vendredi 21 novembre 2008

INFRASTRUCTURES A MBOUR : 2,5 milliards de Fcfa de l’Adm


La commune de Mbour a signé sont contrat de ville avec l’Agence de développement municipal (Adm). D’un montant égal à 2,5 milliards de Fcfa, cette somme va permettre la mise en place d’une rocade qui va desservir et désenclaver les quartiers périphériques en plus de la résolution des problèmes d’eau et d’électricité. Dans le cadre de la définition de l’ordre des priorités, les urgences, selon Serigne Fall, président de la délégation spéciale, seront réglées, tout en tenant compte d’autres préoccupations portant sur le marché central et la voirie intérieure. L’enveloppe différée permettra, selon lui, d’accroître la densification du réseau électrique et l’adduction d’eau. La rocade, un acquis indéniable, permettra une desserte des quartiers péri-urbains sur 5 km de route goudronnée avec toutes les normes techniques. Cette route sera éclairée, ce qui constituera un double avantage pour ces populations longtemps considérées comme des laissés pour compte. A ce titre, a précisé M. Fall, une enveloppe de plus d’un milliard sera affectée à cette rocade qui donnera une plus value à ces quartiers tout en rendant la circulation plus fluide, avec une voie de contournement qui quitte la route nationale pour traverser les quartiers de Béye-deuk, Santhie pour déboucher sur Falokh, à hauteur du château d’eau sur la route de Kaolack. 100 millions seront utilisés pour l’électrification et 50 autres pour l’adduction d’eau. La signature du contrat de ville s’est déroulée en présence du préfet Mamadou Dia et des directeurs généraux de l’Adm et de l’Agetip. Mohamed Kébir Sow de l’Adm a précisé que le différé de 400 millions, jusqu’après les prochaines élections, ne veut pas dire que c’est une somme perdue, le futur Conseil municipal qui sera installé pourra les récupérer si la commune satisfait à ses engagements sous forme d’un prêt. Pour sa part, Moussa Diarra de l’Agetip a précisé que c’est dans le cadre du Programme de renforcement et d’équipement des Collectivités locales (Precol) que ce contrat de ville est signé.

Amath Sigui NDIAYE
Le Soleil

Touré Kounda-Stade de Mbour : tout était réuni pour un grand match sauf… l’aire de jeu

SENEGAL-FOOTBALL-COUPE
Mbour, 20 nov (APS) – Tout était réuni jeudi à Mbour pour que la demi-finale aller entre le Stade de Mbour et le Touré Kunda, deux équipes de la même ville, soit une fête du football.
Tout sauf l’aire de jeu qui n’était même pas appropriée pour jouer au beach soccer à cause du sable mais aussi des nombreuses dénivellations.
Si Touré Kunda (D2) n’a pas démérité en gagnant la première manche par le plus petit des scores (1-0) contre le Stade de Mbour par l’engagement et l’envie que les joueurs ont montrés tout au long de la rencontre, il fallait autre chose pour remporter ce match sur un tel terrain.
Comme ce mauvais rebond sur le centre d’Ameth Dia, le milieu de terrain de Touré Kunda mal dégagé par l’arrière gauche du Stade de Mbour, Pape Ngom. Un dégagement en chandelle qui finit par devenir une passe décisive pour Ben Rassoul Dia qui ne s’est pas posé de question pour fusiller le gardien de Mbour à la 68-ème minute.
On attendait les réactions des Stadistes, elles arrivaient …sur coups de pieds arrêtés parce que la surface de jeu ou supposée telle ne permettait aux deux équipes de jouer au ballon.
Et l’entraîneur de Touré Kunda, Lamine Kane d’implorer presque : ‘’nous ne méritons pas ce genre de terrain. Notre ville a trop de potentiels pour souffrir comme ça. Ca suffit’’.
‘’Il ne peut y avoir de jeu ici et ça je le dis depuis des années et ne penser surtout pas à la formation puisque les gens qui vont apprendre à jouer sur ce terrain, auront des difficultés à assimiler les fondamentaux’’, indique le coach des vainqueurs qui a passé plusieurs années sur le banc des Stadistes.
Et le président du Comité de normalisation départementale, Demba Seck d’enfoncer le clou. ‘’Vous avez vu de vos propres yeux, tout ce qui nous manque ici, c’est une bonne aire de jeu’’, précise M. Seck.
‘’Nous avons le public et la désaffection des spectateurs nous ne connaissons pas ici’’, a-t-il dit lançant, aux autorités locales mais aussi nationales un appel pour l’érection d’un stade digne de ce nom.
Avec 19 clubs dont deux de football féminin, le département de Mbour ne doit pas demeurer sans stade fonctionnel. ‘’Il faut que les autorités locales montrent leur envie en faisant les premiers pas pour que le projet chinois qui doit prendre en charge le stade Caroline Faye puisse débuter’’, ajoute Demba Seck.
Ce ne sont pas les joueurs des deux équipes qui diront le contraire avec deux blessés des deux côtés : Mame Birane Gaye (Stade de Mbour) et Madické Bâ (Touré Kunda) pour impraticabilité du terrain.
Cela fait beaucoup surtout que ces deux jeunes joueurs avaient porté leurs habits de lumière jeudi soir pour gratifier le nombreux public venu les soutenir dans les gradins et tout autour du terrain.
Sur le terrain de la mobilisation, le vaincu avait largement remporté la manche aller du derby en attendant le 29 novembre prochain pour le retour.
SD/AD
APS

Education : L’Académie africaine de leadership recrute au Sénégal

Mettre l’accent sur le leadership, l’entreprenariat et des études spécifiques sur le continent africain, c’est le challenge que se lance l’Académie africaine de leadership. L’idée est de former une élite capable de porter la voix de l’Afrique dans le concert des nations.
Les élèves sénégalais postulants à des études supérieures à l’étranger, en particulier en Afrique du Sud, peuvent se positionner. Une dizaine parmi eux seront sélectionnés par l’African Leadership Academy, c’est-à-dire l’Académie africaine de leadership (Ala). Ils seront envoyés par la suite à Johannesburg pour une formation, où ils vont rejoindre d’autres ressortissants de pays africains. Cette école, basée en Afrique du Sud, est mise sur pied dans le cadre de la lutte contre la fuite des cerveaux. Elle ambitionne de former, dans les 50 prochaines années, 6 000 leaders africains dans le but de lancer la transformation de l’Afrique, en continent moderne et développé.
Avant-hier, à la maison de la culture Douta Seck, la directrice Associée des admissions de l’Ala pour l’Afrique francophone de l’Est et du Centre, Madame Bineta Mbacké, a rencontré les proviseurs de lycée du Sénégal et la presse nationale et internationale, à cet effet. De son point de vue, les jeunes sélectionnés sur la base de leur performance scolaire et de leurs talents de leaders doivent être ‘passionnés et prêts à donner l’impulsion qu’il faut pour le continent dans de nombreux domaines, notamment les mathématiques, la médecine, le sport, la politique et l’entreprenariat, etc. ‘. Les enseignements de l’Académie sont assurés par des professeurs eux-mêmes originaires de plus d’une dizaine de pays africains et qui eux aussi ont ‘fait l’objet d’une sélection encore plus rigoureuse que celle des élèves’, souligne-t-on. Ils ont suivi une formation intensive et ont élaboré un programme tout à fait singulier. Ce programme prépare les élèves d’une part au A-level (diplôme proposé par la prestigieuse université anglaise de Cambridge et équivalent au baccalauréat) reconnu internationalement. Et il leur propose parallèlement des cours ‘sur mesure’, pour futurs dirigeants/leaders en Afrique. A l’issue de la formation, offerte par l’Ala avec un programme exclusivement en Anglais, un collège d’experts se charge d’orienter les élèves vers les ‘Universités idéales’.
L’’idée de la création de cette école, lancée à partir du campus de Standford aux Etats-unis, par un groupe de personnes ayant une vision commune, est de ‘rassembler de jeunes talents recrutés à travers toutes les régions d’Afrique’. L’Académie, qui a démarré ses enseignements le 3 septembre dernier, compte actuellement 97 pensionnaires, venus de 29 pays africains. Ils sont tous recrutés sur la base de leurs performances scolaires à partir de la classe de troisième. L’Ala se différencie des autres établissements internationaux en mettant l’accent notamment sur le leadership, l’entreprenariat et des études spécifiques sur le continent africain. Ainsi, elle forme des élèves qui seront à même de concevoir et de mettre en œuvre des solutions aux défis les plus pressants du continent africain.

Aly DIOUF

dimanche 16 novembre 2008

Après le drame de Ndeugagne
Yoff et Ndiaganiao
veulent jumeler leurs collectivités

Une délégation de la communauté rurale de Ndiaganiao
s’est rendue avant-hier à Yoff pour remercier les habitants de cette commune d’arrondissement. Cet acte fait suite à l’effondrement de l’abri d’une mosquée du quartier de Yoff Ndeugagne, occasionnant la mort d’une dizaine de personnes ressortissantes de Ndiaganiao. Les deux collectivités locales vont davantage se rapprocher en devenant jumelles.

C’est dans le besoin que l’on reconnaît ses amis, dit l’adage. Pour ce qui est du présent cas, on peut dire que c’est dans la douleur que l’on reconnaît aussi ses amis. L’effondrement de l’abri de la mosquée de Yoff Ndeugagne a davantage rapproché les populations de la commune d’arrondissement de Yoff et celles de la communauté rurale de Ndiaganiao. De cet événement douloureux, qui a coûté la vie à une dizaine de personnes originaires de Ndiaganiao, ressort une commune volonté de jumeler les deux collectivités locales et la construction, à Yoff, de la Maison de Ndiaganiao. La dernière manifestation, dans ce sens, date d’avant-hier et elle avait pour cadre le lieu du drame. Une forte délégation des populations de Ndiaganiao s’était, en effet, rendue à Yoff pour remercier les populations de cette commune d’arrondissement et leur présenter ses condoléances. L’idée de ce jumelage est agitée par le premier magistrat de la commune d’arrondissement de Yoff, Me Mamadou Diop en l’occurrence. Naturellement, cette idée a reçu un écho favorable chez les populations de Ndiaganiao. Ce projet est aussi très bien accueilli par le président de l’Ong Ndef Leng. Mbagnick Ndiaye a, avec son vice-président El Hadj Sarr, pris part à la cérémonie. Ainsi, le maire de Yoff, qui fait de ce jumelage une priorité, veut aussi construire dans sa commune une Maison Ndiaganiao. Ce sont donc des projets qui vont raffermir les relations entre ces deux collectivités locales dont les populations, qui sont en majorité des Lébou et des Seereer, réclament une parenté, fusse-t-elle ancienne mais réelle. Le député Oumar Ndoye, originaire de la localité, a magnifié les relations qui existent entre les deux entités. Il a invité les autorités étatiques à appuyer les populations en général et les cadres de Ndiaganiao en particulier pour aider à freiner l’exode rural dans cette localité du département de Mbour. Dans cette optique, le sénateur Grégoire Birame Ngom dira qu’’on connaît les causes (du drame), il faut trouver les solutions’. Aussi a-t-il plaidé pour des concertations afin de trouver le remède. Comme tous les intervenants, il a remercié le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, le sénateur-maire de Dakar, Pape Diop, le Premier ministre, Cheikh Hadjibou Soumaré, ainsi que le préfet du département de Mbour et le sous-préfet de l’arrondissement de Fissel pour tout ce qu’ils ont fait. Les populations de Ndiaganiao ont aussi remercié le maire de la commune de Yoff, Me Mamadou Diop, le député Oumar Ndoye, le khalife général des Layenne mais aussi et surtout toutes les populations de la commune d’arrondissement de Yoff. A en croire la délégation de Ndiaganiao, ces populations ont fait du drame leur ‘propre affaire’. Elles se sont dévouées corps et âmes, ne ménageant aucun effort. Suffisant pour que les populations de Ndiaganiao, par le biais de la délégation, viennent à Yoff, ‘pas pour les remercier, mais plutôt (pour) leur présenter ses condoléances’, pour reprendre le porte-parole de la famille des parents des victimes, Khamade Ngom. Outre les parents de victimes, venus du village, on notait dans la délégation de la communauté rurale de Ndiaganiao, le vice-président de l’Assemblée nationale et par ailleurs ancien ministre, Diégane Sène, l’ancien député socialiste, Niadiar Sène, et le conseiller rural Cheikh Sall, représentant le député et président de la communauté rurale, Mamadou Diouf, qui est hors du pays.
Aly DIOUF

COMMUNIQUE DE REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES DU 07 FEVRIER 2013 Le Conseil des Ministres s'est réuni le jeudi 07 février 201...