jeudi 26 novembre 2009

AEROPORT DE DIASS : Un hub attendu en septembre 2010



aeroport-diass Les principales infrastructures de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd) telles l’aérogare, la tour de contrôle ainsi que le pavillon présidentiel sortent petit à petit de terre. La livraison de cette infrastructure est prévue en fin septembre 2010.

Situé à 45 km à l’Est de Dakar, l’Aibd de Diass sera la prochaine destination de l’aérien reliant le Sénégal au reste du monde. Au cours d’une visite en fin de semaine dernière, le directeur général n’a pas manqué de rappeler la date de livraison de cette infrastructure prévue dans un an. Il est presque 18 heures, les bus transportant les travailleurs externes au chantier de l’Aéroport international de Diass s’apprêtent à quitter les lieux. Quelques vérifications d’usage sont nécessaires aux gendarmes avant de libérer ces trois autocars bondés de monde. A quelques mètres de là, sur le sol latéritique, les ouvriers résidents jouent au foot-ball.Ces travailleurs barbus d’origine saoudienne ou maghrébine sont habitués à cette ambiance afterwork. Tout juste derrière eux, il ya des cabines blanches et rectangulaires sur les côtés desquelles des climatiseurs indiquent qu’il s’agit d’habitations. C’est le quartier des travailleurs de l’Aéroport Blaise Diagne où une mosquée en dur avec haut-parleurs aux quatre coins est visible.

D’une superficie de 4 000 hectares, soit plus de quatre fois celle de l’Aéroport de Dakar, l’Aibd est un site immense. Il faut parcourir près d’un kilomètre ou plus sur la piste latéritique avant d’apercevoir quatre grues au milieu des poutres parallèlement disposées. Ce site va abriter le futur aérogare de 42 000m2. Avec les deux niveaux et les six passerelles télescopiques qui la caractérisent, cet aérogare aura une capacité annuelle de 3 millions de passagers à l’ouverture. « La qualité de service qui est prévue ici sera celle des hôtels. Elle n’existe dans aucun pays d’Afrique sub-saharien », dit Modou Khaya, directeur général de l’Aibd initiateur cette visite à l’intention des journalistes et des meilleurs élèves au Bac cette année.

Faire du Sénégal un HUB entre les continents

Tout autour de l’aérogare seront dressées les 44 positions de parking avions avec des pistes pour Boeing 747-400 et Airbus A 380. L’ensemble sera accompagné d’un système élaboré de voies de circulation des avions au sol. En outre, le parking de voitures prévu ici aura une capacité de 700 places. Faisant face au futur aérogare, la tour de contrôle commence également à prendre forme. Du moins, deux à trois lignes circulaires forment le site qui devra l’abriter. Des équipements de coffrage arrivés tout juste de l’étranger (parce que n’existant pas sur le marché local) vont permettre l’accélération des travaux de cette tour.

Il faut encore faire la même distance entre la cité des travailleurs et l’aérogare pour voir les travaux du Pavillon présidentiel. Mais sur le chemin se dessinent plusieurs pistes où peuvent se perdre des visiteurs non habitués au site. Même si une grande partie du terrain a été déblayée ou décapée par les nombreuses pelles mécaniques qui sont sur le chantier, la nature semble résister. Comme au milieu de cette végétation luxuriante où l’on aperçoit manguiers et cocotiers sur une immense surface. Situé à l’extrême droite du chantier, le Pavillon présidentiel commence discrètement à sortir de terre. A l’Aéroport Blaise Diagne, même la nuit tombée, les camions ne cessent de faire des va-et-vient des quatre côtés. Né de la vision du chef de l’Etat de bâtir « un Sénégal prospère et en paix » où le secteur privé va jouer un rôle clé, le projet de l’Aéroport international de Diass va contribuer à désengorger la ville de Dakar et à faire du Sénégal un hub entre les continents. Au plan économique, des retombées immenses sont attendues avec son démarrage. Car il participera à développer les exportations et à attirer les investisseurs étrangers en plus de créer les conditions pour atteindre 1,5 millions de touristes/ an. Mais également il va favoriser l’émergence d’un pôle économique à l’extérieur de Dakar.

La livraison est annoncée pour le 30 septembre 2010. « L’entreprise nous confirme qu’il va délivrer à date échue, donc elle va mettre les moyens qu’il faut quels ques soient les problèmes qu’elle pourra rencontrer. Nous ne pouvons que leur faire confiance, a dit M. Khaya. Dans le cas contraire, s’ils ne respectent pas les engagements, nous avons un contrat clé en main avec des pénalités de retard que nous n’hésiterons pas à appliquer », prévient-il.
Source : Le Soleil

NDIAGANIAO-POUR LA RéHABILITATION DU POSTE DE SANTé : Le Conseil rural met 25 millions sur la table

Agé de 63 ans, le poste de santé de la Communauté rurale de Ndiaganiao se trouve actuellement dans un état de délabrement très avancé. Une situation qui inquiète les populations mais aussi les autorités médicales de cette contrée de la Petite-Côte. Un constat fait également par les conseillers ruraux de cette Collectivité locale qui polarise 38 villages, avec une population estimée à 50 mille habitants. «Nous sommes d’accord pour dire que le Poste de santé est assez obsolète, assez vieux, puisqu’il date de 1946. Je dois dire, d’ailleurs, qu’un des anciens présidents de l’Assemblée nationale du Sénégal, feu Amadou Cissé Dia a servi au niveau de cette structure. Jusqu’à présent, ce poste de santé a la même taille, la même dimension, alors que la population a été multipliée par 200, 300 voire 400. Donc, il y a là un véritable problème», reconnaît l’ancien député Amadou Niadiar Sène, actuel président du Conseil rural de Ndiaganiao. «Nous avons à tout moment insisté pour que Ndiaganiao puisse avoir un centre de santé qui répondrait mieux aux besoins des populations qui sont devenues extrêmement nombreuses», lance Amadou Niadiar Sène, qui rappelle que c’est consciente de la vétusté des locaux qui abritent le poste de santé que, dès son installation, la nouvelle équipe du Conseil rural, lorsqu’elle a bénéficié du premier concours du Pndl (Ndlr : Programme national de développement local), par le truchement de l’Ard (Ndlr : Agence régionale de développement), d’un montant de 53 millions de francs Cfa, un programme annuel d’investissement (Pai) a été élaboré. «Après délibération, le Conseil rural a accordé la plus importante priorité à ce poste de santé où 25 millions de francs Cfa ont été affectés pour sa réhabilitation. Peut-être que ça ne va pas suffire mais c’est quand même l’essentiel des ressources dont nous disposons», déclare le Pcr de Ndiaganiao.
Certainement qu’avec la réunion qui va avoir lieu, vendredi prochain, entre la délégation de la commune de Saint-Herblain et les présidents des différentes commissions du Conseil rural sur les perspectives de leur partenariat, des solutions vont être trouvées pour ce poste de santé qui a besoin beaucoup plus d’être rasé pour l’érection à la place d’autres bâtiments que d’être réhabilité, vu le piteux état dans lequel il se trouve.

Par Assane DEME

Maison d'arrêt et de correction de Mbour - Une dame aux commandes de l'établissement mixte

Le Directeur d'Administration pénitentiaire a installé hier le lieutenant Dieynaba Samba à la tête de la Maison d'Arrêt et de Correction (Mac), un poste occupé jusque-là par des hommes. C'était en présence du procureur Seydi, du major Seck de la Compagnie de Mbour, des inspecteurs, contrôleurs et agents administratif.

« A compétence égale chance égale », a-t-on l'habitude de dire. Traduisant concrètement ces propos, Cheikh Tidiane Diallo, directeur de l'Administration pénitentiaire a installé Dieynaba Samba à la tête de la Mac de Mbour. A l'occasion, M. Diallo a félicité Dieynaba Samba, première dame à occuper la tête de l'établissement. Une nomination qui n'a pas été usurpée, dira Cheikh Tidiane Diallo, puisque, a-t-il indiqué, partout où elle est passée, Mme Samba a donné entière satisfaction à ses supérieurs. Dans un département stratégique et compte tenu de sa situation géographique et son importance économique, le lieutenant Dieynaba Samba va continuer la modernisation de l'établissement et l'amélioration de la qualité de vie des détenus.
Parlant justement de ces derniers, le Directeur de l'Administration pénitentiaire a souligné qu'il attend du nouveau Directeur de l'établissement qu'elle renforce le dispositif de réinsertion des détenus par le biais de la Goana, le maraîchage, l'aviculture, entre autres. Aussi, Cheikh Tidiane Diallo demande-t-il à Mme Samba de penser à alphabétiser les détenus tout en veillant à leur éducation. Il a évoqué le nouveau programme de formation initié par l'administration pénitentiaire et souhaité que Mbour figure en bonne place dans ce dispositif. Il a félicité le commandant Ibrahima Mbaye, affecté à Tamba, lui qui a occupé le poste depuis un an. Mme Samba a promis de tout mettre en oeuvre pour mériter la confiance de ses chefs. Elle a souhaité avoir la collaboration de tout le personnel de la Mac de Mbour pour relever tous les défis qui l'interpellent.

COMMUNIQUE DE REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES DU 07 FEVRIER 2013 Le Conseil des Ministres s'est réuni le jeudi 07 février 201...