mercredi 17 décembre 2008

NGUENIENE : Les voleurs de bétail prennent leurs marques

Les voleurs de bétail ont pris leurs marques dans le village d’Aga Biram, dans la communauté rurale de Nguéniène, dans la nuit du 16 au 17 septembre 2008. Ils ont signé leur forfait en dérobant neuf moutons. Les jeunes bergers qui avaient la garde de ces petits ruminants n’ont vu que du feu avec la rapidité de cette bande de voleurs, selon des propos rapportés à partir de témoignages.

Talla Diouf, le 1er vice-président du Conseil rural de Nguéniène, ne cache sa stupeur. Pour lui, « c’est la première sortie des voleurs de bétail dans cette zone sans aucune trace, un signe d’insécurité naissante », dit-il.

Il a avancé que les « autorités administratives vont être saisies pour que l’œuf soit tué dans le cocon ». Dans le cas contraire, il pense que la « contrée a plusieurs centaines de têtes de petits ruminants et si les forfaits se répètent et restent dans l’impunité, le phénomène du vol de bétail risque de s’y installer et va prendre du temps avant d’être éradiqué ».

A noter que les jeunes bergers dépossédés n’ont opposé aucune résistance. Des observateurs pensent que c’est ce qui les a sauvés. Selon leurs propos, « le vol de bétail avait presque disparu avec la perspicacité des forces de l’ordre et les campagnes successives de sensibilisation décourageant la pratique ».

Pourtant un projet de loi de l’Assemblée nationale prévoit un alourdissement des peines pour punir les voleurs de bétail. Malheureusement, la disposition que l’on pensait assez dissuasive n’a pourtant pas empêché à des bandes de voleurs de reprendre du service.

par Samba Niébé BA | SUD QUOTIDIEN , jeudi 18 septembre 2008 |

MBOUR : La grande mosquée s’est affaissée.


Un pan latéral de la grande mosquée de Mbour s’est écroulé le samedi 13 décembre dernier, un peu après la prière de la nuit aux environs de 21 heures 26. L’une des vieilles bâtisses de la capitale de la Petite côte présentait des signes avant-coureurs d’un affaissement depuis plusieurs mois. La construction d’une nouvelle grande mosquée ou la rénovation de celle-ci s’impose.

Un pan entier de la Grande mosquée de Mbour s’est écroulé samedi 13 décembre dernier. Au cours de la dernière prière du vendredi 12 décembre, l’imam ratib Pape Abdoulaye Lèye avait, comme s’il avait senti venir le coup, tiré la sonnette d’alarme pour attirer l’attention de ses ouailles et des autorités de la commune sur les dangers et la vétusté du bâtiment.

L’irréparable aurait pu se produire. Aucune personne n’était heureusement sur les lieux, au moment de l’accident. Depuis les autorités administratives ne cessent défilé pour voir l’ampleur des dégâts estimés à plusieurs millions de francs. Le préfet Mamadou Dia du département de Mbour a pris une mesure conservatoire. Il envisage de prendre un arrêté pour interdire la fréquentation de la grande mosquée jusqu’à nouvel ordre.

L’état des lieux au lendemain de l’accident montre une dalle à même le sol .Elle donne une stratification en trois couches de coquillages et de fer de diamètre 8. Dans un amoncellement de gravats sont ensevelis deux ventilateurs plafonniers.

L’alerte sonnée n’a pas suffi .Pourtant depuis plusieurs semaines, des plaques de ciment et de mottes coquillages tombaient sur les fidèles en quantité négligeable. L’hivernage pluvieux est l’un des vecteurs qui ont provoqué l’effondrement de la dalle .Le poids de l’âge et le type de matériaux pour régler les multiples problèmes d’étanchéité sont aussi tenu pour responsables. Des informations recueillies que la pose de la 1ière pierre de la grande mosquée de Mbour remonte en 1926 par Cheikh Sidiya Dabo .Le bâtiment serait prêt en 1932 .Agé aujourd’hui de 76 ans, le bâtiment a connu différentes réfections .En 1966, le groupe ‘’ Niak sik ‘’ a procédé aux changements de la toiture en tuile pour mettre en place une dalle. La morgue de la grande mosquée, œuvre d’un comité, a été vite réalisé .

Tout au contraire, les nombreuses tentatives de réfection ou de reconstruction n’ont pas encore abouti. Toutes les promesses sont restées lettres mortes. Un membre du comité de gestion de la grande mosquée déplore et décrie celle de l’ancien ministre Farba Senghor .Ce dernier leur avait promis la somme de 25 millions de francs à ces fins. Mais depuis lors, la promesse a semé la zizanie entre les différents membres du comité de gestion et les populations. Seule, un apport koweitien de 4 millions sur les 100 attendus a permis l’extension de la grande mosquée.

par Samba Niébé BA | SUD QUOTIDIEN , lundi 15 décembre 2008 | 80 Lectures

DJILAKH : COMMUNAUTE RURALE DE SINDIA. Me Wade réaffirme sa volonté de nourrir le Sénégal



Le président de la République, Me Abdoulaye Wade a procédé hier, lundi 21 avril dans l’après-midi, à l’inauguration de la ferme agricole de Djilakh, dans la communauté rurale de Sindia du département de Mbour. À l’occasion, constatant pour s’en réjouir la réussite enregistrée à Djilakh, il a réaffirmé sa volonté de nourrir le Sénégal avec sa Grande offensive agricole nationale pour l’abondance (Goana).

Me Wade s’est réjoui hier à Djilakh, de la concrétisation d’un rêve avec le concours de la coopération espagnole. Avec un investissement de 352 millions de francs Cfa, la ferme agricole de Djilakh que le chef de l’Etat visitait hier couvre cinquante hectares et utilise les services d’une centaine de jeunes. Il est intégré à part entière dans le Plan Reva. On y cultive des melons, des courges, des pastèques, de la tomate et du poivron. Ce qui dégage en contre-saison un revenu de près de vingt-cinq millions de francs Cfa.

Interrogé à la suite de sa visite de la ferme agricole, Le président de la République, Me Abdoulaye Wade n’a pas manqué de relever après sa visite de la ferme, la relation entre la Goana et le Plan Reva qu’il a lancé depuis trois ans. Il a déclaré que c’est une première pour lui de visiter une ferme moderne dans le cadre d’un programme pour le retour à la terre des jeunes qui ont été tentés par l’émigration en Espagne. Selon lui, les jeunes peuvent gagner plus ici qu’en Europe. Pour preuve la réalisation de cette ferme. Il n’a pas manqué de remercier le président Zapaterro le Premier ministre d’Espagne qui l’ont accompagné dans ce projet. Le chef de l’Etat a également mis en exergue le fait qu’il a été le premier à lancer le plan Reva. Désormais, les choses prennent leur envol, a-t-il fait remarqué. Et d’annoncer que d’autres fermes du Plan Reva vont être bientôt livrées. Ce qui constitue pour lui, une première au Sénégal « où des jeunes mis ensemble travaillent pour disposer de revenus ». Il a loué l’action du ministre de l’Agriculture qui a porté son choix à l’intérieur du pays et dans la banlieue dakaroise.

Au de là du plan Reva, le chef de l’Etat a souligné qu’il a perçu la dynamique enclenchée comme un programme d’indépendance alimentaire à court terme. Ceci pour assurer une nourriture suffisante et abondante aux Sénégalais. Il a réaffirmé ce qui s’est fait à Djilakh va être répercuté au niveau du territoire national dans des proportions plus grandes. Il a remercié son Premier ministre qui dit-il a compris très tôt ce qu’il voulait faire. Avant d’annoncer à l’assistance qu’il va s’attaquer à l’autosuffisance alimentaire au Sénégal. Il dit être sollicité de toute part par des jeunes, des imams, des fonctionnaires engagés vers ce retour vers l’agriculture. Son Premier ministre risque d’être débordé par rapport à la demande en machine outils et en engrais des divers postulants, a-t-il assuré tout en réaffirmant que « la volonté politique est la matrice de tout ». Pour lui, le pari est à gagner à tout prix avec l’engagement des populations et la volonté politique. Il a loué de travail des jeunes de ces jeunes. Il s’est inscrit en faux contre toutes déclarations de famine au Sénégal et d’émeutes de la faim. Déclarations qu’il a qualifiées de simples agitations politiques.

Plusieurs ministres et responsables libéraux ont fait le déplacement. Le président du Sénat Pape Diop, le Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré , des sénateurs du département de Mbour pour ne citer qu’eux.À signaler que tout au long des villages qui bordent la nationale 1 jusqu’à Djilakh sur 17 kilomètres et par endroits, des sacs de riz et bidons vides ont été brandis à l’aller comme au retour du cortège présidentiel. À l’entrée de Nguèkokh cependant, le président de la République et sa délégation ont eu droit à un bain de foule au retour sur Dakar.

par Samba Niébé BA | SUD QUOTIDIEN , mardi 22 avril 2008 |

Sénégal: Délocalisation de l'école élémentaire de Poponguine - Le nouvel établissement fin prêt en janvier 2009

Le ministre de l'Education chargé du Préscolaire, de l'Elémentaire et du Moyen, Kalidou Diallo, a récemment visité le nouveau chantier de l'école élémentaire de Poponguine. Il a assuré que l'établissement sera réceptionné en fin janvier.

Ces propos sont de Kalidou Diallo, ministre de l'Eduction. L'entrepreneur, a-t-il poursuivi, a démarré les travaux en septembre et promet de tout terminer le 24 novembre.

A la fin du mois d'octobre, il fallait venir voir sur le terrain si effectivement le chantier avance et si les travaux de génie civil sont respectés pour qu'au 24 novembre, les promesses tenues soient respectées.

Kalidou Diallo a constaté quelques difficultés liées au fait que le chantier n'est pas branché à l'eau. Ce que le préfet de Mbour a promis de régler, à travers un ravitaillement en eau du chantier par un camion citerne. L'entrepreneur a, dès lors, assuré qu'au plus tard en fin novembre, les travaux seront terminés.

L'objectif de Kalidou Diallo est de faire en sorte que d'ici à Noel, les intrants pédagogiques puissent être mis en place et que, dès le retour des fêtes de fin d'année, maîtres et élèves puissent définitivement quitter l'ancienne école pour s'installer dans la nouvelle.

Il a, par ailleurs, annoncé la création au sein du ministère de l'Education, par le président de la République, de l'inspection des daaras modernes dont le décret de nomination du directeur est déjà sorti.

Ce projet va permettre la construction et l'équipement de daaras par l'Etat qui affectera des maîtres pour le module français et les talibés de Dakar et ailleurs bénéficieront de cantines scolaires pour éradiquer la mendicité.

Le Soleil, Amath Sigui Ndiaye, 17 Novembre 2008

mardi 16 décembre 2008

Sénégal: Un nouveau centre de santé à Ndiaganiao - Une infrastructure pour soulager les populations

Inauguré devant de nombreuses personnalités, le nouveau centre de Santé et le Foyer des jeunes filles, d'un coût global de 171 millions de nos francs, permettront d'améliorer la santé des populations de 38 villages de la Communauté rurale de Ndiaganiao, qui ne disposent que de deux structures de Santé pour plusieurs milliers d'habitants.

Heureux. Ils l'ont été, les populations de Ndiaganiao, qui viennent d'étrenner un nouveau centre de Santé et des dortoirs destinés aux jeunes filles.

Ce nouveau centre de Santé permet de remplacer celui tenu par les religieuses de la Congrégation des soeurs de Notre Dame de l'Immaculée Conception qui est dans un état très avancé de délabrement. Ce centre de Santé vient à son heure, pour une localité qui compte 38 villages et qui ne dispose que de deux centres de Santé.

Ce qui est loin de satisfaire les normes de couverture fixées par de l'Organisation mondiale de la santé. Ces normes sont de 5.000 à 10.000 habitants pour un poste de Santé.

La cérémonie de l'inauguration s'est déroulée mardi dernier à Ndiaganiao, une localité située dans la région de Thiès et cela en présence des autorités militaires du commandement européen (Eucom), du commandement unifié pour l'Afrique (Africom) et des autorités locales. Le financement pour la construction de cette infrastructure sanitaire ainsi que les dortoirs ont été réalisés par le programme d'assistance humanitaire du commandement européen, en collaboration avec le « Self Help » de l'ambassade des Etats-unis à Dakar.

Le général de Brigade Frederick Martin au nom du peuple américain s'est réjoui de l'engouement suscité chez les populations de Ndiaganiao par le projet. Il a indiqué que l'ambassade des Etats-unis d'Amérique reçoit beaucoup de sollicitations venant des populations sénégalaises, particulièrement celles vivant dans les zones rurales pour la construction des centres de Santé et d'autres projets du même genre.

« Mais comme nous ne pouvons réaliser tous ces projets en même temps, nous faisons une sélection et les habitants de Ndiaganiao ont eu la chance », a déclaré Frederick Martin. Il a révélé que les autorités américaines envisagent de construire au courant de l'année 2008 dans région de Fatick des infrastructures semblables à celles de Ndiaganiao.

Les coûts de construction du centre de Santé sont évalués à 342.000 dollars et les dortoirs 20.000 dollars, soit environ 171.000.000 francs Cfa, d'après les estimations du général Frederick Martin.

La soeur Anne Béatrice Faye, supérieure de la Congrégation des soeurs de Notre Dame de l'Immaculée Conception, dont la congrégation est le principal partenaire, a remercié les deux structures américaine et européenne. Elle a déclaré aux habitants de Ndiaganiao que l'inauguration de ce centre de Santé vient concrétiser ce souci de soulager les souffrances. Le centre de Santé permettra de donner des soins de qualité et d'améliorer la vie ainsi que la santé des populations. Le Foyer pour les jeunes filles, dira la soeur supérieure, permettra de loger les bénéficiaires dans le cadre de leurs études.

Le Soleil, Eugène Kaly, 11 Janvier 2008

Sénégal: « Laguna » de Mbodiene - Le bras de fer continue entre l'exploitant et les travailleurs

Les travailleurs du « Laguna Beach » continuent toujours leurs bras de fer avec l'exploitant de cette structure hôtelière basée à Mbodiène.

Ils revendiquent ainsi la re-catégorisation de tout le personnel, le paiement du treizième mois et des heures supplémentaires, l'augmentation générale de 30 % des salaires, la motivation du personnel, etc.

Selon Charles Dioh, le Secrétaire général du syndicat des travailleurs, « c'est d'ailleurs ce lundi que Mansour Kama, l'exploitant, doit répondre devant l'inspection du Travail de Thiès. Il faut qu'il vienne visiter la boîte pour mesurer les difficultés des travailleurs ».

Inauguré depuis 1998, le « Laguna » emploie environ 90 travailleurs en dehors des temporaires. Nos multiples tentatives d'entrer en contact avec l'exploitant ont été vaines pendant toute la soirée d'hie

Le Soleil, Tata Sane, 1 Décembre 2008

COMMUNIQUE DE REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES DU 07 FEVRIER 2013 Le Conseil des Ministres s'est réuni le jeudi 07 février 201...