vendredi 27 février 2009

MBOUR- A quelques semaines des Locales : Des votes sanctions planent dans les rangs des libéraux

La Coalition Sopi 2009 risque de perdre les prochaines élections locales prévues le 22 mars prochain. C’est, du moins, ce que suggère la sortie des partisans du député libéral Khadim Tabet. Ces derniers qui faisaient face à la presse ont décidé tout simplement de quitter le parti de Me Wade pour rejoindre le Parti socialiste, leur parti d’origine et de voter pour la liste Bennoo Siggil Senegaal.
Militants très actifs du Parti démocratique sénégalais (Pds), les néo-«frères» de Me Wade avaient quitté le Parti socialiste (Ps), convaincus par le député libéral Khadim Tabet. Depuis 2002, ce dernier anime une tendance au sein du Pds. Mais, ceux qui étaient venus au Pds dans l’espoir de voir un jour M. Tabet occuper le fauteuil du maire de Mbour, après sa débâcle lors des dernières joutes municipales, ont été surpris, après la publication des listes électorales de la Coalition Sopi 2009, de constater que beaucoup d’entre eux ne figurent pas sur ces listes. Même l’un des plus proches lieutenants de Khadim Tabet, Cheikh Thierno Sène, occupe la trentième position sur la liste majoritaire. Des membres du Collectif national des mareyeurs du Sénégal, section locale, qui avaient massivement rallié le camp libéral n’ont aucun représentant qui figure sur ces listes. Suffisant pour que tout ce monde menace de voter contre la Coalition Sopi 2009.«L’ancienne équipe municipale avait été sanctionnée par le Président de la République, Me Abdoulaye Wade, de surcroît secrétaire général national du Pds, du fait d’une gestion nébuleuse. On ne peut pas comprendre qu’on nous propose une liste dont la plupart des investis faisait partie de cette équipe», peste Aldiouma Gaye, responsable des jeunes libéraux de la tendance de Khadim Tabet. «Nous avons maintenant pris la décision de tout faire pour que cette liste du Pds perde les élections locales. Nous allons au Parti socialiste ; par conséquent, nous allons voter pour la liste Bennoo Siggil Senegaal.» Il soutient ne pas pouvoir voter pour «une liste où il n’y a que des courtiers politiques qui trompent Me Wade, rien que pour pouvoir gérer la mairie et bouffer l’argent de notre ville. Nous ne l’acceptons pas. Ce sont ces mêmes investis qui ont géré, d’une façon nébuleuse». A la question de savoir s’ils ont eu l’aval de leur leader avant de prendre cette décision, les protestataires déclarent n’avoir nullement besoin de le consulter. «Khadim Tabet, en tant que libéral, peut rester au Pds, s’il le souhaite, mais nous avons pris notre décision», déclarent-ils. Et d’ajouter : «La capacité de mobilisation de Khadim Tabet n’est plus à prouver ; donc, il ne faudrait même pas choisir quelqu’un d’autre à sa place pour diriger cette liste», pense Aldiouma Gaye et ses «frères».Même son de cloche du côté de certains responsables du Collectif des mareyeurs. «C’est Khadim Tabet qui nous avait convaincus de quitter le Ps pour travailler à ses côtés, au profit de Me Wade. Mais maintenant que les listes sont publiées, aucun de nos membres n’y figurent, même pas en tant que suppléants, alors que rien qu’au niveau du département de Mbour nous sommes dix mille mareyeurs», déclare Ablaye Guèye, président du Collectif des mareyeurs du département de Mbour. «Nous avons quitté le Pds, même si Khadim Tabet décide le contraire, et nous retournons au Ps. Nous ne demandons rien aux socialistes, mais nous allons voter pour la liste Bennoo Siggil Senegaal. Et rien ne pourra nous faire changer d’avis», martèlent les mareyeurs néo-démissionnaires.A signaler que pour officialiser leur retour, les partisans de Khadim Tabet, y compris les mareyeurs, vont organiser un meeting de ralliement, prévu aujourd’hui.
Par Assane DEME

jeudi 26 février 2009

NDIASS : TRAVAUX DE L’AEROPORT INTERNATIONAL Des ouvriers exigent un meilleur traitement.

Les ouvriers et manœuvres travaillant au niveau de l’aéroport international de Ndiass sont allés hier en grève pour exiger de meilleures conditions de traitement. Les brassards rouges au rendez-vous, ils se sont massés à l’entrée de l’aéroport en construction pour faire part de leur amertume. De l’avis des responsables de cette grève, les revendications tournent autour de quatre points. Il s’agit de l’augmentation de leurs salaires jugés trop bas ; de mettre un terme au retard apporté au paiement des salaires ; mettre à leur disposition un car de transport pour les acheminer de leur lieux de résidence au site de l’aéroport. Ils dénoncent les camions bennes qui les transportent n’offrant pas toutes les garanties de sécurité. La quatrième est relative à la signature de contrats avec le groupe ayant en charge les travaux. Ils déplorent travailler du lundi au samedi et malgré tout, on les considère comme des journaliers.
par Samba Niébé BA SUD QUOTIDIEN , vendredi 20 février 2009

MBOUR : RESTRUCTURATION DE L’HABITAT SPONTANE « Baye Deuk » désormais loti

Le lotissement de « Baye Deuk », un quartier spontané au cœur de la ville de Mbour est devenu une réalité. L’information est livrée par le président de la délégation spéciale de Mbour en présence du préfet du département, accompagné des responsables des services techniques
La démarche entre dans le cadre de la restructuration de l’habitat spontané, en vue de donner à ses occupants, un meilleur cadre de vie. Les 1574 familles occupant le site vont être édifiées en début de semaine prochaine sur leur positionnement. Il se fait par rapport à deux sites, le premier, le quartier Baye Deuk et le second le cadre de Falokh. Les services techniques vont livrer aux habitants de ce quartier le fruit de leur travail.
D’ores et déjà, des concertations menées ont fini par obtenir l’adhésion de plusieurs occupants quant au « recasement » sur le site de Falokh. Des explications fournies leur ont fait comprendre qu’il faut dégager des routes, réserver des espaces pour des infrastructures socio-éducatives. Par conséquent, les gens qui vont s’y trouver sont appelés à être déguerpis. Des dispositions particulières sont prises pour leur recasement sur le site de Falokh qui fait 70 hectares.
Le lotissement du quartier Baye Deuk est à l’actif de la délégation spéciale. Il occupe un espace destiné dans un premier temps à un lycée technique et une partie du stade Caroline Faye derrière la gare routière au centre de Mbour. Les politiciens ont fini par transformer au bout de décennies le quartier en grenier électoral en sollicitant leur suffrage à la veille des consultations, en exploitant leurs conditions de vie précaires à tort ou à raison pour gagner. Les notables, les chefs de famille informés, de la nouvelle, ont salué la décision par des applaudissements nourris. Il faut signaler que ces derniers ont rappelé les incendies ravageurs, les morsures de serpent, le manque de sécurité, l’absence d’éclairage et d’assainissement qui vont devenir de vieux souvenirs de l’avis des autorités.
par Samba Niébé BA SUD QUOTIDIEN , vendredi 20 février 2009

lundi 23 février 2009

MBOUR : Une ville confrontee au transport et a la circulation.


La ville de Mbour connaît des scènes quotidiennes de blocage de la circulation. L’avenue Demba Diop, l’artère principale, porte d’entrée et de sortie de la capitale de la petite côte donne tout le long de la journée, la même image que sur Diogoye Basile Senghor, Sana Daffé ou Cheikh Ahmadou Bamba .Sur tous ces axes, les embouteillages sont devenus des faits banaux, car récurrents. De la tête de ponts de taxis clandos, des cars « Ndiaga Ndiaye »ont fini de transformer le centre ville en un lieu où la mobilité devient un casse tête.
19 heures au niveau de la bretelle qui voit la nationale 1 piquer vers Kaolack et une rue vers le centre de Mbour, une queue de véhicules interminable campe le décor et illustre de manière nette, les embouteillages quotidiens. Le diagnostic est fait depuis huit ans par un spécialiste des transports. La sonnette d’alarme tirée a laissé les précédentes équipes municipales sans réactions.
Il faut signaler les énormes déployées par la délégation spéciale qui gère la commune .Des opérations de désensablement ont été menées de même que l’élagage des caïlcédrats pour faciliter la circulation .Pour une première ,le goudron et l’asphalte de certaines rues sont de nouveau visibles depuis plus d’une vingtaine d’années.
Le centre ville, point de convergence de tout Mbour ,se singularise en abritant plus de 90 % des affaires économiques et administratives .Il compte en son sein ,la mairie , les grands magasins ,alimentations ,commerces ,banques ou centres des affaires ,et le marché central ainsi que la quasi-totalité des services administratifs .
Les difficultés de circulation et de mobilité ont attiré l’attention d’un spécialiste des transports routiers à la retraite .Pour ne pas le citer, Fodé Seyni Sagna a fait une étude exhaustive qui a circonscrit les source du mal. L’étroitesse des artères et routes, leur état de délabrement avancé, l’ensablement permanent de bon nombre d’entre elles sont en partie ciblés. A cela s’ajoutent les moyens de locomotion qui font corps avec l’environnement urbain et péri urbain. La prolifération des véhicules hippomobiles surtout les charrettes assure la desserte en direction des quartiers périphériques.
Elles partagent toutes, le manque de sécurité, pas de lampe de signalisation et dés la tombée de la nuit, elles deviennent des facteurs d’insécurité et causent beaucoup de préjudices aux usagers de la circulation. Une estimation faite par la défunte équipe municipale donne 800 charrettes et calèches. Il faut signaler la diminution drastique du nombre de calèches .Elles raréfient même. Le nœud gordien de l’organisation du transport et de la circulation reste l’équation des taxis clandos.
Il est dénombré selon l’étude que 900 taxis urbains et 68 autocars. L’expansion continue et progressive des lieux de stationnement autorisés ou non laisse voir l’insuffisance de la capacité de la voirie à contenir l’accroissement des parcs de voitures particulières, de charrettes, en plus d’une occupation constante et irrégulière de la chaussée dans le centre ville et aux abords des gares routières et marchés. Les faits cités ou énumérés sont soupçonnés de représenter le racines du mal .Les énormes problèmes de déplacement d’un lieu à un autre sont aussi liés à l’absence de fluidité due souvent aux gros porteurs mal intentionnés ou tombés en panne.
L’avenue Houphouët Boigny,sollicitée à toute heure par des camions frigorifiques illustre les faits. Le même scénario est fréquent au niveau de L’avenue Diogoye Basile Senghor. Les autorités municipales s’investissent pour assurer une réglementation de la circulation .Les bousculades,les queues de calèches,et de charrettes s’ajoutent aux stationnements défectueux en fin d’après midi pour constituer des blocages que seuls les agents de la force publique parviennent à dénouer.
L’agglomération mbouroise a une population estimée à plus de 500 000 habitants répartie dans un espace de 27 kilomètres carré. Elle compte de fortes concentrations humaines. Aux heures de pointe des usagers de la route ont d’énormes difficultés pour accéder aux moyens de transports ou pour circuler d’un lieu à un autre de la ville. Les 27 quartiers de la ville en grande partie des lieux de résidences, en quelque sorte des cités dortoirs souffrent du manque de voies de desserte .Les sorties vers Saly ,la station touristique et balnéaire et le centre de santé de Grand Mbour relèvent de parcours du combat aux heures de pointe ,au lever comme au coucher du jour.
Avec Sud

COMMUNIQUE DE REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES DU 07 FEVRIER 2013 Le Conseil des Ministres s'est réuni le jeudi 07 février 201...