L’importance de la microfinance se précise au fil des ans. En attendant de capitaliser les retombés que devra générer son processus de professionnalisation avec la nouvelle réglementation, le secteur contribue à hauteur de 10% dans le financement de l’économie nationale.
« Les Institutions de microfinance contribuent à hauteur de 10% dans le financement de l’économie nationale ». L’information est du directeur de la microfinance, M. Tafsir Mbaye qui se prononçait hier, jeudi 2 septembre, dans le cadre du séminaire de deux jours que le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes) et la Direction de la micro finance (Dmf) tiennent à Saly (Mbour).
Le directeur de la microfinance a tenu à mettre en exergue l’apport considérable du secteur de la microfinance dans l’économie et en particulier dans l’inclusion financière. Sur la même lancée, Tafsir Mbaye a tenu à préciser que la microfinance est un instrument de la lutte contre la pauvreté et non une activité destinée exclusivement aux pauvres. Il a avisé qu’un fonds multi bailleurs sera mis en place pour permettre aux Sfd de disposer de ressources longues pour accompagner les Petites et moyennes entreprises dans leur rechercher de financement. Ce qui fait dire à M. Mbaye que l’environnement est entrain d’être parfaire pour permettre aux Sfd d’avoir une assise leur permettant de mieux accompagner le développement des acteurs économiques notamment les Pme.
Pour mieux répondre aux attentes des exclus du système financier classique, les acteurs du secteur de la microfinance se sont lancés dans une démarche professionnelle basée sur une gestion transparente. C’est dans ce cadre qu’une nouvelle réglementation est mise en avant depuis l’année dernière.
Le directeur exécutif de l’Association des professionnels des systèmes financiers décentralisés (Ap/Sfd), Sidy Lamine Ndiaye a décliné un ensemble de projets allant dans ce sens. Selon lui, l’Ap/Sfd a un poids certains dans le secteur de la microfinance avec ses 70 membres qui totalisent 97% des bénéficiaires, 98% de l’encours de l’épargne et 98% de l’encours de crédit. Selon lui, « avec la nouvelle réglementation qui exige tous les Sfd à rejoindre notre organisation, l’Ap/Sfd comptera 100% des bénéficiaires du secteur ».
Dans ce même cadre de formalisation, Sidy Lamine Ndiaye y a ajouté une mission essentielle des Sfd qui consiste à vulgariser l’éducation financière en s’intéressant au rôle de l’épargne et du crédit du secteur. A cela, il y a greffé le projet de performance sociale qui consiste à sensibiliser les Sfd pour les amener à se focaliser sur les indicateurs sociaux en plus des ceux financiers.
A cela vient s’ajouter la convention collective pour les travailleurs du secteur de la microfinance. A en croire M. Ndiaye, les acteurs du secteur étaient régis par la convention collective du commerce qui est un four tout. Ce qui, d’après lui, faisait que les Sfd perdaient beaucoup de leurs cadres qui étaient débauchés par les banques. Pour le directeur exécutif de l’Ap/Sfd, la convention collective participe beaucoup à la professionnalisation du secteur. Il informe que le document a finalement été validé, il y a trois semaines et sa signature officielle est prévue dans une semaine.
Ce séminaire de deux jours sera ainsi une opportunité pour spécialistes de microfinance et journalistes d’aborder des thèmes comme la lettre de politique sectorielle par la Direction de la microfinance, La nouvelle réglementation des Systèmes financiers décentralisés (Sfd), la "microfinance islamique"….
vendredi 3 septembre 2010
FOCUS Une leçon d’ingénierie urbaine à l’Afrique
Souvent, l’Africain qui débarque dans une grande ville du monde jette un regard amusé et toujours différent sur la vie qu’il découvre. En donnant l’impression des fois, qu’il vient d’une autre planète.
Comme si quelque part, tout ce que les autres font en dessins et tracés d’urbanisme grâce aux nouvelles technologies nées de l’ingénierie urbaine et du design son pendant plus fin, et encore de l’imaginaire des architectes, nous est inconnu. Que nous ne savions pas le faire. Où sont donc les acteurs de la ville intelligente ? Y a-t-il d’ailleurs des villes en Afrique ? Subitement, à chaque escale dans une ville du monde, hors du continent, on s’éblouit des façades d’immeubles à New York, devant le métro parisien, nous sommes sous le charme. On veut d’ailleurs y vivre, pour certains malgré les brimades et le harcèlement de certains vigiles postés à la sortie des avions au niveau des aéroports parisiens.
On est encore béat devant les décors artistiques d’une ville comme Barcelone, quand on n’est pas simplement impressionné par les couleurs des rues de Londres et par la verdure dominante dans certains quartiers de la capitale du Royaume uni. Pourquoi ne le serait-on pas d’ailleurs ? Quand on voit ce que sont devenues en trois décennies, nos villes les plus remarquables, il y a seulement quelques années. Pendant que le train moderne facilite les déplacements jusqu’aux principales gares du centre ville et des grands aéroports, ici on gaspille des millions de dollars convertis en milliards de FCFA, en s’entêtant à élargir des routes, à grignoter les bouts de terre qui restent sur les abords immédiats des quartiers ; histoire de construire une autoroute à péage.
On dirait que nous savons rien inventer avec les dirigeants d’un autre âge dont à hérité le continent depuis la fin des années 1990, il semble que la priorité aujourd’hui est d’ériger des monstres au cœur des villes, qu’on assimile souvent à des monuments sans aucune finesse, là où on aurait pu aménager des voies, une petit gare de train ou de métro. Les citoyens devront toujours attendre que soit tarie la soif du chef et ses appétits de terre. De là à penser que le meilleur sera toujours ailleurs que chez nous, il y a juste un pas que certains n’hésitent pas à franchir. Et de là à confirmer que les solutions ne sont pas possibles en ce moment pour l’avenir de nos villes, il n’y a qu’un autre pas que certains ont fini de faire en tournant le dos au continent.
La preuve est ainsi faite dans cet entêtement des autorités publiques, à commencer par l’espace présidentiel qui ne débat même pas, et par un simple mépris de ses erreurs les plus primaires sur la ville, que les seuils les plus graves ont été atteints à Dakar, pour ne citer que cet exemple. Les exemples ne manquent pas encore pour ce qui est de la construction, par des artistes venus d’ailleurs, d’un monument de la renaissance africaine, qui n’aura associé aucun enfant d’Afrique à sa conception. L’autre souci des planificateurs est dans la construction précipitée du futur aéroport de Diass. Située à une soixantaine de kilomètres de Dakar, sans de véritables études préalables, il a suffi que le président le veuille pour que le débat ne se justifie plus. Mais que vaut ce projet, sans une gare moderne de train qui relie les pôles de départ de clients que sont Dakar et la Petite côte ?
Le Sénégal a sans doute la chance d’avoir eu en Wade, un président chez fourmille chaque seconde, une belle idée. Un projet. Le problème est qu’aucun de ses projets ne peut être sujet à débat. Or sur l’aéroport de Diass et l’autoroute à péage, il se trouve que l’homme n’a pas du tout raison de n’avoir pas fait appel à toutes les belles expériences dans le monde qui relient les aéroports plus par les routes, mais par le métro ou les trains si le premier moyen de transport n’est pas adapté. Que vient faire d’ailleurs, un projet de monument dans ce complexe ? Si l’idée est belle de replacer le Sénégal dans le contexte d’émergence et de renaissance d’une Afrique en mouvement, il faut regretter qu’elle n’a été que celui d’un seul homme. Mais seul, Abdoulaye Wade peut-il repenser la renaissance d’un continent malade et à un tournant important de son existence face à une planète mondialisée ? Il a le mérite d’essayer, mais toute erreur risque de coûter très chère.
A travers ces exemples, il s’agit encore de faire la preuve avec le modèle brésilien et la ville de Rio de Janeiro qu’aujourd’hui, il est urgent d’adapter la cité aux besoins des citoyens et non aux délire d’un homme seul. Fut-il président de la République. Mauvais conseiller, l’entêtement au sein de nos espaces urbains ne devrait servir à rien. Comme du reste, les impératifs d’un mandat électif. Dans un monde en mouvement, l’avenir est à ceux qui sauront faire des cités, un espace d’échange et de partage. Des zones de découvertes, de plaisance et d’épanouissement. Au Sénégal, et à ses autorités actuelles, de méditer ce fait.
Les journaux entre scandales financiers, football et basket
Dakar, 3 sept (APS) – Les journaux reçus vendredi à l’APS rapportent des différends et des scandales ayant l’argent comme mobiles, tout en s’intéressant aux couacs au sein du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), au basket et au football.
Dans Walfadjri, le président de la Fédération sénégalaise de football donne les précisions relatives aux ‘’primes’’ ayant ‘’fait débat’’, à l’occasion du match amical des ‘’Lions’’ du football contre le Cap-Vert (1-0), le 11 août.
‘’Je pense que ce problème est derrière’’, déclare dans le même journal Me Augustin Senghor, qui précise que ‘’l’intégralité des primes, aussi bien des joueurs expatriés que des locaux, avait été versée ce soir-là’’, celui du 11 août.
Senghor dénonce, dans le même journal, des informations ‘’pas exactes’’ en plus de procéder ‘’de la méconnaissance des faits’’.
Le Populaire s’intéresse à la manière dont les ‘’Lionnes’’ du basket ‘’ont arnaqué Me Wade’’. Au lieu de 5.090.000 francs CFA --- pour chaque basketteuse --- qu’elles réclamaient à l’Etat, ‘’c’est seulement un reliquat de 750.000 francs CFA qu’on restait devoir’’ aux Lionnes qui disputent le Championnat du monde de basket, en République tchèque, en septembre-octobre.
Le Quotidien, à sa une, fait état d’’’une mafia autour de 187 milliards de francs CFA’’ que réclament les distributeurs privés de semences à l’Etat.
Selon Le Quotidien, la Division des investigations criminelles (DIC), qui enquête sur cette ‘’mafia’’, trébuche sur le cas Fatou Gaye Sarr, ancien ministre de l’Agriculture, qui ne peut pas être auditionnée ‘’tant que les députés n’(auront) pas voté’’ une ‘’mise en accusation’’ contre sa personne.
‘’L’ARTP présente une facture estimée à la SONATEL’’, titre Kotch, qui rapporte que l’Agence de régulation des télécommunications ‘’somme’’ la société de télécommunications de ‘’payer un service non effectué’’.
Ce journal s’intéresse à ’’l’itinéraire tumultueux’’ de l’actuel directeur général de l’ARTP et annonce que des consommateurs ‘’dénoncent le marché de gré à gré au bénéfice de Global Voice’’, qui demande à être ‘’rétribuée’’ par la SONATEL ‘’sans avoir effectué aucun service’’ en contrepartie.
L’argent fait aussi que ‘’l’Etat se radicalise contre Bara Sady’’, le directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), qui, comme d’autres ‘’responsables’’ de la gestion de cette société publique, doit faire face aux enquêteurs de la DIC ‘’en début de semaine prochaine’’ pour ‘’faux et usage de faux’’ dans l’attribution d’un marché de travaux d’entretien au PAD, selon L’As.
Sud Quotidien rapporte les tiraillements augurant ‘’une mission impossible du PDS/L’’, appelé à succéder au Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir).
‘’Marginalisés et ravalés au rang de simples spectateurs dans la gestion du pouvoir, certains (cadres de ce parti) entrent en rébellion ouverte et organisent la guérilla contre le Palais’’, lit-on dans le journal.
Rewmi Quotidien rapporte que la Coordination nationale des cadres libéraux (CNCL), affiliée au PDS, ‘’vient de proposer le couplage de l’élection présidentielle de février 2012 avec les législatives qui doivent se tenir en juin de la même année’’. ‘’Qui a peur de qui ?’’ pour que pareille proposition se justifie, se demande le journal.
Le Matin, citant Mohamed Samb, président des Jeunesses libérales wadistes, révèle que le président Abdoulaye Wade a limogé l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, parce que ce dernier ‘’était un agent de la CIA’’, les services de renseignements des Etats-Unis.
‘’Ce que dit cet homme (très) proche de Wade (Samb) est gros comme un éléphant’’, écrit le billettiste du journal, qui croit que l’auteur de cette déclaration ’’va sûrement assumer…’’
‘’Léopards démobilisés, Lions déjà craints’’, titre Stades, au sujet du match, le 5 septembre à Lubumbashi, entre le Sénégal et la République démocratique du Congo), pour les éliminatoires de la CAN 2012.
‘’Les Lions sont suffisamment en jambes…’’, tandis que ‘’désorganisation, indisciplines et retards’’ aux entraînements gagnent leurs adversaires, constate Stades à Lubumbashi.
Walf Sports rapporte que ‘’les balles arrêtées’’ ont ponctué ‘’le dernier exercice’’, jeudi, à Paris (France), des Lions arrivés le même jour en RDC.
Cette rencontre, selon Le Soleil des Sports, est ‘’à négocier pour une équipe du Sénégal qui n’a pas toujours rassuré lors des dernières sorties amicales’’. ‘’Attention à la première marche !’’, titre le journal en une.
ESF/AD
Dans Walfadjri, le président de la Fédération sénégalaise de football donne les précisions relatives aux ‘’primes’’ ayant ‘’fait débat’’, à l’occasion du match amical des ‘’Lions’’ du football contre le Cap-Vert (1-0), le 11 août.
‘’Je pense que ce problème est derrière’’, déclare dans le même journal Me Augustin Senghor, qui précise que ‘’l’intégralité des primes, aussi bien des joueurs expatriés que des locaux, avait été versée ce soir-là’’, celui du 11 août.
Senghor dénonce, dans le même journal, des informations ‘’pas exactes’’ en plus de procéder ‘’de la méconnaissance des faits’’.
Le Populaire s’intéresse à la manière dont les ‘’Lionnes’’ du basket ‘’ont arnaqué Me Wade’’. Au lieu de 5.090.000 francs CFA --- pour chaque basketteuse --- qu’elles réclamaient à l’Etat, ‘’c’est seulement un reliquat de 750.000 francs CFA qu’on restait devoir’’ aux Lionnes qui disputent le Championnat du monde de basket, en République tchèque, en septembre-octobre.
Le Quotidien, à sa une, fait état d’’’une mafia autour de 187 milliards de francs CFA’’ que réclament les distributeurs privés de semences à l’Etat.
Selon Le Quotidien, la Division des investigations criminelles (DIC), qui enquête sur cette ‘’mafia’’, trébuche sur le cas Fatou Gaye Sarr, ancien ministre de l’Agriculture, qui ne peut pas être auditionnée ‘’tant que les députés n’(auront) pas voté’’ une ‘’mise en accusation’’ contre sa personne.
‘’L’ARTP présente une facture estimée à la SONATEL’’, titre Kotch, qui rapporte que l’Agence de régulation des télécommunications ‘’somme’’ la société de télécommunications de ‘’payer un service non effectué’’.
Ce journal s’intéresse à ’’l’itinéraire tumultueux’’ de l’actuel directeur général de l’ARTP et annonce que des consommateurs ‘’dénoncent le marché de gré à gré au bénéfice de Global Voice’’, qui demande à être ‘’rétribuée’’ par la SONATEL ‘’sans avoir effectué aucun service’’ en contrepartie.
L’argent fait aussi que ‘’l’Etat se radicalise contre Bara Sady’’, le directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), qui, comme d’autres ‘’responsables’’ de la gestion de cette société publique, doit faire face aux enquêteurs de la DIC ‘’en début de semaine prochaine’’ pour ‘’faux et usage de faux’’ dans l’attribution d’un marché de travaux d’entretien au PAD, selon L’As.
Sud Quotidien rapporte les tiraillements augurant ‘’une mission impossible du PDS/L’’, appelé à succéder au Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir).
‘’Marginalisés et ravalés au rang de simples spectateurs dans la gestion du pouvoir, certains (cadres de ce parti) entrent en rébellion ouverte et organisent la guérilla contre le Palais’’, lit-on dans le journal.
Rewmi Quotidien rapporte que la Coordination nationale des cadres libéraux (CNCL), affiliée au PDS, ‘’vient de proposer le couplage de l’élection présidentielle de février 2012 avec les législatives qui doivent se tenir en juin de la même année’’. ‘’Qui a peur de qui ?’’ pour que pareille proposition se justifie, se demande le journal.
Le Matin, citant Mohamed Samb, président des Jeunesses libérales wadistes, révèle que le président Abdoulaye Wade a limogé l’ancien ministre des Affaires étrangères Cheikh Tidiane Gadio, parce que ce dernier ‘’était un agent de la CIA’’, les services de renseignements des Etats-Unis.
‘’Ce que dit cet homme (très) proche de Wade (Samb) est gros comme un éléphant’’, écrit le billettiste du journal, qui croit que l’auteur de cette déclaration ’’va sûrement assumer…’’
‘’Léopards démobilisés, Lions déjà craints’’, titre Stades, au sujet du match, le 5 septembre à Lubumbashi, entre le Sénégal et la République démocratique du Congo), pour les éliminatoires de la CAN 2012.
‘’Les Lions sont suffisamment en jambes…’’, tandis que ‘’désorganisation, indisciplines et retards’’ aux entraînements gagnent leurs adversaires, constate Stades à Lubumbashi.
Walf Sports rapporte que ‘’les balles arrêtées’’ ont ponctué ‘’le dernier exercice’’, jeudi, à Paris (France), des Lions arrivés le même jour en RDC.
Cette rencontre, selon Le Soleil des Sports, est ‘’à négocier pour une équipe du Sénégal qui n’a pas toujours rassuré lors des dernières sorties amicales’’. ‘’Attention à la première marche !’’, titre le journal en une.
ESF/AD
Festival mondial des arts nègres : lancement d’un concours de détection de talents
Dakar, 3 sept (APS) – Un concours national de musiques urbaines et de slam se tiendra jusqu’au 18 septembre pour choisir des artistes qui vont défendre les couleurs du Sénégal au 3-ème Festival mondial des arts nègres, prévu en décembre à Dakar, a-t-on appris de bonne source.
’’Un concours national de musiques urbaines et de slam est organisé sur toute l’étendue du territoire du 01 au 18 septembre 2010’’, annonce le ministère de la Culture et des Loisirs dans un communiqué transmis à l’APS.
Ce concours entre notamment dans le cadre de la détection des artistes devant composer la délégation sénégalaise au Festival mondial des arts nègres prévu du 10 au 31 décembre prochain.
‘’Le Sénégal est pays d’accueil et pays organisateur des manifestations. Mais au même titre que les pays invités, il sera aussi un pays participant avec une délégation d’artistes et d’hommes de cultures chargés de défendre ses couleurs’’, rapporte le texte.
AKS/AD
’’Un concours national de musiques urbaines et de slam est organisé sur toute l’étendue du territoire du 01 au 18 septembre 2010’’, annonce le ministère de la Culture et des Loisirs dans un communiqué transmis à l’APS.
Ce concours entre notamment dans le cadre de la détection des artistes devant composer la délégation sénégalaise au Festival mondial des arts nègres prévu du 10 au 31 décembre prochain.
‘’Le Sénégal est pays d’accueil et pays organisateur des manifestations. Mais au même titre que les pays invités, il sera aussi un pays participant avec une délégation d’artistes et d’hommes de cultures chargés de défendre ses couleurs’’, rapporte le texte.
AKS/AD
Ban Ki-moon rappelle l’importance du rôle des ONG dans l’atteinte des OMD
Dakar, 3 sept (APS) – Le Secrétaire général de l’Organisation des nations unies (ONU) Ban Ki-moon a réaffirmé la nécessité pour les Organisations non gouvernementales (ONG) de s’impliquer davantage dans le combat pour l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), fixée à l’horizon 2015.
S’exprimant à l’occasion de l’ouverture à Melbourne (Australie) de la 63-ème conférence annuelle des Nations unies pour les ONG, Ban Ki-moon a notamment souligné ‘’l’importance de poursuivre les efforts en vue d’atteindre les OMD dans le domaine de la santé en Afrique’’.
Le Secrétaire général de l’ONU dont les propos sont rapportés par un communiqué reçu vendredi à l’APS a, à cet égard, mis l’accent sur ‘’la nécessité d’améliorer la santé des femmes et des enfants, l’un des secteurs le plus en retard des OMD’’.
Selon lui, de ‘’simples mesures’’ prises contribueraient à faire des avancées, indique le communiqué émanant du Bureau des Nations unies pour les affaires humanitaires en Afrique de l’Ouest (OCHA).
Quelque 1200 représentants de 70 pays prennent part à la 63-ème conférence annuelle du Département de l’information et de la communication des Nations unies pour les Organisations non gouvernementales ouverte depuis lundi en Australie.
Les thèmes de la rencontre portent entre autres sur ’’Rôle des ONG et de la société civile dans l’atteinte des OMD’’, sur ‘’L’égalité, les droits et les progrès pour la réalisation de ces objectifs’’, ainsi que sur ‘’Renforcement de l’approche intégrée et les systèmes en matière de santé’’.
DG/AKS/CTN
HORTICULTURE A MBOUR : Des potentialités encore sous exploitées
La petite côte est connue pour son dynamisme dans la pêche et le tourisme balnéaire. Mais, de plus en plus, elle est entrain de faire son chemin dans la culture maraîchère et fruitière.
Babacar Samb, technicien horticole et chef du bureau au service du développement rural (Sddr) de Mbour estime que les potentialités en matière horticole sont réelles dans le département de Mbour. " D’ailleurs, partout où l’eau est disponible, les populations s’adonnent à la culture maraîchère" confie-t-il. Dans les dépressions vers Ndianda, Nguéniène, les deux barrages de Pointe Sarène, le maraîchage se pratique. Pour l’essentiel, ce sont des promoteurs privés qui servent de locomotive à l’activité maraîchère. Par exemple à Louly, le melon espagnol est produit sur de grandes surfaces de même qu’à Mbourokh. A Djilah, le plan Reva est entrain de faire rêver toutes les populations environnantes sur l’intérêt de faire des cultures de contre-saison. Selon Babacar Samb, la richesse du sol, la disponibilité de l’eau et de la force de travail sont des atouts considérables à même de booster le secteur dans la petite côte.
Seulement, il déplore le manque d’organisation à grande échelle, de formation et d’encadrement des producteurs. " Car, même si l’horticulture reste un secteur juteux, il requiert des investissements conséquents et un savoir faire assez pointu" martèle-t-il. C’est pourquoi, il suggère la démultiplication des centres d’initiation à l’horticulture dans le département de Mbour.
Outre cette difficulté majeure évoquée, le coût élevé des intrants et surtout la vente des produits phytosanitaires par des profanes posent des problèmes." En tant que technicien, je déplore cela" note-t-il. Car, selon lui, ceux qui l’utilisent ne sont pas mieux outillés d’où la porte ouverte aux énormes risques qu’encourent tant les producteurs que les acheteurs de la production. " Ces produits phytosanitaires sont de loin plus dangereux que les médicaments de la rue, soutient Babacar Samb. Ainsi, pour préserver les populations du risque lié à la réminiscence des produits phytosanitaires, il propose que seuls des spécialistes devraient être autorisés à leur vente.
A côté de l’horticulture, le micro jardinage destiné aux femmes et personnes âgées prend forme dans la commune de Mbour.
Selon Pouye, le spécialiste au Sddr, environ 200 femmes ont été formées aux techniques du micro jardinage, mais il travaille présentement avec 76 femmes de différents quartiers de Mbour. Pour ce faire, il suffit de disposer de pots, de bassines cassées, de pneus ; bref de récipients de récupération, d’un espace d’au moins 10 m2 ensoleillé pendant six heures pour pouvoir faire du microjardinage."Ici, l’avantage est que tu utilises peu d’eau et toutes les légumes voulus peuvent être cultivés" confie-t-il.
Mbaye Ba
Babacar Samb, technicien horticole et chef du bureau au service du développement rural (Sddr) de Mbour estime que les potentialités en matière horticole sont réelles dans le département de Mbour. " D’ailleurs, partout où l’eau est disponible, les populations s’adonnent à la culture maraîchère" confie-t-il. Dans les dépressions vers Ndianda, Nguéniène, les deux barrages de Pointe Sarène, le maraîchage se pratique. Pour l’essentiel, ce sont des promoteurs privés qui servent de locomotive à l’activité maraîchère. Par exemple à Louly, le melon espagnol est produit sur de grandes surfaces de même qu’à Mbourokh. A Djilah, le plan Reva est entrain de faire rêver toutes les populations environnantes sur l’intérêt de faire des cultures de contre-saison. Selon Babacar Samb, la richesse du sol, la disponibilité de l’eau et de la force de travail sont des atouts considérables à même de booster le secteur dans la petite côte.
Seulement, il déplore le manque d’organisation à grande échelle, de formation et d’encadrement des producteurs. " Car, même si l’horticulture reste un secteur juteux, il requiert des investissements conséquents et un savoir faire assez pointu" martèle-t-il. C’est pourquoi, il suggère la démultiplication des centres d’initiation à l’horticulture dans le département de Mbour.
Outre cette difficulté majeure évoquée, le coût élevé des intrants et surtout la vente des produits phytosanitaires par des profanes posent des problèmes." En tant que technicien, je déplore cela" note-t-il. Car, selon lui, ceux qui l’utilisent ne sont pas mieux outillés d’où la porte ouverte aux énormes risques qu’encourent tant les producteurs que les acheteurs de la production. " Ces produits phytosanitaires sont de loin plus dangereux que les médicaments de la rue, soutient Babacar Samb. Ainsi, pour préserver les populations du risque lié à la réminiscence des produits phytosanitaires, il propose que seuls des spécialistes devraient être autorisés à leur vente.
A côté de l’horticulture, le micro jardinage destiné aux femmes et personnes âgées prend forme dans la commune de Mbour.
Selon Pouye, le spécialiste au Sddr, environ 200 femmes ont été formées aux techniques du micro jardinage, mais il travaille présentement avec 76 femmes de différents quartiers de Mbour. Pour ce faire, il suffit de disposer de pots, de bassines cassées, de pneus ; bref de récipients de récupération, d’un espace d’au moins 10 m2 ensoleillé pendant six heures pour pouvoir faire du microjardinage."Ici, l’avantage est que tu utilises peu d’eau et toutes les légumes voulus peuvent être cultivés" confie-t-il.
Mbaye Ba
PROJET « JEUNES DANS LES FERMES AGRICOLES » : Des techniciens agricoles pour accompagner les bénéficiaires
Pour rendre réellement effectif et accompagner techniquement les volontaires agricoles du projet « Jeunes dans les fermes agricoles », les ministres de l’Agriculture et de la Jeunesse, Khadim Guèye et Mamadou Lamine Keita, ont signé une convention de partenariat.
Le ministre de l’Agriculture et son homologue de la Jeunesse ont signé, hier, une convention de partenariat sur l’implication des techniciens de l’agriculture dans le projet « Jeunes dans les fermes agricoles » (Jfa). Khadim Guèye et Mamadou Lamine Keita ont pris cet engagement respectif à Mbao, devant Malick Tall Yade, administrateur du Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj) et des volontaires de l’agriculture à qui est destiné ce projet d’insertion des jeunes dans l’agriculture. En tant que maître d’œuvre de la politique agricole, l’implication du ministère de l’agriculture est jugée plus que nécessaire pour la bonne réussite de ce programme. C’est pourquoi Khadim Guèye s’est engagé, à travers les chercheurs et les ingénieurs de son ministère, à « fournir tout l’appui technique et l’encadrement nécessaire » à ces jeunes. Des services tels que l’Isra, la Saed et la Sodagri seront mis à contribution. Aussi, des engrais et des semences seront livrés à ces jeunes entrepreneurs agricoles.
Dans l’immédiat, Khadim Guèye a accepté de doter de 200 000 plants de jatropha ces jeunes. Il a qualifié « d’action révolutionnaire » le projet « Jeunes dans les fermes agricoles ». Pour le ministre de la Jeunesse, cette convention va permettre au département de l’Agriculture de pouvoir disposer de données statistiques sur les différentes spéculations. Renouvelable sur deux ans, cette convention de partenariat traduit, selon Mamadou Lamine Keita, la cohésion qui existe entre les départements ministériels du gouvernement. Projet test dans 23 fermes agricoles disséminées dans le pays, le programme « Jeunes dans les fermes agricoles » (Jfa) est un outil d’insertion des jeunes dans l’agriculture. A ce titre, 23 tracteurs de grande puissance ont été acquis par l’Etat à travers le Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj). Ces engins ont été obtenus grâce à l’entreprise espagnole Raesa, mondialement connue dans les techniques d’irrigation. De même, ces jeunes bénéficiaires seront dotés de groupes électrogènes, de réseaux d’irrigation, de charrettes, de motopompes et du système de goutte-à-goutte. Dans ce projet, le gouvernement a pour partenaire le Pnud qui se charge du volet « structuration et professionnalisation » du programme. Ceci à travers le Projet national pour la cohésion sociale et pour l’emploi des jeunes. Pour ce qui est du financement, le Fnpj a contribué à hauteur de 100 millions de francs Cfa pour l’achat d’intrants de première récolte. La société espagnole Raesa a dégagé une ligne de crédit de 1,5 milliard de francs Cfa pour l’achat des tracteurs. Quant au Pnud, il a injecté 300 millions de francs Cfa pour la structuration et la professionnalisation des bénéficiaires.
Maguette NDONG
Le ministre de l’Agriculture et son homologue de la Jeunesse ont signé, hier, une convention de partenariat sur l’implication des techniciens de l’agriculture dans le projet « Jeunes dans les fermes agricoles » (Jfa). Khadim Guèye et Mamadou Lamine Keita ont pris cet engagement respectif à Mbao, devant Malick Tall Yade, administrateur du Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj) et des volontaires de l’agriculture à qui est destiné ce projet d’insertion des jeunes dans l’agriculture. En tant que maître d’œuvre de la politique agricole, l’implication du ministère de l’agriculture est jugée plus que nécessaire pour la bonne réussite de ce programme. C’est pourquoi Khadim Guèye s’est engagé, à travers les chercheurs et les ingénieurs de son ministère, à « fournir tout l’appui technique et l’encadrement nécessaire » à ces jeunes. Des services tels que l’Isra, la Saed et la Sodagri seront mis à contribution. Aussi, des engrais et des semences seront livrés à ces jeunes entrepreneurs agricoles.
Dans l’immédiat, Khadim Guèye a accepté de doter de 200 000 plants de jatropha ces jeunes. Il a qualifié « d’action révolutionnaire » le projet « Jeunes dans les fermes agricoles ». Pour le ministre de la Jeunesse, cette convention va permettre au département de l’Agriculture de pouvoir disposer de données statistiques sur les différentes spéculations. Renouvelable sur deux ans, cette convention de partenariat traduit, selon Mamadou Lamine Keita, la cohésion qui existe entre les départements ministériels du gouvernement. Projet test dans 23 fermes agricoles disséminées dans le pays, le programme « Jeunes dans les fermes agricoles » (Jfa) est un outil d’insertion des jeunes dans l’agriculture. A ce titre, 23 tracteurs de grande puissance ont été acquis par l’Etat à travers le Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj). Ces engins ont été obtenus grâce à l’entreprise espagnole Raesa, mondialement connue dans les techniques d’irrigation. De même, ces jeunes bénéficiaires seront dotés de groupes électrogènes, de réseaux d’irrigation, de charrettes, de motopompes et du système de goutte-à-goutte. Dans ce projet, le gouvernement a pour partenaire le Pnud qui se charge du volet « structuration et professionnalisation » du programme. Ceci à travers le Projet national pour la cohésion sociale et pour l’emploi des jeunes. Pour ce qui est du financement, le Fnpj a contribué à hauteur de 100 millions de francs Cfa pour l’achat d’intrants de première récolte. La société espagnole Raesa a dégagé une ligne de crédit de 1,5 milliard de francs Cfa pour l’achat des tracteurs. Quant au Pnud, il a injecté 300 millions de francs Cfa pour la structuration et la professionnalisation des bénéficiaires.
Maguette NDONG
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