lundi 19 janvier 2009

MBOUR : Une ville confrontee au transport et a la circulation.


La ville de Mbour connaît des scènes quotidiennes de blocage de la circulation. L’avenue Demba Diop, l’artère principale, porte d’entrée et de sortie de la capitale de la petite côte donne tout le long de la journée, la même image que sur Diogoye Basile Senghor, Sana Daffé ou Cheikh Ahmadou Bamba .Sur tous ces axes, les embouteillages sont devenus des faits banaux, car récurrents. De la tête de ponts de taxis clandos, des cars « Ndiaga Ndiaye »ont fini de transformer le centre ville en un lieu où la mobilité devient un casse tête.

19 heures au niveau de la bretelle qui voit la nationale 1 piquer vers Kaolack et une rue vers le centre de Mbour, une queue de véhicules interminable campe le décor et illustre de manière nette, les embouteillages quotidiens. Le diagnostic est fait depuis huit ans par un spécialiste des transports. La sonnette d’alarme tirée a laissé les précédentes équipes municipales sans réactions.
Il faut signaler les énormes déployées par la délégation spéciale qui gère la commune .Des opérations de désensablement ont été menées de même que l’élagage des caïlcédrats pour faciliter la circulation .Pour une première ,le goudron et l’asphalte de certaines rues sont de nouveau visibles depuis plus d’une vingtaine d’années.
Le centre ville, point de convergence de tout Mbour ,se singularise en abritant plus de 90 % des affaires économiques et administratives .Il compte en son sein ,la mairie , les grands magasins ,alimentations ,commerces ,banques ou centres des affaires ,et le marché central ainsi que la quasi-totalité des services administratifs .
Les difficultés de circulation et de mobilité ont attiré l’attention d’un spécialiste des transports routiers à la retraite .Pour ne pas le citer, Fodé Seyni Sagna a fait une étude exhaustive qui a circonscrit les source du mal. L’étroitesse des artères et routes, leur état de délabrement avancé, l’ensablement permanent de bon nombre d’entre elles sont en partie ciblés. A cela s’ajoutent les moyens de locomotion qui font corps avec l’environnement urbain et péri urbain. La prolifération des véhicules hippomobiles surtout les charrettes assure la desserte en direction des quartiers périphériques.
Elles partagent toutes, le manque de sécurité, pas de lampe de signalisation et dés la tombée de la nuit, elles deviennent des facteurs d’insécurité et causent beaucoup de préjudices aux usagers de la circulation. Une estimation faite par la défunte équipe municipale donne 800 charrettes et calèches. Il faut signaler la diminution drastique du nombre de calèches .Elles raréfient même. Le nœud gordien de l’organisation du transport et de la circulation reste l’équation des taxis clandos.
Il est dénombré selon l’étude que 900 taxis urbains et 68 autocars. L’expansion continue et progressive des lieux de stationnement autorisés ou non laisse voir l’insuffisance de la capacité de la voirie à contenir l’accroissement des parcs de voitures particulières, de charrettes, en plus d’une occupation constante et irrégulière de la chaussée dans le centre ville et aux abords des gares routières et marchés. Les faits cités ou énumérés sont soupçonnés de représenter le racines du mal .Les énormes problèmes de déplacement d’un lieu à un autre sont aussi liés à l’absence de fluidité due souvent aux gros porteurs mal intentionnés ou tombés en panne.
L’avenue Houphouët Boigny,sollicitée à toute heure par des camions frigorifiques illustre les faits. Le même scénario est fréquent au niveau de L’avenue Diogoye Basile Senghor. Les autorités municipales s’investissent pour assurer une réglementation de la circulation .Les bousculades,les queues de calèches,et de charrettes s’ajoutent aux stationnements défectueux en fin d’après midi pour constituer des blocages que seuls les agents de la force publique parviennent à dénouer.
L’agglomération mbouroise a une population estimée à plus de 500 000 habitants répartie dans un espace de 27 kilomètres carré. Elle compte de fortes concentrations humaines. Aux heures de pointe des usagers de la route ont d’énormes difficultés pour accéder aux moyens de transports ou pour circuler d’un lieu à un autre de la ville. Les 27 quartiers de la ville en grande partie des lieux de résidences, en quelque sorte des cités dortoirs souffrent du manque de voies de desserte .Les sorties vers Saly ,la station touristique et balnéaire et le centre de santé de Grand Mbour relèvent de parcours du combat aux heures de pointe ,au lever comme au coucher du jour.
Par Samba Niébé BA SUD QUOTIDIEN , lundi 24 novembre 2008

LUTTE-SIGNATURE DE CONTRAT BAZOOKA –BAYE MANDIONE A MBOUR Luc Nicolaï décroche le Boy Sèye- Pakala



Le promoteur de lutte Luc Nicolaï a réuni, samedi 17 janvier 2009, les amateurs de lutte au quai de pêche de Mbour pour la signature du combat qui oppose le samedi 24 janvier 2009, lors d’une journée, Bazooka de Mbour et Baye Mandione de l’écurie Thiaroye Gueum sa Bopp. Le choc prévu au stade Caroline Faye de Mbour sera la tête d’affiche de sept autres combats de ce du gala mbourois.

Pakala,le champion errant, à qui trouver un adversaire demeurait un casse tête pour les promoteurs, a eu la chance de tomber sur Boy Sèye qui veut aujourd’hui se refaire une santé dans l’arène.
Luc Nicolaï a sauté sur l’occasion et l’a monté pour le 28 février 2009.Lors de la cérémonie de signature Bazooka ex-Bombardier a promis devant ses fans mbourois de se défoncer pour décrocher encore des titres. Baye Mandione de l’écurie de Thiaroye a invité le public à venir très nombreux pour voir un beau combat. Les deux poids lourds ont cherché à se faire peur dans une bataille psychologique qui s’est vite installée.
Par des démonstrations de Backs, les anciens lutteurs comme Boy Bambara, Pape Kane et Mamady Thior n’ont pas également été en reste et ont marqué leur présence à Mbour. Une ville qui a connu de grands champions comme Pierre Téning Sarr, Cheikh Mbaba Sow, Soulèye Ndoye qui ont fait la gloire des arènes Modibo Keïta de Mbour.
La signature de contrat a été aussi l’occasion de renouer avec un pan de la culture lébou. Le batteur international Amadou Guèye a de nouveau fait des prouesses avec son art du tam tam.
Par Samba Niébé BA SUD QUOTIDIEN , lundi 19 janvier 2009

MBOUR/ LOCALES 2009 Rewmi sous la bannière de « And Ligèye Senegaal »


Les partisans du Rewmi à Mbour ont défini hier leur forme de collaboration en direction des élections locales. Ils ont décidé de se retrouver dans la coalition And liggey Sénégal, avec L’Ufr, et Le Rdr.

Au cours de la rencontre avec la presse, ils ont révélé que Lucien Dasouza est le mandataire désigné de la dite coalition dans le département de Mbour avec comme suppléant Jean Diouf de Ndiaganiao. Il a produit une pièce administrative authentique pour parer à toute contestation.
Sur la confection des listes, ils ont avancé être à pied d’œuvre pour tout terminer dans les délais. Interrogés sur leur présence dans les nouvelles collectivités locales, la réponse donnée est de continuer les efforts de maillage dans le département pour marquer la présence de Rewmi. Pour eux, la constance dans la démarche et le travail sont les deux règles qui guident leurs activités .Ils avancent que les réalités du terrain vont faire la différence avec les autres.
Les partisans du Rewmi dans la petite côte ont loué les retrouvailles entre Idy et Wade. Ils partagent entièrement la position de Idrissa Seck qui se refuse de contribuer où d’être un acteur de l’éclatement de la famille libérale .Pour eux dès juillet 2008, un congrès tenu à Rufisque avait demandé à Idy de prendre langue avec les concernés pour la reconstitution de la famille libérale.
Par Samba Niébé BA SUD QUOTIDIEN , samedi 17 janvier 2009

Investitures locales à Mbour Les Responsables libéraux à couteaux tirés

Le feu a couvé chez les libéraux de Mbour après la publication de la liste des investis pour briguer le conseil Municipal. Des frondeurs se sont dressés contre le superviseur départemental et communal Omar Sy qu’ils accusent d’avoir pré-confectionné des listes dans le secret de sa chambre d’hôtel « avec ses amis et aucun responsable n’y a participé. Ses frères frondeurs, « ont décelé que 80% des candidats sont des électeurs de sa sensibilité et d’employés de son Entreprise » et soutiennent manifestement que le superviseur est en train de tailler ses ambitions de futur Maire pour faire obstacle à toutes décisions du Secrétaire Général Me Wade qui a déclaré choisir lui-même les Maires ». Dans le même registre, chez les jeunes, deux tendances sont présentes dont l’une est proposée comme tête de liste en la personne du Député Tafsir Thioye et de l’autre côté, Mamadou Ndiaye qui a manifesté sa désapprobation.
De 21 à 5 heures du matin, lors de la réunion des investitures communales qui a eu lieu dans la soirée du Vendredi à Samedi, les responsables libéraux de Mbour ne sont pas arrivés à accorder leur violon. Une réunion où la tension était vive au point que des insanités avaient été échangées. Ceci, après la lecture des listes, des responsables libéraux se sont levés pour contester le choix de 80% des candidats qui sont de la sensibilité de Omar Sy et des employés de son entreprise et entre autre, des personnes qui ont eu maille avec la justice pour des affaires de spoliation de terrains. « Il n’est pas question d’accepter cette situation qui pourrait être fatale au parti car le choix des Mbourois doit provenir d’une rupture au niveau des hommes parce qu’ils nous regardent »,a répliqué Pape Birame Ndiaye le porte -parole du collectif des contestataires. Pour Malick Kamara Ndiaye, « Moussa Sy s’est taillé la part du lion pour des raisons de calculs politiciens qui pourraient avoir des conséquences nuisibles à l’UJTL où il y a une cassure après l’investiture de Tafsir Thioye comme tête de liste de la proportionnelle ». Choix contesté par Mamadou Ndiaye patron de l’autre tendance et (proche du Ministre Mamadou Lamine Keita) qui indique l’absence de ses partisans sur les listes et qui conteste ce choix. Selon Mr Ndiaye qui « avertit » avec pessimisme une déroute au soir du 22 Mars 2009. Le cas de Rewmi était aussi au menu car il se taille six candidats qui sont des animateurs de cette formation et qui figurent en bonne place sur les listes. D’après le porte -parole qui a proposé « que ces noms soient enlevés et remplacés par des noms plus crédibles parceque nous ne comprenons pas l’exclusion des grandes personnalités dans le processus ». Le collectif qui a déjà confectionné sa propre liste, « a averti sans délai le parti afin de susciter une mise en forme définitive des listes qui pourra inspirer confiance aux Mbourois pour un changement dans la gestion de la cité. » Maguette Diop porte-parole de la cellule de communication de la commission départementale et communale et proche d’Omar Sy, a rejeté en bloc ces allégations émanant du collectif soutenant qu’il n’y a aucun employé d’Omar Sy figurant sur la liste qui regroupe vingt sensibilités. Pour la part belle accordée à Rewmi, il a répondu que ce sont des militants comme tant d’autres.
Obs Par Alioune Diop ,

COMMUNIQUE DE REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES DU 07 FEVRIER 2013 Le Conseil des Ministres s'est réuni le jeudi 07 février 201...