Mbour - C’est le bilan d’un accident survenu ce mercredi à 6 heures du matin à Mbour. Un mini car qui transportait des femmes vendeuses de poissons et de légumes provenant de la Somone a heurté de plein fouet un camion, en stationnement sur la Nationale n° 1 à hauteur du tableau Foster, à l’entrée du quartier Médine.
A l’origine de l’accident, un brouillard assez épais qui diminue la visibilité est considéré comme facteur déterminant, bien que d’autres sources avancent un dérapage du mini car qui a fait perdre au chauffeur tout contrôle de son véhicule. Pour l’heure, les victimes sont déposées à la morgue du centre de Santé de Mbour où les blessés reçoivent les premiers soins.
Dans le département, ce sont les femmes qui à 5 h du matin se lèvent pour se rendre à pied, par charrette où véhicule clando au quai de pêche pour acheter du poisson à revendre dans les villages ou les quartiers éloignés.
Elles le font souvent dans des conditions difficiles. Il y a lieu de revoir tout cela en mieux les organisant pour leur permettre de jouer leur rôle sans risques.
Amath Sigui NDIAYE
vendredi 10 décembre 2010
lundi 6 décembre 2010
INVITATION DE MARIE THÉRÈSE DIEDHIOU AUX JEUNES DIPLÔMÉS : Créer son entreprise au lieu de compter sur le marché de l’emploi
Le directeur général de l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme) pense qu’il faut, au Sénégal, un capital risque pour financer les projets présentés par les jeunes et qui sont bancables et rentables. Marie Thérèse Diédhiou s’exprimait à l’occasion d’un atelier organisé par sa structure, en collaboration avec Bem, dans le cadre de la semaine mondiale de l’entreprenariat. C’était samedi dans les locaux de cet établissement.
A l’occasion de la semaine mondiale de l’entreprenariat, l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme) a organisé, en collaboration avec Bordeaux management school (Bem) Dakar, un atelier sur le thème : « Créer quand on est jeune : les clés pour réussir ». Une demi-douzaine de jeunes chefs d’entreprise ont été invités pour débattre avec les étudiants sur les clefs de la réussite pour créer et maintenir une entreprise. Selon le directeur général de l’Adepme, l’instauration de la semaine a pour but de susciter le goût de l’entreprenariat chez les jeunes qui sont dans les grandes écoles et autres universités.
D’après Marie Thérèse Diédhiou, il est possible, après les études, de monter sa propre entreprise et de résorber le gap du sous-emploi et du chômage. A son avis, c’est d’autant plus important que la jeunesse le comprenne parce que l’Etat n’est pas en mesure d’employer tous les jeunes sortants des écoles. « C’est un problème mondial », rappelle-t-elle, non sans préciser que l’alternative au sous-emploi des jeunes est l’entreprenariat.
Un groupe d’étudiants de Bem a présenté à l’assistance un projet dénommé Sen’Angrais. L’idée consiste à fabriquer de l’engrais bio à partir des déchets ménagers. Revenant sur leurs expériences, Khadim Diop, Adama Jeng, Ngoné Mbengue, Taïbou Diatta, Ndeye Ndiaye Jeng, Marième Fall, tous jeunes chefs d’entreprises, ont fait savoir aux étudiants que la création et la survie d’une entreprise nécessitent des valeurs comme le rêve, la valeur ajoutée, l’humilité, l’amour de ce qu’on fait, le goût du risque, le sacrifice, le désir d’être riche, la non improvisation, l’audace, etc. La semaine mondiale est une initiative de la fondation Kaufman.
Ignorance des instruments du gouvernement
En entrant cette année dans ce mouvement, l’Adepme a fait du Sénégal le 92e pays membres. Désormais, explique son directeur général, l’Adepme va annuellement organiser cette semaine pour faire de l’éveil, vulgariser l’idée d’entreprenariat et faire en sorte que les étudiants qui sortent des universités et autres grandes écoles « n’aillent plus sur le marché de l’emploi mais créent leurs propres entreprises ».
Le directeur de l’Adepme a expliqué que, souvent, les sortants des universités et autres grandes écoles n’ont pas à leur disposition l’information et les instruments nécessaires pour créer des entreprises. « Souvent, ils sont ignorants des instruments mis en place par le gouvernement sénégalais », souligne-t-elle. Par rapport au financement, le directeur de l’Adepme a dit qu’il est prévu dans le dispositif la création d’un fonds de garantie et la transformation du Fonds de promotion économique (Fpe) en banque avec des taux d’intérêt assez alléchants. Il y a aussi, soutient-elle, le fonds logé au ministère de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance lancé récemment par le ministre de tutelle et qui « va être doté de plusieurs milliards ».
Toutefois, Mme Diédhiou a insisté sur la nécessité d’avoir des « capital risqueurs » acceptant de prendre les risques de financer les « star-up », c’est-à-dire des gens qui croient aux projets des jeunes et qui acceptent de les financer. « Ça existe dans tous les pays, le financement des projets bancables et rentables ! ».
Selon Mme Diédhiou, au Sénégal, les banques ne financent pas les « star-up ». Elle les invite à le faire, « avec l’encadrement de l’Adepme et des autres structures d’encadrement existantes ».
L’Adepme, a rappelé également son directeur général, valorise la production locale, encourage la transformation des céréales locales et la consommation locale, promeut les exportations.
Aly DIOUF
A l’occasion de la semaine mondiale de l’entreprenariat, l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (Adepme) a organisé, en collaboration avec Bordeaux management school (Bem) Dakar, un atelier sur le thème : « Créer quand on est jeune : les clés pour réussir ». Une demi-douzaine de jeunes chefs d’entreprise ont été invités pour débattre avec les étudiants sur les clefs de la réussite pour créer et maintenir une entreprise. Selon le directeur général de l’Adepme, l’instauration de la semaine a pour but de susciter le goût de l’entreprenariat chez les jeunes qui sont dans les grandes écoles et autres universités.
D’après Marie Thérèse Diédhiou, il est possible, après les études, de monter sa propre entreprise et de résorber le gap du sous-emploi et du chômage. A son avis, c’est d’autant plus important que la jeunesse le comprenne parce que l’Etat n’est pas en mesure d’employer tous les jeunes sortants des écoles. « C’est un problème mondial », rappelle-t-elle, non sans préciser que l’alternative au sous-emploi des jeunes est l’entreprenariat.
Un groupe d’étudiants de Bem a présenté à l’assistance un projet dénommé Sen’Angrais. L’idée consiste à fabriquer de l’engrais bio à partir des déchets ménagers. Revenant sur leurs expériences, Khadim Diop, Adama Jeng, Ngoné Mbengue, Taïbou Diatta, Ndeye Ndiaye Jeng, Marième Fall, tous jeunes chefs d’entreprises, ont fait savoir aux étudiants que la création et la survie d’une entreprise nécessitent des valeurs comme le rêve, la valeur ajoutée, l’humilité, l’amour de ce qu’on fait, le goût du risque, le sacrifice, le désir d’être riche, la non improvisation, l’audace, etc. La semaine mondiale est une initiative de la fondation Kaufman.
Ignorance des instruments du gouvernement
En entrant cette année dans ce mouvement, l’Adepme a fait du Sénégal le 92e pays membres. Désormais, explique son directeur général, l’Adepme va annuellement organiser cette semaine pour faire de l’éveil, vulgariser l’idée d’entreprenariat et faire en sorte que les étudiants qui sortent des universités et autres grandes écoles « n’aillent plus sur le marché de l’emploi mais créent leurs propres entreprises ».
Le directeur de l’Adepme a expliqué que, souvent, les sortants des universités et autres grandes écoles n’ont pas à leur disposition l’information et les instruments nécessaires pour créer des entreprises. « Souvent, ils sont ignorants des instruments mis en place par le gouvernement sénégalais », souligne-t-elle. Par rapport au financement, le directeur de l’Adepme a dit qu’il est prévu dans le dispositif la création d’un fonds de garantie et la transformation du Fonds de promotion économique (Fpe) en banque avec des taux d’intérêt assez alléchants. Il y a aussi, soutient-elle, le fonds logé au ministère de l’Entreprenariat féminin et de la Microfinance lancé récemment par le ministre de tutelle et qui « va être doté de plusieurs milliards ».
Toutefois, Mme Diédhiou a insisté sur la nécessité d’avoir des « capital risqueurs » acceptant de prendre les risques de financer les « star-up », c’est-à-dire des gens qui croient aux projets des jeunes et qui acceptent de les financer. « Ça existe dans tous les pays, le financement des projets bancables et rentables ! ».
Selon Mme Diédhiou, au Sénégal, les banques ne financent pas les « star-up ». Elle les invite à le faire, « avec l’encadrement de l’Adepme et des autres structures d’encadrement existantes ».
L’Adepme, a rappelé également son directeur général, valorise la production locale, encourage la transformation des céréales locales et la consommation locale, promeut les exportations.
Aly DIOUF
APPUI AUX SINISTRES DES INCENDIES DE SOMONE ET NDIAGANIAW : Le gouvernement aux côtés des populations
Le ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale, Mme Thérèse Coumba Diop s’est rendue mardi dernier, à Somone et Ndiaganiaw pour apporter le soutien du gouvernement aux familles victimes d’incendies d’une rare violence.
Au quartier Guinaw rail de Somone où loge la famille de Insa Danfa, c’est l’émoi. Ce chef de famille et six autres de ses membres sont hospitalisés. Ayant tout perdu, le ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale est venu à leur secours avec une enveloppe de 500 000 francs, une tonne de riz, 10 nattes, des couvertures, quatre matelas grand modèle et deux autres petit modèle. Dans son adresse, elle a insisté sur l’engagement de son département à contribuer dans la prise en charge médicale des victimes. " Mes services vont prendre contact avec les structures sanitaires concernées" lance-t-elle. Ensuite, Mme Thérèse Coumba Diop a magnifié l’élan de solidarité des populations de Somone et de tout leur conseil municipal à l’endroit de leurs concitoyens sinistrés. Pour le maire Bocar Sadji, il a salué la promptitude avec laquelle le préfet de Mbour, Mamadou Dia et les services de l’Etat ont réagi depuis cette dure nuit de samedi à dimanche dernier où l’incendie a eu lieu. A Ndiaganiaw, le même appui matériel a été fourni plus une enveloppe de 1000 000 de nos francs. La famille des quatre filles ayant perdu la vie à la suite d’un incendie qui a ravagé leur habitation. Là, le ministre a présenté les condoléances du président de la République et de tout son gouvernement à la famille éplorée.
En cette période de froid, la nuit est accompagnée de coup de vent assez fort, les populations sont invitées à plus de vigilance.
Mbaye Ba
Au quartier Guinaw rail de Somone où loge la famille de Insa Danfa, c’est l’émoi. Ce chef de famille et six autres de ses membres sont hospitalisés. Ayant tout perdu, le ministre de l’Action sociale et de la solidarité nationale est venu à leur secours avec une enveloppe de 500 000 francs, une tonne de riz, 10 nattes, des couvertures, quatre matelas grand modèle et deux autres petit modèle. Dans son adresse, elle a insisté sur l’engagement de son département à contribuer dans la prise en charge médicale des victimes. " Mes services vont prendre contact avec les structures sanitaires concernées" lance-t-elle. Ensuite, Mme Thérèse Coumba Diop a magnifié l’élan de solidarité des populations de Somone et de tout leur conseil municipal à l’endroit de leurs concitoyens sinistrés. Pour le maire Bocar Sadji, il a salué la promptitude avec laquelle le préfet de Mbour, Mamadou Dia et les services de l’Etat ont réagi depuis cette dure nuit de samedi à dimanche dernier où l’incendie a eu lieu. A Ndiaganiaw, le même appui matériel a été fourni plus une enveloppe de 1000 000 de nos francs. La famille des quatre filles ayant perdu la vie à la suite d’un incendie qui a ravagé leur habitation. Là, le ministre a présenté les condoléances du président de la République et de tout son gouvernement à la famille éplorée.
En cette période de froid, la nuit est accompagnée de coup de vent assez fort, les populations sont invitées à plus de vigilance.
Mbaye Ba
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