jeudi 2 avril 2009

POUR PRESERVER LES VALEURS DU SENEGAL : Le Cardinal Sarr interpelle la classe politique


C’est dans sa résidence, « Les Badamiers », que le chef de l’Eglise catholique sénégalaise, Monseigneur Théodore Cardinal Adrien Sarr, a reçu, mercredi, une délégation de l’Assemblée nationale du Sénégal conduite par son président Mamadou Seck. Ce dernier effectue des visites auprès des autorités religieuses depuis quelques temps.
Ainsi, après les familles maraboutiques dont Touba, Tivaouane et Ndiassane, Mamadou Seck a profité de la proximité de la fête pascale pour rendre une visite de courtoisie au chef de l’Eglise sénégalaise. Et l’occasion a été saisie par le Cardinal Sarr pour inviter la classe politique à œuvrer pour la préservation des « richesses précieuses » du Sénégal. Selon lui, ces richesses que les Sénégalais ont bâties sont, entre autres, la démocratie, la laïcité, la convivialité religieuse, la reconnaissance par l’Etat des communautés religieuses. Des richesses qui, selon lui, doivent être renforcées pour être transmises aux prochaines générations.
Pour sa part, Mamadou Seck a salué la bonne santé de la démocratie sénégalaise. Ce qui s’est encore manifesté, à l’en croire, le 22 mars 2009 avec les élections locales qui ont consacré la victoire de l’opposition dans l’essentiel des grandes villes du pays.

- Par Nettali -

mercredi 1 avril 2009

AIDE A LA PRESSE - 60 millions de francs aux jeunes reporters


Le ministre, qui s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture du séminaire des cadres de la Rts, avance qu’il a eu «une liste de 300 millions (de francs Cfa). 100 millions pour les radios communautaires, 60 millions pour les jeunes reporters, 40 millions pour l’équipement des correspondants régionaux. (En ce qui concerne) 300 millions que je devais donner aux organes, j’ai pris le tableau de 2007, j’ai reconduit les mêmes sommes. Celui qui avait mille, je lui ai remis mille, celui qui avait 2 000, je lui ai remis 2 000 francs. Celui qui avait 500, je lui ai remis 500».
Et, le ministre de rappeler qu’il y a eu une commission composée des représentants des organes, des éditeurs, des journalistes et des syndicats «qui sont d’accord sur le mode opératoire et qui nous ont donné mandat pour répartir tenant compte d’un certain nombre de critères».

«NOUS N’AVONS ENCORE RIEN REÇU»

Pourtant, quand la présidente de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs) a été interpellée sur la somme annoncée par le ministre, Melle Aïssatou Mbène Kane, répond : «Il n’en est rien. Nous n’avons encore rien reçu et c’est vous qui me l’apprenez. Nous étions en discussions avec le ministre sur la reconduction de l’organisation de la formation que nous avons eu à faire pour nos membres en 2007 à l’Université Gaston Berger et au Cesti. Mais, aucune décision n’a encore été prise. Nous sommes encore en pourparlers, et nous devons le rencontrer la semaine prochaine. Encore une fois, nous n’avons rien reçu de l’argent de l’Aide à la presse.»
Pourtant, le ministre a soutenu qu’au moment «où je vous parle, non seulement ça été fait, mais mieux le ministère des Finances a procédé au virement dans les comptes de tous les ayant droits et il n’y a pas un qui ait reçu moins que ce qu’il avait déjà reçu l’année dernière».
Devant le fait que les organes de presse ne respectaient pas tous les critères requis pour bénéficier de l’Aide à la presse, le ministre a soutenu être allé voir les «patrons (de presse) et ils m’ont dit qu’ils adhérent à toute décision que je prendrais. (…) Mes techniciens m’ont fait un tableau, de 2000 à 2007, les sociétés qui bénéficiaient de l’aide et la somme qu’elles avaient. Mes techniciens m’ont dit qu’aucun organe ne respectait les conditions requises». Ils se sont dits qu’ils vont reconduire les mêmes sommes que l’année dernière. «Et, à partir du début du mois de février 2009, ouvrir des discussions avec les patrons des organes pour qu’ils puissent respecter ce que leur dit la loi.»
Source: Le Quotidien

Pierre Fata Diouf (Candidat à la mairie de Joal-Fadiouth) : ‘Les populations veulent que Me Wade ferme la page de l’actuel maire’


Candidat à la mairie de Joal-Fadiouth, comment expliquez-vous la visite mouvementée du chef de l’Etat dans votre commune ?
Pierre Fata Diouf : Nous avons bien apprécié l’arrivée du chef de l’Etat à Joal-Fadiouth. Bien entendu, il y a eu quelques petites perturbations orchestrées par l’opposition qui a distribué des foulards rouges à des gamins pour saboter la visite du chef de l’Etat. Mais cela ne nous a pas dérangés. Il faut aussi noter que ce sont surtout les socialistes qui voulaient ainsi faire payer à leur ancien camarade, l’actuel maire Paul Ndong, sa transhumance au Pds. Par ailleurs, les populations sont mécontentes du maire Paul Ndong qui a passé près de vingt ans à la tête de la mairie et ne souhaite toujours pas passer la main bien qu’il soit un transhumant puisqu’il est arrivé au Pds en mai 2007. Voilà autant de facteurs qui peuvent expliquer les foulards rouges qui ont été brandis à Joal-Fadiouth lors de la visite du chef de l’Etat ce lundi.

Me Wade a-t-il tranché le débat sur la question de l’alternance à la tête de la mairie, étant entendu que certains souhaitent que le prochain maire soit un natif de Fadiouth et non de Joal ?
Pierre Fata Diouf : Le président Wade a simplement demandé aux populations de voter pour la coalition, car il n’a jamais affirmé que la tête de liste serait obligatoirement le futur maire en cas de victoire. On s’en tient donc à cette déclaration, en attendant le résultat qui sortira des urnes au soir du 22 mars.

Vous demandez aux populations de Joal-Fadiouth de voter la liste Pds alors que vous n’êtes pas tête de liste. N’est-ce pas une manière de travailler pour votre adversaire Paul Ndong ?
Pierre Fata Diouf : C’est vrai que les populations de Joal-Fadiouth sont remontées contre Paul Ndong, ancien maire socialiste. Celui-ci, après avoir voté contre le président Wade en février 2007, et sentant la terre se dérober sous ses pieds, a préféré prendre refuge au Pds. C’est dire tout notre étonnement lorsqu’il a été nommé superviseur des investitures et tête de liste. Les populations, dans leur majorité, avaient décidé de voter contre la liste dirigée par un maire transhumant qui avait, de surcroît, fait 20 ans de maire. Dans leur réquisitoire, les populations exigeaient l’application du protocole qui a toujours existé entre Joal et Fadiouth.
En effet, la commune est constituée de deux entités que sont Joal et Fadiouth. Depuis 1975, il est convenu que le maire doit être alternativement un fils de Fadiouth pendant 5 ans et un fils de Joal, le mandat suivant. Le poste de député devait subir la même rotation. Depuis 1990, M. Paul Ndong a rompu le contrat moral passé entre deux familles. Maintenant que le parti a sorti un communiqué pour dire que ‘tête de liste n’équivaut pas forcément poste de maire’, j’ai demandé aux populations de faire confiance à la direction du parti et au président Wade en particulier. Depuis son accession au pouvoir, le président Wade a tellement fait des réalisations qu’il serait dommage qu’il enregistre des déceptions et des frustrations des populations de Joal-Fadiouth, par le seul fait de la reconduction de Paul Ndong au poste de maire. Il en serait de même si M. Joseph Ndong cumule le poste de député et celui de maire. Les populations demandent affectueusement au président Wade d’accéder à leurs vœux de fermer la page Paul Ndong à Joal-Fadiouth.

On vous présente comme une ancienne amitié avec le président Wade !
Pierre Fata Diouf : J’ai connu le président Wade en 1968, quand j’étais étudiant au Conservatoire national des arts et métiers de Paris et employé à la Bibliothèque nationale de Paris, 58, Rue de Richelieu Paris 1er. Me Wade venait des Etats-Unis et fréquentait la Bibliothèque nationale. Comme je l’avais plus ou moins connu à Dakar, je me suis présenté à lui, et depuis, je lui donnais tous les livres qu’il demandait. Par la suite, quand je suis rentré à Dakar, j’ai continué à le fréquenter jusqu’au moment où il a eu l’idée de créer son parti en 1974. Auparavant, sachant que j’étais analyste programmeur, il m’a demandé en sa qualité de doyen de la Faculté de Droit, d’enseigner l’informatique qu’il venait d’introduire dans le programme. En toute honnêteté, j’ai avoué au Doyen Wade mon incapacité d’assurer un tel enseignement. Néanmoins, je lui ai demandé de prendre mon collègue Alain Démarque de la Synorg. D’ailleurs, il me semble que cette promotion comprenait, entre autres, MM. Djibo Kâ, Ibrahima Caba, ancien ambassadeur du Sénégal au Gabon.

Peut-on donc dire que vous êtes parmi les membres fondateurs du Pds ?
Pierre Fata Diouf : Presque. Mais étant donné l’armada d’hommes politiques issus de Joal-Fadiouth, comme le président Senghor, Jean Collin, François Bob, André Sonko que j’ai d’ailleurs accueilli au Bureau Organisation et méthodes en 1971, je n’osais pas manifester mon appartenance politique, par crainte de représailles. Ce que Me Wade avait parfaitement compris. D’ailleurs, autant que je me souvienne, avant de repartir en France en 1976 pour reprendre les études, la permanence du parti était située à la rue Carnot x Rue de Denain.

A quel moment avez-vous repris officiellement contact avec Me Wade ?
Pierre Fata Diouf : C’était en 1991. Alors que je rentrais d’un séminaire à Yaoundé avec mon chef de division au ministère de l‘Economie et des Finances, Hadjibou Soumaré, Me Wade a été nommé Ministre d’Etat, auprès du président de la République. Quand je suis parti pour le féliciter, il m’a tout simplement proposé de faire partie de son équipe. C’est ainsi qu’il m’a nommé 1er Conseiller technique. Depuis lors, il m’a considéré comme son fils de même que son épouse, Mme Viviane Wade.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué chez votre leader, Me Wade ?
Pierre Fata Diouf : La rigueur. En 1991, en août, précisément, nous sommes partis au Nigeria et le président Babangida lui a offert 265 millions de francs Cfa. Alors que le ministère d’Etat n’avait pas de budget propre, il m’a demandé de virer purement et simplement l’argent au Trésor. Je lui ai dit : Monsieur le Ministre d’Etat, le ministère n’a pas de moyens. Il m’a répondu : Pierre, je ne veux pas gérer de l’argent, vire-moi cet argent au Trésor. Je le remercie parce qu’il m’a sorti de l’anonymat et m’a formé à la rigueur morale.

Propos recueillis par Georges Nesta DIOP

A Saly, Ngaparou, Popenguine, Ndiaganiao, Nguekokh, Ngueniene… : Les libéraux mordent la poussière partout

Et depuis lors, ces libéraux caressaient le rêve de faire virer au bleu tout le département. Et l’espoir était d’autant plus permis qu’entre temps, certains maires et présidents de conseils ruraux, farouches socialistes, ont dû ‘mettre du bleu dans leurs idées’. Sagar Diouf, Pcr de Fissel, Paul Ndong maire de Joal-Fadiouth, Abdoulaye Diop, maire de Thiadiaye et Abou Ndiaye, maire de Nguékokh, sont passés allègrement de socialistes convaincus à des libéraux ‘à part entière’.

Sagar Diouf ainsi que Paul Ndong auront même eu le privilège de diriger les commissions d’investiture de leurs localités pour le compte de la coalition Sopi 2009, avec des fortunes diverses toutefois. Si à Fissel, Sagar Diouf, ’l’ami’ d’Ousmane Tanor Dieng, n’a pas connu des nuits blanches pour l’exercice qui lui était dévolu, Paul Ndong par contre, l’autre ex-’ami intime’ du socialiste en chef, a eu toutes les peines du monde à se faire obéir par ses ‘frères’ libéraux qui lui ont rappelé son ‘règne’ socialiste. Mais, à l’arrivée, Sagar Diouf sera victime de sa ’trahison’. Les électeurs remobilisés se sont, en effet, engagés à choisir ‘de nouvelles têtes’ au conseil rural. Les coalisés, sous la houlette d’Antoine Diockel Thiaw, de ramener Fissel à son passé anti-libéral.

Autres localités tombées dans l’escarcelle de Benno Siggil Senegaal : les nouvelles communes de Saly, Ngaparou et Popenguine. A Saly, le défi était de pouvoir élire le premier maire dans cette nouvelle commune, l’une des plus juteuses du Sénégal, mais aussi de ‘réparer l’injustice’ subie par Ousmane Guèye, président sortant du Conseil rural de Malicounda, limogé ‘pour des raisons politiques’ par le pape du Sopi, en mai dernier en même temps qu’Ousmane Lô de Sindia. A Ngaparou, même défi que celui qui aura prévalu pour la conquête de Saly, de même qu’à Popenguine, toutes deux localités nées du morcellement de la communauté rurale de Sindia, contrôlée par un socialiste. La razzia de Benno s’est étendue aussi à la communauté rurale de Malicounda, où, pour ‘venger Ousmane Guèye’, Ousmane Tanor Dieng avait promis une victoire sur les libéraux. Les ambitions de Sadio Traoré n’y auront pas résisté à la ‘popularité’ de Thiéboulé Cissokho, qui n’aura laissé à son vis-à-vis que deux villages sur plus d’une vingtaine.

Les investis de Benoo Siggil Senegaal auront aussi réussi la prouesse de faire tomber le député Mamadou Diouf à Ndiaganiao. Il bénéficiait pourtant du soutien de son homologue Diégane Sène, une des éminences grises de l’Urd au niveau national. Même scénario à Sessène où le Dr Paul Sène, lui aussi transhumant, n’aura pas eu le temps de remettre ça. A Sandiara, par contre, Mamadou Sarr, resté dans la maison socialiste, a su conduire le Benno à bon port, malgré les appétits de Nakhla Tine, Aliou Gningue et compagnie qui promettaient de le déboulonner. A Diass, le Conseil rural dirigé par un progressiste, Aliou Samba Ciss, aura résisté à la tentative d’atterrissage des libéraux qui ne devraient pas voir la réalisation du nouvel aéroport international, cher à leur leader, s’achever sous leur magistère. A Nguéniène enfin, Ousmane Tanor Dieng, comme prévu, n’aura fait qu’une bouchée d’Alpha Samb, qui rêvait sans doute d’offrir au Pds sa première victoire sur des socialistes. Mais l’enfant de Nguèniène (Tanor Dieng) aura réussi à rassurer les siens, en remportant le scrutin sur l’ensemble des douze bureaux de vote Malgré tous ces revers subis dans ces douze localités du département, les libéraux ont sauvé la face à Joal-Fadiouth et à Thiadiaye qui ont choisi de poursuivre le compagnonnage avec les ‘bleus’, tandis qu’à Nguèkokh, les libéraux ne gagnent pas, mais semblent ne pas avoir perdu. Abou Ndiaye, le maire sortant, qui a remporté l’élection avec la liste de And Ligeey Senegal, est un des leurs contraint à défier ses ‘frères’. A Somone, les libéraux pourront se réconforter à l’idée d’avoir gagné pour la première fois cette néo commune, aussi juteuse du fait de sa vocation touristique.

Ainsi, les résultats du scrutin du 22 mars dans le département de Mbour révèlent que, dans la plupart des localités, les ex-minoritaires prennent le pouvoir local, pendant que les libéraux, en dépit de la cuisante défaite, peuvent toujours continuer de croire à un département ‘bleu’.

P. M. FAYE

Confidences d’un homosexuel de Saly Portudal: « Mon copain que je partage avec sa femme »

J. M traîne son homosexualité depuis cinquante ans. Arrivé il y à cinq ans au Sénégal, venant de France, après sa retraite. Ancien responsable commercial d’une grande société à Paris, il vit avec un homme marié qu’il a connu à Mbour et qu’il partage avec sa femme. Les parents et l’épouse de son « petit ami » ferment leurs yeux à cause du soutien financier et matériel qu’il leur apporte. Voilà enfin un qui a osé briser le silence. Et son cas n’est que la partie visible de l’iceberg dans ce monde interlope de la petite côte. - Comment êtes vous devenu Homosexuel ? C’est difficile à raconter et très ancien. Je suis né dans une grande banlieue de Paris et vous savez ce que cela comporte : banditisme, drogue et prostitution ont toujours gangrené notre environnement. J’avais des amis qui fréquentaient des boîtes de nuit et il faut dire que ce sont eux qui m’ont entraîné dans ce milieu où j’ai connu le monde des gays. En ce moment j’étais âgé de 18 ans. - Parlez nous de votre première expérience ? C’est à Paris dans une boîte de nuit située à la rue de Rivoli où j’ai connu Jean Pierre un type sympa qui m’a ébloui et initié. Nous étions assis l’un en face de l’autre et on se regardait. Et nous avions connu le rythme premier de notre amour. Ensuite nous nous sommes rendus à son domicile, une résidence située à Neuilly, un quartier chic prés de Paris où nous avions passé ensemble le week-end. - Comment avez vous vécu cette expérience ? J’étais au ciel pendant deux jours et je n’ai jamais vécu une si belle expérience. Je n’ai jamais imaginé que deux hommes pouvaient s’aimer si profondément. - Avez vous en ce moment une copine ? Oui. Je l’ai quittée à cause de Jean Pierre. Ensuite je suis allé vivre avec lui. Il m’a comblé dans tous les domaines. Il m’avait même confié le secteur commercial dans sa société. - Comment vos parents ont-ils vécu votre homosexualité ? Ma mère et mes sœurs l’ont vécue philosophiquement tandis que mon père qui était un grand croyant voulait ma mort. Jusqu’à sa disparition il ne m’avait plus parlé. - vous êtes au Sénégal depuis quand ? Je suis au Sénégal depuis 5 ans. J’y ai construit une maison sur la petite côte après avoir pris ma retraite en France et depuis le décès de Jean Pierre. Il faut préciser que je vis 10 mois sur 12 au sénégal. - On imagine que vous vivez avec quelqu’un ? Depuis la mort de Jean Pierre j’essaye de refaire une autre vie. A Mbour, j’ai connu un garçon avec qui je partage beaucoup de choses. C’est un homme marié. - Comment vous vous organisez pour vous rencontrer ? Je le partage avec sa femme. Nous nous voyons chaque jour. Il faut dire que ses parents sont au courant de notre relation. - Ont -ils essayé de vous casser ? Au début oui. Mais puisque nous leur apportons un soutien financier et matériel conséquent, ils ont fermé les yeux. - Et sa femme ? Elle vient souvent me voir avec lui. Nous entretenons de très bonnes relations. La preuve, avec ses deux enfants elle, ne manque de rien. - Savez vous que l’homosexualité est un grand péché au Sénégal ? Oui, je le sais, c’est pourquoi je ne la manifeste pas afin de ne pas heurter la conscience des Sénégalais. Mais c’est ma vie et j’essaye de la vivre.

Source: L'Observateur

APRES LA DEBACLE DU 22 MARS, LA COALITION SOPI S’ACCROCHE AUX MAIRIES La corruption pour court-circuiter l’opposition


Ils n’ont pas lâché le morceau. Wade et ses souteneurs, les perdants des élections municipales et régionales. Malgré la débâcle, ils veulent occuper la tête des mairies cette fois-ci par le pouvoir de l’argent. C’est du moins ce que révèle le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) dans un communiqué en soulignant que « Des centaines et des centaines de millions de francs ont été mobilisés pour débaucher des élus afin de récupérer de la main droite ce qu’on a perdu de la main gauche »
Le Secrétariat du Comité central du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) révèle, dans un communiqué en date du 27 mars, que le régime du président de la République, Me Abdoulaye Wade est en train de se livrer à des pratiques de corruption de conseillers élus à l’issue des dernières élections minuscules et régionales. « Des centaines et des centaines de millions de francs ont été mobilisés pour débaucher des élus afin de récupérer de la main droite ce qu’on a perdu de la main gauche », renseigne la source qui poursuit : « En effet, les prédateurs qui ont détourné des ressources publiques considérables et qui usent de fonds d’origines troubles, continuent à nourrir l’espoir de retournements de situations ».

C’est pourquoi les camarades d’Amath Dansokho appellent au renforcement, à l’unité et à la cohésion des partis de l’opposition « qui doivent s’élargir davantage à toutes les forces républicaines et démocratiques soucieuses d’un avenir de progrès, de démocratie, de paix civile et d’indépendance de notre peuple ». Pour le Pit « la tâche essentielle des forces démocratiques et de progrès, au moment actuel, c’est toujours une plus grande cohésion pour amplifier davantage la lutte populaire pour la démission de Abdoulaye Wade. Cet homme et son régime sont historiquement, politiquement et moralement disqualifiés ».

Tirant les enseignements du dernier scrutin, le Pit soutient que « c’est tout le projet politique majeur de Wade de pérenniser son parti 50 ans durant à la tête du pays en assurant à son fils une succession par des procédures monarchiques, qui vient de s’écrouler. Sous ce rapport, toutes les tentatives en cours pour blanchir le despote et faire croire aux Sénégalais que ces Elections n’étaient que « locales » sont totalement dérisoires, et méprisables ». Et d’ajouter : « C’est bel et bien Abdoulaye Wade qui a été battu à plate couture, ainsi que sa manœuvre frauduleuse et anti-républicaine de porter son fils « au sommet de l’Etat ».

Les camarades d’Amath Dansokho ont donc « félicité le peuple Sénégalais qui a démontré sa volonté sans équivoque, dans un puissant élan, de mettre un terme à la férule de l’oligarchie et de la corruption cancéreuse qui a profondément bouleversé, aussi bien la cohésion sociale et nationale de notre société que la nature républicaine de nos Institutions de même l’image internationale du Sénégal ».

Pour le Pit « les conditions sont aujourd’hui réunies pour imposer à Wade de tirer toutes les conséquences du rejet de son régime de prédation, de ruine des masses populaires et de son refus systématique des institutions et des règles démocratiques et, par-dessus tout, d’en finir avec l’arrogance de Abdoulaye Wade et de ses affidés au pouvoir ».

par Bacary Domingo MANE | SUD QUOTIDIEN

LUTTE - Opposé dimanche à Thieck : Bombardier, pour un retour parmi l’élite


Serigne Dia Bombardier, le « B52 » de Mbour, peine à imposer son statut de « ténor » de l’arène. Avec un parcours en dents de scie, il valse entre l’euphorie des soirs de victoire et la déception des après-midi d’échec. Ce week-end, face à Thieck, il tentera de revenir (et plus tard de se maintenir) parmi la crème de la lutte.

Singulier anniversaire que celui de Serigne Dia Bombardier ! Pour ses 14 ans de présence dans l’arène (4 avril 1995 - 4 avril 2009), le B52 de Mbour a droit à un cadeau spécial : un face à face avec Thieck de Pikine Mbollo dans la « fosse aux lions » du stade Demba Diop. L’ambiance joyeuse et autres dégustations qui marquent un tel événement, sont suspendues au bon vouloir du Pikinois dont l’intention affichée est de contrarier cet événement. Un fâcheux contretemps que Bombardier veut éviter, vaille que vaille, aux Mbourois, à ses supporters et fans. D’où un « anniversaire » au cachet particulier.

Privilégié par Dame Nature, Bombardier a la carrure d’un véritable champion. Il dégage une puissance à l’état pur avec ses 130 kg pour près de 2 m de taille. Un véritable athlète. Comme tous les lutteurs de l’intérieur du pays qui ont choisi à un moment donné, de tenter leur chance dans la capitale, Bombardier a été devancé par sa réputation et le monde de la lutte ne mit pas de temps pour découvrir le colosse de Mbour qui trouvait un malin plaisir à tout renverser sur son passage d’où son surnom de « Bombardier ».

La « passerelle » Moustapha Guèye ...

Des après-midi de gloire il en a connus. Sont de ceux-là ses triomphes des 21 juillet 2001 face au « Tigre de Fass » Moustapha Guèye, 6 juin 2002 contre Zale Lô (Fass), 25 décembre 2002 aux dépens de Mohamed Ndao Tyson, 19 décembre 2003 face à Ibou Ndaffa, 14 mai 2005 aux dépens de Mame Ndieumbane, 25 décembre de la même année contre Tyson et encore le 7 janvier 2007 face au même adversaire (par abandon). Ce sont là quelques-unes des 14 victoires qui figurent dans la colonne « Actif » du colosse de Mbour. Pour son « Passif » de 5 défaites, qui sont le fait de Tyson Jr (19 juillet 1998), Yékini (6 juin 2000 et 28 mars 2005), Balla Bèye (16 avril 2006) et Gris Bordeaux (22 juillet 2007). Dimanche prochain, à Demba Diop, face à Thieck, il livre son 20e combat.

Pour l’occasion, le colosse de Mbour fait face à un challenge de taille. Un combat à trois objectifs, peut-on même dire : battre son adversaire, relancer sa carrière et peut-être croiser à nouveau le fer avec le « roi » Yékini. Pour l’heure, on est loin de ce dernier cas de figure qui est soumis entre autres conditions à une victoire dimanche prochain.

.. et le coup de frein de Balla Bèye 2

Bombardier traine la réputation d’un lutteur puissant au plan athlétique mais qui pèche au plan technique, bien qu’il s’en défende. On lui reproche également de n’être pas entouré de personnes d’expérience capables de rectifier le tir, au besoin. Un avis qu’il ne partage pas non plus. Son argumentaire : ce sont les mêmes personnes qui l’accompagnaient lors de ses sorties victorieuses notamment lorsqu’il mettait un terme au « mythe Tyson ».

Le parcours de Bombardier a plutôt été en dents de scie et tout porte à croire que sa « descente aux enfers » fait suite au tsunami du 16 avril 2006 au stade Maniang Soumaré de Thiès, face à Balla Bèye 2. Donné favori dans un combat que d’aucuns avaient assimilé à un remake du combat plus qu’inégal de David contre Goliath, le Mbourois a connu ce jour l’une des défaites les plus cuisantes de sa carrière et la pire des humiliations. Il mit près d’un an à ruminer ce revers qui lui était resté au travers de la gorge, impatient d’effacer cette « tâche noire » qui obstruait le tunnel qui mène vers le sommet de l’arène. Le 22 juillet de l’an 2007, le promoteur Alioune Petit Mbaye lui tend la perche par l’entreprise de Gris Bordeaux de Fass. Avec grand renfort de publicité, ce combat est annoncé comme celui de la réhabilitation pour le Mbourois ; alors que pour le Fassois, il avait les allures d’un passage de grade pour rejoindre le duo de luxe qui trônait alors au sommet, en l’occurrence le « roi » Yékini et Balla Bèye 2 « l’Ouragan de Pikine ». Ce jour, la victoire bouda la Petite Côte et choisit les rues grouillantes de la Médina, fief de Gris Bordeaux. Un autre pan de la carrière de Serigne Dia Bombardier venait de s’effondrer. Ce revers lui a coûté près d’une année blanche passée, sans doute, à scruter l’horizon et à demander aux Dieux de l’arène de lui donner une opportunité de rachat.

Le voilà servi. Dimanche, il prend rendez-vous avec l’histoire et joue, inéluctablement son avenir dans l’arène face à Thieck de Pikine Mbollo. Une seule alternative s’offre donc à lui : la victoire et rien d’autre pour réintégrer le cercle des grands.

Babacar S. FAYE

lundi 30 mars 2009

NGUEKOKH : INSEMINATION ARTIFICIELLE 1200 VACHES CIBLEES.

La campagne départementale d’insémination artificielle a été lancée au cours du week-end dans la commune de Nguékokh. 1200 vaches en constituent la cible. L’activité a débuté le samedi dernier avec la présence du directeur de l’Elevage, Mouhamadou Ousseynou Sakho.

Au niveau de la commune de Nguékokh, un premier lot de 133 vaches va être pris en charge dans deux centres d’insémination artificielle. La campagne va se poursuivre. Les services vétérinaires ont déjà ciblé 1200 vaches pour atteindre les objectifs.

Le département de Mbour est une zone qui polarise une bonne partie du cheptel du Centre-Ouest. Malgré quelques poches de sédentarisation des troupeaux, beaucoup de bergers y passent la saison sèche avec leurs troupeaux. Les éleveurs sensibilisés ont fini par adhérer à la démarche initiée. Les bêtes sélectionnées ont été déjà isolées.

A en croire le directeur de l’Elevage le Docteur Mouhamadou Ousseynou Sakho, l’insémination artificielle a donné des résultats importants et appréciables dans le Bassin Arachidier avec le projet d’appui à l’élevage. La démarche ou la campagne d’insémination artificielle est attendue pour améliorer où augmenter la production de viande. Un rappel est fait : En 2007, le Sénégal a importé une valeur de 53 milliards de francs CFA en produits laitiers.

Les remous constatés à l’hôpital de Kaolack relèvent d’une ’’simple mutation d’un fonctionnaire’’, selon le ministre


L’affectation de la gynécologue de l’hôpital régional El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack relève d’une ‘’simple et souveraine décision de mutation d’un fonctionnaire’’, aujourd’hui à l’origine des remous constatés dans la structure hospitalière, selon le ministre de la Santé et de la prévention, Dr Safiétou Thiam.

‘’Nous avons ouvert, à Thiadiaye, un nouveau bloc opératoire nanti d’un logement pour le gynécologue devant y être affecté et nous ne pouvons raisonnablement pas y affecté un agent sans expérience’’, a dit le ministre qui affirme, dans le même ordre d’idées, avoir la responsabilité de la santé de tous les sénégalais.

La gynécologue de l’hôpital régional de Kaolack Maguette Diagne Kébé avait été affecté la semaine dernière dans un autre poste de santé, décision que le personnel médical et infirmiers de cette structure de santé avaient jugé ’’inopportune et non pertinente’’ au point de soulever un mouvement d’humeur.

Ces derniers appuyés par les populations avaient également initié une marche de protestation tout en s’interrogeant sur ’’le véritable mobile’’ de cette affectation et de dire que ‘’l’intéressée n’avait jamais demandé à partir’’.

Pour Safiétou Thiam qui s’exprimait en marge de la cérémonie de remise de diplôme des participants un atelier sous-régional de renforcement des compétences des formateurs des écoles d’infirmiers et de sages-femmes des pays francophones de la CEDEAO, l’objectif qu’on lui a fixé est de rendre disponible les soins à tous les sénégalais.

‘’Il nous faut amener la Thiadiaye un gynécologue expérimenté, c’est la seule raison qui nous a poussé a y affecté la gynécologue Maguette Diagne Kébé’’, a-t-elle expliqué, soutenant toutefois que cette dernière est ‘’libre de rejoindre son poste d’affectation ou de ne pas y aller, mais je pense qu’un fonctionnaire n’a pas à choisir là où il veut et a envie de servir’’.

Pourtant, a-t-elle poursuivi, la gynécologue qui l’a remplacé à Kaolack, où il y avait trois gynécologues, bénéficie de la même note d’affectation, même si elle est moins ‘’expérimentée’’.

‘’Si tous les médecins, spécialistes ou gynécologues refusaient de répondre aux affectations du ministre, il sera très difficile de répondre aux sollicitations des populations dans toutes les localités’’, a déclaré le ministre de la Santé et de la Prévention, en précisant que ‘’les affectations sont de ma prérogative’’.

Safiatou Thiam a rassuré également ses confrères médecins de la disponibilité et de son ouverture au dialogue. Elle confie qu’elle aimerait bien les regarder dans les yeux, même le jour où elle ne sera plus leur ministre de tutelle.

Aps


Sénégal: Consultations gratuites à Ndiaganiao - « Jericho jeg jam » au chevet des populations

Le « Bur » national permanent de « Jericho Jeg Jam » organise à Ndiaganiao, la 9ème édition de « Jericho », une manifestation qui permet, à tous ceux qui souffrent, de retrouver la santé physique et spirituelle, mais aussi d'apporter un apport nutritionnel. C'est en partenariat avec Word vision et la mission Inter-Sénégal et Partners International.

Selon Léopold Diouf, président du bureau de « Jericho Jeg Jam », dans ses programmes de développement holistique depuis 2000 a démarré par Diourbel, Fatick et maintenant Thiès, dans le chef lieu de la Communauté rurale de Ndiaganiao. Une manifestation dénommée « Jericho Jeg Jam » qui contribue à la concorde sociale, mais aussi et surtout à promouvoir la paix pour assurer à l'enfant un avenir meilleur.
La 9ème édition de « Jericho Jeg Jam » a pour thème central « Viens et vois ». Les populations venues se sont vues consulter gratuitement et ont reçu sans bourse délier les trois repas pendants trois jours. Ainsi donc, cette édition aura contribué au développement holistique des communautés en soutenant les actions du gouvernement dans sa lutte pour l'éradication de la pauvreté.

MBOUR : BATAILLES DE RUES ENTRE POLICIERS ET ELEVES UNE DIZAINE DE LYCEENS ET DE COLLEGIENS INTERPELES

Hier, des lycéens et collégiens de la commune de Mbour se sont affrontés avec les forces de l’ordre. Les potaches voulaient ainsi perturber le trafic sur la nationale 1 avec des pierres et des cailloux éparpillés sur la voie publique et empêcher le bon déroulement des enseignements dans les écoles privées et dans le cycle élémentaire Les éléments de la sécurité entrant en action ont opéré une dizaine d’interpellations.

Les collégiens et les lycéens les enseignants de réduire sérieusement le quantum horaire. Inquiéts pour leur sort, ils demandent une solution immédiate auxrevendications posées par leurs professeurs. Ils ont dénoncent cette crise qui perdure. Pour eux, il n’est plus question de laisser une seule partie du système scolaire fonctionner.

Ils redoutent déjà une hécatombe aux examens de fin d’année si les programmes ne se terminent pas. En plus, ils se sont résolus à faire sortir ou déloger les professeurs en grève dans le public et qui font cours dans les collèges privés. Pour ce faire ils ont organisé des groupes pour faire sortir les non-grévistes. Les policiers, une fois informés, sont venus les pourchasser dans la rue.

Les élèves ont riposté par des jets de pierres. Mais la course poursuite entre forces de l’ordre et élèves a tourné court à cause des premières interpellations opérées chez les élèves et les patrouilles lanc ées dans le centre ville. C’est en fin en fin de matinée que le calme est finalement revenu dans la ville.

Pour certains, ce mouvement d’humeurs s’explique par la volonté des élèves d’anticiper sur les congés de Pâques.
par Samba Niébé BA | SUD QUOTIDIEN

MBOUR Elle met le feu sur une orpheline âgée de deux ans

Drame au quartier « Oncad » de Mbour où une fillette, âgée tout juste de deux ans, s’est vue mettre le feu par une dame en fuite et recherchée activement par la Police. Sur un lit à l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène de Mbour, une fillette continue de se battre contre la mort. Les blouses blanches ne cessent de se relayer à son chevet. A. N. -ce sont les initiales de la fillette- a été brûlée au troisième degré.

Les faits remontent dans l’après-midi du mercredi 04 mars 2009. Il est 14 heures au quartier et la fillette A.N, comme les enfants de son âge, joue tranquillement dans la cour de la maison au moment où sa grand-mère, retirée dans une chambre, se repose. Soudain, des cris de douleur fusent, faisant sursauter la vieille dame. Elle se porte immédiatement dans la cour et tombe sur sa petite-fille, tout le corps en flammes. Au même moment, elle aperçoit une dame du nom de Ndèye Diouf qui s’empresse de regagner sa chambre. Craignant pour la vie de sa fille, elle la prend dans ses bras et se brûle les mains. Fort heureusement, une dame venant du puits, déverse sur la petite A.N. la bassine remplie d’eau qu’elle avait sur la tête. Orpheline de père, A.N. a été aussitôt acheminée au poste de santé de Santh où elle a reçu les premiers soins avant d’être évacuée à l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès. Aux dernières nouvelles ses jours sont toujours en danger. Du côté des voisins, Ndèye Diouf est décrite comme une mégère. Ces mêmes voisins témoignent qu’elle s’est armée d’un couteau, il y a quelques jours pour proférer des menaces de mort à une fillette âgée de six ans. Depuis, la fillette a déserté la maison.

Selon A.N. qui s’est confiée à ses parents, malgré la douleur, c’est à l’aide d’une bougie que Ndèye Diouf l’a brûlée en commençant par la tête avant de mettre, également, le feu à ses habits. Une plainte a été déposée au poste de Police de Diamaguène. Placée dans le collimateur des limiers, Ndèye Diouf a disparu. Malgré tout, d’intenses recherches sont effectuées pour la retrouver. ...

Source : lobservateur.sn

Wade aux responsables libéraux de Mbour : « Nombre d’entre vous méritent la prison »


En visite à Mbour, Me Wade a servi une véritable leçon de morale aux responsables libéraux. Il a tancé ces derniers qui s’étaient donné en spectacle après avoir été sommés par le sopiste en chef de s’expliquer sur les motivations de leurs divergences. Et dans cette atmosphère, le superviseur communal de présenter sa démission acceptée d’abord par son secrétaire général national, avant que le concerné ne revienne sur sa décision. Des remontrances de Wade qui interviennent dans un contexte de dénonciation relayée à grande échelle, concernant une grande partie d’investis de la coalition Sopi 2009 à Mbour, sur l’acquisition ‘frauduleuse’ de cantines à usage commercial.
La ‘tournée économique’ du pape du Sopi de ce lundi, à Mbour, aura été éminemment politique et amère pour ses ‘frères’ libéraux de la capitale de la Petite côte. Après les appels à l’unité des troupes de la coalition, lancés publiquement, la ‘séance de travail’ qui a suivi et qui s’est déroulée dans les locaux de la Préfecture, n’aura été qu’un prolongement de cette mission de réajustement de la liste de la coalition bleue.

Me Wade a, durant l’audience qu’il a accordée aux principaux responsables libéraux, demandé à ces derniers de lui décliner les raisons des divergences notées entre certains d’entre eux. Tafsir Thioye qui dirige la liste proportionnelle à qui cette redoutable tache revenait, ’puisqu’étant au dessus de la mêlée’, y a perdu son latin. Et Khadim Tabet, le grand ’frondeur’ du parti, de prendre la parole pour vider son sac sur les raisons qui l’ont poussé à contester le leadership d’Omar Sy.

Khadim Tabet de déclarer que le superviseur communal n’aurait pas ‘associé dans la confection du comité électoral, tout comme dans l’élaboration de la liste, les principaux responsables, se contentant de réserver la portion congrue à ses concurrents’. Bref, Khadim Tabet de dénoncer ‘le sectarisme d’Omar Sy’. Et d’en rajouter en évoquant ‘l’irresponsabilité’ de certains investis qu’il citera nommément. Se sentant ‘attaqué’, Alioune Badara Bâ, à qui la parole est revenue, de confirmer d’abord le propos de Khadim Tabet et de lancer : ‘Certes, je me retrouve dans ses allégations, mais je ne suis pas le seul à blâmer. Lui-même (Khadim) n’a pas les mains propres’.

Le pape du Sopi, face à tous ces discours faits d’accusations et de contre-accusations, de trancher tout net : ’Taisez-vous ! D’ailleurs, n’eût été ma magnanimité, vous tous devriez vous retrouver derrière les barreaux’, coupe-t-il. Le moment est grave ! Omar Sy, comme atteint dans son honneur et son amour-propre, ‘défie’ le ‘vieux’. ‘Compte tenu des critiques formulées à mon encontre par rapport au travail qui m’avait été confié et pour ma convenance personnelle, je décide de démissionner de toutes mes fonctions au sein du parti’, lance-t-il.

Une démission acceptée par le Sopiste en chef qui le prie d’ailleurs de quitter les lieux. Seulement, qui veut aller loin ménage sa monture. Ses ‘frères’ de parti jouent, séance tenante, les sapeurs pompiers, en obtenant du démissionnaire qu’il se rétracte. A la fin de l’audience, un responsable que nous avons accroché, visiblement outré, vend la mèche.

Le cortège présidentiel s’ébranle sur le chemin du retour à Dakar avec l’image d’un Omar Sy qui s’agrippe à la voiture présidentielle, comme pour montrer à la foule que ‘tout est rentré dans l’ordre’. Le cortège, après avoir été accompagné jusqu’au croisement Saly, poursuit son voyage, en laissant derrière lui des libéraux qui ont vécu un quart d’heure mémorable avec leur leader. Ce, après les manifestations de défiance à leur endroit et à l’endroit de leur ’unique constante’, par des populations ‘rougies’ tout le long du passage du cortège de Wade. Lequel quitte non seulement ses frères libéraux de Mbour dans une ville remplie de brassards rouges, mais ces derniers sont sur la sellette depuis quelques jours.

’L’œil de Mbour’, encore lui, distribue des tracts comme de petits pains aux Mbourois, comme pour ‘achever’ des responsables libéraux en majorité atteints par une rocambolesque histoire d’acquisition ‘frauduleuse’ de cantines à usage commercial sous le magistère de la municipalité sortante. Vingt-sept libéraux sont dénombrés par ‘L’œil de Mbour’ sur la liste de trente–neuf personnes ‘conseillers municipaux, criquets et autres qui, au lieu de servir, se servent de Mbour : cantines, argent, parcelles etc. sous la houlette du maire de Mbour’. Dans la capitale de la Petite côte, ce tract défraie déjà la chronique.

Source : Walf

COMMUNIQUE DE REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES DU 07 FEVRIER 2013 Le Conseil des Ministres s'est réuni le jeudi 07 février 201...