vendredi 27 mars 2009

MBOUR - Résultats provisoires : Bennoo Siggil Senegaal rafle douze collectivités sur seize

Si la Commission départementale de recensement des votes confirme les résultats provisoires, la Coalition Benno Siggil Senegaal dirigera douze des seize Collectivités locales que compte le Département. Thiadiaye, Joal-Fadiouth, Somone et N’guékokh ont permis aux libéraux de sauver ce qui pouvait l’être, même si ces localités gagnées ne pourront pas empêcher la Coalition Sopi de retourner à l’opposition.

Le département de Mbour a choisi Benno Siggil Senegaal. Sur les seize Collectivités locales, elle a presque tout remporté, avec notamment une majorité quasi écrasante. En effet, sur les 18 centres de vote ouverts dans la capitale de la Petite-Côte, la Coalition Sopi 2009 n’a pu gagner qu’au centre Tafsir Demba Sall du quartier populaire de pêcheurs, Téfess. Sur les dix-sept autres, le député Oumar Sy et ses «frères» ont été laminés par Benno Siggil Senegaal qui y a engrangé 11 224 voix sur un effectif de 27 683 votants, soit 40,54% des suffrages exprimés, tandis que leurs «adversaires» de dimanche dernier n’ont pu obtenir que 27,90% des voix.

Dans la prochaine équipe municipale, des estimations laissent croire que Benno Siggil Senegaal enverra 49 conseillers, là où les désormais ex-tenants du pouvoir local n’en auront que 9. Scénario que beaucoup d’observateurs jugeaient «incroyable», il y a peu de temps encore, du fait des moyens colossaux mis en place par les «frères» et alliés de Me Wade.
Les libéraux, faut-il le rappeler, en dehors de leurs errements et autres carences notées dans leur gestion gabegique et même nébuleuse, pour certains, de l’administration communale, se sont toujours illustrés par leurs divergences internes, visibles et connues de tout le monde. Ce qui, d’ailleurs, avait poussé Me Wade, lors de ces tournées de sauvetages avortées, à les traiter de tous les noms d’oiseaux, allant même jusqu’à leur rappeler que leur place n’était pas dans la salle d’audience de la Préfecture de Mbour où il les recevait pour tenter vainement d’arrondir les angles, mais plutôt en prison du fait de leur gestion de la mairie.
Seules les communes de Nguékokh, Joal-Fadiouth, Thiadiaye et Somone ont échappé à Bennoo Siggil Senegaal. La commune de Nguékokh est gagnée par la Coalition And Liggey Senegaal de Idrissa Seck et dont la tête de liste est le maire sortant Abou Ndiaye, un ancien socialiste qui avait transhumé au Pds en 2008, mais insatisfait de la gestion des investitures, il avait opté pour une autre liste.
Avec cette victoire des partisans de Ousmane Tanor Dieng, Mbour s’ouvre, sans conteste, vers une nouvelle ère.

Par Assane DEME


MBOUR : Benno Siggil senegaal rafle 12 collectivités sur 16.

La reconquête de la Petite côte par l’opposition s’est confirmée. Depuis hier, lundi 23 mars les résultats provisoires qui tombent attribuent à la coalition Benno Siggil Sénégal : 12 des 16 collectivités locales du département de Mbour. Les femmes de la coalition Benno Siggil Sénégal jubilent et font un carnaval dans le centre-ville. Les responsables de la coalition sopi accusent encore le coup...
Les communes de Mbour, Ngaparou, Popenguine, Saly Portudal ont atterri dans l’escarcelle des jaunes et verts. Joal-Fadiouth ,Thiadiaye et la Somone sont les nouvelles conquêtes de Sopi 2009 alors que Abdou Ndiaye le maire sortant de Nguékokh sous la bannière And liggey Sénégal a supplanté toutes les autres listes ses frères bleus compris. Pour la bataille concernant les conseils ruraux ,le vent du printemps de la coalition Benno Siggil Sénégal a soufflé fort.Toutes les communautés rurales ont fait confiance à Benno Siggil Sénégal. Paul Sène le président du conseil rural sortant et responsable libéral de Séssène s’est résolu à reconnaître la victoire de Benno.

Nguéniène s’est de nouveau illustré comme un bastion de l’opposition derrière Ousmane Tanor Dieng, Secrétaire général du Parti socialiste (Ps). Benno Siggil Sénégaal devance la coalition avec un écart de plus de 1200 voix .Le président du conseil rural sortant Maguèye Ndao n’a laissé aucune chance à la coalition sopi 2009.

Au niveau de Ndiass ,Aliou Samba Ciss le président du conseil rural sortant ,un progressiste ,n’a pas fait de détails pour remporter la première place avec sa liste.

Dans la communauté rurale de Ndiaganiao ,le député libéral Mamadou Diouf et le sénateur président du groupe parlementaire libéral Grégoire Biram Ngom ont été sanctionnés dans leur fief par les populations locales.

Malicounda ,les libéraux qui ont longtemps nourri le rêve de diriger le conseil rural vont attendre encore ,la marée ravageuse des jaunes et verts a ébranlé beaucoup d’espoirs ,vingt un villages sur vingt deux de la communauté rurale ont refusé d’être conquis par des prétendants autres que la coalition Benno Siggil Sénégal .Le socialiste Thiébouly Cissokho a un travail de proximité très pointu qui n’a pas laissé beaucoup de place aux autres courtisans. Dans le Sandiara ,les espoirs de la conquête de la communauté rurale par la coalition sopi 2009 sont vains. Les arguments de la coalition sopi n’ont pas suffi . Dans le Fissel MBadanne , Sagar Diouf vers les libéraux ,le président du conseil rural sortant n’a pas beaucoup pesé dans la marche des choses à l’issue du scrutin malgré son refuge au parti démocratique sénégalais .Il a été vaincu par ses ex camarades regroupés dans le Benno Siggil Sénégal . Dans la communauté rurale de Sindia, les électeurs ont répondu par un vote massif qui place Benno Siggil Sénégal devant les autres listes.

Les chiffres provisoires désignent Benno Siggil Senegaal

Dans la commune de Mbour sur 83 110 inscrits, on se retrouve avec 27 683 votants voyant leurs suffrages exprimés. La coalition Benno Siggil Sénégal selon des résultats provisoires vient en tête avec 11 224 soit 40,54 % ,la coalition sopi 2009 suit avec 7723 (27,90 %), Dekkal Ngor prend la troisième place avec 2645 (9,55 %) .And Defar Mbour en quatrième position compte à son actif 1881 voix (6,79 %) ,And LIggey Sénégal engrange avec sa cinquième place 1801 voix (6,51 %) .And Suxxali Sunu gokh avec 1722 voix a la 6ième place ,Sunu Psds (parti pour la solidarité et le développement du Sénégal ) se retrouve 7ième avec 687 voix (2,47 %).



MBOUR Talla Sylla pour des Assises de la commune

Talla Sylla du Jëf Jël de passage le 18 mars à Mbour pour apporter son soutien à la liste Benno Siggil Sénégal a présidé une réunion de ladite coalition. Face aux problèmes de la commune de Mbour, il a recommandé la tenue d’une conférence ou des assises pour trouver des solutions et la mise en place de conseils de quartier.

Pour lui, les conseillers municipaux doivent recueillir les avis des conseillers du quartier pour les exposer en session de conseil municipal et rendre compte après des décisions prises sur des questions posées. La démarche va permettre selon ses propos, de réhabiliter les politiciens qui sont habitués à mettre en avant leurs ambitions personnelles, Il a invité les membres de sa coalition à la vigilance pour que le vote soit régulier et transparent. Il s’est ensuite prononcé sur les randonnées de Wade et de son fils Karim à travers le pays. Selon lui, le Sénégal a lancé un signal fort à Wade et partout où il passe, des brassards rouges et des jets de pierre l’accueillent. Il a expliqué que le pouvoir grise en illustrant ses propos avec le vécu de dictateurs célèbres comme Mobutu, Peter Botha, Samuel Döe et Saddam Hussein, De son avis, ces derniers qui ont régné sans partage sont des exemples à méditer

Il a évoqué la constitution du Sénégal en son article 3 qui stipule que la souveraineté appartient au peuple et qu’aucun individu ne peut s’en adjurer. Dans cet ordre, il s’est attaqué à la démarche qui présume de la succession de Karim à son père, par conséquent, il trouve cela très important, car ce dernier commence à s’approprier des mots Wolof en disant « Fi gno ko moom ». À en croire Talla Sylla, le fils du secrétaire national du Parti démocratique sénégalais voit le pays comme une propriété privée de la famille Wade, Fort de cela, il peut hériter de la chaise de son père, Très expressif, il a rappelé que les élus doivent être soumis au peuple.

MBOUR : SCRUTIN DEPARTEMENTAL Benno Siggil Senegaal gagne la majorité des sièges.

La commission départementale de recensement des votes a terminé le décompte concernant le scrutin départemental. La liste de la coalition Benno Siggil Sénégal est sortie première à l’issue des consultations du 22 mars. Elle gagne la majorité des sièges.

Sur 222 947 inscrits dans le département de Mbour, enregistre 104 948 votants. Les suffrages valablement exprimés sont répartis ainsi : Coalition Sopi 36. 350, Benno Siggil 50732, Coalition Walu Askanu Thiès 2653 ,Synergie Progrès et Développement 3713 , And Liggey Sénégal 9359.

La lecture des résultats donne la majorité des sièges mis en compétition dans le département de Mbour à la coalition Benno Siggil Sénégal. Des remarques importantes accompagnent les conclusions à l’issue du décompte. Six procès-verbaux maquent à l’appel.

Ce sont les documents des bureaux de vote dans la commune de Mbour (Aldiabel numéro 6 ,numéro 1 Ecole de Golf Océan, numéro 2 Ecole Omar Léna ,numéro 3 Oncad,numéro 6 Omar Guèye et numéro 8 de l’école Cheikh Demba NIang ). Les procès-verbaux de ces dits bureaux de vote ne sont pas parvenus à la commission départementale de recensement.

Enseignement d’un scrutin

Kadessa Sabaly, Pr de philosophie, membre de Yoonu Askanwi, membre du directoire de la coalition Benno Siggil Sénégaal a fait une appréciation des résultats des consultations du 22 mars dernier et tiré ses enseignements du scrutin. Ses premières recommandations pour une bonne administration locale restent une gestion participative effective alliant des comités de gestion et conseils de quartier pour définir et contrôler les actions des élus.

L’enseignante militante a dénoncé les impairs constatés pendant la journée du scrutin. Elle a déploré les achats de conscience au grand au centre de vote Tafsir Demba Sall à Téfess. Parlant d’autres cas, elle a évoqué les fraudes à un niveau importantainsi que le transfert massif d’électeurs. Là, des femmes qui avaient déposé des pièces administratives pour la constitution de (Gie)groupements d’intérêt économique ont été simplement transférées à la commune de Saly comme des électrices de la nouvelle commune.

Autre constat : Kadessa Sabaly pense qu’un travail doit se faire au plan politique. Des personnes trouvent que le scrutin est lié à une affaire de sous. Pour elle, l’argent continue encore de jouer des rôles dans le choix des citoyens.

par Samba Niébé BA | SUD QUOTIDIEN

lundi 23 mars 2009

Elections locales: Tendances favorables à l'opposition


Les Sénégalais ont voté, ce dimanche, pour élire leurs conseillers ruraux, municipaux et régionaux. Un scrutin local, dont tout le monde s'accorde à dire qu'il avait valeur de test, et pour le pouvoir et pour l'opposition. Les premières tendances semblent en faveur de l’opposition. Si cela se confirmait, ce serait une première depuis l’arrivée au pouvoir d’Abdoulaye Wade en 2000.
On ne dispose pas encore de résultats officiels, mais les médias sénégalais diffusent, depuis ce dimanche soir, de nombreux chiffres sur cette élection. Les états-majors, eux, centralisent les résultats qui leurs sont envoyés par leurs délégués. On commence à avoir des réactions aux premières tendances. La coalition de l’opposition, Benno Siggil Senegaal («S'unir pour un Sénégal debout»), par exemple, crie victoire sur plusieurs localités importantes du pays, à commencer par Dakar mais aussi, la banlieue, la ville de Saint Louis, dans le nord, ou des localités comme Louga, Kaolack ou Podor.
Le socialiste Serigne Mbaye Thiam, l’un des responsables de Benno Siggil Senegaal, a ainsi affirmé à RFI que le président Wade, son parti et sa coalition sont minoritaires aujourd’hui dans le pays, et que le chef de l’Etat doit, selon lui, prendre des initiatives, pour faire correspondre la majorité électorale et les structures de gouvernement.
A l’APR Yaakaar, le parti de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, on parle de « victoire de l’opposition », et on se félicite du succès électoral de Macky Sall, dans son fief de Fatick. «Il faut maintenant que l’opposition fasse son unité et forme un vrai projet pour prendre en charge le développement», a déclaré Seydou Gueye, le porte-parole de cette formation.
Les partisans d’Idrissa Seck, ex-bras droit du président Wade, saluent pour leur part sa large victoire à Thies. Idrissa Seck qui n’a pas caché lors de la campagne qu’il souhaitait prendre appui sur cette base de Thiès pour partir à la conquête de la présidence en 2012.
Du côté du PDS, qui était au sein de la coalition Sopi 2009, Makhtar Gaye, qui est un membre du comité électoral, reconnaît que « les tendances pour l’instant ne sont effectivement pas favorables au parti au pouvoir. Les populations, a-t-il dit à RFI, ont saisi cette opportunité en période de crise pour manifester leur mécontentement. Si ces tendances se confirmaient, a ajouté ce responsable, que notre coalition et son chef, Abdoulaye Wade, en tirent les enseignements, notamment en relançant le dialogue politique ». Pour autant Makhtar Gaye, estime qu’il faut encore attendre des résultats plus complets. A Dakar, par exemple, les libéraux disent que «le résultat n’est pas encore certain».


Laurent Correau

Le pape Benoît XVI peut-il démissionner ?

Quarante-trois pour cent des catholiques français souhaitent le départ de Benoît XVI. C'est ce qu'a révélé un sondage Ifop publié par le Journal du dimanche ce week-end. La levée de l'excommunication de quatre prêtres intégristes (parmi lesquels l'évêque négationniste Richard Williamson), l'excommunication d'une Brésilienne suite à l'avortement de sa fille de 9 ans enceinte de jumeaux à l'issue d'un viol, ainsi que les derniers propos du pape sur les préservatifs en Afrique, qui selon lui "augmentent le problème" du Sida, ont largement terni l'image de Benoît XVI. En France, 47 % des catholiques non pratiquants et 31 % des pratiquants espèrent désormais que ce pape se démette.
Bien qu'aucun mortel ne puisse démettre le pape, le code de droit canonique en vigueur, promulgué par Jean Paul II en 1983, permet à celui-ci de renoncer à sa charge de son propre chef (art. 332-2). N'ayant d'autre supérieur que Dieu lui-même, le souverain pontife n'est tenu de faire accepter sa démission par personne. Il est simplement requis pour la validité de sa renonciation "qu'elle soit libre et dûment manifestée". Le phénomène est toutefois resté très rare jusqu'ici. Dans l'histoire récente, trois papes y ont songé mais ne s'y sont pas résolus : Pie XII craignant d'être enlevé par les nazis, Paul VI à ses 80 ans et Jean Paul II en l'an 2000. En tout et pour tout, dans l'histoire de l'Église catholique, seuls quatre papes sur 265 ont effectivement renoncé (Pontien en 235, Félix II en 358, Grégoire VI en 1046 et Célestin V en 1294). Le plus souvent sous la contrainte.
NB : Sondage Ifop réalisé par téléphone jeudi et vendredi auprès d'un échantillon de 620 catholiques extrait d'un échantillon de 956 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.


LePoint.fr

COMMUNIQUE DE REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES DU 07 FEVRIER 2013 Le Conseil des Ministres s'est réuni le jeudi 07 février 201...