jeudi 28 mai 2009

Youssou N’Dour : portrait d’un griot moderne.


Youssou N’Dour. Figure de la chanson mondiale, la star de Dakar diversifie ses activités en homme d’affaires avisé. Prudent, il évite la politique et préfère l’humanitaire.
Il a grandi « enchevauché » entre deux maisons. Son père, parce qu’il avait épousé une fille de griot et n’était pas griot, avait dû quitter la « grande maison », celle où, dans la tradition de la caste, les faits et gestes du quotidien au même titre que l’histoire passée nourrissent les récits des poètes musiciens. A ses 10 ans, Youssou est réclamé par sa grand-mère maternelle. « J’ai dormi pendant cinq ans dans sa chambre, j’avais le privilège de l’écouter longuement avant de dormir. Et le matin, je me levais tôt pour aller lui chercher de l’eau. » Les canalisations n’étaient pas encore arrivées dans la Médina, quartier pauvre de Dakar, qu’il traversait le mercredi et le week-end pour aller rejoindre ses parents et l’atelier de ferraille paternel.
De leur mésalliance, il tire sa liberté et sa destinée. « Le griot, à l’époque, ne se faisait respecter que lorsqu’il chantait dans les mariages, les baptêmes. Sinon, il n’attirait pas l’attention dans la vie de chaque jour. » Entre les premières cérémonies, où il se produit à 13 ans, et ses tours de chauffe dans un théâtre avec son groupe de musiciens, où il découvre que « des gens sont prêts à payer un billet pour venir [les] écouter », Youssou N’Dour a choisi. Il sera un « griot moderne ».
Porté par une voix à nulle autre pareille, où résonnent les anciens, l’envie de changer le monde et une touche de muezzin, il est monté au firmament. Vénéré au Sénégal pour sa réussite, admiré sur la scène musicale pour ses audaces, messager de l’Afrique auprès du G8, il a rejoint la caste des artistes planétaires. « C’est la plus belle voix du monde », avait dit son découvreur, Peter Gabriel qui l’avait lancé dans le circuit. « Il était venu me voir alors que je passais pour la première fois à Londres. Je ne connaissais même pas sa musique. Il m’a invité à venir chez lui où il préparait son album So. Nous avons passé deux jours extraordinaires à chanter… C’est amusant, je dois l’avoir justement au téléphone aujourd’hui, on se parle toujours de nos projets, des nouvelles technologies et de leur influence sur l’industrie de la musique. »
En ces années world music et bands aid, Youssou N’Dour aurait pu tourner en orbite, une maison à Londres, une autre à New York. Au lieu de quoi, s’il globe-trotte toujours d’un concert à une conférence sur le paludisme, il ne se pose qu’à Dakar, son territoire. Et s’il a beaucoup de biens, tous ont une seule adresse : le Sénégal. Siège de la Youssou Inc.
Car ce griot-là, grand et élégant, très sur son quant-à-soi, est un cas d’espèce. Un entrepreneur hors pair. Qui le voit, côté cuisine, dériver ses produits jusqu’à publier, les Recettes de ma mère. Et, côté justes causes, lancer, voilà quelques semaines, une société de microcrédit avec l’appui financier de Benetton, baptisée Birima, du nom d’un ancien roi du Sénégal généreux et mélomane. « Il n’avait qu’une parole et la respectait. Donc, l’idée de Birima, c’est que les gens redeviennent crédibles par la parole donnée. » La parole, en guise de garantie simplifiée.
« Il est loin de l’image des anciens musiciens qui se soûlaient la gueule. C’est foncièrement un businessman, ce qui ne retire rien à son talent artistique, résume le jeune rappeur sénégalais Didier Awadi. Toute sa vie, il a osé, en musique comme en affaires. »
A ses débuts, « You », comme le surnomme Dakar, fusionne salsa et tradition, réinvente le rythme Mbalax, il s’essaie au R’n’B, à la musique arabe dans son album Egypte qui vante un islam éclairé, il approche le jazz, convoque le blues… Toujours à sa guise. Il a assuré ses positions à Dakar depuis longtemps maintenant, avec un studio moderne nommé Xippi, un label, Jololi, sous lequel il produit les jeunes musiciens sénégalais. Et il possède plusieurs clubs, dont le Thiossane où, avec son groupe le Super Etoile, il fait danser jusqu’au petit matin.
Youssou tient son marché en mains, en homme avisé. Quand les majors se prennent à rêver d’avoir dégotté un Phil Collins noir, puis quand elles comprennent que la rentabilité d’un chanteur en langue wolof ne va pas de soi, il sait qu’il peut compter sur sa base arrière. Même le tube 7 Seconds, en duo avec Neneh Cherry, n’a pas dévié sa trajectoire. Anglais pour elle, Wolof pour lui. Il se veut artiste du monde, pour l’Afrique.
A Dakar, son pouvoir s’étend aussi à la communication. Son groupe de presse, qui compte une radio, Radio Futur Medias (RFM), et un quotidien, l’Observateur, qui revendique le premier tirage du pays (55 000 exemplaires), doit se doter d’une télévision. « Si les gens ne sont pas informés, ils ne peuvent pas décider par eux-mêmes. C’est comme ça que l’on voit encore dans des pays d’Afrique, des gens être achetés pour leurs votes. C’est terrible ! Souvenez-vous aussi du rôle des médias [comme la radio des 1 000 collines, ndlr] dans les massacres du Rwanda. »
Lui fait bon ménage avec le pouvoir en place au Sénégal. Un temps, vu son appétit tout-terrain, on l’a dit partant pour la politique. Il était flatté. Puis tenté. Aujourd’hui, il en a fini avec cette idée, prétend qu’il n’en a pas le talent : « Les gens avec moi mangeraient des pierres. » Sans doute a-t-il senti que ce pouvoir-là lui rognerait les ailes. Il lui préfère les combats humanitaires. En juillet, il sera au Japon pour le G8, avec Bono. « Nous sommes parvenus à créer une nouvelle diplomatie, à faire avancer les choses sur l’annulation de la dette, les objectifs du millénaire, la lutte contre le paludisme. »
Des chefs d’Etat et de gouvernement qu’il a rencontrés, il cite Tony Blair en premier pour avoir mis son poids dans la balance sur la dette. S’il réprouve Bush sur l’Irak et bien d’autres choses, il reconnaît « ses efforts » dans la lutte contre le paludisme et le sida. A la France, il préfère évoquer l’Union européenne qui a établi une relation « plus claire, plus crédible » avec l’Afrique. Quant à Nicolas Sarkozy, qui, dans son discours de Dakar, a eu des relents néocolonialistes, il glisse qu’il « aura d’autres occasions de rectifier sa maladresse ».
Tempéré et rassembleur, Youssou N’Dour voudrait rééquilibrer les plateaux de la balance. « L’Afrique a eu ses idées, ses inventions, ses visions, il faut les faire resurgir. Nous avons beaucoup reçu de la part des pays développés mais nous nous souvenons que nous avons aussi beaucoup apporté. »
Demain soir, quand la lumière s’allumera sur Bercy, il n’aura plus ces accents missionnaires, cette distance d’homme d’affaires, cette voix neutre et froide qui déçoit. Alors, celle-ci s’élèvera, polychrome et virtuose, pour la fête de la diaspora sénégalaise. Un grand bal africain d’une nuit qu’il a institué, auquel il convie une soixantaine d’invités de Dakar comme on donne des étrennes, où la danse réunira ceux venus de Milan, de Bruxelles et de la région parisienne. Alors, il chantera pour toute la famille, des refrains d’amour pour les femmes, des histoires sociales pour les hommes et des messages pour tous.

liberation.fr

GROGNES A LA GENERATION DU CONCRET : Karim récupère les CV de ses proches !

Le bruit a couru que le chef de file des concrétistes a lâché bon nombre des siens au sortir de sa risée électorale. Mieux encore, d’aucuns ont même argué que le leader de la G.C était sur le point d’ensevelir définitivement la page de son mouvement eu égard à la pile de départements ministériels qui lui ont été confiés par son Président de père. Une situation qui n’a pas manqué de générer des frustrations de part et d’autre au sein des responsables locaux de la génération du concret, qui n’ont pas trop appréhendé cette nouvelle donne. Le silence de Karim, et sa volonté de faire appel à des experts et cadres étrangers sitôt qu’il a été promu ministre de la coopération internationale et des infrastructures, n’a pas été très bien vu par des responsables du mouvement et Sénégalais bon teint. Qui plus est, il en existe parmi ces derniers, certains qui ont dû mettre la main jusqu’au fond de la poche pour remporter les élections dans leurs fiefs. Et qui, en contre partie se voient tout simplement reléguer au second plan par le prince nouvellement élu.
Pour autant selon plusieurs sources concordantes, ces allégations sont loin de traduire la vérité dans la mesure où, juste après sa nouvelle promotion, Karim a adressé une correspondance à ses proches à qui il a demandé de lui faire parvenir leurs «curriculum vitae». «Il n’y a jamais eu d’abandon, c’est faux, il nous a demandé à tous de lui envoyer nos CV et présentement nous y sommes. Karim est en voyage, mais, il est très stratège et si l’on ne comprend pas ses méthodes, on risque de se tromper. Par contre, nous autres responsables continuons notre travail et à l’heure actuelle, nous ratissons large parce qu’il faut savoir que bien avant les élections nous n’avons pas cessé d’œuvrer pour la massification de la G.C. Aujourd’hui, nous poursuivons notre bonhomme de chemin parce qu’en définitive, notre objectif est encore loin» nous a confié un proche du prince. Des propos qui ne rencontrent pas l’adhésion d’un des responsables les plus en vue de la G.C à Dakar qui semble être convaincu par l’hypothèse d’un volte-face de Karim. «On s’est investi sur fonds propres lors des élections et grâce à Dieu nous avons réussi à tirer notre épingle du jeu et à octroyer à la coalition Sopi nos suffrages. Mais aujourd’hui, je vous dis que je ne comprends plus rien. Je n’ai pas été consulté pour une question quelconque. Mais vous savez nous autres, nous n’avons rien à perdre. À la limite, je veux dire que Karim n’est pas plus valeureux que nous. Nous sommes des citoyens et Dieu sait que nous avons réussi notre vie à la sueur de notre front, on ne se plaint pas. Maintenant, s’il y’a une rétention d’information, nous ne pouvons que restez dans notre coin et observer» fait remarquer un membre éminent de la G.C. Au demeurant, il ne serait pas hasardeux d’énoncer que les démons de la division seraient sur le point de faire irruption à la G.C. Et pour cause, les membres du mouvement basés à Paris sont montés tout récemment au créneau pour déplorer le fait qu’ils ont été laissés pour compte. Au niveau local une question reste insondable. Tous les responsables ont-ils été saisis pour le dépôt des CV ?
Source 24HChrono

AVANCEE DE LA MER Menace sur le secteur du tourisme et le village traditionnel de Saly Coulang

Vingt cocotiers arrachés et engloutis par les flots, des cases broyées, des fondations entaillées, un littoral jonché de racines d’arbres et une vingtaine de mètres de plages totalement submergées. C’est le triste spectacle offert aux Résidences Téranga, au cours de la matinée d’hier jeudi 7 mai 2009 à Saly Portudal qui dans sa furie n’a rien épargné sur son passage. En attestent les photos montrent l’ampleur du phénomène. L’avancée de la mer s’est signalée depuis quarante-huit heures à Saly-Portudal. Du coup, le village traditionnel de Saly-Coulang est menacé de disparition.
Pathé Dia, directeur de Téranga, émet des craintes quant à l’avenir de la saison touristique dans la station balnéaire de Saly-Portudal. Pis, il s’attend à des répercussions socio-économiques avec la baisse des activités. Pour lui, les conséquences de ce phénomène d’avancée de la mer sont incalculables.
La modification du décor et les changements liés à l’érosion côtière ont poussé, en moins de deux jours, la clientèle à un changement d’attitude et de comportements. Avec l’absence de la plage envahie par la mer, ils réclament des remboursements. Pour eux, la plage est un élément intégral du produit touristique (package vendu avec soleil et plage).
A l’en croire, le tour opérator Thomas Cook brandie la rupture. La perte du Tour Oprator équivaut à une baisse d’activités à Téranga avec comme incidences financières des pertes de recettes et d’emplois. Suffisant pour qu’il appelle à trouver des solutions avant qu’on en soit là. Selon Pathé Dia, si la situation perdure, des mesures de compression du personnel vont s’opérer. Ce qui va entraîner des pertes d’emploi. Car la gérance va se trouver dans l’obligation de diminuer ses charges et dépenses.
Interrogé sur le phénomène, le directeur de Téranga Saly rappelle que c’est un investissement de cinq milliards de francs qui est en jeu et ne peut être abandonné. Il compte faire un sacrifice en investissant 235 millions de francs pour se protéger de la furie des flots en mettant en place des installations.
D’autres réceptifs touristiques ont déjà enfourché le même cheval. Mais en se protégeant, elles ont transféré le problème sur d’autres installations littorales. C’est pourquoi ils sont accusés d’être les principaux responsables, avec la mise en place de chenaux, ponton, canaux et écluses hors normes. Ce qui représente une menace grave pour le village de Saly Coulang. Car si Téranga parvient à être protégé, tel ne sera pas le cas pour le village traditionnel des pêcheurs de Saly.
Le phénomène d’avancée est en train désastre dans la petite côte. Les causes sont d’abord naturelles de l’avis d’observateurs. Ensuite, chaque réceptif a conçu des aménagements pour se protéger sans associer les autres. Cela cause beaucoup de désagréments.
A en croire Pathé Dia, le premier responsable de l’aménagement dans la station balnéaire de Saly-Portudal reste la Sapco. Mais elle traîne les pieds pour la recherche de solution globale à l’érosion côtière. Les nombreuses réunions convoquées n’ont pas permis de trouver une solution idoine à la protection du littoral contre l’avancée de la mer.
De bonnes intentions existent avec des démarches faites auprès d’institutions de coopération qui veulent commanditer des études pour trouver des solutions au moment où des installations hôtelières en bordure de mer sont submergées par les vagues.
Source Sud

AJ/PADS A MBOUR : La Fédération départementale éclate

Le Secrétaire général de Aj/Pads, Landing Savané, était à Mbour ce week-end pour mettre en place un bureau fédéral du parti. Déjà le 08 mars dernier, Ndiogou Sarr Dièye avait installé un autre bureau, sous la supervision de Bassirou Faty. Un parti, deux bureaux fédéraux, autant dire que le parti est éclaté à Mbour.
A Mbour, Landing Savané a confirmé l’exclusion de Mamadou Diop « Decroix » qu’il a accusé d’avoir voulu dissoudre son parti dans le Parti démocratique sénégalais (Pds). Il a, par ailleurs, salué l’unité au sein de l’opposition.
Landing Savané a souhaité rencontrer les leaders de Benno pour créer un pôle encore beaucoup plus fort. Il a mis à profit sa présence dans la capitale de la Petite Côte pour assister à l’installation d’un bureau fédéral dirigé par El Hadji Sidiya Diaboula. C’était en présence de cinq délégués de secteur sur 7.
M. Diaboula, qui a réitéré son engagement, avec tous les membres du bureau derrière Landing Savané, a considéré que toute autre attitude serait de nature à créer une division au sein du parti. Incontestablement, Aj/Pads est dans une zone d’incertitudes à Mbour. Car, après l’installation d’un premier bureau fédéral que dirige Ndiogou Sarr Dièye, voilà qu’un autre vient de naître. Ce que Yakham Diop, chargé de la communication du bureau fédéral ne comprend pas. Il s’est dit surpris de voir Landing venir installer un bureau, alors que celui qui existe a fonctionné normalement. « Pourquoi cette velléité délibérée de vouloir liquider le parti », s’est-il exclamé, avant de déclarer que du 12 au 14 juin prochains, se tiendra le congrès, seul gage de règlement de cette crise au sein du parti.

Restauration de la rue : une manne annuelle de plus de 3 milliards de Fcfa.


Un peu partout dans les coins de rue de Dakar, vendeurs et clients se côtoient souvent dans une insalubrité inquiétante. Pourtant le gouvernement et les acteurs s’ils organisent le secteur pourraient y gagner largement. Une étude d’Enda-Graf sur la restauration de la rue le démontre. ReportageSur un coin de la rue 9 à la Médina, Aissatou Samb tient une gargote. A l’intérieur, une vieille table accueille des ustensiles de cuisine : bols en plastique de couleur verte, des serviettes défraîchies. De l’autre côté de la tente qui sert d’abri, une marmite bout sur un fourneau qui a dû connaître des jours meilleurs.
Des maçons, des apprentis de cars rapides, ou de simples anonymes sont attablés. Ils attendent d’être servis par la maîtresse des lieux. Dans un récipient en aluminium, Aissatou plonge sa main à un rythme régulier pour en ressortir des cuillères qu’elle remet aux clients, qui mangent goulûment le riz aux poissons : le plat du jour.
A l’opposé de la rue 9, Amadou Guèye sert du café Touba. Un café très prisé par les sénégalais. Ici entre deux gorgées du succulent breuvage, les discussions vont bon train sur la marche du pays.
La restauration de la rue est devenue un phénomène social. Une réalité dans un pays où la pauvreté est presque endémique. Une récente étude d’Enda Graf, une filiale d’Enda tiers-monde, auprès de 600 femmes dans la région de Dakar démontre que celles-ci s’orientent vers la restauration de rue :« Ces femmes sont dans ce secteur pour cause de dévaluation de FCFA intervenue en 1994 et l’instauration de la journée continue au Sénégal ». souligne l’étude.
Sur plan économique, l’activité nourrit son homme. Près de 1800 emplois ont été crées et le chiffre d’affaires annuel est évalué par l’étude à 3,3 milliards de FCFA
D’où, le plaidoyer du chef de l’enquête M. Mohamed Sy. Il estime qu’il faut valoriser ce secteur, l’organiser, l’appuyer pour éviter les nombreuses contraintes qui le minent.
Cependant, les inquiétudes ne manquent pas. Elles sont liées selon les enquêteurs au manque d’hygiène et au non contrôle des aliments consommés.
De l’avis de l’étude, les plats sont déjà préparés dans les maisons pour la plupart des cas avant d’être vendus dans la rue. En plein air. Dans des espaces insalubres où les mouches élisent domicile.
Les analyses réalisées dans les laboratoires montrent que les aliments sont contaminés avant d’arriver sur les lieux de vente.
Conséquences : leur consommation donne de la diarrhée, des maux de ventre et d’autres maladies gastriques.
L’étude d’Enda Graf préconise l’organisation du secteur pour minimiser les dangers.
Pendant ce temps, Aissatou Samb et Amadou Guèye continuent de vendre leurs marchandises pour nourrir leurs familles.

HÔPITAL PRINCIPAL DE DAKAR : Mgr Théodore Adrien Sarr au chevet des malades

L’Hôpital Principal de Dakar (HPD) a reçu hier, dans la matinée, la visite du cardinal Théodore Adrien Sarr. L’archevêque de Dakar s’est rendu au chevet des malades hospitalisés dans les unités de l’hôpital.
Le cardinal Théodore Adrien Sarr a visité hier l’Hôpital Principal de Dakar. A l’occasion, le Dg de l’hôpital, le Pr Boubacar Wade, a expliqué les spécificités de la structure. L’HPD est un hôpital d’instruction des armées, avec une capacité hospitalière de 420 lits. Il est le plus grand pôle d’urgence réanimation de l’Afrique de l’Ouest (recevant plus de 40.000 malades par an) mais également un centre international de formation.
Le chef de l’église a visité presque toutes les unités de la structure notamment la banque de sang, le centre d’explorations fonctionnelles multidisciplinaires, le concentrateur d’oxygène, l’Imagerie à résonance magnétique (Irm), la fédération des laboratoires, la crèche, la pédiatrie, le nouveau pavillon des tirailleurs sénégalais inauguré par chef de l’Etat en février 2009 et le nouveau bâtiment de la psychiatrie. Le Pr Boubacar Wade a affirmé que la visite du cardinal est « un moment de rappel pour des valeurs comme la sagesse, la solidarité entre les hommes, le respect de l’autre, de la vie humaine. En somme le respect des valeurs religieuses ». Pour lui, ces valeurs sous-tendent l’action des soignants, car « les soins sont au service de l’humanité ». Aussi, il a estimé que la visite va « matérialiser l’harmonie entre les communautés religieuses de l’hôpital et un dialogue inter religieux ». Il a annoncé la réhabilitation de la maternité dans un mois.
Le cardinal a servi une messe à la chapelle « Notre Dame de Lourde » de l’hôpital à laquelle a participé le ministre de la Santé, Mme Thérèse Coumba Diouf. Dans son homélie, l’archevêque a invité toute la communauté chrétienne et ceux exerçant des responsabilités dans la société « à faire don de soi et surtout de donner sans compter », rappelant les paroles du Seigneur : « il y a plus de joie à donner qu’à recevoir, donc plus de joie à soigner qu’à être soigné ». Mgr Sarr a aussi invité à accorder plus d’attention aux couches vulnérables.
« Travailler à secourir les pauvres, les faibles, les handicapés et les personnes âgées, à être des hommes et des femmes attentifs pour répondre à leurs besoins », a-t-il lancé aux travailleurs. Le cardinal a prié et béni les malades, surtout les enfants hospitalisés à la pédiatrie. Il a indiqué que « les soins médicaux et les services techniques ne suffisent pas. Il faut être en mesure d’offrir également au malade cette médecine spirituelle particulière pour redonner au patient l’amour de la vie et l’encourager à lutter pour celle-ci ».
Source le Soleil

Luc Nicolaï menacé de mort

Le promoteur de lutte Luc Nicolaï risque la mort. C’est la menace qui lui a été brandie hier, vers les coups de 21 heures. Le promoteur mbourois a, en effet, reçu deux appels anonymes sur son portable. Ces derniers l’ont menacé de mort, si toutefois il organisait son combat le 26 juillet, date à laquelle Gaston Mbengue a aussi programmé le sien. Il compte porter plainte contre X ce matin.
«Soo organisé sa combat le 26, dinaala rey. Dina deug sa l..f…ndèye» (si tu organises ton combat le 26 je vais te tuer fils de p…), tels sont les mots proférés contre Luc Nicolaï. Le promoteur de Mbour a reçu deux appels hier qui le menaçaient de mort, s’il maintenait la date du 26 pour organiser son combat. Une information confirmée par Luc Nicolaï qui s’en est ouvert immédiatement à Sérigne Bara, son marabout. «Effectivement, j’ai reçu deux appels ce soir (hier soir). Il m’a menacé et insulté si toutefois, je maintenais le combat pour le 26 juillet. Croyant que c’est un de mes amis qui blaguait avec moi, il a rappelé une nouvelle fois en menaçant de me tuer si je ne retire pas la date. J’ai immédiatement saisi mon marabout Sérigne Bara pour lui rendre compte. Présentement, je suis à Mbour, mais je viens sur Dakar demain (aujourd’hui) et je vais tirer l’affaire au clair car, je vais me battre jusqu’au bout», a indiqué Luc Nicolaï. En effet, il compte déposer une plainte contre X dés ce matin. «Je vais déposer une plainte contre X une fois à Dakar. Je demande aux autorités de prendre leurs responsabilités, car je ne me laisserai pas faire. Je connais bien les auteurs de ces menaces, car nous avons localisé le cellulaire avec lequel il m’a appelé. Je lui ai même dit que je serai à Dakar, et que s’il est un homme qu’il me trouve dans mon hôtel car, il connaît mon adresse», ajoute le promoteur. Selon lui, «personne ne pourra me faire reculer. Je vais par A ou B organiser mon combat. Je suis même prêt à l’organiser au stade Alassane Djigo. J’ai utilisé tous les moyens nécessaires pour ça». Le Cng n’a pas pu trouver une autre date pour Luc Nicolaï à l’occasion de sa réunion d’hier. Rien de concret n’a en tout cas été retenu s’agissant de ce combat. «Nous attendons demain (ndlr : aujourd’hui) pour que le Cng nous fixe sur notre sort». A indiqué Mbaye Diagne responsable des montages de combats à «Luc Nicolaï Production». La date du 2 juillet au stade Demba Diop qui a été retenu par le promoteur de Mbour à défaut de la date du 26 du même mois, a été choisie par un autre promoteur pour un gala de lutte au stade Iba Mar Diop. Alors que, selon le règlement du Cng, deux combats de lutte ne peuvent se dérouler le même jour dans le même département. Le promoteur de Mbour maintien donc la date du 26 juillet pour la tenue du combat Balla Bèye N°2 contre Lac de Guiers N°2 au stade Amadou Barry.

Sources 24hChrono

COMMUNIQUE DE REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES DU 07 FEVRIER 2013 Le Conseil des Ministres s'est réuni le jeudi 07 février 201...