jeudi 1 janvier 2009

L’intégralité du discours du chef de l’Etat



31-12-2008 20:08 GMT

Mes Chers Compatriotes,
Au seuil du nouvel an, j’aimerais d’abord, en votre nom et au mien propre, rendre grâce à Dieu, Maître absolu de l’univers et du temps, pour la faveur qu’il nous accorde de vivre ensemble ce moment unique qui est à la fois une fin et un commencement. L’instant est donc à un retour sur soi, à la méditation et à la contrition pour tout le bien que nous aurions pu faire pour nos semblables et que nous n’avons pas fait.
Ensemble, prions pour tous nos morts. Que Dieu le Tout Puissant les reçoive en son Paradis.
A nos malades, qu’ils soient à l’hôpital ou à la maison, j’adresse mes vœux ardents de prompt rétablissement. Prions pour eux.
Mes Chers Compatriotes,
L’année qui s’achève a été marquée par une conjoncture mondiale difficile.
Nul plus que moi n’a ressenti vos souffrances dues aux difficultés de la vie qui ont nom cherté des prix.
La hausse brutale du prix du pétrole qui a atteint un niveau jamais égalé de 147 dollars le baril de pétrole en Juillet dernier et celle généralisée des prix des produits alimentaires, ont durement éprouvé les pays importateurs de produits pétroliers et alimentaires comme le nôtre.
Face à ces facteurs exogènes, sur lesquels nous n’avons en vérité aucune prise, le Gouvernement a choisi de soutenir le pouvoir d’achat des ménages et aider les entreprises.
C’est ainsi que, pour ne pas répercuter la hausse des prix sur ceux des denrées de première nécessité, en plus des suspensions de taxes et droits sur certains produits alimentaires, ce qui est un manque à gagner pour le Trésor public, des subventions diverses ont été débloquées pour un montant de 239 milliards de CFA, soit plus de 4 % de notre Produit Intérieur Brut.
Malgré tout, les fondamentaux de notre économie sont restés solides.
Nos performances en matière de réformes pour améliorer l’environnement des affaires et attirer plus d’investissements sont reconnues dans le Rapport Doing business de la Banque Mondiale qui a classé le Sénégal sur la liste des réformateurs, 1er en Afrique et 5ème mondial. Cela montre notre bonne volonté.
Bien sûr, nous ne sommes pas à l’abri d’erreurs car ‘’errare humanum est’’, ont dit les latins, ajoutant ‘’perseverare diabolicum’’ (l’erreur est humaine mais la persévérance dans l’erreur relève du diable).
Nous avons donc reconnu nos erreurs et, au même moment, nous nous sommes engagés à les éviter à l’avenir. Entre 2007 et 2008, nous avons commis des erreurs, trois précisément :
le nouveau ministre du budget, en toute bonne foi, avait fait des avances hors budget, en attendant les crédits qui devaient normalement venir,
des ministres avaient engagé des dépenses de sommes inscrites à leurs budgets mais, dans le cadre de la politique de subventions aux consommateurs, ces crédits ont été totalement ou partiellement ponctionnés. Ils avaient quand même engagé l’Etat vis-à-vis de ses clients du secteur privé ;
Enfin, certains organismes bénéficiant de l’autonomie de gestion comme les hôpitaux, après avoir dépensé leurs budgets, ont cru devoir contracter des avances de fournisseurs, créant ainsi un endettement de l’Etat ;
Ce sont là les trois erreurs cumulées qui sont à la base de la dette de l’Etat due au secteur privé d’environ 174 milliards CFA. On n’a trouvé nulle part trace de malversation ou de corruption.
L’important est que, connaissant les sources de cette dette nous avons pris les dispositions pour qu’elle ne se renouvelle plus en même temps que l’engagement de la solder au plus tard le 31 janvier. Les ministres comme les agents des services décentralisés ont été invités à éviter ces pratiques qui, à l’avenir, seront immédiatement sanctionnées.
Pour payer maintenant la dette, nous aurions pu réduire de 10 % les dépenses et investissements de notre budget qui dépasse 1 700 milliards mais nous avons décidé de ne pas toucher aux dépenses à caractère social ni procéder à des désinvestissements. A l’extrême limite nous l’aurions fait.
Nous aurions pu aussi vendre 4% seulement de nos actions à la SONATEL mais là aussi, ce serait du désinvestissement.
Nous avons préféré faire ce que font tous les agents économiques solvables et performants : recourir à l’emprunt.
C’est dans ces conditions que nous avons sollicité et obtenu de la France un crédit de 87 milliards CFA, geste qui atteste de notre solvabilité et a ouvert, en même temps, la porte à d’autres bailleurs. C’est pourquoi nous remercions la France pour sa confiance.
Depuis l’alternance en 2000, c’est la première fois que le Sénégal se trouve dans une pareille situation. Notre pays a toujours été félicité pour sa bonne gestion macro-économique, son taux d’inflation faible, son taux de croissance relativement élevé mais qui l’aurait été encore plus si notre économie n’avait été heurtée de plein fouet par des facteurs extérieurs.
Nos partenaires bilatéraux et multilatéraux l’ont compris qui continuent de nous manifester leur confiance et leur soutien dans le cadre du dialogue régulier que nous menons ensemble.
Ce soutien et cette confiance ont été à la base du succès de notre passage au Conseil d’Administration du FMI le 19 décembre au titre de la Facilité de protection contre les chocs exogènes.
Malgré l’accalmie observée ces derniers temps avec la réduction de la demande mondiale, le fardeau de la facture pétrolière pèse encore lourdement sur les finances publiques, passant de 217 milliards en 2003 à plus de 600 milliards en 2008, soit une hausse de 200 %.
Nous poursuivons sans relâche nos efforts de résorption du déficit de la production d’électricité avec la mise en service en 2008 de 130 mégawatts pour un investissement de 68 milliards, la finalisation de la centrale au charbon de 125 mégawatts en 2010 et l’exécution de projets d’énergie solaire, éolienne et de biomasse respectivement à Ziguinchor, le long la grande côte vers Saint Louis et à Ross Béthio.
Un programme triennal d’électrification rurale est en cours d’exécution pour plusieurs localités des régions de Saint Louis, Louga, Thiès, Kaolack, Fatick et Kolda.
Des frustrations se sont exprimées ces derniers temps contre les délestages et les méthodes de facturation de la SENELEC.
Je comprends parfaitement vos récriminations. C’est pourquoi j’ai donné des instructions fermes au Gouvernement pour prendre des mesures immédiates en supprimant la double facturation.
Il s’agira de réagir à la baisse du prix international du pétrole et réduire les prix des produits pétroliers, mesure déjà effective. Nous avons déjà diminué les prix de l’essence, du gasoil, et du diesel de 270 à 340 CFA le litre ; le gaz butane baisse de 675 FCFA, 940 FCFA et 2850 FCFA respectivement pour les bonbonnes de 9 Kg, 12 Kg et 38 Kg.
Le lait en poudre quant à lui va subir une baisse de 120 FCFA par kg.
Les prix des denrées de première nécessité comme le riz, la farine, le pain, l’huile, ainsi que le ciment, le fer à béton, le transport vont à leur tour subir une baisse. Un tableau des nouveaux prix sera publié au plus tard le 10 janvier 2009.
Comme vous le voyez, malgré la conjoncture internationale, votre Gouvernement s’efforce d’alléger votre fardeau. Il ne s’arrêtera pas là mais ira plus loin encore.
Je voudrais maintenant m’adresser à nos parents agriculteurs pour les remercier de m’avoir permis de gagner un pari que j’avais fait devant l’opinion internationale.
Cela se passait en avril dernier, presque à la veille de l’hivernage. J’ai lancé la GOANA, Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance, une initiative nationale dans sa conception et son exécution, pour un coût global de 345 milliards de F CFA
La Nation, dans toute sa diversité, s’est massivement mobilisée, dans un bel élan de courage et de solidarité pour relever le défi de l’autosuffisance alimentaire. Les résultats sont au-delà de nos attentes, ce qui est un réel motif de satisfaction et de fierté.
Pour tous les produits agricoles, les récoltes ont été exceptionnellement bonnes grâce à notre labeur et avec l’aide de Dieu qui nous a gratifié d’un hivernage pluvieux.
S’agissant en particulier du riz, par exemple, la campagne hivernale s’est soldée par une moisson record de 370.000 tonnes, soit plus de la moitié de nos importations.
Avec les perspectives prometteuses de la campagne de contre saison en 2009 qui va commencer, les résultats annuels seront encore en hausse.
La récolte arachidière s’est, quant à elle, hissée à 726.037 tonnes, chiffre record.
En dépit de la baisse du cours de l’arachide sur le marché international, pour aider encore une fois nos agriculteurs, j’ai exigé que le Gouvernement fixe le prix du kilogramme à 165 francs, soit une augmentation de 15 francs par kilogramme par rapport à la précédente campagne.
Je saisis l’occasion pour lancer un appel pressant aux agriculteurs afin qu’ils conservent une partie des récoltes pour les semences de la prochaine campagne. Cela améliorera encore leurs revenus.
Le Gouvernement vous aidera dans la conservation et le traitement phytosanitaire.
Pour gagner définitivement le combat pour la souveraineté alimentaire nous devons nous assurer de la maîtrise de l’eau, une mécanisation plus intensive de l’agriculture et la professionnalisation du secteur. Cela demande beaucoup de moyens mais reste dans nos possibilités.
Nous voulons que, partout dans nos campagnes, la motopompe, le tracteur et la moissonneuse batteuse fassent partie des instruments de base de l’agriculteur pour une plus grande productivité. Du reste, pour la prochaine campagne, nous allons vous fournir des instruments plus adaptés à la culture individuelle ou familiale, en plus, évidemment, des gros engins pour ceux qui exploitent de grandes superficies ou se regroupent en amicales ou mbootaay i bay.
Le Plan REVA, (Retour Vers l’Agriculture), sera poursuivi avec la réhabilitation de quatre anciens périmètres aménagés par l’Etat et la réalisation de neuf nouvelles fermes pour un financement déjà acquis de plus de 6 milliards de FCFA.
Vous savez que je suis très attaché à l’élevage qui va être maintenant ma priorité. Notre objectif est de procéder à l’insémination artificielle de 500.000 vaches dans les cinq prochaines années.
Il est vrai que, devant l’urgence et l’ampleur des besoins, l’élevage n’a pas pu bénéficier cette année de moyens à la hauteur de nos ambitions. Pour la campagne en cours, nous avons réussi l’insémination de 50.000 vaches pour l’augmentation de notre production laitière avec l’objectif d’arriver à couvrir nos besoins.
Mes parents pasteurs continueront à me faire confiance, vu les efforts déjà accomplis pour l’accessibilité de l’eau aux bêtes, pour la santé et pour la stabulation.
Mes chers Compatriotes,
Comme toujours, l’Education reste au cœur de mes préoccupations.
Ces dernières années, grâce à des efforts budgétaires soutenus, nous avons multiplié les recrutements d’enseignants et les créations d’infrastructures préscolaires, scolaires et universitaires.
Aujourd’hui les écoles et les collèges sont partout et chaque parent peut inscrire son enfant dans un établissement de proximité pour lui éviter les kilomètres de route qu’il faisait auparavant. Nous avons mis l’outil informatique, puissant vecteur d’apprentissage et de recherche, au cœur de notre système éducatif, pour la formation des formateurs comme celle des élèves et étudiants.
Malgré la satisfaction que nous valent nos médailles aux Olympiades africaines de Mathématiques en Afrique du Sud, les résultats du concours général dans cette discipline révèlent des insuffisances qu’il faut corriger au plus vite.
Je sais que l’APAMS, Association des Professeurs Africains de Mathématiques au Sénégal et l’Espace Mathématique francophone travaillent à l’amélioration de l’enseignement des mathématiques.
Je rends une fois de plus, un hommage appuyé aux enseignants pour la contribution inestimable qu’ils apportent à l’enseignement des mathématiques, à l’éducation et à la formation de nos enfants.
S’agissant d’un autre secteur clef, la santé, nous voulons, atteindre les objectifs du millénaire, en dépit des pronostics pessimistes sur la capacité des Africains à être au rendez-vous de 2015.
L’initiative « Badienou goxx » répond à ce souci. Il s’agit, dans chaque quartier ou village, de responsabiliser une femme leader dont la mission sera de sensibiliser les femmes et leur montrer comment elles peuvent éviter les accidents de grossesse ou d’accouchement, de suivre les femmes enceintes pour les familiariser avec les consultations pré et post natales, le suivi dans l’alimentation et la vaccination.
La première expérience dans la commune et le département de Kolda devrait commencer en ce mois de janvier.
Dans le même ordre d’idées, je me réjouis du succès enregistré par le Plan Sésame pour la prise en charge gratuite des personnes âgées de 60 ans. Mais il convient de corriger ses faiblesses exploitées par d’autres personnes bénéficiant déjà de couverture dans ce domaine.
L’assainissement de la gestion hospitalière devra, à son tour, être poursuivie avec vigueur.
L’emploi des jeunes reste pour moi une priorité élevée.
Malgré les erreurs passées, nous allons renforcer l’Agence Nationale pour l’Emploi des Jeunes (ANEJ) et le Fonds National de Promotion de la Jeunesse (FNPJ) car leur objectif louable est de fournir à chaque jeune une source de revenu pour qu’il soit utile à lui-même, à sa famille et à son pays.
Bien sûr des correctifs s’imposent et j’y veillerai personnellement.
Comme vous le savez j’ai décidé qu’à l’avenir, 15% des emplois créées seront réservés aux jeunes et, dans un premier temps, à ceux de la banlieue de Dakar dont la situation exige des mesures urgentes. Celle-ci, en effet, constitue le vivier de l’émigration clandestine alors même que sa jeunesse, saine, volontariste, entreprenante et imaginative, ne demande qu’un appui pour faire éclore son formidable potentiel u profit de la nation.
Ce défi est à notre portée.
Les nombreuses infrastructures terrestres, portuaires, aéroportuaires, sont autant d’activités créatrices d’emplois pour les jeunes.
Mes chers Compatriotes,
Que nous réserve l’avenir ? Le poète a dit ‘’l’avenir appartient à Dieu’’. Et chez nous, on ajoute ‘’l’avenir appartient à ceux qui se réveillent tôt’’.
Si Dieu, dans sa miséricorde exauce nos vœux, cette année encore nous réaliserons ce que nous appelons les Très Grands Projets, TGP.
Il y a d’abord, en plus de nos trois universités, l’entame d’une nouvelle génération d’universités : Université des Métiers à Saint-Louis dont les plans son terminés et le financement obtenu, deux Centres Universitaires Régionaux, à Diamniadio et Tambacounda, l’Ecole des Mines, sur le modèle de celle de Paris et un Collègue des métiers de la métallurgie à Kédougou.
Dans le domaine industriel deux grands projets vont démarrer : Samand Peugeot : sortie de 10 000 voitures Usine de fabrication de Gros Porteurs qui est en train d’être mise en place.
Notre stratégie portuaire a commencé en partenariat avec D.P. World, troisième opérateur mondial de terminaux à conteneurs, pour la construction du Port du Futur sur une superficie de 42 ha, 1500 mètres de quai, 13,5 mètres permettant la réception des plus gros bateaux. Il est prévu pour devenir le hub portuaire sous-régional.
Les travaux sont prévus pour un investissement global 220 milliards CFA.
Prévue dans le périmètre de Diamniadio-Bargny, en partenariat avec Jebel Ali Free Zone de Dubaï, la Zone Economique Spéciale, ZES, pour investissement de 800 millions de dollars, 400 milliards CFA, comprendra une zone industrielle et une zone franche commerciale avec d’importantes infrastructures. La ZES devrait accueillir 400 entreprises au cours des cinq prochaines années, 40 000 salariés en emplois directs et 100 000 en emplois indirects. Dès 2010 les premières entreprises seront installées.
Le clou de cette stratégie sera le plus grand port de la Côte Atlantique de l’Afrique qui comprendra en fait plusieurs unités portuaires :
un port minéralier pour le transport des phosphates de Thiès et celles de Matam ainsi que le minerai de fer du Sénégal Oriental, un Port Containers pour les plus grands opérateurs mondiaux, un quai pour la société américaine Energy Allied qui doit édifier dans la zone une raffinerie, un Port adossé au grand projet de Pétrochimie de l’Iran.
Mesdames, Messieurs, Chers compatriotes,
Si je devais énumérer tous les projets d’infrastructures qui doivent connaître un début de matérialisation en 2009, cela prendrait beaucoup de temps. J’ai donc demandé au Ministre de publier un tableau dans la presse et de le commenter dans toutes les langues nationales pour que chacun puisse apprécier ce qui a été prévu pour son département.
Je me contenterai ici d’évoquer les grands projets urbains :
Route Patte d’Oie – Aéroport comme continuation de l’Autoroute Tronçon autoroute Patte d’Oie – Pikine en achèvement, Route Mamelles Aéroport sur trois voies, Route de Ouakam depuis la VDN jusqu’à l’hôtel Méridien sur trois voies Route Place du Millénaire, Malick Sy, Cyrnos, Ancienne route de Rufisque- Pikine Contournement de Rufisque à partir de la SOCOCIM Poursuite des travaux de l’autoroute à péage sur les tronçons entre Pikine et Diamniadio Doublement de la RN1 entre Diamniadio, l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et Mbour et la jonction Pout – AIBD : démarrage en 2009. un important programme pour l’amélioration dans la banlieue de Dakar et dans la ville de Ziguinchor ;
Pour tout le reste je vous renvois au tableau que j’ai indiqué.
J’indiquerai seulement les aéroports régionaux dont la construction va être entreprise et le lancement de notre compagnie nationale Air Téranga pour la desserte des régions.
Je terminerai par la culture avec deux projets du Parc Culturel : le Grand Théâtre National qui a commencé, l’Achèvement Etudes du Musée des Civilisations Noires
Mes chers Compatriotes,
En décembre 2009, nous accueillerons le 3ème Festival Mondial des Arts nègres.
Il reste le plus grand projet culturel africain de tous les temps. Tout est en place et fonctionne bien. Le 14 janvier 2009, je présiderai la réunion de la commission nationale de nos frères Africains Américains à New York.
Tous les pays se préparent pour ce grand rendez-vous.
Je suis sûr que nous aurons tous à cœur de réussir cette manifestation dont l’organisation nous est confiée par tous les peuples noirs d’Afrique et de la Diaspora.
Dans cette même perspective, nous espérons terminer et inaugurer le Monument de la Renaissance Africaine érigé à la gloire de l’Afrique.
Mes chers Compatriotes,
Dans un monde livré à la compétition, aux incertitudes et à l’instabilité, notre diplomatie, fidèle à son dynamisme, restera au service des idéaux chers à notre peuple : l’attachement au bon voisinage, la défense du panafricanisme, la sauvegarde de la paix en Afrique et dans le reste du monde et la promotion de la démocratie.
C’est, forts de ces idéaux, que nous irons aux élections locales du 22 mars prochain. L’Administration a pris toutes les dispositions pour le déroulement régulier et transparent du scrutin.
Le fichier électoral et les équipements numériques sont à la disposition des candidats qui peuvent, avec leurs experts, se rendre au Ministère de l’Intérieur pour consulter notre système numérisé d’enregistrement dont la fiabilité est reconnue.
Au demeurant la liste électorale sera publiée sur Internet où tout un chacun peut procéder à toute vérification éventuelle.
Nous allons continuer à approfondir notre démocratie. Dans ce sens nous poursuivrons le dialogue entamé au lendemain de l’élection présidentielle avec les leaders de l’opposition républicaine, qui acceptent le respect de la Constitution, des lois et règlements.
Nous pourrons convenir d’un calendrier de rencontres.
Mes chers Compatriotes,
Le mouvement de l’histoire au 21e siècle est porté par l’urgence et la vitesse.
Pour l’accompagner, il faut de l’audace, de la créativité, du rythme, de l’inspiration et, surtout, de bons choix au bon moment.
Suivant une expérience bien établie, les premières places iront toujours à ceux qui font l’histoire et non à ceux qui la subissent.
La clef de notre destin est entre nos mains et j’ai bon espoir que nous continuerons ensemble à en faire un bon usage.
Il me reste à vous présenter, à tous et à toutes, mes meilleurs vœux de bonne santé, de bien être et de réussite pour l’année 2009.
Bonsoir et Dewenati.

COMMUNIQUE DE REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES DU 07 FEVRIER 2013 Le Conseil des Ministres s'est réuni le jeudi 07 février 201...