vendredi 13 mars 2009

CÉRÉMONIE DE CIRCONCISION A NDIAGANIAO : Un jeune homme tué par une balle perdue

Un jeune homme habitant dans une petite localité, sise non loin de Ndiaganiao (département de Mbour), a perdu la vie au cours de la semaine passée. C’était lors d’une cérémonie marquant la célébration des séances de circoncision pratiquées chaque année dans cette zone à forte prédominance Sérère. Selon nos informations, le drame est survenu au moment des réjouissances. Un homme, armé d’un fusil de chasse, a tiré un coup de feu. Malheureusement, la balle a touché de plein fouet un jeune homme qui était parmi l’assistance. Mis au courant de cet évènement malheureux, les gendarmes ont fait cap sur Ndiaganiao pour procéder à l’arrestation du mis en cause.

A. SARR GONZALES

mardi 10 mars 2009

MBOUR : OUSMANE TANOR DIENG : « Wade doit savoir que le Sénégal n’est pas sa propriété »

Le Secrétaire du Parti socialiste (Ps) et membre de la Conférence des leaders de la coalition Benno Siggil Sénégal, Ousmane Tanor Dieng, a participé hier, à « la caravane du changement et de l’espoir de la ville de Mbour ».
« Abdoulaye Wade doit savoir que le Sénégal n’est pas sa propriété. Il ne doit pas faire du pays une gestion patrimoniale ». C’est en ces termes que le patron du Ps a décrié la gestion du pays par le Président libéral, Me Abdoulaye Wade.
Sur des questions de l’actualité comme la radiation et l’affectation arbitraire de deux enseignants, il a avancé que ces derniers n’ont exercé que des droits garantis par des Conventions et Accords internationaux. Il en a appelé à des mesures pour annuler ces dérives, car pour lui : « le Sénégal est un pays de liberté et de paix ».
Dans sa déclaration, il a dénoncé la boulimie foncière de Wade dans la petite cote et a fait part de ses regrets de voir le département de Mbour laissé à lui-même par l’alternance. Il a présenté les populations mbouroises comme les « oubliées » des libéraux aux affaires.
Pour lui, celles-ci doivent sanctionner les frustrations cumulées. Les illustrations de ses propos sont tirées des actes pris par le gouvernement de Wade qui a dissous l’équipe municipale pour des fautes de mal gouvernance locale Considérant que les populations locales ne sont pas désespérées, il espère que la volonté affichée des mbourois va se traduire par une participation massive aux locales.
Il s’est réjoui de la mobilisation exceptionnelle des mbourois qui veulent remettre les choses en ordre. Il est convaincu de la majorité sociologique de l’opposition à Mbour. Pour lui, cela ne suffit pas il faut participer à la sécurisation et à la sauvegarde du vote et du fait précédemment énoncé. Il a mis en garde les participants de Benno Siggil Sénégal pour que le coup de 2002 ne se renouvelle à Mbour. Il en appelle à un arrêt du vote à 18 heures avec la fermeture des bureaux.
Sur la question des transferts d’électeurs, le secrétaire du parti socialiste et membre du directoire de la coalition Benno Siggil Sénégal a répondu à Abdoulaye Wade, le secrétaire national du parti démocratique sénégalais. Il a donné l’ordre à la coalition sopi 2009 de tout faire pour gagner Ousmane Tanor Dieng et sa coalition partout dans la petite cote.
La tête liste majoritaire de la coalition Benno Siggil Sénégal dans la commune de Mbour est El Hadji Fallou Sylla, un membre du mouvement associatif et socialiste de première ligne .Il est trésorier du Stade de Mbour. Il compte rallier à son compte bon nombre de mbourois dont il espère gagner la confiance.

Sénégal: Approvisionnement en gaz - Des dysfonctionnements dans la chaîne de distribution

Depuis la semaine dernière, les emplisseurs ont reçu leurs tonnages de gaz. Les unités de remplissage fonctionnent normalement. Les queues notées, récemment, aux abords ont disparu. Seulement, les professionnels estiment qu'il faut à peu près une semaine pour que le dysfonctionnement dans l'approvisionnement du gaz devienne un mauvais souvenir.
Sur la Route nationale, à hauteur de Fass Mbao, où se trouvent la Société africaine de raffinage (Sar) et trois unités d'emplissage de gaz, le grand rush des ménagères à la recherche de bonbonnes de gaz butane a maintenant cédé la place à l'activité normale.
Seules, quelques ménagères viennent au compte goutte pour s'en procurer. La bonbonne pleine sur la tête, Nogaye sourit en quittant les lieux. Cette habitante de Pikine a fait le déplacement sur Fass Mbao pour se procurer la très précieuse bonbonne de six kilos.
« Depuis deux semaines », elle prépare ses repas avec du charbon de bois. Un combustible qu'elle achète à raison de « 400 FCfa le sachet ». Il lui arrive « parfois même d'en acheter jusqu'à deux pour préparer un seul repas ». A l'unité d'emplissage de Touba Gaz, les administratifs ont déjà terminé leur journée et les manoeuvres de l'équipe de nuit commencent à venir.
Ils vont, sous peu, prendre le relais. « On a détaché une personne pour vendre sur place des bonbonnes de gaz », renseigne un agent rencontré à la porte. Puis, il précise : « Ce n'est pas bien que quelqu'un quitte Dakar par exemple pour venir à l'unité de remplissage et ne pas avoir du gaz ».
Tout près, à l'unité de remplissage Lobou Mame Diarra Bousso l'administrateur, Aliou Lô et son collaborateur Abdourahmane Touré sont sur le qui-vive. Avec leur équipe, ils veillent au grain.
« On a reçu notre tonnage la semaine dernière », fait remarquer l'administrateur de cette petite société anonyme. « 300 tonnes », précise-t-il, non sans ajouter que les autres unités d'emplissages ont également reçu leur part. Un tonnage qui se fait en fonction des capacités de stockage et d'emplissage.
M. Lô ne parle plus de pénurie, mais de dysfonctionnement dans l'approvisionnement en gaz. A l'en croire, la pénurie a un peu duré et la chaîne de distribution - qui part des emplisseurs jusqu'à la ménagère en passant par le grossiste et le boutiquier. « Tout était à plat. Il faut à peu près une semaine pour que tout fonctionne à nouveau normalement », explique-t-il, en ajoutant « on travaille même la nuit »
Selon les spécialistes, les besoins du Sénégal en gaz butane se chiffrent actuellement à près de 15.000 tonnes par mois. Comme solutions pour venir à bout des pénuries, Aliou Lô propose l'organisation des acteurs, l'augmentation des capacités de stockage, la constitution d'une réserve de 10.000 tonnes et l'arrivée d'un bateau tous les dix jours. Il estime que si ces conditions sont respectées, les acteurs peuvent fournir le marché à un prix raisonnable ; même si la subvention est supprimée.
Aly Diouf

CHANGEMENT DE NATIONALITE - CES PAYS QUI POMPENT LES ATHLETES AFRICAINS


Tout récemment, pendant la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques (JO) de Pékin, c’est un kényan, un marocain et un éthiopien qui sont montés sur le podium sanctionnant le marathon. La plus prestigieuse des compétitions olympiques. Dans les prochaines compétitions, un des ces athlètes peut ne pas courir pour son pays d’origine. L’un parmi eux ou tous les trois peuvent changer de nationalité en faveur des fédérations riches en quête de gloire olympique.Quoique soit belle l’image du podium du dernier podium des Jeux Olympiques (JO) de Pékin, elle ne reflète pas pour autant la réalité. Du moins pour l’Afrique qui a pourtant occupée les trois places du podium. En effet le continent n’a seulement que 40 médailles à la tombée des rideaux de Pékin 2008. Le premier pays africain en terme de médailles est le Kenya. Ce pays pointe à la quinzième place avec 14 médailles dont 5 en or. La deuxième nation africaine est l’Ethiopie. Quelques pays comme l’Afrique du Sud, le Nigeria, la Tunisie ont réussi à glaner quelques médailles. La plupart des autres pays comme le Sénégal de El Hadj Amadou Dia Ba, le Mozambique de Maria Lourdes Mutola ou encore la République démocratique du Congo (Rdc) de Gary Tchicaya sont rentrés bredouilles. Sur la cinquantaine de pays que comptent le continent, seul une dizaine est rentrée de Pékin avec au moins une médaille. Pendant ce temps, des athlètes africains ont fait gagné beaucoup de pays non africains. Les fédérations riches compensent maintenant leur manque de performances en achetant des champions du Sud. A leur profit, ces derniers ont réussi à les faire changer de nationalité en les payant au prix fort. Les athlètes les ont donc apporté des médailles olympiques au détriment de leurs pays d’origines. Des médailles de la honte. Depuis les JO de Mexico 1968, les athlètes kényans, éthiopiens et africains en général règnent sans partagent sur les courses de fond et de demi fond. Le Kenya, l’un des pays qui fournit la plus grande vague des athlètes africains changeant de nationalité, a décidé de mettre fin à l’exode de ses meilleurs éléments. Un comité spécial est créé dans ce sens. Il est chargé de faire des propositions pour enrayer la fuite des élites sportives vers les eldorados financiers. C’est l’affaire Bernard Lagat, du nom de ce célébrissime athlète qui est la goutte d’eau qui a fait débordé le vase. Le vice champion olympique du 1 500 m avait décidé de courir pour les Etats-Unis d’Amérique. Une naturalisation qui a mis les dirigeants kenyans en colère. Le Kenya accusent les autres pays de le « voler » ses athlètes. Avant le cas Bernard Lagata, l’athlétisme kényane a subi une véritable saignée. Parmi les athlètes ayant auparavant changés de nationalité, il y a Wilson Kipketer, Stephen Cherono et Albert Chepkurui. Si Kipketer a pris la nationalité danoise, Cherono et Chepkurui ont eux pris celle qatari. Ils ont choisi de courir pour d’autres fédérations plus riches que celles de leurs pays d’origines. À leurs poches défendant, ils ont procuré des médailles de la honte à leurs nouvelles fédérations. Lors des Mondiaux d'Osaka, Bernard Lagat, vice-champion olympique et mondial avec le Kenya, est devenu double champion du monde du 1500 et 5000 m avec les Etats-Unis d'Amérique. Stephen Cherono, lui s'appelle désormais Saif Saïd Shaheen. Son ex compatriote kényan, Albert Chepkurui, est devenu son néo compatriote qatari, Ahmad Hassan Abdullah. Il ont tout deux été l'objet d'un transfert commercial négocié entre les fédérations qatarie et kényane. En échange de leur naturalisation, le Qatar s'est engagé à construire une piste d'athlétisme à Eldoret, au Kenya. Les deux recrues disposeront d'une rente à vie de 1 000 dollars par mois et touchent de conséquentes primes de résultat. Le Qatari Khamis Abdullah Saifeldine est aussi d’origine soudanaise. Si le Qatar a jeté son dévolue sur le Kenya, le Bahreïn lui en a fait de même pour ce qui est de l’Ethiopie. Un autre pays qui est plus que concerné par le changement de nationalité. Et tous les moyens sont bons pour changer d’horizon. Du moins pour les athlètes. En atteste le cas de l’athlète Bahreïnie, Maryam Jamal Yusuf, qui est une réfugiée politique éthiopienne. D’autres pays africains fournissent des athlètes aux fédérations étrangères. On peut citer la Gambie avec Jaysuma Saidy Ndure qui défend les couleurs de la Norvège et son ex compatriote Alaji Jeng qui défend celles de la Suède. Il y a également la burkinabaise Ouedrago qui défend les couleurs de la Belgique, la Sierra Léonaise Eunice Barber devenue française, le sprinteur nigérian Francis Obikwelu devenue portugais, les sénégalais Cheikh Touré et Ibrahima Wade sont devenus français. Tout comme les Etats-Unis, l'Australie et le Canada ont eux aussi distribué des passeports en quantité à de sportifs étrangers ces dernières années. Si les nations fournisseurs protestent contre le changement de nationalité, celles qui encouragent le phénomène se défendent. «Nous avons respecté les règles de la Fédération internationale d'athlétisme. Nous ne cherchons à piller personne. Nous ne manquons pas d'argent, et, si des athlètes ont envie de prendre notre nationalité, ils sont plus que bienvenus », se explique Dahlan Al-Hamad, président de la fédération qatarie d’athlétisme. Du côté de la Confédération africaine d'athlétisme (Caa), on n’est pas resté indifférent à la vague de naturalisation qui touche pratiquement les athlètes de tous les pays africains. « Seules les autorités politiques peuvent endiguer ce mal en acceptant de prendre en charge, notre élite », développe son président, Hamad Kalkaba Malboum. Du côté de la fédération internationale d'athlétisme amateur (Iaaf), on est conscient qu’on n’arrêtera pas une telle pratique, en décidant que personne ne changera plus de nationalité. Tout comme Hamad Kalkaba Malboum, le président de l’Iaaf estime qu’il faut une politique d’élite dans nos pays pour faire face au problème. « On a, cependant, édicté une règle qui stipule que pour changer de nationalité (sportive) maintenant il faut avoir acquis la nouvelle nationalité 3 ans avant. En clair, c’est 3 ans après avoir acquis la nouvelle nationalité qu’on peut changer. On a introduit une nouvelle règle qui est d’ailleurs en contradiction avec celle du Cio qui dit : 3 ans après la dernière compétition. Pour nous c’est donc 3 ans après avoir acquis la nationalité. Sauf si son pays y consent. Et dans ce cas ça peut être amené à 1 an. C’est ce qu’on a initié comme restriction. Mais on n’empêchera pas aux gens de partir s’il n’y a pas de politique d’élite.» a dit Lamine Diack.

Par Aly DIOUF

COMMUNIQUE DE REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES DU 07 FEVRIER 2013 Le Conseil des Ministres s'est réuni le jeudi 07 février 201...