La petite côte est connue pour son dynamisme dans la pêche et le tourisme balnéaire. Mais, de plus en plus, elle est entrain de faire son chemin dans la culture maraîchère et fruitière.
Babacar Samb, technicien horticole et chef du bureau au service du développement rural (Sddr) de Mbour estime que les potentialités en matière horticole sont réelles dans le département de Mbour. " D’ailleurs, partout où l’eau est disponible, les populations s’adonnent à la culture maraîchère" confie-t-il. Dans les dépressions vers Ndianda, Nguéniène, les deux barrages de Pointe Sarène, le maraîchage se pratique. Pour l’essentiel, ce sont des promoteurs privés qui servent de locomotive à l’activité maraîchère. Par exemple à Louly, le melon espagnol est produit sur de grandes surfaces de même qu’à Mbourokh. A Djilah, le plan Reva est entrain de faire rêver toutes les populations environnantes sur l’intérêt de faire des cultures de contre-saison. Selon Babacar Samb, la richesse du sol, la disponibilité de l’eau et de la force de travail sont des atouts considérables à même de booster le secteur dans la petite côte.
Seulement, il déplore le manque d’organisation à grande échelle, de formation et d’encadrement des producteurs. " Car, même si l’horticulture reste un secteur juteux, il requiert des investissements conséquents et un savoir faire assez pointu" martèle-t-il. C’est pourquoi, il suggère la démultiplication des centres d’initiation à l’horticulture dans le département de Mbour.
Outre cette difficulté majeure évoquée, le coût élevé des intrants et surtout la vente des produits phytosanitaires par des profanes posent des problèmes." En tant que technicien, je déplore cela" note-t-il. Car, selon lui, ceux qui l’utilisent ne sont pas mieux outillés d’où la porte ouverte aux énormes risques qu’encourent tant les producteurs que les acheteurs de la production. " Ces produits phytosanitaires sont de loin plus dangereux que les médicaments de la rue, soutient Babacar Samb. Ainsi, pour préserver les populations du risque lié à la réminiscence des produits phytosanitaires, il propose que seuls des spécialistes devraient être autorisés à leur vente.
A côté de l’horticulture, le micro jardinage destiné aux femmes et personnes âgées prend forme dans la commune de Mbour.
Selon Pouye, le spécialiste au Sddr, environ 200 femmes ont été formées aux techniques du micro jardinage, mais il travaille présentement avec 76 femmes de différents quartiers de Mbour. Pour ce faire, il suffit de disposer de pots, de bassines cassées, de pneus ; bref de récipients de récupération, d’un espace d’au moins 10 m2 ensoleillé pendant six heures pour pouvoir faire du microjardinage."Ici, l’avantage est que tu utilises peu d’eau et toutes les légumes voulus peuvent être cultivés" confie-t-il.
Mbaye Ba
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