et de l’accès du plus grand nombre à l’éducation et à la connaissance.
Mohamadou SAGNE
mardi 30 novembre 2010
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : Mbour aura son université privée
L’implantation à Mbour de l’université privée Serigne Saliou Mbacké est guidée par le souci de décentraliser davantage l’enseignement supérieur au Sénégal, a indiqué, lundi, l’universitaire Aliou Mané, promoteur du projet. « Le choix de la capitale de la Petite Côte pour implanter une université répond à un souci de décentraliser l’enseignement supérieur, en vue de désengorger Dakar », a-t-il notamment assuré au cours d’un entretien avec le correspondant de l’Aps. « Nous voulons démontrer que dans les régions de l’intérieur du pays, il est possible d’implanter une université privée, comme cela se fait dans la capitale », a fait savoir M. Mané. « On voulait une université qui porte le nom de Serigne Saliou Mbacké et il n’y a que Mbour pour cela. Serigne Saliou Mbacké (défunt khalife général des mourides) n’est pas de Touba, il est de Mbour, a pour sa part expliqué le professeur Mounirou Sy, doyen de la Faculté de Droit et des Sciences politiques de ladite université. « En dehors de cette ville, a-t-il souligné, Serigne Saliou Mbacké se prenait partout ailleurs comme un étranger. Pour faire correspondre le nom au lieu, il n’y avait que Mbour (où le marabout a vécu plusieurs années avant son intronisation comme khalife) ».
AFP
AFP
THIADIAYE : Bataille entre le maire et ses adversaires pour contrôler le comité de santé
Aujourd’hui, le comité de santé de Thiadiaye traverse une grande crise, avec deux camps qui se disputent le contrôle de ses rênes. La polémique s’est installée avec les renouvellements en vue et les adversaires du Maire Alioune Sène l’accusent de vouloir faire un «coup d’état» en voulant organiser les élections pour le 29 Septembre, après avoir mis tout un dispositif pour faire gagner son poulain.
L’assemblée générale pour le renouvellement du comité de santé de Thiadiaye qui était prévue le 29 septembre dernier, n’aura pas lieu. Cette décision a été prise par le préfet du département de Mbour qui a servi d’arbitre entre la coordination pour le renouvellement du comité de santé que dirige Niar Faye et le maire de la commune Alioune Sène. La coordination accuse le maire d’avoir voulu organiser les renouvellements le 29 Septembre dernier en violant les textes qui stipulent que seul le préfet, en collaboration avec le médecin chef de district et lui, est habilité à convoquer l’assemblée générale. Egalement de créer des groupements d’intérêts économiques et des groupements de femmes et de jeunes non reconnus et multiplier le nombre de délégués de quartiers dans un but électoraliste. Niar Faye a conclu qu’ils «sont instrumentalisés uniquement pour les besoins de Thiadiaye».
Le maire Alioune Sène a qualifié les propos de contrevérités, expliquant n’avoir jamais convoqué une assemblée générale qui est du ressort du préfet qui avait d’ailleurs convoqué cette assemblée générale à la date du 29 septembre». L’édile de Thiadiaye a affirmé que Thiadiaye compte 10 quartiers reconnus officiellement. Il a ensuite balayé d’un revers de main, l’accusation selon laquelle, il montait des Gies et associations, non reconnues, qui lui prêteraient des voix pour faire gagner son poulain. Il a aussi levé toute équivoque pour dire que les organisations non reconnues ne siègent pas dans le comité de santé. Pour l’instant, le préfet a reporté les renouvellements à une date ultérieure. Des renouvellements qui s’annoncent âpres.
Alioune Diop
L’assemblée générale pour le renouvellement du comité de santé de Thiadiaye qui était prévue le 29 septembre dernier, n’aura pas lieu. Cette décision a été prise par le préfet du département de Mbour qui a servi d’arbitre entre la coordination pour le renouvellement du comité de santé que dirige Niar Faye et le maire de la commune Alioune Sène. La coordination accuse le maire d’avoir voulu organiser les renouvellements le 29 Septembre dernier en violant les textes qui stipulent que seul le préfet, en collaboration avec le médecin chef de district et lui, est habilité à convoquer l’assemblée générale. Egalement de créer des groupements d’intérêts économiques et des groupements de femmes et de jeunes non reconnus et multiplier le nombre de délégués de quartiers dans un but électoraliste. Niar Faye a conclu qu’ils «sont instrumentalisés uniquement pour les besoins de Thiadiaye».
Le maire Alioune Sène a qualifié les propos de contrevérités, expliquant n’avoir jamais convoqué une assemblée générale qui est du ressort du préfet qui avait d’ailleurs convoqué cette assemblée générale à la date du 29 septembre». L’édile de Thiadiaye a affirmé que Thiadiaye compte 10 quartiers reconnus officiellement. Il a ensuite balayé d’un revers de main, l’accusation selon laquelle, il montait des Gies et associations, non reconnues, qui lui prêteraient des voix pour faire gagner son poulain. Il a aussi levé toute équivoque pour dire que les organisations non reconnues ne siègent pas dans le comité de santé. Pour l’instant, le préfet a reporté les renouvellements à une date ultérieure. Des renouvellements qui s’annoncent âpres.
Alioune Diop
Consultations prénatales - Les croyances socioculturelles encore tenaces au pays
Premières consultations prénatales tardives. Un taux d'achèvement faible des visites prénatales. Tels sont les constats établis par les agents de Santé qui font état des croyances culturelles qui poussent les femmes à cacher leur grossesse. Ce qui peut influer sur la qualité de la prise en charge, en ce sens que, certains facteurs de risque liés à la grossesse ne sont pas détectés tôt.
« Une grossesse, c'est comme la mayonnaise, quand on regarde, elle peut ne pas prendre », lance tout de go le Dr Abdoulaye Diaw, médecin-chef du District sanitaire de Thiadiaye. Il livre ainsi une des raisons majeures qui expliquent les Consultations prénatales (Cpn) tardives dans cette localité et dans tant bien d'autres au Sénégal. Comme en atteste le taux de 42% de première Consultation prénatale (Cpn) enregistré dans le District sanitaire de Pikine dans la capitale sénégalaise.
« Alors que l'objectif à atteindre est fixé à 80% pour la première Cpn », souligne le Dr Abdou Karim Diop, médecin-chef du District sanitaire de Pikine. « C'est quand les femmes ne peuvent plus cacher la grossesse qu'elles viennent pour leur première Cpn », remarque le Dr Diaw.
Khadidiatou Gadio, du centre de Santé Dominique de Pikine de renchérir : « les femmes en état de grossesse attendent plus de 4 mois pour faire la première Cpn ». Pis, elles ne terminent pas toutes les 4 Cpn requises pour un bon suivi de la grossesse.
C'est ainsi que seules 42 femmes sur 100 terminent leurs Cpn à Joal. Ce sont les mêmes chiffres qui sont recueillis dans le district sanitaire de Pikine. A Thiadiaye, elles ne font que 53 sur 100 femmes contre 40 à Mbour.
Pour Issa Hann, l'Infirmier chef de poste (Icp) de Ngéniène, « cacher sa grossesse relève d'une croyance socioculturelle ». C'est bien pour cette raison qu'il est difficile d'inverser la tendance en faisant en sorte que les grossesses puissent être dépistées tôt et prises en charge correctement. « Nous travaillons avec un réseau de relais communautaires qui font des causeries pour sensibiliser les femmes. Mais, quand les populations sont convaincues qu'une grossesse n'est pas à avoir, c'est difficile », déplore le Dr Abdoulaye Diaw du centre de Santé de Thiadiaye. Et de poursuivre : « on a beau dire, une grossesse, on doit la dépister tôt pour bien la suivre en détectant une anémie à temps, un diabète gestationnel, une hypertension... Mais, rien ».
Dr Diaw insiste aussi sur le fait que les femmes, qui viennent même tardivement pour la première Cpn, sont perdues de vue par la suite. Pour Khadidiatou Gadio, du centre de Santé Dominique, certaines femmes ne viennent pas du tout, même pour une seule Cpn, « parce qu'elles sont pudiques ». Elles ne viennent pas non plus pour l'accouchement, préférant accoucher à domicile, souligne-t-elle en citant, notamment, le cas des femmes d'ethnie peulh.
Selon le médecin-chef du District sanitaire de Thiadiaye, si cette situation perdure, c'est parce que le désir d'enfant n'est pas tout le temps ressenti par les femmes. Car, « une femme qui désire un enfant va tout faire pour que la grossesse se déroule normalement. Mieux, elle va suspecter une grossesse très tôt et faire la première Cpn tôt ». Ainsi, pour encourager les femmes à faire leurs 4 consultations prénatales, le Dr Diaw a-t-il initié une stratégie de gratuité de l'accouchement au centre de Santé de Thiadiaye.
Liens Pertinents
« Depuis juillet 2008, j'ai décidé qu'une femme qui fait ses 4 Cpn soit prise en charge gratuitement pour l'accouchement », renseigne-t-il. Malheureusement, « je n'ai eu que 2 cas. Cela veut dire qu'il y a problème », soutient-il.
C'est pourquoi, au niveau de la Division de la Santé de la reproduction, il est question, « de réfléchir pour voir comment faciliter la disponibilité des services aux femmes enceintes pour les encourager à faire toutes les 4 Consultations prénatales », annonce le Dr Bocar Daff, patron de la Dsr.
Vivement que les femmes suivent ! Et que les croyances socioculturelles tenaces soient vaincues !
« Une grossesse, c'est comme la mayonnaise, quand on regarde, elle peut ne pas prendre », lance tout de go le Dr Abdoulaye Diaw, médecin-chef du District sanitaire de Thiadiaye. Il livre ainsi une des raisons majeures qui expliquent les Consultations prénatales (Cpn) tardives dans cette localité et dans tant bien d'autres au Sénégal. Comme en atteste le taux de 42% de première Consultation prénatale (Cpn) enregistré dans le District sanitaire de Pikine dans la capitale sénégalaise.
« Alors que l'objectif à atteindre est fixé à 80% pour la première Cpn », souligne le Dr Abdou Karim Diop, médecin-chef du District sanitaire de Pikine. « C'est quand les femmes ne peuvent plus cacher la grossesse qu'elles viennent pour leur première Cpn », remarque le Dr Diaw.
Khadidiatou Gadio, du centre de Santé Dominique de Pikine de renchérir : « les femmes en état de grossesse attendent plus de 4 mois pour faire la première Cpn ». Pis, elles ne terminent pas toutes les 4 Cpn requises pour un bon suivi de la grossesse.
C'est ainsi que seules 42 femmes sur 100 terminent leurs Cpn à Joal. Ce sont les mêmes chiffres qui sont recueillis dans le district sanitaire de Pikine. A Thiadiaye, elles ne font que 53 sur 100 femmes contre 40 à Mbour.
Pour Issa Hann, l'Infirmier chef de poste (Icp) de Ngéniène, « cacher sa grossesse relève d'une croyance socioculturelle ». C'est bien pour cette raison qu'il est difficile d'inverser la tendance en faisant en sorte que les grossesses puissent être dépistées tôt et prises en charge correctement. « Nous travaillons avec un réseau de relais communautaires qui font des causeries pour sensibiliser les femmes. Mais, quand les populations sont convaincues qu'une grossesse n'est pas à avoir, c'est difficile », déplore le Dr Abdoulaye Diaw du centre de Santé de Thiadiaye. Et de poursuivre : « on a beau dire, une grossesse, on doit la dépister tôt pour bien la suivre en détectant une anémie à temps, un diabète gestationnel, une hypertension... Mais, rien ».
Dr Diaw insiste aussi sur le fait que les femmes, qui viennent même tardivement pour la première Cpn, sont perdues de vue par la suite. Pour Khadidiatou Gadio, du centre de Santé Dominique, certaines femmes ne viennent pas du tout, même pour une seule Cpn, « parce qu'elles sont pudiques ». Elles ne viennent pas non plus pour l'accouchement, préférant accoucher à domicile, souligne-t-elle en citant, notamment, le cas des femmes d'ethnie peulh.
Selon le médecin-chef du District sanitaire de Thiadiaye, si cette situation perdure, c'est parce que le désir d'enfant n'est pas tout le temps ressenti par les femmes. Car, « une femme qui désire un enfant va tout faire pour que la grossesse se déroule normalement. Mieux, elle va suspecter une grossesse très tôt et faire la première Cpn tôt ». Ainsi, pour encourager les femmes à faire leurs 4 consultations prénatales, le Dr Diaw a-t-il initié une stratégie de gratuité de l'accouchement au centre de Santé de Thiadiaye.
Liens Pertinents
« Depuis juillet 2008, j'ai décidé qu'une femme qui fait ses 4 Cpn soit prise en charge gratuitement pour l'accouchement », renseigne-t-il. Malheureusement, « je n'ai eu que 2 cas. Cela veut dire qu'il y a problème », soutient-il.
C'est pourquoi, au niveau de la Division de la Santé de la reproduction, il est question, « de réfléchir pour voir comment faciliter la disponibilité des services aux femmes enceintes pour les encourager à faire toutes les 4 Consultations prénatales », annonce le Dr Bocar Daff, patron de la Dsr.
Vivement que les femmes suivent ! Et que les croyances socioculturelles tenaces soient vaincues !
VIOLENT INCENDIE A NDIAGANIAO : Deux femmes et un enfant de trois ans calcinés
Un violent incendie s’est déclaré dans le village de Both Sérère, faisant trois morts, dont un enfant de trois ans. L’incendie a eu lieu dans la nuit du dimanche au lundi, vers 00H30. Les corps calcinés ont été déposés à la morgue du centre de santé de Mbour, tandis qu’une personne grièvement blessée a été admise dans ledit centre de santé.
C’est dans la nuit du dimanche au lundi 22 novembre que le feu s’est déclaré dans le village de Both Sérère, situé dans le chef-lieu de la communauté rurale de Ndiaganiao. Deux sœurs et un enfant de trois ans de l’une d’entre elles y ont trouvé la mort. Avant l’arrivée des sapeurs-pompiers, les corps étaient déjà calcinés. Selon le commandant de brigade de Mbour, l’Adjudant-chef Ousseynou Bâ, qui s’est rendu sur les lieux, une bougie qui éclairait la case où dormaient cinq personnes serait à l’origine de l’incendie.
Seules deux personnes ont échappé à la mort, dont l’une est grièvement blessée. Au moment où la case prenait feu, ses occupants dormaient profondément et ce sont les voisins, qui étaient en festivité, qui ont sonné l’alerte. Pour le commandant de brigade, le manque d’eau dans cette localité a favorisé la propagation du feu, car il faut faire une longue distance pour trouver de l’eau de puits. Ensuite, l’arrivée tardive des sapeurs-pompiers qui ont fait une trentaine de kilomètres pour se rendre sur les lieux n’a pas favorisé les secours. La mère des sœurs qui était une des premières à se réveiller a voulu s’attaquer au feu pour sauver sa famille, tout comme leur père qui a vite perdu la raison.
Écrit par ALIOUNE DIOP
Mardi, 23 Novembre 2010 18:40
C’est dans la nuit du dimanche au lundi 22 novembre que le feu s’est déclaré dans le village de Both Sérère, situé dans le chef-lieu de la communauté rurale de Ndiaganiao. Deux sœurs et un enfant de trois ans de l’une d’entre elles y ont trouvé la mort. Avant l’arrivée des sapeurs-pompiers, les corps étaient déjà calcinés. Selon le commandant de brigade de Mbour, l’Adjudant-chef Ousseynou Bâ, qui s’est rendu sur les lieux, une bougie qui éclairait la case où dormaient cinq personnes serait à l’origine de l’incendie.
Seules deux personnes ont échappé à la mort, dont l’une est grièvement blessée. Au moment où la case prenait feu, ses occupants dormaient profondément et ce sont les voisins, qui étaient en festivité, qui ont sonné l’alerte. Pour le commandant de brigade, le manque d’eau dans cette localité a favorisé la propagation du feu, car il faut faire une longue distance pour trouver de l’eau de puits. Ensuite, l’arrivée tardive des sapeurs-pompiers qui ont fait une trentaine de kilomètres pour se rendre sur les lieux n’a pas favorisé les secours. La mère des sœurs qui était une des premières à se réveiller a voulu s’attaquer au feu pour sauver sa famille, tout comme leur père qui a vite perdu la raison.
Écrit par ALIOUNE DIOP
Mardi, 23 Novembre 2010 18:40
jeudi 28 octobre 2010
CRISE aU LYCEE DEMBA DIOP MBOUR : Le Cuse s’implique dans la recherche de solutions...
Le Cadre unitaire des syndicats d’enseignants (Cuse) a décidé de participer à la recherche de solution dans la crise qui oppose des professeurs du lycée Demba Diop de Mbour à leur proviseur. Les enseignants ont débrayé hier et tenu une Assemblée générale à laquelle a participé une délégation du Cuse national.
Mamadou Diop « Castro », qui s’est rendu hier au lycée au nom du Cuse, a affirmé que le Cuse va s’engager dans la recherche de solutions le plus rapidement possible, avant que la situation ne prenne des proportions incontrôlables.
Depuis le début de l’année scolaire 2010/2011, le lycée Demba Diop de Mbour n’a pas démarré les cours à cause d’un conflit qui a opposé depuis février dernier le proviseur, Jean-Michel Mbaye Sarr à son personnel enseignant. Les professeurs, faut-il le rappeler, ont refusé de prendre leurs emplois du temps et donc de commencer les cours. Le proviseur, qui affirme avoir gagné son poste dans les règles de l’art, n’envisage pas de démissionner.
Les enseignants ont débrayé et tenu une Assemblée générale à l’issue de laquelle ils ont décidé de maintenir la pression. Après Mbour et Thiès, des missions sillonnent le pays pour informer et sensibiliser leurs collèges. Les enseignants ont pointé du doigt le directeur de l’Enseignement moyen secondaire général et l’inspectrice d’Académie.
Leur porte-parole, Ardo Fall, a déclaré que leurs camarades, au niveau départemental, se sont engagés à les soutenir.
Amath Sigui NDIAYE
Mamadou Diop « Castro », qui s’est rendu hier au lycée au nom du Cuse, a affirmé que le Cuse va s’engager dans la recherche de solutions le plus rapidement possible, avant que la situation ne prenne des proportions incontrôlables.
Depuis le début de l’année scolaire 2010/2011, le lycée Demba Diop de Mbour n’a pas démarré les cours à cause d’un conflit qui a opposé depuis février dernier le proviseur, Jean-Michel Mbaye Sarr à son personnel enseignant. Les professeurs, faut-il le rappeler, ont refusé de prendre leurs emplois du temps et donc de commencer les cours. Le proviseur, qui affirme avoir gagné son poste dans les règles de l’art, n’envisage pas de démissionner.
Les enseignants ont débrayé et tenu une Assemblée générale à l’issue de laquelle ils ont décidé de maintenir la pression. Après Mbour et Thiès, des missions sillonnent le pays pour informer et sensibiliser leurs collèges. Les enseignants ont pointé du doigt le directeur de l’Enseignement moyen secondaire général et l’inspectrice d’Académie.
Leur porte-parole, Ardo Fall, a déclaré que leurs camarades, au niveau départemental, se sont engagés à les soutenir.
Amath Sigui NDIAYE
dimanche 24 octobre 2010
LYCÉE DEMBA DIOP : 75 professeurs demandent une mutation collective
Le bras-de-fer qui oppose le proviseur du lycée Demba Diop de Mbour et le personnel enseignant dudit établissement est loin de connaître son épilogue. 75 professeurs ont voulu déposer une demande de mutation collective. Ce à quoi l’inspectrice d’Académie a opposé une fin de non recevoir.
Les professeurs de Mbour, qui exigent le départ du proviseur, Jean-Michel Mbaye Sarr, ont effectué le déplacement à Thiès hier pour y déposer auprès de l’inspectrice d’Académie une demande de mutation de 75 d’entre eux. Mais, l’inspectrice de Thiès, Mme Absa Diallo, a opposé une fin de non recevoir à la demande.
Les professeurs, qui en ont pris acte, se sont alors dirigés vers la Bourse du travail pour y tenir une Assemblée générale d’explication. Ce, en présence d’autres collègues professeurs venus les soutenir.
Les professeurs de Mbour affirment que leurs collègues (les 11 mutés) ayant reçu une note d’affectation les mettant à la disposition du ministère de l’Education, eux aussi devraient pouvoir être mutés ailleurs. Pour leur porte-parole, Samba Sy, « il faut souligner que nos collègues qui ont été mis à la disposition du ministère par l’inspectrice n’ont fait que porter et défendre la juste revendication de l’écrasante majorité des enseignants du lycée Demba Diop ».
Samba Sy de poursuivre : « cela fait un an que cette crise persiste. Elle a pris une proportion inquiétante pour toute la communauté scolaire de Mbour ».
Il a indiqué que le proviseur Jean-Michel Mbaye Sarr, arrivé en 2006, a posé des actes et des pratiques qui ont lourdement porté préjudice aux apprenants et aux enseignants. « Nous demandons donc son départ pour que le lycée retrouve sa quiétude.
Au cas échéant, nous demandons tous notre mutation ailleurs si vraiment nous devons être à l’origine du blocage de l’établissement », a dit Samba Sy. Pour rappel, suite à ce bras-de-fer, 11 professeurs ont été affectés contre leur gré par l’inspectrice d’Académie de Thiès dans l’espoir de décrisper la situation. Des ordres de services ont même été remis aux concernés qui avaient refusé de les prendre.
Mohamadou SAGNE
Les professeurs de Mbour, qui exigent le départ du proviseur, Jean-Michel Mbaye Sarr, ont effectué le déplacement à Thiès hier pour y déposer auprès de l’inspectrice d’Académie une demande de mutation de 75 d’entre eux. Mais, l’inspectrice de Thiès, Mme Absa Diallo, a opposé une fin de non recevoir à la demande.
Les professeurs, qui en ont pris acte, se sont alors dirigés vers la Bourse du travail pour y tenir une Assemblée générale d’explication. Ce, en présence d’autres collègues professeurs venus les soutenir.
Les professeurs de Mbour affirment que leurs collègues (les 11 mutés) ayant reçu une note d’affectation les mettant à la disposition du ministère de l’Education, eux aussi devraient pouvoir être mutés ailleurs. Pour leur porte-parole, Samba Sy, « il faut souligner que nos collègues qui ont été mis à la disposition du ministère par l’inspectrice n’ont fait que porter et défendre la juste revendication de l’écrasante majorité des enseignants du lycée Demba Diop ».
Samba Sy de poursuivre : « cela fait un an que cette crise persiste. Elle a pris une proportion inquiétante pour toute la communauté scolaire de Mbour ».
Il a indiqué que le proviseur Jean-Michel Mbaye Sarr, arrivé en 2006, a posé des actes et des pratiques qui ont lourdement porté préjudice aux apprenants et aux enseignants. « Nous demandons donc son départ pour que le lycée retrouve sa quiétude.
Au cas échéant, nous demandons tous notre mutation ailleurs si vraiment nous devons être à l’origine du blocage de l’établissement », a dit Samba Sy. Pour rappel, suite à ce bras-de-fer, 11 professeurs ont été affectés contre leur gré par l’inspectrice d’Académie de Thiès dans l’espoir de décrisper la situation. Des ordres de services ont même été remis aux concernés qui avaient refusé de les prendre.
Mohamadou SAGNE
vendredi 10 septembre 2010
MBOUR UN MARA ARRETE POUR HOMOSEXUALITE : Après le zikr, il hypnotise et viole ses talibés
Histoire rocambolesque ! Un marabout profite des séances de zikr qu'il organise pour soumettre ses talibés à des actes contre-nature. Bolé Diop, alias Cheikh Abdou Lahad Fall, a fait une dizaine de victimes à Mbour où il a été finalement dénoncé par celles-ci à la police. Une tasse de lait, une banane ou un simple massage sur son corps à lui hypnotise ses proies.
Dans nombre de daaras, les talibés dénoncent les sévices corporels que leurs maîtres leur infligent. Mais dans celui de Bolé Diop, alias Cheikh Abdou Lahad Fall, ils sont sujets d'actes contre-nature. Et ce sont les séances de Zikr qui servent de prétexte au présumé auteur d'actes sexuels sur une dizaine de garçons. Après une dénonciation, le mara a été alpagué par la police et déféré au parquet de Thiès.
Tout est parti d'une information reçue par les éléments du commissaire Demba Diallo du poste de police de Diamagueune Mbour. Le 19 dernier, un nommé Cheikh Ndiaye, 36 ans, employé d'hôtel, saisit la police pour venir empêcher le lynchage d'un individu se faisant passer pour un marabout. La victime, Cheikh Abdou Lahad Fall, pris à partie par une foule furieuse, a demandé qu'il soit enfermé dans une chambre avant de demander l'intervention de la police. Lahad Fall a été ainsi sauvé et conduit à la police par les limiers.
Dans l'enquête, la police découvre que c'est sur instruction d'un certain Serigne Moustapha Mbacké que les talibés ont séquestré leur marabout Lahad Fall. Parce que Serigne Moustapha Mbacké leur avait dit de se méfier de Lahad qui détiendrait des pouvoirs occultes dangereux. C'est ainsi que les victimes du marabout ont commencé à révéler que leur marabout a entretenu des relations coupables avec eux contre leur volonté. Ils se sont alors précipités à la demeure des Wagne où loge leur bourreau, pour lui faire sa fête.
Diogane Wagne, 24 ans, déclare qu'il a hébergé Lahad sur demande des jeunes du quartier il y a 3 semaines. Parce que les jeunes lui ont soutenu que leur hôte est un marabout qui leur a été envoyé par leur guide Serigne Abdou Karim Mbacké pour le représenter dans la localité. Mais ce sont ces mêmes jeunes qui sont revenus lui dire que Lahad autour de qui ils viennent faire le Zikr profite des séances pour envoûter les garçons avant d'abuser d'eux. Le modus operandi du gus consistait à retenir un garçon à la fin de chaque séance pour qu'il passe la nuit avec lui. Il lui donne une potion qui endort le talibé avant de passer à l'acte. Elles se rappellent de leur mésaventure. Mais les victimes sont restées bouche cousue jusqu'au jour où Serigne Moustapha Mbacké leur a téléphoné pour les prévenir de l'indécence de leur hôte.
Abdou Lahad 30 ans, apprenti chauffeur, célibataire sans enfant, et domicilié au quartier Médina Fall de Thiès a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Mais il dit avoir été invité par les talibés de Mbour pour bénéficier de ses prières, en tant que petit-fils de Cheikh Ibra. Il dit même que c'est I. S. une de ses victimes qui a vanté ses compétences aux Mbourois. Il nie tout de même avoir pris de l'argent aux talibés. Il a cité parmi les miracles qu'il servait à ses victimes, le fait de transformer son chapelet en serpent. Il ajoute également que certaines de ses victimes étaient très lucides et n'ont reçu aucune potion pour accepter de coucher avec lui. Il affirme avec véhémence qu'ils étaient consentants. Quant aux autres, il reconnaît les avoir envoûtés avant d'abuser d'eux.
Aussi a-t-il été déféré au parquet de Thiès, lundi dernier, pour charlatanisme, actes contre-nature et pratiques de sciences occultes. Inconnu des archives locales, une demande de renseignements complémentaires le concernant a été envoyée au service de l'identification judiciaire de Dakar.
Pape DIEYE
Dans nombre de daaras, les talibés dénoncent les sévices corporels que leurs maîtres leur infligent. Mais dans celui de Bolé Diop, alias Cheikh Abdou Lahad Fall, ils sont sujets d'actes contre-nature. Et ce sont les séances de Zikr qui servent de prétexte au présumé auteur d'actes sexuels sur une dizaine de garçons. Après une dénonciation, le mara a été alpagué par la police et déféré au parquet de Thiès.
Tout est parti d'une information reçue par les éléments du commissaire Demba Diallo du poste de police de Diamagueune Mbour. Le 19 dernier, un nommé Cheikh Ndiaye, 36 ans, employé d'hôtel, saisit la police pour venir empêcher le lynchage d'un individu se faisant passer pour un marabout. La victime, Cheikh Abdou Lahad Fall, pris à partie par une foule furieuse, a demandé qu'il soit enfermé dans une chambre avant de demander l'intervention de la police. Lahad Fall a été ainsi sauvé et conduit à la police par les limiers.
Dans l'enquête, la police découvre que c'est sur instruction d'un certain Serigne Moustapha Mbacké que les talibés ont séquestré leur marabout Lahad Fall. Parce que Serigne Moustapha Mbacké leur avait dit de se méfier de Lahad qui détiendrait des pouvoirs occultes dangereux. C'est ainsi que les victimes du marabout ont commencé à révéler que leur marabout a entretenu des relations coupables avec eux contre leur volonté. Ils se sont alors précipités à la demeure des Wagne où loge leur bourreau, pour lui faire sa fête.
Diogane Wagne, 24 ans, déclare qu'il a hébergé Lahad sur demande des jeunes du quartier il y a 3 semaines. Parce que les jeunes lui ont soutenu que leur hôte est un marabout qui leur a été envoyé par leur guide Serigne Abdou Karim Mbacké pour le représenter dans la localité. Mais ce sont ces mêmes jeunes qui sont revenus lui dire que Lahad autour de qui ils viennent faire le Zikr profite des séances pour envoûter les garçons avant d'abuser d'eux. Le modus operandi du gus consistait à retenir un garçon à la fin de chaque séance pour qu'il passe la nuit avec lui. Il lui donne une potion qui endort le talibé avant de passer à l'acte. Elles se rappellent de leur mésaventure. Mais les victimes sont restées bouche cousue jusqu'au jour où Serigne Moustapha Mbacké leur a téléphoné pour les prévenir de l'indécence de leur hôte.
Abdou Lahad 30 ans, apprenti chauffeur, célibataire sans enfant, et domicilié au quartier Médina Fall de Thiès a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Mais il dit avoir été invité par les talibés de Mbour pour bénéficier de ses prières, en tant que petit-fils de Cheikh Ibra. Il dit même que c'est I. S. une de ses victimes qui a vanté ses compétences aux Mbourois. Il nie tout de même avoir pris de l'argent aux talibés. Il a cité parmi les miracles qu'il servait à ses victimes, le fait de transformer son chapelet en serpent. Il ajoute également que certaines de ses victimes étaient très lucides et n'ont reçu aucune potion pour accepter de coucher avec lui. Il affirme avec véhémence qu'ils étaient consentants. Quant aux autres, il reconnaît les avoir envoûtés avant d'abuser d'eux.
Aussi a-t-il été déféré au parquet de Thiès, lundi dernier, pour charlatanisme, actes contre-nature et pratiques de sciences occultes. Inconnu des archives locales, une demande de renseignements complémentaires le concernant a été envoyée au service de l'identification judiciaire de Dakar.
Pape DIEYE
Pour un emballage de qualité - L’Adepme forme les acteurs
Fin de formation pour une quarantaine d’acteurs sous l’égide de l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises, en partenariat avec l’Usaid et l’Organisation Internationale pour les Migrations. Deux semaines durant, ces acteurs ont suivi des enseignements en comptabilité, calcul des coûts, marketing, fiscalité et plan d’affaires.
La cérémonie de remise de diplômes a eu lieu hier, en présence de la directrice générale de l’Adepme, Mme Marie Thérèse Diédhiou. Qui a par la même occasion redit toute sa détermination à accompagner les acteurs, avec l’acquisition d’un moule conforme aux standards internationaux et une amélioration de l’emballage.
L’un des enseignants, M. Diouf, a axé son intervention sur la nécessité de mieux outiller les femmes. Le plan de développement stratégique aborde la question cruciale de la commercialisation des produits.
Ce à quoi Mme Mariama Diouf, la responsable de la Fédération des producteurs de l’agroalimentaire ( FP2A) a ajouté que les gages d’une bonne politique d’exportation en vue d’accroître les revenus basés sur une approche genre, sont : l’amélioration de la compétitivité des produits tels que mangue et bissap, l’accroissement des capacités des 30 membres de FP2A, le relèvement du niveau de professionnalisme desdits acteurs, l’accroissement des parts de marchés extérieurs des concernés, l’augmentation de la valeur ajoutée des transformateurs de la mangue et du bissap.
Pour booster le tout, une subvention de 40 millions a été accordée par l’Usaid, une somme susceptible d’être portée à 6 milliards, confiera le représentant du programme Pce/ Usaid.
Pour la campagne 2011, il est prévu l’acquisition de 2 containers de 40 pieds de bouteilles, de bocaux en verre pour contenir sirops et confitures, améliorer la visibilité de la fédération, renforcer les capacités des adhérents, améliorer la qualité des produits par l’apposition sur l’étiquette de tableaux nutritionnels et de code à barres…
Le rêve est donc permis grâce à l’Agoa, lorsque le consommer sénégalais s’exportera et ornera la salle à manger du citoyen américain.
Enfin, la directrice de l’Adepme s’est réjouie de la collaboration nouée avec l’Oim et de la mise en œuvre des programmes grâce à WMIDA et MIDA qui ont pour but de favoriser l’insertion des migrants sénégalais vivant en Italie.
Mme Diédhiou a redit que la filière transformation des produits locaux était en adéquation avec les orientations du gouvernement, depuis 2005.
La directrice générale, qui milite pour l’atteinte des résultats en matière de promotion de la filière, a aussi initié des journées de réflexion sur les problèmes, afin de leur trouver les solutions les plus appropriées.
Mme Marie Thérèse Diedhiou a eu aussi à déplorer : « l’inexistence d’une organisation fédératrice des acteurs, la mauvaise qualité de l’emballage, un des principaux freins à la commercialisation des produits locaux transformés au Sénégal ».
C’est en cela que l’agence d’encadrement et de développement a décidé d’accompagner le processus de mise en place d’une organisation fédérant les différents acteurs intervenant dans la filière devenue FP2A et la création de 3 consortiums d’exportation, en collaboration avec Onudi Vienne (Autriche) et Onudi ITPO (Italie).
Mme Diédhiou reviendra en outre sur l’accompagnement initié par l’agence dans l’amélioration de l’emballage à travers une subvention, un appui technique pour l’acquisition d’un moule conforme aux standards internationaux. Le marketing ne sera pas en reste pour faciliter l’accès aux marchés.
Il est aussi prévu, selon la directrice, la réalisation d’un tableau nutritionnel des produits les plus utilisés.
Enfin, pour les immigrés sénégalais établis en Italie, l’accent sera mis sur les conseils liés au régime fiscal, les procédures de déclaration fiscale, une meilleure maîtrise des outils de gestion, mais aussi la recherche de financement.
Ibrahima Diop
La cérémonie de remise de diplômes a eu lieu hier, en présence de la directrice générale de l’Adepme, Mme Marie Thérèse Diédhiou. Qui a par la même occasion redit toute sa détermination à accompagner les acteurs, avec l’acquisition d’un moule conforme aux standards internationaux et une amélioration de l’emballage.
L’un des enseignants, M. Diouf, a axé son intervention sur la nécessité de mieux outiller les femmes. Le plan de développement stratégique aborde la question cruciale de la commercialisation des produits.
Ce à quoi Mme Mariama Diouf, la responsable de la Fédération des producteurs de l’agroalimentaire ( FP2A) a ajouté que les gages d’une bonne politique d’exportation en vue d’accroître les revenus basés sur une approche genre, sont : l’amélioration de la compétitivité des produits tels que mangue et bissap, l’accroissement des capacités des 30 membres de FP2A, le relèvement du niveau de professionnalisme desdits acteurs, l’accroissement des parts de marchés extérieurs des concernés, l’augmentation de la valeur ajoutée des transformateurs de la mangue et du bissap.
Pour booster le tout, une subvention de 40 millions a été accordée par l’Usaid, une somme susceptible d’être portée à 6 milliards, confiera le représentant du programme Pce/ Usaid.
Pour la campagne 2011, il est prévu l’acquisition de 2 containers de 40 pieds de bouteilles, de bocaux en verre pour contenir sirops et confitures, améliorer la visibilité de la fédération, renforcer les capacités des adhérents, améliorer la qualité des produits par l’apposition sur l’étiquette de tableaux nutritionnels et de code à barres…
Le rêve est donc permis grâce à l’Agoa, lorsque le consommer sénégalais s’exportera et ornera la salle à manger du citoyen américain.
Enfin, la directrice de l’Adepme s’est réjouie de la collaboration nouée avec l’Oim et de la mise en œuvre des programmes grâce à WMIDA et MIDA qui ont pour but de favoriser l’insertion des migrants sénégalais vivant en Italie.
Mme Diédhiou a redit que la filière transformation des produits locaux était en adéquation avec les orientations du gouvernement, depuis 2005.
La directrice générale, qui milite pour l’atteinte des résultats en matière de promotion de la filière, a aussi initié des journées de réflexion sur les problèmes, afin de leur trouver les solutions les plus appropriées.
Mme Marie Thérèse Diedhiou a eu aussi à déplorer : « l’inexistence d’une organisation fédératrice des acteurs, la mauvaise qualité de l’emballage, un des principaux freins à la commercialisation des produits locaux transformés au Sénégal ».
C’est en cela que l’agence d’encadrement et de développement a décidé d’accompagner le processus de mise en place d’une organisation fédérant les différents acteurs intervenant dans la filière devenue FP2A et la création de 3 consortiums d’exportation, en collaboration avec Onudi Vienne (Autriche) et Onudi ITPO (Italie).
Mme Diédhiou reviendra en outre sur l’accompagnement initié par l’agence dans l’amélioration de l’emballage à travers une subvention, un appui technique pour l’acquisition d’un moule conforme aux standards internationaux. Le marketing ne sera pas en reste pour faciliter l’accès aux marchés.
Il est aussi prévu, selon la directrice, la réalisation d’un tableau nutritionnel des produits les plus utilisés.
Enfin, pour les immigrés sénégalais établis en Italie, l’accent sera mis sur les conseils liés au régime fiscal, les procédures de déclaration fiscale, une meilleure maîtrise des outils de gestion, mais aussi la recherche de financement.
Ibrahima Diop
Département de Mbour : Thérèse Coumba Diop veut envoyer Tanor à la retraite
Qu’Ousmane Tanor Dieng se le tienne pour dit ! La ministre Thérèse Coumba Diop ne lésinera pas sur les moyens pour anticiper sa retraite politique. Le combat de la responsable libérale du département de Mbour sera d’autant plus aisé, que le comité de liaison fédérale de l’Ujtl est déjà acquis à sa cause.
Amener Ousmane Tanor Dieng à la retraite politique, telle est l’ambition du ministre de l’Action sociale, Thérèse Coumba Diop. Et rien ne sera de trop pour porter l’estocade au secrétaire général du Parti socialiste (Ps), déjà à bout de souffle. Soutenue qu’elle est par les 16 secrétaires généraux du comité de liaison fédérale de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl) de Mbour, qui réaffirment ainsi leur engagement à se mettre derrière leur ministre pour réélire Me Abdoulaye Wade à la présidentielle de 2012. Un combat d’autant plus aisé que, selon le Secrétaire général de l’Ujtl du département de Mbour, le socialiste en chef ne peut plus reconquérir quelque chose qui lui a filé entre les doigts. Et à jamais. « Nous avons gagné aux dernières élections locales et nous comptons engranger le maximum de suffrages pour l’élection présidentielle de 2012 », fait savoir Mme la ministre jointe au téléphone par nos soins. Mieux, ajoute-t-elle, les populations du département de Mbour ont définitivement adhéré à la cause libérale. Car, « il ne s’agit pas de faire des meetings, mais d’aller vers la base. C’est aussi montrer toute sa disponibilité et savoir partager, avec ces hommes, femmes et jeunes qui ont une seule envie : connaître juste la bonne destination qui se résume aux prises en charge de certaines préoccupations », fait savoir Mme Diop. Pour qui, la ville aux coquillages, jadis bastion des socialistes, est aujourd’hui bleue grâce aux réalisations que le président de la République y a faites. Des infrastructures qui vont du scolaire au sportif.
Dans la foulée de madame la ministre, le secrétaire général de l’Ujtl du département de Mbour estime que l’ancien ministre d’Etat en charge des Affaires et services présidentiels, a tout faux en critiquant la gestion du président Wade. « Ousmane Tanor Dieng n’avait rien fait pour le département quand il était aux affaires. Contrairement au président Abdoulaye Wade qui, en seulement dix ans au pouvoir, a littéralement transformé le visage de la zone. En attestent les nombreuses réalisations comme le grand stade de Mbour, l’hôpital, le pont de Joal-Fadiouth, le tribunal. Tout comme les 2e postes de gendarmerie et de police et une gare routière digne de ce nom », atteste Mamadou Ndiaye. Autant de réalisations qui anticiperont la retraite politique d’ Otd. Et Mme la ministre Thérèse Coumba Diop, qui sera de tous les combats pour assurer la victoire de Me Wade, a déjà fini de montrer sa grande capacité de mobilisation à Mbour, Joal et Fadiouth, où elle s’est illustrée par des aides significatives à l’endroit des retraités et personnes âgées.
Aussi, renseigne M. Ndiaye, Tanor Dieng est handicapé par les qualités de manager de Thérèse Coumba Diop qui se révèle aussi comme une militante engagée doublée d’une redoutable politicienne. Qui, après avoir gagné Joal-Fadiouth, l’une des rares localités du département tombées dans l’escarcelle de la Coalition Sopi aux dernières élections locales, est en train de fédérer les forces libérales du département de Mbour pour monter à l’assaut, afin de reprendre à Ousmane Tanor Dieng son fief sacré.
Ibou DIAO
Amener Ousmane Tanor Dieng à la retraite politique, telle est l’ambition du ministre de l’Action sociale, Thérèse Coumba Diop. Et rien ne sera de trop pour porter l’estocade au secrétaire général du Parti socialiste (Ps), déjà à bout de souffle. Soutenue qu’elle est par les 16 secrétaires généraux du comité de liaison fédérale de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl) de Mbour, qui réaffirment ainsi leur engagement à se mettre derrière leur ministre pour réélire Me Abdoulaye Wade à la présidentielle de 2012. Un combat d’autant plus aisé que, selon le Secrétaire général de l’Ujtl du département de Mbour, le socialiste en chef ne peut plus reconquérir quelque chose qui lui a filé entre les doigts. Et à jamais. « Nous avons gagné aux dernières élections locales et nous comptons engranger le maximum de suffrages pour l’élection présidentielle de 2012 », fait savoir Mme la ministre jointe au téléphone par nos soins. Mieux, ajoute-t-elle, les populations du département de Mbour ont définitivement adhéré à la cause libérale. Car, « il ne s’agit pas de faire des meetings, mais d’aller vers la base. C’est aussi montrer toute sa disponibilité et savoir partager, avec ces hommes, femmes et jeunes qui ont une seule envie : connaître juste la bonne destination qui se résume aux prises en charge de certaines préoccupations », fait savoir Mme Diop. Pour qui, la ville aux coquillages, jadis bastion des socialistes, est aujourd’hui bleue grâce aux réalisations que le président de la République y a faites. Des infrastructures qui vont du scolaire au sportif.
Dans la foulée de madame la ministre, le secrétaire général de l’Ujtl du département de Mbour estime que l’ancien ministre d’Etat en charge des Affaires et services présidentiels, a tout faux en critiquant la gestion du président Wade. « Ousmane Tanor Dieng n’avait rien fait pour le département quand il était aux affaires. Contrairement au président Abdoulaye Wade qui, en seulement dix ans au pouvoir, a littéralement transformé le visage de la zone. En attestent les nombreuses réalisations comme le grand stade de Mbour, l’hôpital, le pont de Joal-Fadiouth, le tribunal. Tout comme les 2e postes de gendarmerie et de police et une gare routière digne de ce nom », atteste Mamadou Ndiaye. Autant de réalisations qui anticiperont la retraite politique d’ Otd. Et Mme la ministre Thérèse Coumba Diop, qui sera de tous les combats pour assurer la victoire de Me Wade, a déjà fini de montrer sa grande capacité de mobilisation à Mbour, Joal et Fadiouth, où elle s’est illustrée par des aides significatives à l’endroit des retraités et personnes âgées.
Aussi, renseigne M. Ndiaye, Tanor Dieng est handicapé par les qualités de manager de Thérèse Coumba Diop qui se révèle aussi comme une militante engagée doublée d’une redoutable politicienne. Qui, après avoir gagné Joal-Fadiouth, l’une des rares localités du département tombées dans l’escarcelle de la Coalition Sopi aux dernières élections locales, est en train de fédérer les forces libérales du département de Mbour pour monter à l’assaut, afin de reprendre à Ousmane Tanor Dieng son fief sacré.
Ibou DIAO
vendredi 3 septembre 2010
FINANCEMENT DE L’ECONOMIE La microfinance contribue à hauteur de 10%
L’importance de la microfinance se précise au fil des ans. En attendant de capitaliser les retombés que devra générer son processus de professionnalisation avec la nouvelle réglementation, le secteur contribue à hauteur de 10% dans le financement de l’économie nationale.
« Les Institutions de microfinance contribuent à hauteur de 10% dans le financement de l’économie nationale ». L’information est du directeur de la microfinance, M. Tafsir Mbaye qui se prononçait hier, jeudi 2 septembre, dans le cadre du séminaire de deux jours que le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes) et la Direction de la micro finance (Dmf) tiennent à Saly (Mbour).
Le directeur de la microfinance a tenu à mettre en exergue l’apport considérable du secteur de la microfinance dans l’économie et en particulier dans l’inclusion financière. Sur la même lancée, Tafsir Mbaye a tenu à préciser que la microfinance est un instrument de la lutte contre la pauvreté et non une activité destinée exclusivement aux pauvres. Il a avisé qu’un fonds multi bailleurs sera mis en place pour permettre aux Sfd de disposer de ressources longues pour accompagner les Petites et moyennes entreprises dans leur rechercher de financement. Ce qui fait dire à M. Mbaye que l’environnement est entrain d’être parfaire pour permettre aux Sfd d’avoir une assise leur permettant de mieux accompagner le développement des acteurs économiques notamment les Pme.
Pour mieux répondre aux attentes des exclus du système financier classique, les acteurs du secteur de la microfinance se sont lancés dans une démarche professionnelle basée sur une gestion transparente. C’est dans ce cadre qu’une nouvelle réglementation est mise en avant depuis l’année dernière.
Le directeur exécutif de l’Association des professionnels des systèmes financiers décentralisés (Ap/Sfd), Sidy Lamine Ndiaye a décliné un ensemble de projets allant dans ce sens. Selon lui, l’Ap/Sfd a un poids certains dans le secteur de la microfinance avec ses 70 membres qui totalisent 97% des bénéficiaires, 98% de l’encours de l’épargne et 98% de l’encours de crédit. Selon lui, « avec la nouvelle réglementation qui exige tous les Sfd à rejoindre notre organisation, l’Ap/Sfd comptera 100% des bénéficiaires du secteur ».
Dans ce même cadre de formalisation, Sidy Lamine Ndiaye y a ajouté une mission essentielle des Sfd qui consiste à vulgariser l’éducation financière en s’intéressant au rôle de l’épargne et du crédit du secteur. A cela, il y a greffé le projet de performance sociale qui consiste à sensibiliser les Sfd pour les amener à se focaliser sur les indicateurs sociaux en plus des ceux financiers.
A cela vient s’ajouter la convention collective pour les travailleurs du secteur de la microfinance. A en croire M. Ndiaye, les acteurs du secteur étaient régis par la convention collective du commerce qui est un four tout. Ce qui, d’après lui, faisait que les Sfd perdaient beaucoup de leurs cadres qui étaient débauchés par les banques. Pour le directeur exécutif de l’Ap/Sfd, la convention collective participe beaucoup à la professionnalisation du secteur. Il informe que le document a finalement été validé, il y a trois semaines et sa signature officielle est prévue dans une semaine.
Ce séminaire de deux jours sera ainsi une opportunité pour spécialistes de microfinance et journalistes d’aborder des thèmes comme la lettre de politique sectorielle par la Direction de la microfinance, La nouvelle réglementation des Systèmes financiers décentralisés (Sfd), la "microfinance islamique"….
« Les Institutions de microfinance contribuent à hauteur de 10% dans le financement de l’économie nationale ». L’information est du directeur de la microfinance, M. Tafsir Mbaye qui se prononçait hier, jeudi 2 septembre, dans le cadre du séminaire de deux jours que le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes) et la Direction de la micro finance (Dmf) tiennent à Saly (Mbour).
Le directeur de la microfinance a tenu à mettre en exergue l’apport considérable du secteur de la microfinance dans l’économie et en particulier dans l’inclusion financière. Sur la même lancée, Tafsir Mbaye a tenu à préciser que la microfinance est un instrument de la lutte contre la pauvreté et non une activité destinée exclusivement aux pauvres. Il a avisé qu’un fonds multi bailleurs sera mis en place pour permettre aux Sfd de disposer de ressources longues pour accompagner les Petites et moyennes entreprises dans leur rechercher de financement. Ce qui fait dire à M. Mbaye que l’environnement est entrain d’être parfaire pour permettre aux Sfd d’avoir une assise leur permettant de mieux accompagner le développement des acteurs économiques notamment les Pme.
Pour mieux répondre aux attentes des exclus du système financier classique, les acteurs du secteur de la microfinance se sont lancés dans une démarche professionnelle basée sur une gestion transparente. C’est dans ce cadre qu’une nouvelle réglementation est mise en avant depuis l’année dernière.
Le directeur exécutif de l’Association des professionnels des systèmes financiers décentralisés (Ap/Sfd), Sidy Lamine Ndiaye a décliné un ensemble de projets allant dans ce sens. Selon lui, l’Ap/Sfd a un poids certains dans le secteur de la microfinance avec ses 70 membres qui totalisent 97% des bénéficiaires, 98% de l’encours de l’épargne et 98% de l’encours de crédit. Selon lui, « avec la nouvelle réglementation qui exige tous les Sfd à rejoindre notre organisation, l’Ap/Sfd comptera 100% des bénéficiaires du secteur ».
Dans ce même cadre de formalisation, Sidy Lamine Ndiaye y a ajouté une mission essentielle des Sfd qui consiste à vulgariser l’éducation financière en s’intéressant au rôle de l’épargne et du crédit du secteur. A cela, il y a greffé le projet de performance sociale qui consiste à sensibiliser les Sfd pour les amener à se focaliser sur les indicateurs sociaux en plus des ceux financiers.
A cela vient s’ajouter la convention collective pour les travailleurs du secteur de la microfinance. A en croire M. Ndiaye, les acteurs du secteur étaient régis par la convention collective du commerce qui est un four tout. Ce qui, d’après lui, faisait que les Sfd perdaient beaucoup de leurs cadres qui étaient débauchés par les banques. Pour le directeur exécutif de l’Ap/Sfd, la convention collective participe beaucoup à la professionnalisation du secteur. Il informe que le document a finalement été validé, il y a trois semaines et sa signature officielle est prévue dans une semaine.
Ce séminaire de deux jours sera ainsi une opportunité pour spécialistes de microfinance et journalistes d’aborder des thèmes comme la lettre de politique sectorielle par la Direction de la microfinance, La nouvelle réglementation des Systèmes financiers décentralisés (Sfd), la "microfinance islamique"….
FOCUS Une leçon d’ingénierie urbaine à l’Afrique
Souvent, l’Africain qui débarque dans une grande ville du monde jette un regard amusé et toujours différent sur la vie qu’il découvre. En donnant l’impression des fois, qu’il vient d’une autre planète.
Comme si quelque part, tout ce que les autres font en dessins et tracés d’urbanisme grâce aux nouvelles technologies nées de l’ingénierie urbaine et du design son pendant plus fin, et encore de l’imaginaire des architectes, nous est inconnu. Que nous ne savions pas le faire. Où sont donc les acteurs de la ville intelligente ? Y a-t-il d’ailleurs des villes en Afrique ? Subitement, à chaque escale dans une ville du monde, hors du continent, on s’éblouit des façades d’immeubles à New York, devant le métro parisien, nous sommes sous le charme. On veut d’ailleurs y vivre, pour certains malgré les brimades et le harcèlement de certains vigiles postés à la sortie des avions au niveau des aéroports parisiens.
On est encore béat devant les décors artistiques d’une ville comme Barcelone, quand on n’est pas simplement impressionné par les couleurs des rues de Londres et par la verdure dominante dans certains quartiers de la capitale du Royaume uni. Pourquoi ne le serait-on pas d’ailleurs ? Quand on voit ce que sont devenues en trois décennies, nos villes les plus remarquables, il y a seulement quelques années. Pendant que le train moderne facilite les déplacements jusqu’aux principales gares du centre ville et des grands aéroports, ici on gaspille des millions de dollars convertis en milliards de FCFA, en s’entêtant à élargir des routes, à grignoter les bouts de terre qui restent sur les abords immédiats des quartiers ; histoire de construire une autoroute à péage.
On dirait que nous savons rien inventer avec les dirigeants d’un autre âge dont à hérité le continent depuis la fin des années 1990, il semble que la priorité aujourd’hui est d’ériger des monstres au cœur des villes, qu’on assimile souvent à des monuments sans aucune finesse, là où on aurait pu aménager des voies, une petit gare de train ou de métro. Les citoyens devront toujours attendre que soit tarie la soif du chef et ses appétits de terre. De là à penser que le meilleur sera toujours ailleurs que chez nous, il y a juste un pas que certains n’hésitent pas à franchir. Et de là à confirmer que les solutions ne sont pas possibles en ce moment pour l’avenir de nos villes, il n’y a qu’un autre pas que certains ont fini de faire en tournant le dos au continent.
La preuve est ainsi faite dans cet entêtement des autorités publiques, à commencer par l’espace présidentiel qui ne débat même pas, et par un simple mépris de ses erreurs les plus primaires sur la ville, que les seuils les plus graves ont été atteints à Dakar, pour ne citer que cet exemple. Les exemples ne manquent pas encore pour ce qui est de la construction, par des artistes venus d’ailleurs, d’un monument de la renaissance africaine, qui n’aura associé aucun enfant d’Afrique à sa conception. L’autre souci des planificateurs est dans la construction précipitée du futur aéroport de Diass. Située à une soixantaine de kilomètres de Dakar, sans de véritables études préalables, il a suffi que le président le veuille pour que le débat ne se justifie plus. Mais que vaut ce projet, sans une gare moderne de train qui relie les pôles de départ de clients que sont Dakar et la Petite côte ?
Le Sénégal a sans doute la chance d’avoir eu en Wade, un président chez fourmille chaque seconde, une belle idée. Un projet. Le problème est qu’aucun de ses projets ne peut être sujet à débat. Or sur l’aéroport de Diass et l’autoroute à péage, il se trouve que l’homme n’a pas du tout raison de n’avoir pas fait appel à toutes les belles expériences dans le monde qui relient les aéroports plus par les routes, mais par le métro ou les trains si le premier moyen de transport n’est pas adapté. Que vient faire d’ailleurs, un projet de monument dans ce complexe ? Si l’idée est belle de replacer le Sénégal dans le contexte d’émergence et de renaissance d’une Afrique en mouvement, il faut regretter qu’elle n’a été que celui d’un seul homme. Mais seul, Abdoulaye Wade peut-il repenser la renaissance d’un continent malade et à un tournant important de son existence face à une planète mondialisée ? Il a le mérite d’essayer, mais toute erreur risque de coûter très chère.
A travers ces exemples, il s’agit encore de faire la preuve avec le modèle brésilien et la ville de Rio de Janeiro qu’aujourd’hui, il est urgent d’adapter la cité aux besoins des citoyens et non aux délire d’un homme seul. Fut-il président de la République. Mauvais conseiller, l’entêtement au sein de nos espaces urbains ne devrait servir à rien. Comme du reste, les impératifs d’un mandat électif. Dans un monde en mouvement, l’avenir est à ceux qui sauront faire des cités, un espace d’échange et de partage. Des zones de découvertes, de plaisance et d’épanouissement. Au Sénégal, et à ses autorités actuelles, de méditer ce fait.
Les journaux entre scandales financiers, football et basket
Dakar, 3 sept (APS) – Les journaux reçus vendredi à l’APS rapportent des différends et des scandales ayant l’argent comme mobiles, tout en s’intéressant aux couacs au sein du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), au basket et au football.
Dans Walfadjri, le président de la Fédération sénégalaise de football donne les précisions relatives aux ‘’primes’’ ayant ‘’fait débat’’, à l’occasion du match amical des ‘’Lions’’ du football contre le Cap-Vert (1-0), le 11 août.
‘’Je pense que ce problème est derrière’’, déclare dans le même journal Me Augustin Senghor, qui précise que ‘’l’intégralité des primes, aussi bien des joueurs expatriés que des locaux, avait été versée ce soir-là’’, celui du 11 août.
Senghor dénonce, dans le même journal, des informations ‘’pas exactes’’ en plus de procéder ‘’de la méconnaissance des faits’’.
Le Populaire s’intéresse à la manière dont les ‘’Lionnes’’ du basket ‘’ont arnaqué Me Wade’’. Au lieu de 5.090.000 francs CFA --- pour chaque basketteuse --- qu’elles réclamaient à l’Etat, ‘’c’est seulement un reliquat de 750.000 francs CFA qu’on restait devoir’’ aux Lionnes qui disputent le Championnat du monde de basket, en République tchèque, en septembre-octobre.
Le Quotidien, à sa une, fait état d’’’une mafia autour de 187 milliards de francs CFA’’ que réclament les distributeurs privés de semences à l’Etat.
Selon Le Quotidien, la Division des investigations criminelles (DIC), qui enquête sur cette ‘’mafia’’, trébuche sur le cas Fatou Gaye Sarr, ancien ministre de l’Agriculture, qui ne peut pas être auditionnée ‘’tant que les députés n’(auront) pas voté’’ une ‘’mise en accusation’’ contre sa personne.
‘’L’ARTP présente une facture estimée à la SONATEL’’, titre Kotch, qui rapporte que l’Agence de régulation des télécommunications ‘’somme’’ la société de télécommunications de ‘’payer un service non effectué’’.
Ce journal s’intéresse à ’’l’itinéraire tumultueux’’ de l’actuel directeur général de l’ARTP et annonce que des consommateurs ‘’dénoncent le marché de gré à gré au bénéfice de Global Voice’’, qui demande à être ‘’rétribuée’’ par la SONATEL ‘’sans avoir effectué aucun service’’ en contrepartie.
L’argent fait aussi que ‘’l’Etat se radicalise contre Bara Sady’’, le directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), qui, comme d’autres ‘’responsables’’ de la gestion de cette société publique, doit faire face aux enquêteurs de la DIC ‘’en début de semaine prochaine’’ pour ‘’faux et usage de faux’’ dans l’attribution d’un marché de travaux d’entretien au PAD, selon L’As.
Sud Quotidien rapporte les tiraillements augurant ‘’une mission impossible du PDS/L’’, appelé à succéder au Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir).
‘’Marginalisés et ravalés au rang de simples spectateurs dans la gestion du pouvoir, certains (cadres de ce parti) entrent en rébellion ouverte et organisent la guérilla contre le Palais’’, lit-on dans le journal.
Rewmi Quotidien rapporte que la Coordination nationale des cadres libéraux (CNCL), affiliée au PDS, ‘’vient de proposer le couplage de l’élection présidentielle de février 2012 avec les législatives qui doivent se tenir en juin de la même année’’. ‘’Qui a peur de qui ?’’ pour que pareille proposition se justifie, se demande le journal.
Le Matin, citant Mohamed Samb, président des Jeunesses libérales wadistes, révèle que le président Abdoulaye Wade a limogé l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, parce que ce dernier ‘’était un agent de la CIA’’, les services de renseignements des Etats-Unis.
‘’Ce que dit cet homme (très) proche de Wade (Samb) est gros comme un éléphant’’, écrit le billettiste du journal, qui croit que l’auteur de cette déclaration ’’va sûrement assumer…’’
‘’Léopards démobilisés, Lions déjà craints’’, titre Stades, au sujet du match, le 5 septembre à Lubumbashi, entre le Sénégal et la République démocratique du Congo), pour les éliminatoires de la CAN 2012.
‘’Les Lions sont suffisamment en jambes…’’, tandis que ‘’désorganisation, indisciplines et retards’’ aux entraînements gagnent leurs adversaires, constate Stades à Lubumbashi.
Walf Sports rapporte que ‘’les balles arrêtées’’ ont ponctué ‘’le dernier exercice’’, jeudi, à Paris (France), des Lions arrivés le même jour en RDC.
Cette rencontre, selon Le Soleil des Sports, est ‘’à négocier pour une équipe du Sénégal qui n’a pas toujours rassuré lors des dernières sorties amicales’’. ‘’Attention à la première marche !’’, titre le journal en une.
ESF/AD
Dans Walfadjri, le président de la Fédération sénégalaise de football donne les précisions relatives aux ‘’primes’’ ayant ‘’fait débat’’, à l’occasion du match amical des ‘’Lions’’ du football contre le Cap-Vert (1-0), le 11 août.
‘’Je pense que ce problème est derrière’’, déclare dans le même journal Me Augustin Senghor, qui précise que ‘’l’intégralité des primes, aussi bien des joueurs expatriés que des locaux, avait été versée ce soir-là’’, celui du 11 août.
Senghor dénonce, dans le même journal, des informations ‘’pas exactes’’ en plus de procéder ‘’de la méconnaissance des faits’’.
Le Populaire s’intéresse à la manière dont les ‘’Lionnes’’ du basket ‘’ont arnaqué Me Wade’’. Au lieu de 5.090.000 francs CFA --- pour chaque basketteuse --- qu’elles réclamaient à l’Etat, ‘’c’est seulement un reliquat de 750.000 francs CFA qu’on restait devoir’’ aux Lionnes qui disputent le Championnat du monde de basket, en République tchèque, en septembre-octobre.
Le Quotidien, à sa une, fait état d’’’une mafia autour de 187 milliards de francs CFA’’ que réclament les distributeurs privés de semences à l’Etat.
Selon Le Quotidien, la Division des investigations criminelles (DIC), qui enquête sur cette ‘’mafia’’, trébuche sur le cas Fatou Gaye Sarr, ancien ministre de l’Agriculture, qui ne peut pas être auditionnée ‘’tant que les députés n’(auront) pas voté’’ une ‘’mise en accusation’’ contre sa personne.
‘’L’ARTP présente une facture estimée à la SONATEL’’, titre Kotch, qui rapporte que l’Agence de régulation des télécommunications ‘’somme’’ la société de télécommunications de ‘’payer un service non effectué’’.
Ce journal s’intéresse à ’’l’itinéraire tumultueux’’ de l’actuel directeur général de l’ARTP et annonce que des consommateurs ‘’dénoncent le marché de gré à gré au bénéfice de Global Voice’’, qui demande à être ‘’rétribuée’’ par la SONATEL ‘’sans avoir effectué aucun service’’ en contrepartie.
L’argent fait aussi que ‘’l’Etat se radicalise contre Bara Sady’’, le directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), qui, comme d’autres ‘’responsables’’ de la gestion de cette société publique, doit faire face aux enquêteurs de la DIC ‘’en début de semaine prochaine’’ pour ‘’faux et usage de faux’’ dans l’attribution d’un marché de travaux d’entretien au PAD, selon L’As.
Sud Quotidien rapporte les tiraillements augurant ‘’une mission impossible du PDS/L’’, appelé à succéder au Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir).
‘’Marginalisés et ravalés au rang de simples spectateurs dans la gestion du pouvoir, certains (cadres de ce parti) entrent en rébellion ouverte et organisent la guérilla contre le Palais’’, lit-on dans le journal.
Rewmi Quotidien rapporte que la Coordination nationale des cadres libéraux (CNCL), affiliée au PDS, ‘’vient de proposer le couplage de l’élection présidentielle de février 2012 avec les législatives qui doivent se tenir en juin de la même année’’. ‘’Qui a peur de qui ?’’ pour que pareille proposition se justifie, se demande le journal.
Le Matin, citant Mohamed Samb, président des Jeunesses libérales wadistes, révèle que le président Abdoulaye Wade a limogé l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, parce que ce dernier ‘’était un agent de la CIA’’, les services de renseignements des Etats-Unis.
‘’Ce que dit cet homme (très) proche de Wade (Samb) est gros comme un éléphant’’, écrit le billettiste du journal, qui croit que l’auteur de cette déclaration ’’va sûrement assumer…’’
‘’Léopards démobilisés, Lions déjà craints’’, titre Stades, au sujet du match, le 5 septembre à Lubumbashi, entre le Sénégal et la République démocratique du Congo), pour les éliminatoires de la CAN 2012.
‘’Les Lions sont suffisamment en jambes…’’, tandis que ‘’désorganisation, indisciplines et retards’’ aux entraînements gagnent leurs adversaires, constate Stades à Lubumbashi.
Walf Sports rapporte que ‘’les balles arrêtées’’ ont ponctué ‘’le dernier exercice’’, jeudi, à Paris (France), des Lions arrivés le même jour en RDC.
Cette rencontre, selon Le Soleil des Sports, est ‘’à négocier pour une équipe du Sénégal qui n’a pas toujours rassuré lors des dernières sorties amicales’’. ‘’Attention à la première marche !’’, titre le journal en une.
ESF/AD
Festival mondial des arts nègres : lancement d’un concours de détection de talents
Dakar, 3 sept (APS) – Un concours national de musiques urbaines et de slam se tiendra jusqu’au 18 septembre pour choisir des artistes qui vont défendre les couleurs du Sénégal au 3-ème Festival mondial des arts nègres, prévu en décembre à Dakar, a-t-on appris de bonne source.
’’Un concours national de musiques urbaines et de slam est organisé sur toute l’étendue du territoire du 01 au 18 septembre 2010’’, annonce le ministère de la Culture et des Loisirs dans un communiqué transmis à l’APS.
Ce concours entre notamment dans le cadre de la détection des artistes devant composer la délégation sénégalaise au Festival mondial des arts nègres prévu du 10 au 31 décembre prochain.
‘’Le Sénégal est pays d’accueil et pays organisateur des manifestations. Mais au même titre que les pays invités, il sera aussi un pays participant avec une délégation d’artistes et d’hommes de cultures chargés de défendre ses couleurs’’, rapporte le texte.
AKS/AD
’’Un concours national de musiques urbaines et de slam est organisé sur toute l’étendue du territoire du 01 au 18 septembre 2010’’, annonce le ministère de la Culture et des Loisirs dans un communiqué transmis à l’APS.
Ce concours entre notamment dans le cadre de la détection des artistes devant composer la délégation sénégalaise au Festival mondial des arts nègres prévu du 10 au 31 décembre prochain.
‘’Le Sénégal est pays d’accueil et pays organisateur des manifestations. Mais au même titre que les pays invités, il sera aussi un pays participant avec une délégation d’artistes et d’hommes de cultures chargés de défendre ses couleurs’’, rapporte le texte.
AKS/AD
Ban Ki-moon rappelle l’importance du rôle des ONG dans l’atteinte des OMD
Dakar, 3 sept (APS) – Le Secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU) Ban Ki-moon a réaffirmé la nécessité pour les Organisations non gouvernementales (ONG) de s’impliquer davantage dans le combat pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), fixée à l’horizon 2015.
S’exprimant à l’occasion de l’ouverture à Melbourne (Australie) de la 63-ème conférence annuelle des Nations unies pour les ONG, Ban Ki-moon a notamment souligné ‘’l’importance de poursuivre les efforts en vue d’atteindre les OMD dans le domaine de la santé en Afrique’’.
Le Secrétaire général de l’ONU dont les propos sont rapportés par un communiqué reçu vendredi à l’APS a, à cet égard, mis l’accent sur ‘’la nécessité d’améliorer la santé des femmes et des enfants, l’un des secteurs le plus en retard des OMD’’.
Selon lui, de ‘’simples mesures’’ prises contribueraient à faire des avancées, indique le communiqué émanant du Bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires en Afrique de l’Ouest (OCHA).
Quelque 1200 représentants de 70 pays prennent part à la 63-ème conférence annuelle du Département de l’information et de la communication des Nations unies pour les Organisations non gouvernementales ouverte depuis lundi en Australie.
Les thèmes de la rencontre portent entre autres sur ’’Rôle des ONG et de la société civile dans l’atteinte des OMD’’, sur ‘’L’égalité, les droits et les progrès pour la réalisation de ces objectifs’’, ainsi que sur ‘’Renforcement de l’approche intégrée et les systèmes en matière de santé’’.
DG/AKS/CTN
HORTICULTURE A MBOUR : Des potentialités encore sous exploitées
La petite côte est connue pour son dynamisme dans la pêche et le tourisme balnéaire. Mais, de plus en plus, elle est entrain de faire son chemin dans la culture maraîchère et fruitière.
Babacar Samb, technicien horticole et chef du bureau au service du développement rural (Sddr) de Mbour estime que les potentialités en matière horticole sont réelles dans le département de Mbour. " D’ailleurs, partout où l’eau est disponible, les populations s’adonnent à la culture maraîchère" confie-t-il. Dans les dépressions vers Ndianda, Nguéniène, les deux barrages de Pointe Sarène, le maraîchage se pratique. Pour l’essentiel, ce sont des promoteurs privés qui servent de locomotive à l’activité maraîchère. Par exemple à Louly, le melon espagnol est produit sur de grandes surfaces de même qu’à Mbourokh. A Djilah, le plan Reva est entrain de faire rêver toutes les populations environnantes sur l’intérêt de faire des cultures de contre-saison. Selon Babacar Samb, la richesse du sol, la disponibilité de l’eau et de la force de travail sont des atouts considérables à même de booster le secteur dans la petite côte.
Seulement, il déplore le manque d’organisation à grande échelle, de formation et d’encadrement des producteurs. " Car, même si l’horticulture reste un secteur juteux, il requiert des investissements conséquents et un savoir faire assez pointu" martèle-t-il. C’est pourquoi, il suggère la démultiplication des centres d’initiation à l’horticulture dans le département de Mbour.
Outre cette difficulté majeure évoquée, le coût élevé des intrants et surtout la vente des produits phytosanitaires par des profanes posent des problèmes." En tant que technicien, je déplore cela" note-t-il. Car, selon lui, ceux qui l’utilisent ne sont pas mieux outillés d’où la porte ouverte aux énormes risques qu’encourent tant les producteurs que les acheteurs de la production. " Ces produits phytosanitaires sont de loin plus dangereux que les médicaments de la rue, soutient Babacar Samb. Ainsi, pour préserver les populations du risque lié à la réminiscence des produits phytosanitaires, il propose que seuls des spécialistes devraient être autorisés à leur vente.
A côté de l’horticulture, le micro jardinage destiné aux femmes et personnes âgées prend forme dans la commune de Mbour.
Selon Pouye, le spécialiste au Sddr, environ 200 femmes ont été formées aux techniques du micro jardinage, mais il travaille présentement avec 76 femmes de différents quartiers de Mbour. Pour ce faire, il suffit de disposer de pots, de bassines cassées, de pneus ; bref de récipients de récupération, d’un espace d’au moins 10 m2 ensoleillé pendant six heures pour pouvoir faire du microjardinage."Ici, l’avantage est que tu utilises peu d’eau et toutes les légumes voulus peuvent être cultivés" confie-t-il.
Mbaye Ba
Babacar Samb, technicien horticole et chef du bureau au service du développement rural (Sddr) de Mbour estime que les potentialités en matière horticole sont réelles dans le département de Mbour. " D’ailleurs, partout où l’eau est disponible, les populations s’adonnent à la culture maraîchère" confie-t-il. Dans les dépressions vers Ndianda, Nguéniène, les deux barrages de Pointe Sarène, le maraîchage se pratique. Pour l’essentiel, ce sont des promoteurs privés qui servent de locomotive à l’activité maraîchère. Par exemple à Louly, le melon espagnol est produit sur de grandes surfaces de même qu’à Mbourokh. A Djilah, le plan Reva est entrain de faire rêver toutes les populations environnantes sur l’intérêt de faire des cultures de contre-saison. Selon Babacar Samb, la richesse du sol, la disponibilité de l’eau et de la force de travail sont des atouts considérables à même de booster le secteur dans la petite côte.
Seulement, il déplore le manque d’organisation à grande échelle, de formation et d’encadrement des producteurs. " Car, même si l’horticulture reste un secteur juteux, il requiert des investissements conséquents et un savoir faire assez pointu" martèle-t-il. C’est pourquoi, il suggère la démultiplication des centres d’initiation à l’horticulture dans le département de Mbour.
Outre cette difficulté majeure évoquée, le coût élevé des intrants et surtout la vente des produits phytosanitaires par des profanes posent des problèmes." En tant que technicien, je déplore cela" note-t-il. Car, selon lui, ceux qui l’utilisent ne sont pas mieux outillés d’où la porte ouverte aux énormes risques qu’encourent tant les producteurs que les acheteurs de la production. " Ces produits phytosanitaires sont de loin plus dangereux que les médicaments de la rue, soutient Babacar Samb. Ainsi, pour préserver les populations du risque lié à la réminiscence des produits phytosanitaires, il propose que seuls des spécialistes devraient être autorisés à leur vente.
A côté de l’horticulture, le micro jardinage destiné aux femmes et personnes âgées prend forme dans la commune de Mbour.
Selon Pouye, le spécialiste au Sddr, environ 200 femmes ont été formées aux techniques du micro jardinage, mais il travaille présentement avec 76 femmes de différents quartiers de Mbour. Pour ce faire, il suffit de disposer de pots, de bassines cassées, de pneus ; bref de récipients de récupération, d’un espace d’au moins 10 m2 ensoleillé pendant six heures pour pouvoir faire du microjardinage."Ici, l’avantage est que tu utilises peu d’eau et toutes les légumes voulus peuvent être cultivés" confie-t-il.
Mbaye Ba
PROJET « JEUNES DANS LES FERMES AGRICOLES » : Des techniciens agricoles pour accompagner les bénéficiaires
Pour rendre réellement effectif et accompagner techniquement les volontaires agricoles du projet « Jeunes dans les fermes agricoles », les ministres de l’Agriculture et de la Jeunesse, Khadim Guèye et Mamadou Lamine Keita, ont signé une convention de partenariat.
Le ministre de l’Agriculture et son homologue de la Jeunesse ont signé, hier, une convention de partenariat sur l’implication des techniciens de l’agriculture dans le projet « Jeunes dans les fermes agricoles » (Jfa). Khadim Guèye et Mamadou Lamine Keita ont pris cet engagement respectif à Mbao, devant Malick Tall Yade, administrateur du Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj) et des volontaires de l’agriculture à qui est destiné ce projet d’insertion des jeunes dans l’agriculture. En tant que maître d’œuvre de la politique agricole, l’implication du ministère de l’agriculture est jugée plus que nécessaire pour la bonne réussite de ce programme. C’est pourquoi Khadim Guèye s’est engagé, à travers les chercheurs et les ingénieurs de son ministère, à « fournir tout l’appui technique et l’encadrement nécessaire » à ces jeunes. Des services tels que l’Isra, la Saed et la Sodagri seront mis à contribution. Aussi, des engrais et des semences seront livrés à ces jeunes entrepreneurs agricoles.
Dans l’immédiat, Khadim Guèye a accepté de doter de 200 000 plants de jatropha ces jeunes. Il a qualifié « d’action révolutionnaire » le projet « Jeunes dans les fermes agricoles ». Pour le ministre de la Jeunesse, cette convention va permettre au département de l’Agriculture de pouvoir disposer de données statistiques sur les différentes spéculations. Renouvelable sur deux ans, cette convention de partenariat traduit, selon Mamadou Lamine Keita, la cohésion qui existe entre les départements ministériels du gouvernement. Projet test dans 23 fermes agricoles disséminées dans le pays, le programme « Jeunes dans les fermes agricoles » (Jfa) est un outil d’insertion des jeunes dans l’agriculture. A ce titre, 23 tracteurs de grande puissance ont été acquis par l’Etat à travers le Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj). Ces engins ont été obtenus grâce à l’entreprise espagnole Raesa, mondialement connue dans les techniques d’irrigation. De même, ces jeunes bénéficiaires seront dotés de groupes électrogènes, de réseaux d’irrigation, de charrettes, de motopompes et du système de goutte-à-goutte. Dans ce projet, le gouvernement a pour partenaire le Pnud qui se charge du volet « structuration et professionnalisation » du programme. Ceci à travers le Projet national pour la cohésion sociale et pour l’emploi des jeunes. Pour ce qui est du financement, le Fnpj a contribué à hauteur de 100 millions de francs Cfa pour l’achat d’intrants de première récolte. La société espagnole Raesa a dégagé une ligne de crédit de 1,5 milliard de francs Cfa pour l’achat des tracteurs. Quant au Pnud, il a injecté 300 millions de francs Cfa pour la structuration et la professionnalisation des bénéficiaires.
Maguette NDONG
Le ministre de l’Agriculture et son homologue de la Jeunesse ont signé, hier, une convention de partenariat sur l’implication des techniciens de l’agriculture dans le projet « Jeunes dans les fermes agricoles » (Jfa). Khadim Guèye et Mamadou Lamine Keita ont pris cet engagement respectif à Mbao, devant Malick Tall Yade, administrateur du Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj) et des volontaires de l’agriculture à qui est destiné ce projet d’insertion des jeunes dans l’agriculture. En tant que maître d’œuvre de la politique agricole, l’implication du ministère de l’agriculture est jugée plus que nécessaire pour la bonne réussite de ce programme. C’est pourquoi Khadim Guèye s’est engagé, à travers les chercheurs et les ingénieurs de son ministère, à « fournir tout l’appui technique et l’encadrement nécessaire » à ces jeunes. Des services tels que l’Isra, la Saed et la Sodagri seront mis à contribution. Aussi, des engrais et des semences seront livrés à ces jeunes entrepreneurs agricoles.
Dans l’immédiat, Khadim Guèye a accepté de doter de 200 000 plants de jatropha ces jeunes. Il a qualifié « d’action révolutionnaire » le projet « Jeunes dans les fermes agricoles ». Pour le ministre de la Jeunesse, cette convention va permettre au département de l’Agriculture de pouvoir disposer de données statistiques sur les différentes spéculations. Renouvelable sur deux ans, cette convention de partenariat traduit, selon Mamadou Lamine Keita, la cohésion qui existe entre les départements ministériels du gouvernement. Projet test dans 23 fermes agricoles disséminées dans le pays, le programme « Jeunes dans les fermes agricoles » (Jfa) est un outil d’insertion des jeunes dans l’agriculture. A ce titre, 23 tracteurs de grande puissance ont été acquis par l’Etat à travers le Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj). Ces engins ont été obtenus grâce à l’entreprise espagnole Raesa, mondialement connue dans les techniques d’irrigation. De même, ces jeunes bénéficiaires seront dotés de groupes électrogènes, de réseaux d’irrigation, de charrettes, de motopompes et du système de goutte-à-goutte. Dans ce projet, le gouvernement a pour partenaire le Pnud qui se charge du volet « structuration et professionnalisation » du programme. Ceci à travers le Projet national pour la cohésion sociale et pour l’emploi des jeunes. Pour ce qui est du financement, le Fnpj a contribué à hauteur de 100 millions de francs Cfa pour l’achat d’intrants de première récolte. La société espagnole Raesa a dégagé une ligne de crédit de 1,5 milliard de francs Cfa pour l’achat des tracteurs. Quant au Pnud, il a injecté 300 millions de francs Cfa pour la structuration et la professionnalisation des bénéficiaires.
Maguette NDONG
jeudi 24 juin 2010
SENEGAL-GOUVERNEMENT-EQUIPE La nouvelle équipe du Gouvernement
24/06/2010 14:18 GMT
Dakar, 24 juin (APS) – A la faveur du remaniement opéré jeudi et qui est marqué par l’entrée de plusieurs femmes, la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye se présente comme suit :
- Ministres d’Etat
- Maître Madické Niang, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères ;
- Monsieur Bécaye Diop, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur ;
- Monsieur Abdoulaye Diop, Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie et des Finances ;
- Monsieur Cheikh Tidjane Sy, Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ;
- Monsieur Abdoulaye Baldé, Ministre d’Etat, Ministre des Forces armées ;
- Monsieur Djibo Leyti Kâ, Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature
- Monsieur Karim Wade, Ministre d’Etat, Ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures ;
- Monsieur Oumar Sarr, Ministre d’Etat, Ministre de l’Habitat, de la Construction et de l’Hydraulique ;
- Maître Ousmane Ngom, Ministre des Mines, de l’Industrie, de l’Agro-industrie et des PME ;
- Mme Awa Ndiaye, Ministre d’Etat, Ministre du Genre et des Relations avec les associations féminines africaines et étrangères
- Mme Innocence Ntap, Ministre d’Etat, Ministre du Travail et des Organisations professionnelles
- Monsieur Diakaria Diaw, Ministre d’Etat, Ministre de la Fonction publique et de l’Emploi
- Monsieur Samuel Amète Sarr, Ministre d’Etat, Ministre de l’Energie
- Madame Ndèye Khady Diop, Ministre d’Etat, Ministre de la Famille, des Groupements féminins et de la Petite enfance.
- Ministres
- Monsieur Khouraïchy Thiam Ministre de l’Economie maritime
- Professeur Amadou Tidiane Bâ, Ministre de l’Enseignement supérieur, des Universités et des Centres universitaires Régionaux et de la Recherche scientifique ;
- Monsieur Khadim Guèye, Ministre de l’Agriculture
- Monsieur Kalidou Diallo, Ministre de l’Enseignement préscolaire, de l’Elémentaire, du moyen secondaire et des Langues nationales ;
- Monsieur Modou Diagne Fada, Ministre de la Santé et de la Prévention ;
- Monsieur Aliou Sow, Ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales ;
- Monsieur Mamadou Lamine Keïta, Ministre de la Jeunesse
- Monsieur Thierno Lô, Ministre de l’Artisanat, du Tourisme et des Relations avec le secteur privé et le secteur informel ;
- Monsieur Adama Sall, Ministre de l’Urbanisme et de l’Assainissement
- Monsieur Mamadou Bousso Lèye, Ministre de la Culture et des Loisirs
- Madame Oumou Khairy Guèye Seck, Ministre de l’Elevage ;
- Madame Nafy Diouf Ngom, Ministre des Transports terrestres et des Transports ferroviaires
- Monsieur Moussa Sakho, Ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle
- Monsieur Amadou Niang, Ministre du Commerce
- Monsieur Moustapha Guirassy, Ministre de la Communication et des Télécommunications, porte-parole du gouvernement ;
- Monsieur Sada Ndiaye, Ministre des Sénégalais de l’Extérieur
- Monsieur Faustin Diatta, Ministre des Sports
- Madame Thérèse Coumba Diop, Ministre de l’Action sociale et de la Solidarité internationale
- Madame Amininata Lô, Ministre Chargée des Relations avec les Institutions
- Madame Seynabou Ly Mbacké, Ministre de l’Entreprenariat féminin et de la Micro-finance
- Madame Fatou Blondin Ndiaye Diop, Ministre chargée des Technologies, de l’Information et de la Communication
- Madame Khady Mbow, Ministre de l’Hygiène publique et du Cadre de vie
- Monsieur Babacar Ndao, Ministre chargé des Ecovilages, des Bassins de rétention, des Lacs artificiels et de la Pisciculture
- Monsieur Louis Seck, Ministre des Energies renouvelables
- Ministres délégués
- Monsieur Abdoulaye Diop, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget ;
- Madame Mame Astou Guèye, Ministre déléguée auprès du ministre de la Coopération internationale, chargée de la Coopération décentralisée
- Madame Safiatou Sy, Ministre déléguée auprès du ministre de la Justice, chargée des Droits humains
BHC/CTN
Dakar, 24 juin (APS) – A la faveur du remaniement opéré jeudi et qui est marqué par l’entrée de plusieurs femmes, la nouvelle équipe gouvernementale dirigée par le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye se présente comme suit :
- Ministres d’Etat
- Maître Madické Niang, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires étrangères ;
- Monsieur Bécaye Diop, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur ;
- Monsieur Abdoulaye Diop, Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie et des Finances ;
- Monsieur Cheikh Tidjane Sy, Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice ;
- Monsieur Abdoulaye Baldé, Ministre d’Etat, Ministre des Forces armées ;
- Monsieur Djibo Leyti Kâ, Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature
- Monsieur Karim Wade, Ministre d’Etat, Ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures ;
- Monsieur Oumar Sarr, Ministre d’Etat, Ministre de l’Habitat, de la Construction et de l’Hydraulique ;
- Maître Ousmane Ngom, Ministre des Mines, de l’Industrie, de l’Agro-industrie et des PME ;
- Mme Awa Ndiaye, Ministre d’Etat, Ministre du Genre et des Relations avec les associations féminines africaines et étrangères
- Mme Innocence Ntap, Ministre d’Etat, Ministre du Travail et des Organisations professionnelles
- Monsieur Diakaria Diaw, Ministre d’Etat, Ministre de la Fonction publique et de l’Emploi
- Monsieur Samuel Amète Sarr, Ministre d’Etat, Ministre de l’Energie
- Madame Ndèye Khady Diop, Ministre d’Etat, Ministre de la Famille, des Groupements féminins et de la Petite enfance.
- Ministres
- Monsieur Khouraïchy Thiam Ministre de l’Economie maritime
- Professeur Amadou Tidiane Bâ, Ministre de l’Enseignement supérieur, des Universités et des Centres universitaires Régionaux et de la Recherche scientifique ;
- Monsieur Khadim Guèye, Ministre de l’Agriculture
- Monsieur Kalidou Diallo, Ministre de l’Enseignement préscolaire, de l’Elémentaire, du moyen secondaire et des Langues nationales ;
- Monsieur Modou Diagne Fada, Ministre de la Santé et de la Prévention ;
- Monsieur Aliou Sow, Ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales ;
- Monsieur Mamadou Lamine Keïta, Ministre de la Jeunesse
- Monsieur Thierno Lô, Ministre de l’Artisanat, du Tourisme et des Relations avec le secteur privé et le secteur informel ;
- Monsieur Adama Sall, Ministre de l’Urbanisme et de l’Assainissement
- Monsieur Mamadou Bousso Lèye, Ministre de la Culture et des Loisirs
- Madame Oumou Khairy Guèye Seck, Ministre de l’Elevage ;
- Madame Nafy Diouf Ngom, Ministre des Transports terrestres et des Transports ferroviaires
- Monsieur Moussa Sakho, Ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle
- Monsieur Amadou Niang, Ministre du Commerce
- Monsieur Moustapha Guirassy, Ministre de la Communication et des Télécommunications, porte-parole du gouvernement ;
- Monsieur Sada Ndiaye, Ministre des Sénégalais de l’Extérieur
- Monsieur Faustin Diatta, Ministre des Sports
- Madame Thérèse Coumba Diop, Ministre de l’Action sociale et de la Solidarité internationale
- Madame Amininata Lô, Ministre Chargée des Relations avec les Institutions
- Madame Seynabou Ly Mbacké, Ministre de l’Entreprenariat féminin et de la Micro-finance
- Madame Fatou Blondin Ndiaye Diop, Ministre chargée des Technologies, de l’Information et de la Communication
- Madame Khady Mbow, Ministre de l’Hygiène publique et du Cadre de vie
- Monsieur Babacar Ndao, Ministre chargé des Ecovilages, des Bassins de rétention, des Lacs artificiels et de la Pisciculture
- Monsieur Louis Seck, Ministre des Energies renouvelables
- Ministres délégués
- Monsieur Abdoulaye Diop, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget ;
- Madame Mame Astou Guèye, Ministre déléguée auprès du ministre de la Coopération internationale, chargée de la Coopération décentralisée
- Madame Safiatou Sy, Ministre déléguée auprès du ministre de la Justice, chargée des Droits humains
BHC/CTN
dimanche 6 juin 2010
FERME ÉCOLE KAYDARA DE KEUR SAMBA DIA : La première promotion d’élèves fermiers fêtée
L’expérience a commencé il y a trois ans à Keur Samba Dia et elle suscite beaucoup d’espoir pour les jeunes bénéficiaires. Le projet ferme-école de Kaydara qui forme les jeunes déscolarisés ou non scolarisés de la zone de Fimela vient de fêter sa première promotion de fermiers agricoles.
A Keur Samba Dia, dans l’arrondissement de Fimela, le nom de Kaydara résonne fort dans l’oreille des habitants de la zone. Crée il ya quelques années, cette ferme-école qui est un concept nouveau mis en place par une Ong dénommée « Jardin d’Afrique » est en train de porter ses fruits. En cette matinée de mois de mai, à quelques semaines de l’hivernage, la chaleur qui y règne est là pour rappeler qu’on est loin de Dakar.
Mais la proximité avec la réserve de biosphère de Fimela, classée patrimoine mondial par l’Unesco, donne à cette zone une quiétude naturelle. Située à coté du village de Keur Samba Dia, arrondissement de Fimela, juste avant la paradisiaque zone des îles du Saloum, la ferme-école de Kaydara jouit d’une position géographique et de conditions climatiques avantageuses. C’est fort de cela que Gora Ndiaye et les membres de l’Ong « Jardin d’Afrique » ont développé un concept de formation des jeunes villageois en matière de gestion de ferme. L’idée vient de l’Ong « Jardin d’Afrique ». Une structure crée en 1994, avec une officialisation en 2000. Après des années d’expérience acquises au niveau des Ongs, Gora Ndiaye, président de « Jardin d’Afrique » décide de retourner à la terre, nanti aussi de connaissances en techniques agricoles. Il décide alors de créer une ferme-école où des jeunes villageois vont apprendre de façon théorique les techniques agricoles et les appliquer dans leurs fermes. Ainsi, après trois années de formation, les jeunes élèves fermiers viennent d’étrenner leur parchemin et surtout leurs fermes où ils vont mettre en pratique ce qu’ils ont emmagasinés lors de la formation.
La première promotion d’élèves fermiers a été célébrée le 22 mai passé en présence des autorités locales, ainsi que des populations de la zone venu magnifier l’exemple de la ferme école de Kaydara qui est une aubaine pour les jeunes de la localité marquée par une grande déperdition scolaire. Le crédo des initiateurs de Kaydara est de récupérer ces jeunes qui n’ont pas pu percer dans les études pour en faire des « entrepreneurs agricoles ». Faisant partie de la première promotion de 20 élèves-fermiers, Béla Diédhiou habitant Mbour, vient de terminer ses trois ans de formation. Âgé de 22 ans, il vient de regagner sa ferme et va se lancer dans la production de cocotiers qu’il compte écouler dans le marché des hôtels de Mbour. Le concept de ferme école Kaydara a été rendu possible grâce à l’appui des collectivités locales de la zone, surtout la communauté rurale de Keur Samba Dia qui a offert des terres aux fermiers, ainsi que d’autres partenaires extérieurs dont la fondation Brixham. Crée depuis 2006, Kaydara, selon les promoteurs est le nom d’un récit écrit par Amadou Hampaté Ba et qui parle de l’ensemble des traditions des peuples de la boucle du Niger. Le nom a aussi une signification en wolof qui veut dire « viens à l’école de la vie » (Daara). « Nous voulons faire, dans la zone, un modèle éducatif alternatif face à un fort taux d’abandon scolaire qui caractérise la zone. C’est pourquoi nous avons choisi une formation qui va en droite ligne avec la préoccupation des villageois. Et c’est l’agriculture », souligne Gora Ndiaye.
Oumar NDIAYE
A Keur Samba Dia, dans l’arrondissement de Fimela, le nom de Kaydara résonne fort dans l’oreille des habitants de la zone. Crée il ya quelques années, cette ferme-école qui est un concept nouveau mis en place par une Ong dénommée « Jardin d’Afrique » est en train de porter ses fruits. En cette matinée de mois de mai, à quelques semaines de l’hivernage, la chaleur qui y règne est là pour rappeler qu’on est loin de Dakar.
Mais la proximité avec la réserve de biosphère de Fimela, classée patrimoine mondial par l’Unesco, donne à cette zone une quiétude naturelle. Située à coté du village de Keur Samba Dia, arrondissement de Fimela, juste avant la paradisiaque zone des îles du Saloum, la ferme-école de Kaydara jouit d’une position géographique et de conditions climatiques avantageuses. C’est fort de cela que Gora Ndiaye et les membres de l’Ong « Jardin d’Afrique » ont développé un concept de formation des jeunes villageois en matière de gestion de ferme. L’idée vient de l’Ong « Jardin d’Afrique ». Une structure crée en 1994, avec une officialisation en 2000. Après des années d’expérience acquises au niveau des Ongs, Gora Ndiaye, président de « Jardin d’Afrique » décide de retourner à la terre, nanti aussi de connaissances en techniques agricoles. Il décide alors de créer une ferme-école où des jeunes villageois vont apprendre de façon théorique les techniques agricoles et les appliquer dans leurs fermes. Ainsi, après trois années de formation, les jeunes élèves fermiers viennent d’étrenner leur parchemin et surtout leurs fermes où ils vont mettre en pratique ce qu’ils ont emmagasinés lors de la formation.
La première promotion d’élèves fermiers a été célébrée le 22 mai passé en présence des autorités locales, ainsi que des populations de la zone venu magnifier l’exemple de la ferme école de Kaydara qui est une aubaine pour les jeunes de la localité marquée par une grande déperdition scolaire. Le crédo des initiateurs de Kaydara est de récupérer ces jeunes qui n’ont pas pu percer dans les études pour en faire des « entrepreneurs agricoles ». Faisant partie de la première promotion de 20 élèves-fermiers, Béla Diédhiou habitant Mbour, vient de terminer ses trois ans de formation. Âgé de 22 ans, il vient de regagner sa ferme et va se lancer dans la production de cocotiers qu’il compte écouler dans le marché des hôtels de Mbour. Le concept de ferme école Kaydara a été rendu possible grâce à l’appui des collectivités locales de la zone, surtout la communauté rurale de Keur Samba Dia qui a offert des terres aux fermiers, ainsi que d’autres partenaires extérieurs dont la fondation Brixham. Crée depuis 2006, Kaydara, selon les promoteurs est le nom d’un récit écrit par Amadou Hampaté Ba et qui parle de l’ensemble des traditions des peuples de la boucle du Niger. Le nom a aussi une signification en wolof qui veut dire « viens à l’école de la vie » (Daara). « Nous voulons faire, dans la zone, un modèle éducatif alternatif face à un fort taux d’abandon scolaire qui caractérise la zone. C’est pourquoi nous avons choisi une formation qui va en droite ligne avec la préoccupation des villageois. Et c’est l’agriculture », souligne Gora Ndiaye.
Oumar NDIAYE
MBOUR, TIVAOUANE, DIOURBEL, MBACKE ET RICHARD-TOLL : 16,4 milliards de FCfa l’Union européenne pour l’assainissement
Le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances et l’ambassadeur, chef de délégation de l’Union européenne (Ue) à Dakar, ont procédé hier, à la signature de la convention de financement du 10ème Fonds européen pour le développement (Fed). Cette convention, d’un montant de 16,4 milliards de FCfa, est destinée à l’assainissement des eaux pluviales de 5 villes secondaires.
25 millions d’euros, soit plus de 16,4 milliards de FCfa, c’est le montant de la convention signée hier entre le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances et l’ambassadeur, chef de délégation de l’Union européenne à Dakar. Cette convention de financement doit servir au financement des travaux d’assainissement des eaux usées de Mbour, Tivaouane, Diourbel, Mbacké et Richard-Toll.
Selon Abdoulaye Diop, le projet vise, entre autre, la prise en charge du système d’assainissement collectif pour des quartiers denses du centre de Mbour, semi collectif pour les quartiers en bordure du fleuve pour Richard-Toll, des systèmes d’assainissement individuel pour les autres quartiers de ces deux villes. Il permettra aussi de prendre en charge des latrines et systèmes individuels de traitement ou raccordement au réseau pour les écoles et centres de Santé de ces 5 villes secondaires. Il permettra également la création d’une station de traitement de boues de vidange pour chacune des villes, ainsi que la sensibilisation des populations. Ce financement fait suite à celui du 9ième Fed qui a permis de réaliser une première phase qui portait sur l’assainissement eaux pluviales des mêmes localités, limitant ainsi considérablement l’impact des inondations d’hivernage sur leur territoire.
L’accès à l’eau potable et à l’assainissement constitue le deuxième secteur de concentration de la coopération entre l’Ue et le Sénégal.
« Si, pour l’eau potable, les villes sénégalaises sont en voie d’atteindre les objectifs du millénaire, c’est malheureusement loin d’être le cas pour l’assainissement », a dit Gilles Hervio, justifiant cette appui qui permettra de rendre plus salubre le cadre de vie des 90.000 personnes directement concernées.
La Convention de financement a été signée tardivement du fait de la mise à disposition du projet par les collectivités locales bénéficiaires, du foncier nécessaire à la réalisation des ouvrages. La signature est faite devant le ministre de l’Assainissement, Adama Sall, le directeur de l’Onas mais aussi les maires des collectivités locales concernées.
MM. Abdoulaye Diop et Gilles Hervio ont insisté sur l’entretien des ouvrages dont le démarrage de la construction devrait se faire dans les meilleurs délais et avec tous les atouts nécessaires.
Aly DIOUF
25 millions d’euros, soit plus de 16,4 milliards de FCfa, c’est le montant de la convention signée hier entre le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances et l’ambassadeur, chef de délégation de l’Union européenne à Dakar. Cette convention de financement doit servir au financement des travaux d’assainissement des eaux usées de Mbour, Tivaouane, Diourbel, Mbacké et Richard-Toll.
Selon Abdoulaye Diop, le projet vise, entre autre, la prise en charge du système d’assainissement collectif pour des quartiers denses du centre de Mbour, semi collectif pour les quartiers en bordure du fleuve pour Richard-Toll, des systèmes d’assainissement individuel pour les autres quartiers de ces deux villes. Il permettra aussi de prendre en charge des latrines et systèmes individuels de traitement ou raccordement au réseau pour les écoles et centres de Santé de ces 5 villes secondaires. Il permettra également la création d’une station de traitement de boues de vidange pour chacune des villes, ainsi que la sensibilisation des populations. Ce financement fait suite à celui du 9ième Fed qui a permis de réaliser une première phase qui portait sur l’assainissement eaux pluviales des mêmes localités, limitant ainsi considérablement l’impact des inondations d’hivernage sur leur territoire.
L’accès à l’eau potable et à l’assainissement constitue le deuxième secteur de concentration de la coopération entre l’Ue et le Sénégal.
« Si, pour l’eau potable, les villes sénégalaises sont en voie d’atteindre les objectifs du millénaire, c’est malheureusement loin d’être le cas pour l’assainissement », a dit Gilles Hervio, justifiant cette appui qui permettra de rendre plus salubre le cadre de vie des 90.000 personnes directement concernées.
La Convention de financement a été signée tardivement du fait de la mise à disposition du projet par les collectivités locales bénéficiaires, du foncier nécessaire à la réalisation des ouvrages. La signature est faite devant le ministre de l’Assainissement, Adama Sall, le directeur de l’Onas mais aussi les maires des collectivités locales concernées.
MM. Abdoulaye Diop et Gilles Hervio ont insisté sur l’entretien des ouvrages dont le démarrage de la construction devrait se faire dans les meilleurs délais et avec tous les atouts nécessaires.
Aly DIOUF
ANREVA : Quand le business de l’agriculture transforme les habitudes villageoises
Dans la vision du chef de l’Etat, le Retour vers l’agriculture n’est pas seulement une stratégie de lutte contre l’émigration clandestine et la pauvreté ; il inaugure une ère nouvelle de profonde mutation du secteur agricole sénégalais. La commission décentralisation et aménagement du territoire de l’Assemblée nationale a effectué, ce mercredi, une visite de travail dans les fermes pilotes de Djilakh et de Ngomène pour se rendre compte de visu de l’état d’avancement de ce projet novateur.
En ce début du mois de mai, la fraicheur matinale de la capitale cède petit à petit la place à la chaleur qui caractérise l’intérieur du pays. Nguékokh se dévoile, en milieu de journée, au beau milieu de la savane, à quelques kilomètres de Saly la touristique. A la lisière de ce bourg, entre mer et savane, une route latéritique serpente dans la brousse. Dans cette partie de la Petite Côte, l’enjeu du foncier, ici aussi, est vital. Ici la terre est un allié de l’homme, un trésor. L’agricole et le pastoral s’imbriquent inextricablement. Le bois de chauffe s’amoncelle derrière les concessions. Un léger harmattan fait trembloter les feuilles naissantes des baobabs. Leur verdissement en cours annonce l’approche de l’hivernage. Les villages défilent : Tene Toubab, Keur Thially, Keur Abdoulaye Diaw. A la hauteur de ce hameau, la pénétrante latéritique bifurque vers le sud. Puis, à quatre kilomètres de Keur Abdoulaye Diaw, Djilakh se dévoile sur une terre argileuse et une forêt de baobabs. Ce village de la communauté rurale de Sindia est l’une des sept localités qui abritent les fermes villageoises modernes du Plan Reva. Ce mercredi, la commission décentralisation et aménagement du territoire de l’Assemblée nationale a décidé de visiter celles de Djilakh et de Ngomène, dans la communauté rurale de Keur Mousseu. A l’entrée du pole de Djilakh, au milieu des parlementaires et des villageois, El Hadj Malick Sarr, le directeur général du plan Reva, explique cette réplique du chef de l’Etat aux jeunes qui tentaient de rallier le vieux continent par tous les moyens et au prix même de leur vie. Ceux qui avaient la chance d’atteindre l’Europe travaillaient pour la plupart d’entre eux dans les plantations espagnoles. D’ailleurs, c’est la coopération espagnole qui a financé à hauteur de 850 millions cette ferme qui est opérationnelle depuis 2008. Juste avant que les parlementaires sénégalais n’arrivent sur les lieux, leurs collègues espagnoles les avaient précédés pour « voir si le financement dégagé par leur royaume est bien utilisé », pour reprendre les termes d’El Hadj Malick Sarr.
Couvrir l’ensemble du territoire national
Selon le président de la commission décentralisation et aménagement du territoire, Abdoulaye Sène, l’Espagne s’est, à nouveau, engagé à financer huit autres fermes villageoises modernes en 2010.
Dans sa vision de « promouvoir l’agriculture, le chef de l’Etat a mis en place l’Agence nationale du retour vers l’agriculture (Anreva), avec pour mission de promouvoir sur l’ensemble du territoire national des exploitations agricoles modernes, intégrées et respectueuses de l’environnement. Son objectif général est, poursuit M. Sarr, de créer des conditions physiques et institutionnelles d’exercices d’activités de productions agricoles rémunératrices, durables qui garantissent le maintien de la ruralité et de la fixation des populations. « C’est grâce à la ferme que j’ai réussi à construire mon chez soi », témoigne Babacar Diouf, un jeune employé de la ferme et par ailleurs président de l’association des jeunes de Djilakh. En mettant sur place le plan Reva, le chef de l’Etat avait aussi l’ambition, souligne M. Sarr, d’inverser les tendances néfastes de baisse du pouvoir d’achat des ménages ruraux, de l’insécurité alimentaire, du dépeuplement des campagnes par un exode rural massif et du déficit persistant de la balance commerciale agricole. A l’arrivée de la délégation des parlementaires, les femmes de Djilakh préparaient un système d’irrigation goutte à goutte : une technique, soutient le directeur Sarr, qu’elles maîtrisent parfaitement. Le principe dans cette ferme de 100 ha étant la parité par l’emploi de 50 hommes et autant de femmes, répartis en 5 Gie de 20 personnes. La maitrise de l’eau et le bon ensoleillement font que Djilakh fait trois campagnes par an. La première porte sur les melons. La deuxième, au mois d’avril produit des légumes destinés au marché local. La troisième se fait généralement en hivernage et porte sur le maïs et le sorgho. Cette troisième récolte est partagée entre les villageois. Pour la campagne exploitation 2008/2009 par exemple, Djilakh a réalisé, avec 35 ha emblavés, 1.100 tonnes dont la vente à procurer 38.500.000 Francs Cfa. Le maïs doux a rapporté 47.778.600 Francs Cfa et les melons 2.386.750 Francs Cfa. « Avec la ferme, la vie a positivement changé au village », se réjouit Amy Faye, la présidente du Gie « Diam Bougoum ». A l’en croire, la ferme leur a permis non seulement de changer leurs habitudes alimentaires mais aussi de bien s’occuper de la scolarité de leurs progénitures. La prochaine étape, selon El Hadj Malick Sarr, est l’assurance des fermiers et l’intégration du volet élevage. Le pôle d’excellence de Ngomène est la deuxième infrastructure agricole moderne visitée par le président Abdoulaye Sène et ses collègues députés. Elle se trouve à une dizaine de kilomètres de Pout, dans la communauté rurale de Keur Mousseu et a une superficie totale de 71 ha brut. Le coût de la ferme de Ngomène s’élève à 669 millions de Francs Cfa dont 597 francs Cfa financé par le Roi du Maroc et les 72 millions représentant la contribution de l’Etat sénégalais. Outre des deux fermes, les localités de Kirène, Darou Ndiaye, Khombole, Ndiéguène dans la région de Thiès et Tivaoune Peul dans celle de Dakar abritent des fermes modernes opérationnelles. Les parlementaires membres de la commission décentralisation et aménagement du territoire se sont rendu compte de visu de l’évolution du plan Réva, auquel beaucoup comme Ahmet Saloum Boye ne « croyaient pas au début ». « Ce n’est plus un rêve, c’est une réalité » a souligné ce député non inscrit, non sans inviter le chef de l’Etat à étendre le plus possible cette initiative et à donner aussi des moyens à l’Anreva dont le travail est unanimement salué par les populations des deux localités visitées. Pour le président de la commission Abdoulaye Sène, qui fut le directeur du projet sur les vallées fossiles, le Sénégal a tout les moyens pour être un pays agricole. C’est sur l’agriculture, estime-t-il, qu’il faudrait mettre plus l’accent. Il a promis que sa commission et, plus généralement, l’Assemblée nationale, fera tout son possible pour aider à atteindre l’émergence agricole et par ricochet faire de l’agriculture le moteur de la croissance. Dans cette perspective, les résultats à moyen terme de l’Anreva portent sur la réalisation de 17 pôles d’émergence intégrés par an. Ce qui va permettre de valoriser annuellement 1.200 ha et de créer 7.000 emplois par an.
Il s’agit aussi de promouvoir 4 modèles d’exploitations agricoles viables, la production de 400 tonnes de Tilapia par an, l’aménagement ayant un excédent de débit, dont 20 fermes maraichères de 40 ha chacune, 60 fermes fruitières de 300 ha chacune et 20 fermes agro forestières de 400 ha chacune. Dans les perspectives, il y a aussi la mise en valeur des bassins de rétention, la création de domaines agricoles partagés. A terme, il s’agit de doter chaque communauté rurale d’une ferme.
Aly DIOUF
En ce début du mois de mai, la fraicheur matinale de la capitale cède petit à petit la place à la chaleur qui caractérise l’intérieur du pays. Nguékokh se dévoile, en milieu de journée, au beau milieu de la savane, à quelques kilomètres de Saly la touristique. A la lisière de ce bourg, entre mer et savane, une route latéritique serpente dans la brousse. Dans cette partie de la Petite Côte, l’enjeu du foncier, ici aussi, est vital. Ici la terre est un allié de l’homme, un trésor. L’agricole et le pastoral s’imbriquent inextricablement. Le bois de chauffe s’amoncelle derrière les concessions. Un léger harmattan fait trembloter les feuilles naissantes des baobabs. Leur verdissement en cours annonce l’approche de l’hivernage. Les villages défilent : Tene Toubab, Keur Thially, Keur Abdoulaye Diaw. A la hauteur de ce hameau, la pénétrante latéritique bifurque vers le sud. Puis, à quatre kilomètres de Keur Abdoulaye Diaw, Djilakh se dévoile sur une terre argileuse et une forêt de baobabs. Ce village de la communauté rurale de Sindia est l’une des sept localités qui abritent les fermes villageoises modernes du Plan Reva. Ce mercredi, la commission décentralisation et aménagement du territoire de l’Assemblée nationale a décidé de visiter celles de Djilakh et de Ngomène, dans la communauté rurale de Keur Mousseu. A l’entrée du pole de Djilakh, au milieu des parlementaires et des villageois, El Hadj Malick Sarr, le directeur général du plan Reva, explique cette réplique du chef de l’Etat aux jeunes qui tentaient de rallier le vieux continent par tous les moyens et au prix même de leur vie. Ceux qui avaient la chance d’atteindre l’Europe travaillaient pour la plupart d’entre eux dans les plantations espagnoles. D’ailleurs, c’est la coopération espagnole qui a financé à hauteur de 850 millions cette ferme qui est opérationnelle depuis 2008. Juste avant que les parlementaires sénégalais n’arrivent sur les lieux, leurs collègues espagnoles les avaient précédés pour « voir si le financement dégagé par leur royaume est bien utilisé », pour reprendre les termes d’El Hadj Malick Sarr.
Couvrir l’ensemble du territoire national
Selon le président de la commission décentralisation et aménagement du territoire, Abdoulaye Sène, l’Espagne s’est, à nouveau, engagé à financer huit autres fermes villageoises modernes en 2010.
Dans sa vision de « promouvoir l’agriculture, le chef de l’Etat a mis en place l’Agence nationale du retour vers l’agriculture (Anreva), avec pour mission de promouvoir sur l’ensemble du territoire national des exploitations agricoles modernes, intégrées et respectueuses de l’environnement. Son objectif général est, poursuit M. Sarr, de créer des conditions physiques et institutionnelles d’exercices d’activités de productions agricoles rémunératrices, durables qui garantissent le maintien de la ruralité et de la fixation des populations. « C’est grâce à la ferme que j’ai réussi à construire mon chez soi », témoigne Babacar Diouf, un jeune employé de la ferme et par ailleurs président de l’association des jeunes de Djilakh. En mettant sur place le plan Reva, le chef de l’Etat avait aussi l’ambition, souligne M. Sarr, d’inverser les tendances néfastes de baisse du pouvoir d’achat des ménages ruraux, de l’insécurité alimentaire, du dépeuplement des campagnes par un exode rural massif et du déficit persistant de la balance commerciale agricole. A l’arrivée de la délégation des parlementaires, les femmes de Djilakh préparaient un système d’irrigation goutte à goutte : une technique, soutient le directeur Sarr, qu’elles maîtrisent parfaitement. Le principe dans cette ferme de 100 ha étant la parité par l’emploi de 50 hommes et autant de femmes, répartis en 5 Gie de 20 personnes. La maitrise de l’eau et le bon ensoleillement font que Djilakh fait trois campagnes par an. La première porte sur les melons. La deuxième, au mois d’avril produit des légumes destinés au marché local. La troisième se fait généralement en hivernage et porte sur le maïs et le sorgho. Cette troisième récolte est partagée entre les villageois. Pour la campagne exploitation 2008/2009 par exemple, Djilakh a réalisé, avec 35 ha emblavés, 1.100 tonnes dont la vente à procurer 38.500.000 Francs Cfa. Le maïs doux a rapporté 47.778.600 Francs Cfa et les melons 2.386.750 Francs Cfa. « Avec la ferme, la vie a positivement changé au village », se réjouit Amy Faye, la présidente du Gie « Diam Bougoum ». A l’en croire, la ferme leur a permis non seulement de changer leurs habitudes alimentaires mais aussi de bien s’occuper de la scolarité de leurs progénitures. La prochaine étape, selon El Hadj Malick Sarr, est l’assurance des fermiers et l’intégration du volet élevage. Le pôle d’excellence de Ngomène est la deuxième infrastructure agricole moderne visitée par le président Abdoulaye Sène et ses collègues députés. Elle se trouve à une dizaine de kilomètres de Pout, dans la communauté rurale de Keur Mousseu et a une superficie totale de 71 ha brut. Le coût de la ferme de Ngomène s’élève à 669 millions de Francs Cfa dont 597 francs Cfa financé par le Roi du Maroc et les 72 millions représentant la contribution de l’Etat sénégalais. Outre des deux fermes, les localités de Kirène, Darou Ndiaye, Khombole, Ndiéguène dans la région de Thiès et Tivaoune Peul dans celle de Dakar abritent des fermes modernes opérationnelles. Les parlementaires membres de la commission décentralisation et aménagement du territoire se sont rendu compte de visu de l’évolution du plan Réva, auquel beaucoup comme Ahmet Saloum Boye ne « croyaient pas au début ». « Ce n’est plus un rêve, c’est une réalité » a souligné ce député non inscrit, non sans inviter le chef de l’Etat à étendre le plus possible cette initiative et à donner aussi des moyens à l’Anreva dont le travail est unanimement salué par les populations des deux localités visitées. Pour le président de la commission Abdoulaye Sène, qui fut le directeur du projet sur les vallées fossiles, le Sénégal a tout les moyens pour être un pays agricole. C’est sur l’agriculture, estime-t-il, qu’il faudrait mettre plus l’accent. Il a promis que sa commission et, plus généralement, l’Assemblée nationale, fera tout son possible pour aider à atteindre l’émergence agricole et par ricochet faire de l’agriculture le moteur de la croissance. Dans cette perspective, les résultats à moyen terme de l’Anreva portent sur la réalisation de 17 pôles d’émergence intégrés par an. Ce qui va permettre de valoriser annuellement 1.200 ha et de créer 7.000 emplois par an.
Il s’agit aussi de promouvoir 4 modèles d’exploitations agricoles viables, la production de 400 tonnes de Tilapia par an, l’aménagement ayant un excédent de débit, dont 20 fermes maraichères de 40 ha chacune, 60 fermes fruitières de 300 ha chacune et 20 fermes agro forestières de 400 ha chacune. Dans les perspectives, il y a aussi la mise en valeur des bassins de rétention, la création de domaines agricoles partagés. A terme, il s’agit de doter chaque communauté rurale d’une ferme.
Aly DIOUF
lundi 15 mars 2010
Deux enfants ont été tués dans un incendie
Mbour, 25 fév (APS) – Deux enfants ont été tués, deux autres gravement blessés et une dizaine de cases brûlées, dans la nuit de mercredi jeudi à Bay Deuk, un quartier flottant de la ville de Mbour.
Hormis les deux enfants décédés dont leur âge n’a pas été précisé, deux autres ont été gravement brûlés et évacués au centre de santé de Grand Mbour pour les premiers soins avant d’être transférés à l’hôpital El hadji Amadou Ndiéguène de Thiès.
Les éléments du centre de secours ont indiqué que les véritables causes de cet incendie ne sont pas encore connues.
Informé de cet incendie, le maire de Mbour, El hadji Fallou Sylla, en compagnie du bureau municipal et de quelques conseillers, s’est rendu jeudi sur les lieux pour s’enquérir de la situation.
M. Sylla a pu constater que les familles éplorées ont perdu tout ce qu’elles avaient à l’intérieur de leurs cases.
Une première aide composée de savon, de riz et une enveloppe financière dont le montant n’a pas été précisé leur a été donnée.
‘’Nous avons pris l’argent qui était destiné à l’organisation du Maouloud pour aider ses familles qui sont démunies’’, a confié M. Sylla à l’APS.
ADE/AD
Hormis les deux enfants décédés dont leur âge n’a pas été précisé, deux autres ont été gravement brûlés et évacués au centre de santé de Grand Mbour pour les premiers soins avant d’être transférés à l’hôpital El hadji Amadou Ndiéguène de Thiès.
Les éléments du centre de secours ont indiqué que les véritables causes de cet incendie ne sont pas encore connues.
Informé de cet incendie, le maire de Mbour, El hadji Fallou Sylla, en compagnie du bureau municipal et de quelques conseillers, s’est rendu jeudi sur les lieux pour s’enquérir de la situation.
M. Sylla a pu constater que les familles éplorées ont perdu tout ce qu’elles avaient à l’intérieur de leurs cases.
Une première aide composée de savon, de riz et une enveloppe financière dont le montant n’a pas été précisé leur a été donnée.
‘’Nous avons pris l’argent qui était destiné à l’organisation du Maouloud pour aider ses familles qui sont démunies’’, a confié M. Sylla à l’APS.
ADE/AD
PROGRAMME « UNE FAMILLE UN TOIT » : Karim Wade signe un accord pour la construction de 33.000 logements sociaux
Le ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, Karim Wade, le président exécutif et directeur général de la Société islamique pour le développement du secteur privé (Sid - bras financier de la Banque islamique de développement pour le secteur privé), Khalid Mohamed Al-Aboodi et le président exécutif de la société Foras international investment company, Dr Hatim Jamil Mukhtar, ont signé un protocole d’accord pour la réalisation et la construction 33.000 logements sociaux au Sénégal.
Ce protocole d’accord, paraphé hier à Djeddah (Arabie saoudite), vise la construction de 33.000 logements sociaux dans le cadre du programme ‘’Une famille un toit’’, initié par le président de la République et va accélérer la mise en œuvre du plan ‘’Jaxaay’’.
Selon une source proche du ministère de l’Économie et des Finances, ce programme, qui couvre tout le Sénégal, fait suite aux discussions conjointes et ‘’fructueuses’’ initiées par les ministres d’Etat chargés de l’Economie et des Finances et de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, Abdoulaye Diop et Karim Wade, a-t-on indiqué de la même source.
Selon le ministre d’Etat Karim Wade, l’objectif de ce projet ‘’est de reloger les familles victimes des inondations tout en facilitant l’accès des couches défavorisées à des logements offrant les garanties de confort dans un cadre urbain aménagé et ainsi contribuer substantiellement à la réduction de la pauvreté’’. ‘’Ce projet intéresse particulièrement l’aménagement du territoire car il va permettre de corriger les déséquilibres territoriaux, en prévoyant la réalisation des logements vers de nouveaux pôles urbains au niveau de Dakar, de la nouvelle ville et des villes secondaires de l’intérieur du pays’’.
Khalid Mohamed Al-Aboodi a, pour sa part, précisé qu’’’à travers l’implication du secteur privé la Sid vient renforcer les interventions de la Bid au Sénégal et va ainsi contribuer de manière substantielle à la politique d’accès aux logements conduite par le président Abdoulaye Wade’’. En marge de cette signature, les opportunités de coopération dans les projets et secteurs suivants ont été explorés : agriculture, énergie tourisme et zone économique intégrée.
APS
Ce protocole d’accord, paraphé hier à Djeddah (Arabie saoudite), vise la construction de 33.000 logements sociaux dans le cadre du programme ‘’Une famille un toit’’, initié par le président de la République et va accélérer la mise en œuvre du plan ‘’Jaxaay’’.
Selon une source proche du ministère de l’Économie et des Finances, ce programme, qui couvre tout le Sénégal, fait suite aux discussions conjointes et ‘’fructueuses’’ initiées par les ministres d’Etat chargés de l’Economie et des Finances et de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, Abdoulaye Diop et Karim Wade, a-t-on indiqué de la même source.
Selon le ministre d’Etat Karim Wade, l’objectif de ce projet ‘’est de reloger les familles victimes des inondations tout en facilitant l’accès des couches défavorisées à des logements offrant les garanties de confort dans un cadre urbain aménagé et ainsi contribuer substantiellement à la réduction de la pauvreté’’. ‘’Ce projet intéresse particulièrement l’aménagement du territoire car il va permettre de corriger les déséquilibres territoriaux, en prévoyant la réalisation des logements vers de nouveaux pôles urbains au niveau de Dakar, de la nouvelle ville et des villes secondaires de l’intérieur du pays’’.
Khalid Mohamed Al-Aboodi a, pour sa part, précisé qu’’’à travers l’implication du secteur privé la Sid vient renforcer les interventions de la Bid au Sénégal et va ainsi contribuer de manière substantielle à la politique d’accès aux logements conduite par le président Abdoulaye Wade’’. En marge de cette signature, les opportunités de coopération dans les projets et secteurs suivants ont été explorés : agriculture, énergie tourisme et zone économique intégrée.
APS
VENTE DES CARTES DU PDSL : Démarrage à Mbour, Thiadiaye et Saly
C’est ce dimanche que la commission de vente des cartes a procédé au démarrage des opérations. Un premier tour qui est passé comme lettre à la Poste, car chaque militant qui le désirait ayant acheté 100 cartes pour la création de son secteur. C’est suite à un consensus des différents responsables. Le seul hic a été l’épuisement des cartes pendant que les militants étaient encore dans les rangs. A Thiadiaye par contre, Omar Youm a décidé de suspendre ses activités. Le guide, selon lui, est clair, stipulant que la vente des cartes doit être directe sans aucun intermédiaire, aucun responsable ne devant détenir des cartes. A Saly, si les militants favorables à Ibou Sakho Thiandoum n’ont rien à dire sur le déroulement des opérations de vente, ils clament haut et fort que personne d’autre que leur leader ne dirigera la section de Saly. Ils menacent de déposer leur baluchon ailleurs, si leur vœu ne serait pas réalisé.
A. S. NDIAYE
A. S. NDIAYE
dimanche 31 janvier 2010
SENEGAL-ADMINISTRATION-EMPLOIS Vers un nouveau recrutement de 2.000 fonctionnaires (directeur)
Dakar, 30 jan (APS) - Le directeur de la Fonction publique, Mamadou Lamine Diallo, a annoncé le recrutement d’environ 2.000 agents de l’Etat, à l’issue du recensement en cours et de l’analyse des besoins de personnel de l’administration sénégalaise.
‘’Nous allons les analyser et nous allons vers un recrutement d’environ 2.000 agents par an articulé à l’audit des besoins de l’administration’’, a déclaré M. Diallo dans un entretien avec Le Soleil, paru samedi.
Il a indiqué que le recensement de l’ensemble des besoins de l’administration était en train d’être effectué, ‘’particulièrement dans l’administration du développement rural pour consentir un effort’’.
Ces actions se déroulent, a-t-il précisé, ‘’actuellement, sous l’autorité du Premier ministre (Souleymane Ndéné Ndiaye) et sur instruction du président de la République (Abdoulaye Wade)’’.
A cause des programmes d’ajustement structurel appliqué au Sénégal, le recrutement était pratiquement gelé dans la Fonction publique, a-t-il rappelé signalant qu’il a été repris à partir de 1998.
M. Diallo a toutefois noté que ‘’le recrutement massif était basé sur le remplacement des sorties, des décès et des retraités’’.
‘’A partir de 2003, il y a eu un programme de recrutement de 15.000 agents, à raison de 5.000 par année qui a été mené jusqu’à terme’’.
‘’Aujourd’hui, a-t-il relevé, il y a des recrutements exceptionnels, notamment dans les forces de sécurité avec 600 par années dans la police’’.
Aussi à l’Ecole nationale d’administration où 20 agents seulement étaient recrutés, l’effectif est-il passé à 160 stagiaires.
En 2000, ‘’par une décision exceptionnelle’’, a-t-il souligné, le nouveau chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, avait demandé le recrutement de tous les sortants de l’Ecole normale supérieure et des Ecoles de formation d’instituteurs.
La masse salariale devenait compatible avec les ressources de l’Etat, respectant un critère de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Les salaires ne doivent pas dépasser 35% des recettes budgétaires.
‘’Nous allons les analyser et nous allons vers un recrutement d’environ 2.000 agents par an articulé à l’audit des besoins de l’administration’’, a déclaré M. Diallo dans un entretien avec Le Soleil, paru samedi.
Il a indiqué que le recensement de l’ensemble des besoins de l’administration était en train d’être effectué, ‘’particulièrement dans l’administration du développement rural pour consentir un effort’’.
Ces actions se déroulent, a-t-il précisé, ‘’actuellement, sous l’autorité du Premier ministre (Souleymane Ndéné Ndiaye) et sur instruction du président de la République (Abdoulaye Wade)’’.
A cause des programmes d’ajustement structurel appliqué au Sénégal, le recrutement était pratiquement gelé dans la Fonction publique, a-t-il rappelé signalant qu’il a été repris à partir de 1998.
M. Diallo a toutefois noté que ‘’le recrutement massif était basé sur le remplacement des sorties, des décès et des retraités’’.
‘’A partir de 2003, il y a eu un programme de recrutement de 15.000 agents, à raison de 5.000 par année qui a été mené jusqu’à terme’’.
‘’Aujourd’hui, a-t-il relevé, il y a des recrutements exceptionnels, notamment dans les forces de sécurité avec 600 par années dans la police’’.
Aussi à l’Ecole nationale d’administration où 20 agents seulement étaient recrutés, l’effectif est-il passé à 160 stagiaires.
En 2000, ‘’par une décision exceptionnelle’’, a-t-il souligné, le nouveau chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, avait demandé le recrutement de tous les sortants de l’Ecole normale supérieure et des Ecoles de formation d’instituteurs.
La masse salariale devenait compatible avec les ressources de l’Etat, respectant un critère de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Les salaires ne doivent pas dépasser 35% des recettes budgétaires.
vendredi 8 janvier 2010
Immigration New- York : Bienvenue à Little Senegal !
Débarqués à New York il y a dix ou vingt ans, les immigrés africains se sont installés à Harlem. Ils subissent aujourd’hui les effets de la récession. Et de la pression immobilière.
La 116e Rue, à Harlem, c’est un peu le marché Sandaga de Dakar. Une enfilade de commerces de tissus, de bijoux, d’épices, de produits de beauté et de cartes téléphoniques internationales. Derrière les vitrines, les chaussures pour dames turquoises, roses et jaunes rivalisent avec les montres en plaqué or et les pots de lait en poudre Nido. On y déniche des CD de Salif Keita à 3 dollars et des DVD de concerts de Youssou N’Dour pour deux de plus. Entre le marché africain en plein air, à quelques pas de la mosquée Malcolm-Shabazz, et le boulevard Frederick-Douglass, où trône la mosquée africaine, les dibiteries (rôtisseries) font face aux boucheries halal. Des cheikhs en tenue traditionnelle croisent des hommes d’affaires, tandis que des haut-parleurs crachent les voix d’Oumou Diabaté et de Baaba Maal. Bienvenue à Little Senegal, le quartier africain de Harlem, capitale noire des États-Unis?!
Renaissance
À 17 heures, en semaine, le siège de l’Association des Sénégalais d’Amérique, toujours sur la 116e, ne désemplit pas. Ce mercredi de novembre, des enfants surfent sur Internet, tandis que les adultes regardent un match de foot à la télévision. Sur les murs, des décorations de Halloween voisinent avec des affiches « NY for Obama » et des photos de jeunes Américains d’origine sénégalaise en uniforme militaire. « Nos jeunes partent en Afghanistan, c’est un signe de notre intégration », confie Kaww Sow, un membre de l’association. Journaliste de formation, ce Sénégalais installé à Harlem depuis cinq ans connaît l’histoire de la communauté africaine locale sur le bout des doigts.
« À la fin des années 1970, les Sénégalais ont été les premiers à débarquer à downtown Manhattan, explique-t-il. La plupart sont devenus chauffeurs de taxi. Ils étaient presque les seuls à oser se déplacer dans Harlem, alors miné par la drogue et la criminalité. Ils avaient entendu parler des loyers à bas prix?: moins de 100 dollars la chambre, à l’époque… Le bouche à oreille aidant, des milliers de leurs compatriotes les ont bientôt rejoints et ont fait venir leurs familles. Et puis, à la fin des années 1990, une nouvelle vague d’immigrants a déferlé?: beaucoup d’Ivoiriens, de Maliens, de Guinéens… » Depuis, le quartier a connu d’importantes mutations. À la fin de cette même décennie, les autorités municipales et fédérales ont décidé de redonner vie à Harlem en rénovant les immeubles et en renforçant la surveillance policière. Le quartier est redevenu dynamique et attrayant sous l’impulsion de la « gentry », les Blancs de Manhattan à la recherche de loyers moins chers. Symbole de cette renaissance, Bill Clinton a, en 2001, installé ses bureaux sur la 125e Rue.
Estimés à plus de vingt mille, les Africains de Harlem revendiquent leur rôle dans ce processus. Mais ils ont le sentiment d’en être aujourd’hui un peu exclus. « C’est grâce à nous que Harlem est redevenu une référence, estime Kaww Sow. Nous avons été les premiers à croire à son potentiel, à une époque où personne n’avait envie d’y vivre. Nous avons créé des emplois et apporté la tranquillité. Les autorités ont aujourd’hui tendance à l’oublier. »
Sur le boulevard Frederick-Douglass, les immeubles flambant neufs poussent comme des champignons. « Deux chambres, prix de départ 476?000 dollars », annonce une pancarte sur une façade. Une agence de la Chase Manhattan Bank et un café Starbucks viennent d’ouvrir. De l’autre côté de l’avenue, Nas Traoré, le gérant du magasin Kalifa Sales, qui vend CD et boîtes de thé vert, ne décolère pas?: « Ils veulent foutre les pauvres dehors?; bientôt, ce sera notre tour. » De fait, au fil des mois, le nombre de commerces africains se réduit comme peau de chagrin. Sur la 116e, les propriétaires du café Farfina ont récemment mis la clé sous la porte, tout comme leurs confrères du restaurant Keur Sokhna, tandis que la mosquée Salam fermait…
« Les propriétaires sont malins. À la fin du bail, ils nous demandent de quitter les lieux afin de rénover, puis ils augmentent le prix du loyer. Aujourd’hui, on ne trouve plus de chambre à moins de 500 dollars. Ni de deux-pièces à moins de 1?200 dollars. À cause de la récession, certains de mes amis ont dû déménager dans le Bronx ou à Brooklyn », raconte Ibrahim, un jeune Ivoirien attablé à la Pâtisserie des ambassades.
Gorgui N’doye (43 ans), le patron de l’établissement, a trouvé la parade?: site Web moderne, décor chic, personnel africain et américain, cuisine française et américaine… « Je n’ai pas voulu rester dans les radars, explique cet entrepreneur venu faire des études d’ingénieur aux États-Unis il y a vingt ans. La plupart des business africains ne marchent pas parce qu’ils ne sont pas accessibles aux autres habitants de Harlem. »
Les autorités locales ont récemment convoqué les associations de quartier pour les avertir de l’arrivée prochaine de McDonald’s et de Burger King. « Les restaurants traditionnels africains ne sont pas préparés à faire face à ces géants, se désole Kaww Sow. Le drame, c’est que ces petits commerces sont restés informels. Aujourd’hui, ils n’ont pas d’autre solution que d’économiser ou de s’en aller. » « Ils n’ont pas pensé à devenir propriétaires lorsqu’ils en avaient les moyens et ont continué à envoyer de l’argent au pays, pensant qu’ils ne s’installeraient pas définitivement ici. Ils en paient à présent les conséquences », enchérit cet architecte sénégalais, qui préfère garder l’anonymat.
Les yeux rivés sur un programme diffusé par la chaîne sénégalaise RTS, le vendeur du magasin de CD et de montres a certes entendu parler des aides promises par Barack Obama aux small businesses. Mais, se lamente-t-il, « nous ne savons pas à qui nous adresser ». Les Africains-Américains, qui sont confrontés aux mêmes problèmes, ont organisé l’an dernier une manifestation sur le thème « Harlem n’est pas à vendre ». « Si nous voulons rester dans le quartier, nous devrions peut-être faire pareil », commente Ibrahim.
jeudi 7 janvier 2010
Quand la France marche sans sa CAN Les Africains de France ont déserté les championnats hexagonaux
Soixante six. Ils sont soixante six joueurs africains évoluant en France et participant à la CAN : 38 en Ligue 1, 21 en Ligue 2, 3 en National et en Championnat de France Amateur (CFA) et un seul en CFA 2. Mais ça ne plaît pas à tout le monde…
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Pour l’OGC Nice, la pilule est plus dure à avaler puisque le club azuréen perd huit joueurs, tous partis disputer la Coupe d’Afrique des Nations. Huit joueurs et pas des moindres : de Poté (Bénin) à Bamogo (Burkina Faso), en passant par Faé (Côte d’Ivoire) et Mouloungui (Gabon), via Traoré (Mali) ou Bagayoko (Mali), Apam (Nigeria) et Ben Saada (Tunisie), quatre, voire cinq, Aiglons sont titulaires à part entière. Et Didier Ollé-Nicolle, l’entraîneur du club rouge et noir, ne décolère pas : "Certains matches du championnat de France sont reportés parce que deux ou trois joueurs sont atteints par le virus de la grippe A. Moi, je devrais faire sans une dizaine de joueurs partis en Afrique, frappés par l’épidémie de la sélection !" La faute à qui ? Ollé-Nicolle et les autres entraîneurs de l’Hexagone savaient bien, au moment du recrutement, que leurs Africains partiraient l’hiver venu.
Ce cas de figure se présente en effet tous les deux ans et les clubs se doivent d’anticiper une saignée de leurs internationaux africains, ce que concède Gilbert Stellardo, président de l’OGCN, pas tendre avec la cellule de recrutement niçoise. "C’est une faute professionnelle ! Nous avons de trop bons joueurs africains puisqu’ils sont tous sélectionnés. Mais on le savait. C’est une erreur de la responsabilité des recruteurs. Je me demande d’ailleurs si certains n’ont pas quitté le club pour cela !"
Sans le Maroc ou le Sénégal
Avec ses huit absents, Nice est le club le plus touché de Ligue 1. Suivent Marseille (4), Lille (3), Monaco (3), Nancy (3) ou Valenciennes (3). Et Pablo Correa, l’entraîneur nancéien, de pester : "Il faut faire quelque chose. La France est le seul pays à être touché comme cela. Seuls les clubs et les joueurs peuvent mettre un terme à cette situation car la FIFA ne fera rien. Il y a des textes et des accords". Même son de cloche du côté de Marseille où l’élimination du Sénégal a été un soulagement. L’OM pourra ainsi garder ses Sénégalais (Mamadou Niang, Souleymane Diawara et Edouard Cissé). Même bénéfice pour Nancy avec ses Marocains. "C’est sûr que notre raté avec le Maroc arrange les dirigeants, s’amuse l’attaquant Youssouf Hadji. On aurait pu être trois de plus à partir en Angola avec Abdeslam Ouaddou et Mickaël Chrétien". Ceux qui partent vont cependant manquer entre 3 semaines et un mois. Et ceux qui vont jusqu’au bout pourront rater trois journées de L1, un tour de Coupe de France et de Coupe de la Ligue, voire plus.
Mais disputer une CAN demeure un challenge prestigieux. Reste que tous les joueurs ne s’y précipitent pas forcément. Car un départ en plein championnat n’est pas sans danger, comme le révèle l’Ivoirien de Nice, Emerse Faé : "La CAN, ça peut être pénalisant car on quitte son club titulaire et on peut perdre sa place entre temps. En un mois, un remplaçant a le temps de s’imposer." Son coéquipier tunisien, Chaouki Ben Saada accepte tout à fait le revers de la médaille : "Si l’équipe tourne bien en notre absence, c’est difficile de bouger les joueurs qui ont pris place. C’est logique. On appelle ça la concurrence." En France, certains attendent le retour des Africains avec impatience.
NDLR : Parmi les cinq grands championnats européens, 19 Africains convoqués évoluent en Angleterre, 15 en Allemagne, 9 en Espagne et 8 en Italie.
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Pour l’OGC Nice, la pilule est plus dure à avaler puisque le club azuréen perd huit joueurs, tous partis disputer la Coupe d’Afrique des Nations. Huit joueurs et pas des moindres : de Poté (Bénin) à Bamogo (Burkina Faso), en passant par Faé (Côte d’Ivoire) et Mouloungui (Gabon), via Traoré (Mali) ou Bagayoko (Mali), Apam (Nigeria) et Ben Saada (Tunisie), quatre, voire cinq, Aiglons sont titulaires à part entière. Et Didier Ollé-Nicolle, l’entraîneur du club rouge et noir, ne décolère pas : "Certains matches du championnat de France sont reportés parce que deux ou trois joueurs sont atteints par le virus de la grippe A. Moi, je devrais faire sans une dizaine de joueurs partis en Afrique, frappés par l’épidémie de la sélection !" La faute à qui ? Ollé-Nicolle et les autres entraîneurs de l’Hexagone savaient bien, au moment du recrutement, que leurs Africains partiraient l’hiver venu.
Ce cas de figure se présente en effet tous les deux ans et les clubs se doivent d’anticiper une saignée de leurs internationaux africains, ce que concède Gilbert Stellardo, président de l’OGCN, pas tendre avec la cellule de recrutement niçoise. "C’est une faute professionnelle ! Nous avons de trop bons joueurs africains puisqu’ils sont tous sélectionnés. Mais on le savait. C’est une erreur de la responsabilité des recruteurs. Je me demande d’ailleurs si certains n’ont pas quitté le club pour cela !"
Sans le Maroc ou le Sénégal
Avec ses huit absents, Nice est le club le plus touché de Ligue 1. Suivent Marseille (4), Lille (3), Monaco (3), Nancy (3) ou Valenciennes (3). Et Pablo Correa, l’entraîneur nancéien, de pester : "Il faut faire quelque chose. La France est le seul pays à être touché comme cela. Seuls les clubs et les joueurs peuvent mettre un terme à cette situation car la FIFA ne fera rien. Il y a des textes et des accords". Même son de cloche du côté de Marseille où l’élimination du Sénégal a été un soulagement. L’OM pourra ainsi garder ses Sénégalais (Mamadou Niang, Souleymane Diawara et Edouard Cissé). Même bénéfice pour Nancy avec ses Marocains. "C’est sûr que notre raté avec le Maroc arrange les dirigeants, s’amuse l’attaquant Youssouf Hadji. On aurait pu être trois de plus à partir en Angola avec Abdeslam Ouaddou et Mickaël Chrétien". Ceux qui partent vont cependant manquer entre 3 semaines et un mois. Et ceux qui vont jusqu’au bout pourront rater trois journées de L1, un tour de Coupe de France et de Coupe de la Ligue, voire plus.
Mais disputer une CAN demeure un challenge prestigieux. Reste que tous les joueurs ne s’y précipitent pas forcément. Car un départ en plein championnat n’est pas sans danger, comme le révèle l’Ivoirien de Nice, Emerse Faé : "La CAN, ça peut être pénalisant car on quitte son club titulaire et on peut perdre sa place entre temps. En un mois, un remplaçant a le temps de s’imposer." Son coéquipier tunisien, Chaouki Ben Saada accepte tout à fait le revers de la médaille : "Si l’équipe tourne bien en notre absence, c’est difficile de bouger les joueurs qui ont pris place. C’est logique. On appelle ça la concurrence." En France, certains attendent le retour des Africains avec impatience.
NDLR : Parmi les cinq grands championnats européens, 19 Africains convoqués évoluent en Angleterre, 15 en Allemagne, 9 en Espagne et 8 en Italie.
Senegal: L'Année 2009 en Revue
Bien qu'il ait dû lutter contre des difficultés nationales et internationales, le Sénégal a réussi à terminer l'année 2009 sur une note positive : une croissance économique et l'établissement des bases qui favoriseront la croissance dans l'année à venir. En effet, malgré les effets de la crise financière mondiale sur l'économie, on s'attend à ce que le pays termine l'année en enregistrant une croissance positive, dans la mesure où le produit intérieur brut (PIB) devrait croître d'environ 1.25%. Certes, ce chiffre représente la moitié du taux de croissance de 2008, mais une expansion, quelle qu'elle soit, est impressionnante considérant la conjoncture financière.
Ce résultat est d'autant plus impressionnant compte tenu des problèmes internes auxquels le pays a dû faire face en 2009. En effet, de nombreuses régions du pays ont connu des coupures d'électricité en août et en septembre, alors que Dakar et ses environs étaient victimes de graves inondations en août, inondations qui ont temporairement déplacé environ 200 000 personnes et ont perturbé le commerce. Ces difficultés figuraient parmi les raisons qui ont poussé le Fonds monétaire international (FMI) à revoir à la baisse les prédictions qu'il avait faites au cours de la première moitié de l'année et selon lesquelles le PIB du Sénégal augmenterait de 1.5% en 2009. Dans son dernier rapport publié à la mi-novembre, le FMI a déclaré que l'économie sénégalaise devrait connaître un véritable élan en 2010 et voir croître son PIB de 3.5% grâce à ce que le Fonds a décrit comme une « mise en œuvre [satisfaisante] du programme économique et financier du gouvernement dans des conditions économiques difficiles ».
Vers la fin de l'année, une nouvelle étape de ce programme financier a été introduite lorsque le Sénégal a voulu explorer de nouvelles pistes sur les marchés financiers mondiaux. En effet, au début décembre, le gouvernement a annoncé qu'il cherchait à prélever 200 millions de dollars grâce à la vente d'obligations libellées en dollars, la première dans l'histoire du pays. Selon les médias, le rendement indicatif de ces obligations, qui auront une durée de cinq ans, tournerait autour de 8.75%. Selon François Ekam-Dick, le directeur général d'Iroko Securities, une société de valeurs mobilières basée à Londres qui se spécialise dans le marché africain, si l'émission d'obligations du Sénégal est bien reçue, elle pourra servir de point de référence pour les autres pays sub-sahariens et déclencher ainsi une accélération des activités liées aux obligations.
« Les transactions sénégalaises seront observées de près pour voir comment les investisseurs internationaux réagissent à une transaction proposée par l'Afrique sub-saharienne », a-t-il déclaré à Reuters le 10 décembre dernier. « Du point de vue d'une stratégie de diversification, les obligations sénégalaises semblent être une bonne affaire. »
Les autorités ont déclaré que les fonds prélevés grâce à l'émission d'obligations seront utilisés pour contribuer au financement de la construction d'une autoroute à péage de 31 km reliant Dakar à Diamniadio. Le projet, soutenu par la Banque mondiale par le biais d'un prêt de 105 millions de dollars, a été évalué à 531 millions de dollars et fait partie des efforts déployés par le gouvernement pour améliorer l'infrastructure générale du pays.
Ces efforts se sont également étendus à la recherche de solutions aux coupures d'électricité chroniques qui nuisent à la croissance économique. En juillet dernier, le Premier ministre Souleymane Ndene Ndiaye a dévoilé un programme d'investissement à grande échelle dans le secteur énergétique : un montant s'élevant à plus de 1.1 milliard de dollars devrait être dépensé dans le secteur d'ici 2012. Parmi les projets évoqués par le Premier ministre figure une centrale à charbon dont la première phase devrait être fonctionnelle en 2010 et la deuxième, l'année suivante.
Dans la mesure où la capacité de production d'énergie électrique dépend largement des importations, le Sénégal a profité de la chute des prix du pétrole, qui étaient arrivés à leur niveau maximum au milieu de 2008. Cependant étant donné que ces prix ont repris leur ascension de façon continue, plus on avançait dans l'année 2009 plus une part importante du budget public était consacrée au financement de ces importations. Bien que le Sénégal ne soit pas un producteur de pétrole, le pays dispose d'une raffinerie de produits pétroliers qui permet de satisfaire la plus grande partie de ses besoins. Cependant, grâce à une proposition effectuée par le gouvernement nigérian, le Sénégal pourrait devenir un exportateur net de produits raffinés, ajoutant ainsi une corde importante à son arc économique.
En effet, début novembre, le ministre d'Etat des ressources pétrolières nigérian, Odein Ajumogobia, a proposé d'envoyer du pétrole brut au Sénégal pour le faire raffiner. Une fois raffiné, le produit serait réexporté vers le Nigeria pour être utilisé sur le marché intérieur. Ce projet pourrait coïncider avec un autre visant à augmenter les capacités de raffinerie sénégalaises, dont la production maximale se situe actuellement à 1 million de tonnes par année.
En juin, l'économie sénégalaise a connu un nouvel élan lorsque le pays a joint les rangs des producteurs d'or africains. Le président Abdoulaye Wade a assisté à une cérémonie, qui a eu lieu dans le sud-est du pays dans la région de Kedougou, au cours de laquelle on a officiellement inauguré une mine exploitée par une coentreprise constituée de l'Australienne Mineral Deposits Limited (MDL) et du gouvernement sénégalais. MDL n'est qu'une entreprise parmi plus d'une douzaine de sociétés minières internationales soit déjà installées au Sénégal soit cherchant à obtenir une licence d'exploitation pour certains terrains ou encore pour chercher de nouveaux sédiments. Outre l'exploitation aurifère, le Sénégal procède également à l'exploitation de mines de phosphate et s'efforce de faire passer la production de ses mines de minerais de fer de 15 à 25 millions de tonnes par année d'ici 2011; le pays utilise donc de mieux en mieux ses ressources minérales.
Cependant, l'éclat que connaît le secteur minéral a été quelque peu terni en juillet, lorsque Arcelor Mittal, la plus grande société d'acier du monde, a annoncé qu'elle suspendait son projet de minerai de fer d'une valeur de 2.2 milliards de dollars dans le sud-est du pays à cause de la récession mondiale et de la baisse de la demande de l'acier. Bien que la décision ne soit pas finale (Arcelor Mittal parle de remettre le projet à plus tard plutôt que de l'annuler), même un simple retard aura un effet sur l'économie, dans la mesure où des développements considérables y étaient liés, tels qu'un grand port et des connexions ferroviaires.
Étant donné que le pays a déjà fait face au pire de la récession mondiale et qu'il a quand même réussi à afficher une croissance positive, le Sénégal peut s'attendre à une meilleure année 2010 : la demande pour les exportations est censée augmenter et certains des investissements effectués dans l'économie cette année commenceront à porter fruit.
Ce résultat est d'autant plus impressionnant compte tenu des problèmes internes auxquels le pays a dû faire face en 2009. En effet, de nombreuses régions du pays ont connu des coupures d'électricité en août et en septembre, alors que Dakar et ses environs étaient victimes de graves inondations en août, inondations qui ont temporairement déplacé environ 200 000 personnes et ont perturbé le commerce. Ces difficultés figuraient parmi les raisons qui ont poussé le Fonds monétaire international (FMI) à revoir à la baisse les prédictions qu'il avait faites au cours de la première moitié de l'année et selon lesquelles le PIB du Sénégal augmenterait de 1.5% en 2009. Dans son dernier rapport publié à la mi-novembre, le FMI a déclaré que l'économie sénégalaise devrait connaître un véritable élan en 2010 et voir croître son PIB de 3.5% grâce à ce que le Fonds a décrit comme une « mise en œuvre [satisfaisante] du programme économique et financier du gouvernement dans des conditions économiques difficiles ».
Vers la fin de l'année, une nouvelle étape de ce programme financier a été introduite lorsque le Sénégal a voulu explorer de nouvelles pistes sur les marchés financiers mondiaux. En effet, au début décembre, le gouvernement a annoncé qu'il cherchait à prélever 200 millions de dollars grâce à la vente d'obligations libellées en dollars, la première dans l'histoire du pays. Selon les médias, le rendement indicatif de ces obligations, qui auront une durée de cinq ans, tournerait autour de 8.75%. Selon François Ekam-Dick, le directeur général d'Iroko Securities, une société de valeurs mobilières basée à Londres qui se spécialise dans le marché africain, si l'émission d'obligations du Sénégal est bien reçue, elle pourra servir de point de référence pour les autres pays sub-sahariens et déclencher ainsi une accélération des activités liées aux obligations.
« Les transactions sénégalaises seront observées de près pour voir comment les investisseurs internationaux réagissent à une transaction proposée par l'Afrique sub-saharienne », a-t-il déclaré à Reuters le 10 décembre dernier. « Du point de vue d'une stratégie de diversification, les obligations sénégalaises semblent être une bonne affaire. »
Les autorités ont déclaré que les fonds prélevés grâce à l'émission d'obligations seront utilisés pour contribuer au financement de la construction d'une autoroute à péage de 31 km reliant Dakar à Diamniadio. Le projet, soutenu par la Banque mondiale par le biais d'un prêt de 105 millions de dollars, a été évalué à 531 millions de dollars et fait partie des efforts déployés par le gouvernement pour améliorer l'infrastructure générale du pays.
Ces efforts se sont également étendus à la recherche de solutions aux coupures d'électricité chroniques qui nuisent à la croissance économique. En juillet dernier, le Premier ministre Souleymane Ndene Ndiaye a dévoilé un programme d'investissement à grande échelle dans le secteur énergétique : un montant s'élevant à plus de 1.1 milliard de dollars devrait être dépensé dans le secteur d'ici 2012. Parmi les projets évoqués par le Premier ministre figure une centrale à charbon dont la première phase devrait être fonctionnelle en 2010 et la deuxième, l'année suivante.
Dans la mesure où la capacité de production d'énergie électrique dépend largement des importations, le Sénégal a profité de la chute des prix du pétrole, qui étaient arrivés à leur niveau maximum au milieu de 2008. Cependant étant donné que ces prix ont repris leur ascension de façon continue, plus on avançait dans l'année 2009 plus une part importante du budget public était consacrée au financement de ces importations. Bien que le Sénégal ne soit pas un producteur de pétrole, le pays dispose d'une raffinerie de produits pétroliers qui permet de satisfaire la plus grande partie de ses besoins. Cependant, grâce à une proposition effectuée par le gouvernement nigérian, le Sénégal pourrait devenir un exportateur net de produits raffinés, ajoutant ainsi une corde importante à son arc économique.
En effet, début novembre, le ministre d'Etat des ressources pétrolières nigérian, Odein Ajumogobia, a proposé d'envoyer du pétrole brut au Sénégal pour le faire raffiner. Une fois raffiné, le produit serait réexporté vers le Nigeria pour être utilisé sur le marché intérieur. Ce projet pourrait coïncider avec un autre visant à augmenter les capacités de raffinerie sénégalaises, dont la production maximale se situe actuellement à 1 million de tonnes par année.
En juin, l'économie sénégalaise a connu un nouvel élan lorsque le pays a joint les rangs des producteurs d'or africains. Le président Abdoulaye Wade a assisté à une cérémonie, qui a eu lieu dans le sud-est du pays dans la région de Kedougou, au cours de laquelle on a officiellement inauguré une mine exploitée par une coentreprise constituée de l'Australienne Mineral Deposits Limited (MDL) et du gouvernement sénégalais. MDL n'est qu'une entreprise parmi plus d'une douzaine de sociétés minières internationales soit déjà installées au Sénégal soit cherchant à obtenir une licence d'exploitation pour certains terrains ou encore pour chercher de nouveaux sédiments. Outre l'exploitation aurifère, le Sénégal procède également à l'exploitation de mines de phosphate et s'efforce de faire passer la production de ses mines de minerais de fer de 15 à 25 millions de tonnes par année d'ici 2011; le pays utilise donc de mieux en mieux ses ressources minérales.
Cependant, l'éclat que connaît le secteur minéral a été quelque peu terni en juillet, lorsque Arcelor Mittal, la plus grande société d'acier du monde, a annoncé qu'elle suspendait son projet de minerai de fer d'une valeur de 2.2 milliards de dollars dans le sud-est du pays à cause de la récession mondiale et de la baisse de la demande de l'acier. Bien que la décision ne soit pas finale (Arcelor Mittal parle de remettre le projet à plus tard plutôt que de l'annuler), même un simple retard aura un effet sur l'économie, dans la mesure où des développements considérables y étaient liés, tels qu'un grand port et des connexions ferroviaires.
Étant donné que le pays a déjà fait face au pire de la récession mondiale et qu'il a quand même réussi à afficher une croissance positive, le Sénégal peut s'attendre à une meilleure année 2010 : la demande pour les exportations est censée augmenter et certains des investissements effectués dans l'économie cette année commenceront à porter fruit.
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