vendredi 25 janvier 2013


Pape Modou Sougou à Marseille 

« C’est un rêve de gosse que je réalise »

Pape Modou Sougou, qui a signé un contrat de trois ans en faveur de l’Olympique de Marseille (élite française), a déclaré hier à l’Aps avoir demandé d'arrêter toutes les autres négociations, quand il a su que le club phocéen s’intéressait à lui. « Quand j’ai su que l’Om me voulait, j’ai dit à mon agent, avant même de recevoir l'offre, que c’est décidé : c'est Marseille. Car c'est le cœur qui a parlé », a déclaré l’attaquant excentré, qui a fait sa première séance d’entraînement avec ses nouveaux partenaires, hier matin. A l’Om, poursuit-il, « c’est un rêve de gosse que je viens de réaliser… », a-t-il dit, reconnaissant qu’au début, le club phocéen ne faisait pas partie de ceux venus à ses nouvelles, après son brillant parcours en Ligue des champions. « Ça c’est passé trop vite. Ils ont travaillé dans l'ombre, car ils me suivaient depuis le Portugal. Pape Modou Sougou, qui jouera son troisième championnat après ceux de la Roumanie et du Portugal, a laissé entendre que « le plus dur reste à venir ».

Recrutement de 5500 agents
L’Etat promet la transparence (ministre)

Le ministre de la Fonction, du Travail et des Relations avec les institutions, Mansour Sy, a déclaré, vendredi, à Dakar, que "l’Etat est décidé à jouer la carte de la transparence" concernant le recrutement annoncé de 5500 agents dans la Fonction publique, précisant que "l’ère des instructions du recrutement est dépassé".
‘’Le recrutement des 5500 agents dans la Fonction publique sera organisé dans la transparence. L’Etat est décidé à jouer la carte de la transparence. L’ère des instructions de recrutement est dépassé’’, a souligné M. Sy au cours d’une rencontre avec la presse.

‘’Après le recrutement de ces agents, a-t-il annoncé, les résultats seront publiés comme on a fait avec la liste et le nombre de postes à pourvoir.’’

Selon lui, ‘’la voie est tracée, d’autres programmes vont être déclinés par le ministère de l’emploi’’. Il a précisé que la priorité sera accordée à l’armée (1135 pour l'armée, 1000 pour la gendarmerie et 1000 pour la police), invoquant le vieillissement noté dans les effectifs des services de sécurité et les nombreux départs à la retraite.

S'agissant des agents de la Fonction publique, M. Sy a signalé que ‘’2294 personnes sont parties à la retraite le 31 décembre 2011, et 4906 seront à la retraite d’ici quatre ans’’. C'est là que réside ‘’l’urgence de ce recrutement’’, a-t-il dit.

Le secteur de la santé vient en second lieu avec 520 agents à recruter dont 70 médecins et 100 sages-femmes en plus des infirmiers, aides-infirmiers, assistants sociaux, entre autres.

Il a signalé la mise en place d'une Commission nationale recrutement placée sous la direction du ministère de la Fonction publique avec en son sein un représentant pour chacune des structures suivantes : présidence de la République, Primature, ministère des Finances, ministère du Budget et ministère technique concerné par l’agent à recruter.

‘’Cette commission va étudier tous les dossiers qui, après sélection, vont passer dans le circuit, et la dernière étape est celle de la vérification des diplômes’’, a indiqué le ministre, soulignant qu'il s'agit de ‘’s’assurer qu’on n’est pas en face d’un faux diplôme’’.

Ce recrutement de 5500 agents dans la Fonction publique, annoncé par le président de la République lors de son message à la Nation à l’occasion du nouvel an, est parti selon Mansour Sy ‘’d’une évaluation des besoins de chaque ministère’’.

‘’Tous les Sénégalais titulaires d’un diplôme d’Etat ou d’un diplôme classé peuvent faire acte de candidature’’, a-t-il ajouté, soulignant que des critères d’ancienneté, de compétences, d’âge et d’engagement citoyen seront mis en avant.

D'après lui, ‘’c’est au moment de départager deux personnes à égal diplôme’’ qu'‘’on choisira celui qui a eu fait du volontariat pour l’Etat dans sa vie’’.

‘’Cela existe aussi dans la santé : un médecin en position contractuelle dans une localité éloignée et qui accepte d’y rester en cas de recrutement sera pris dans la Fonction publique’’, a précisé M. Sy.

Mbour basket club 

Des battantes qui méritent d'être soutenues

Les deux dernières victoires des filles de Mbour basket club face à la Ja à Dakar et contre l'Ugb à Mbour témoignent de la bonne santé de l'équipe féminine de basket de la capitale de la Petite côte. Pourtant, l'équipe vit de ses maigres moyens, courant derrière la municipalité qui doit 6 millions de FCfa aux joueuses.
Ces jeunes filles, toutes des Mbouroises, sont entrain de faire des prouesses dans le championnat national de 1ère division de basket féminin. Elles se comportent bien dans leur poule pour avoir successivement battu la Jeanne d'Arc et l'Université Gaston Berger. Des rencontres gagnées avec les tripes car, Mbour basket ne compte que sur des dirigeants obligés de se cotiser pour faire face à certaines contraintes. Selon le directeur technique, Vieux Fall, sans le président du Stade de Mbour, Saliou Sambou, Mor Sylla Baïlo Bâ, Tidiane Sow, Abdoulaye Pouye et Alioune Ciss, tous les efforts seraient vains.
Pourtant, si le Maire El Hadji Fallou Sylla avait respecté ses engagements en remettant à temps la subvention municipale qui s'élève à 4 millions par an, nul doute que l'équipe sortirait la tête de l'eau et pourrait jouer les grands rôles. Tout juste, regrette Vieux Fall, 2 millions de FCfa ont été remis pour le compte de 2012, ce qui fait que, puisque nous sommes en 2013, la Mairie reste devoir 6 millions au club.
Par ailleurs, il lance un appel à toutes les bonnes volontés pour aider à terminer le championnat mais aussi et surtout à payer beaucoup de dettes contractées. Vieux Fall ne fait pas de doute sur les capacités managériales des dirigeants de Mbour qui en ont fait un creuset. Etayant son propos, il a soutenu que Fatou Diop Ugb et Khady Camara de Mbour basket, les meilleures marqueuses du championnat, sont toutes natives de Mbour.
Aminata Faye est internationale et parmi les 12 joueuses de l'équipe nationale, 3 filles sont de Mbour même si elles évoluent dans d'autres équipes. Il ne reste donc, à son avis, qu'à aider à la récupération de ses anciennes joueuses pour que Mbour basket fasse plus que Saint-Louis basket.
Vieux Fall est convaincu que si le basket était soutenu, il ferait des satisfactions énormes pour les sportifs mbourois. Il a rappelé que les seuls sénégalais qui ont évolué en Nba sont du département : Saër Sène est de Sessène, Cheikh Samb est de Mbour, Boniface Ndong de Pointe-Sarène, suffisant, selon lui, que le basket soit mieux considéré.

jeudi 24 janvier 2013


COMMUNIQUE DE REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES DU 23 JANVIER 2013

 


Le Conseil  des Ministres s’est réuni le mercredi 23 janvier 2013, au palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a fermement condamné la prise d’otages meurtrière d’In Amenas, en République sœur d’Algérie, dans laquelle plusieurs personnes de différentes nationalités ont perdu la vie.
Le Chef de l’Etat a exprimé la solidarité du Sénégal à l’égard de l’Algérie et de tous les Etats ayant perdu des ressortissants lors du dénouement tragique de cet événement.
Le Président de la République a ensuite souhaité la bienvenue au Conseil, au nouveau Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, en louant ses qualités professionnelles et sa compétence, qui lui ont valu cette promotion.
Abordant la question relative à la performance dans le secteur public, le Chef de l’Etat a souligné à cet effet, l’importance de la recherche de l’efficacité, comme impératif à intégrer par toutes les entités publiques, en vue d’atteindre les objectifs de l’horizon 2017. Toutes les dispositions nécessaires devront être prises par le Premier Ministre afin que chaque entreprise ou établissement public puisse développer, en son sein, une démarche de gestion et de qualité, axée sur les résultats.
Dans ce cadre, le Président de la République a émis le souhait de voir chaque organe public, élaborer un plan stratégique à moyen terme, déclinant des objectifs de développement susceptibles d’être évalués, par des indicateurs clairement mesurables. Une deuxième étape dans la recherche de performance consistera pour chaque entité, à engager des négociations avec l’Etat, en vue de concevoir un contrat de performance, qui articulera l’ensemble des objectifs et engagements pluriannuels à la charge de la puissance publique et de l’entité concernée.
Poursuivant sa communication sur la question, le Président de la République a expliqué tout l’intérêt à rationaliser davantage l’organisation des services publics. Il a ainsi demandé au Premier Ministre, en relation avec la Délégation générale à la Réforme de l’Etat et à l’Assistance Technique, de faire procéder d’ici avril 2013, à une revue des statuts juridiques des diverses entités délégataires de missions de service public, pour formuler des recommandations précises, qui pourront conduire aux réformes souhaitées.
En ce qui concerne la gouvernance  vertueuse, qu’il imprime à la conduite de l’action publique, le Chef de l’Etat a rappelé les instructions données au Gouvernement  pour réduire significativement  le train de vie de l’Etat. Il s’est félicité de l’application des premières mesures allant dans ce sens, qui ont produit des résultats significatifs en termes d’économie de ressources, en citant le cas spécifique de la facture téléphonique de l’Etat, qui a connu une baisse considérable.
Dans le même esprit, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de faire procéder à l’inventaire exhaustif du patrimoine bâti de l’Etat et l’a invité à faire la lumière sur les opérations de cessions immobilières ainsi que sur les conditions de déclassement de certains actifs immobiliers.
S’agissant de la rationalisation du matériel roulant de l’Etat, le Président de la République a relevé les manquements notés dans la gestion des parcs automobiles de l’Etat, avec la persistance de la violation de la réglementation sur l’utilisation des véhicules administratifs, les négligences dans l’entretien des engins ainsi que leur usage à des fins autres qu’administratives.
Le Chef de l’Etat a exprimé sa volonté de mettre fin aux mauvaises pratiques qui grèvent considérablement le budget de l’Etat. Pour ce faire, il a invité le Premier Ministre à s’assurer de l’application stricte de la règlementation sur les véhicules administratifs et à mettre en place un dispositif de rationalisation des dotations de carburant.
Sur la question des prix des denrées de première nécessité, notamment la farine, le Chef de l’Etat a réaffirmé sa détermination à réduire les prix, en se fondant sur une logique de rationalité économique qu’il faudra articuler à la nécessité de protéger le pouvoir d’achat des populations. C’est pourquoi, s’agissant du  prix de la farine qui impacte sur le prix des produits dérivés, le Chef de l’Etat a demandé à Monsieur Premier ministre et au Ministre du Commerce et de l’Economie et des Finances d’engager avec les meuniers et les boulangers des discussions sur les mesures appropriées dans le contexte actuel pour l’Etat. Le Président de la République a ensuite demandé au Premier Ministre d’envisager la création d’un observatoire de suivi de l’évolution des prix des denrées et produits de première nécessité et des services : riz, huile, sucre, farine, eau, électricité, transport, gaz etc.
Prenant la parole à la suite du Président de la République, le Premier ministre a entretenu le Conseil, des perspectives d’évolution des prix sur le marché mondial, en mettant en exergue le prix des céréales comme le riz et le maïs et ceux des produits énergétiques comme le pétrole et le charbon.
Concernant les céréales, le Premier Ministre a indiqué qu’en décembre 2012, les études menées, indiquaient une baisse des cours mondiaux, tendance qui devrait se poursuivre, selon les prévisions.
Pour ce qui est des oléagineux, le Premier ministre a révélé qu’il s’attendait à une détente sur les prix, qui pourrait être significative, surtout pour les huiles végétales, allant de 10% de baisse pour l’huile de soja, à 25% pour l’huile de palme.
Parlant des prix du charbon, le Premier ministre a informé sur leur évolution depuis 2011, allant de la hausse observée à cette période, au constat actuel de repli dans une proportion évaluée à de 30%. Cette variation de prix pourrait être prise en compte par la Senelec dans la fixation des prix de livraison d’électricité produite à partir de cette matière première.
Le Premier Ministre a fini son intervention en préconisant le développement de stratégies favorisant de manière générale, la consommation des produits locaux, dans l’optique de réduire le lourd déficit de notre balance commerciale.
Le Ministre de l’Education Nationale a fait au Conseil une communication sur les prévisions de recrutement d’enseignants de l’élémentaire et du moyen-secondaire, pour l’année scolaire 2013-2014, tenant compte des résultats des récents recensements du personnel de ce secteur.
Le ministre a, en outre, rendu compte au Conseil des initiatives et actions en cours destinées à régler le problème des retards de paiements des salaires des corps émergents de l’éducation nationale.
Prenant la parole, le Ministre délégué au Budget, a expliqué, qu’au titre de la réduction du train de l’Etat, il a été décidé de mettre fin au système de compensation  créances-dettes entre l’Etat et la SONATEL. Par application de ce système, l’Etat, a dû se contenter en 2011, d’un versement de moins de 5 milliards en dividendes, pour une production de 28 milliards, générée par ses actions, le différentiel ayant été absorbé par la prise en compte d’une facture téléphonique de 23,5 milliards de FCFA.
Pour l’année 2013, avec les mesures prises, l’Etat escompte une réduction de l’ordre de 50 à 60 % (13 milliards de FCFA) de sa facture téléphonique. Le Ministre a enfin rappelé qu’en moins d’un an d’efforts, une économie d’un peu plus de 3 milliards a pu être réalisée sur la consommation du téléphone.

Le Conseil a pris les mesures individuelles suivantes :

§  Monsieur Birima MANGARA, Inspecteur général d’Etat, est nommé Directeur de Cabinet adjoint du Président de la République ;

§  Monsieur Oumar Samba BA, Administrateur civil principal, est nommé Secrétaire général adjoint à la Présidence de la République ;


§  Monsieur Moussa BALDE, Maître de Conférences à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD), est nommé Directeur général de la Société de Développement agricole et industriel (SODAGRI) en remplacement de Monsieur Boubacar SY, appelé à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

§  Madame Awa NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°606 928/C, est nommée Inspecteur interne au ministère de l’Aménagement du Territoire et des Collectivités locales, en remplacement de Monsieur Abdoulaye LO, admis à faire valoir ses droits à une pension de retraite ;

§  Monsieur Makhtar DIA, Ingénieur, est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise pour la Propriété industrielle et l’Innovation technologique (ASPIT), en remplacement de Madame Adji Diop SALL ;

§  Monsieur Cheikh SARR, capitaine de Vaisseau, matricule de solde n°400 044/D est nommé Directeur de la protection et de la Surveillance des Pêches, en remplacement de Monsieur Matar SAMBOU, appelé à d’autres fonctions ;

§  Monsieur Saliou NIANG, Paysagiste, matricule de solde n°365 440/B, précédemment Directeur du Paysage et des Espaces verts urbains (DPEVU) au Ministère de l’Urbanisme et de l’habitat, est nommé Directeur du Cadre de Vie et des Espaces verts urbains (DCVEVU) ;

§  Monsieur Papa Sambaré NDIAYE, Administrateur civil, matricule de solde n°624 557/A, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat, en remplacement de Monsieur Amadou NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.


« A seulement 3 heures et demi à vol d’oiseau de Dakar, le Maroc peut abriter le match Sénégal-Angola », selon l’ancien journaliste Cheikh Mbacké Sène 

Ancien journaliste sportif devenu consultant en communication, établi au Maroc depuis une dizaine d’année, Cheikh Mbacké Sène souffle à la fédération sénégalaise de football la possibilité de jouer la rencontre Sénégal-Angola du 23 mars prochain au Maroc. Le Royaume chérifien garantit, selon lui, des conditions infrastructurelles et d’encadrement meilleures que celles qu’aurait même pu offrir Dakar. 

Loin du pays, mais les yeux toujours rivés vers le football national. L’ancien confrère de l’Info7 et de l’APS invite les autorités footballistiques nationales en mal de stade, de regarder du côté du Maroc.

« Le Maroc a la solution. Il est aujourd’hui des pays qui dispose de bonnes infrastructures, celui est le plus proche du Sénégal »,souligne-t-il.
Cheikh Mbacké Sène développe expliquant  que « le Sénégal sait bien à l’avance que même s’il parvenait à trouver un stade alternatif en Gambie, Mauritanie ou République de Guinée, il y aurait peu de chance que toutes les conditions soient réunies ».
Et «au lieu de perdre du temps à multiplier les démarches, autant se rabattre sur le Maroc situé à 3 heures et demi à vol d‘oiseau de Dakar », avertit-il.

Pour lui, les arguments sont de taille : « le Royaume chérifien réunit toutes les conditions d’accueil pour une rencontre réussie à tous les niveaux. Le Maroc dispose au moins de 4 stades fonctionnels. Le Sénégal aura le choix de jouer au Stade Mohamed V de Casablanca (67 000 places, pelouse naturelle), au Grand Stade de Marrakech (45 200 places, pelouse naturelle), au Grand stade de Tanger (45 000 places, pelouse Grass) ou encore au stade Moulay Abdallah de Rabat (pelouse naturelle) - que le nouveau sélectionneur Alain Giresse connait par cœur pour y avoir dirigé le Club des  FAR et remporté le championnat national Marocain ».

« Etant également l’une des premières destinations touristiques du continent, le Maroc dispose d’infrastructures hôtelières de capacités et de qualité pouvant rivaliser avec n’importe quels autres palaces de la planète », souligne Cheikh Mbacké Sène.

«Les atouts dont bénéficiera le Sénégal pour une rencontre tenu au Maroc sont nombreux. L’excellence des relations bilatérales entre les deux pays favorise une mise à disposition totale de  toute la logistique utile à un encadrement sécuritaire.  Un des autres atouts reste la forte communauté sénégalaise vivant dans le Royaume chérifien, cette communauté supportrice dans l’âme avait  - rappelle-t-on - poussé les Lions du Beach Soccer à remporter  le trophée continental. Si le Sénégal joue à Casablanca, Marrakech ou Rabat, il peut être sûr  de retrouver son public », conclut-il.

dimanche 20 janvier 2013


Aéroport de Diass 

Des députés apprécient les travaux en cours


Au total 35 députés sénégalais ont salué jeudi le niveau d’avancement des travaux de l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, situé à 47 km au Sud de Dakar. Conduite par la présidente de la Commission urbanisme et habitat, Ndèye Lucie Cissé, ces parlementaire ont effectué une visite de chantier du futur AIBD, dans le département de Mbour. 

Les députés ont visité les bâtiments devant abriter le terminal à passagers, le pavillon présidentiel, la piste d’atterrissage, le terminal à fret et le nouveau village dédié aux populations affectées par l'aéroport.‘’Nous avons vu quelque chose d’extraordinaire. Nous avons été charmés par les infrastructures de l’AIBD. C’est un travail extraordinaire qui est en train d'être faire’’, a expliqué la présidente de la Commission urbanisme et habitat. Lui emboitant le pas, sa collègue Haoua Dia Thiam s’est réjouie du niveau d’avancement des travaux sur le site. ‘’Il est important, a-t-elle dit, que les députés sachent où vont les ressources publiques.’’‘’On est très satisfait. Il y a des avancées significatives’’, a souligné le député du département de Mbour, Maguette Diokh. Le futur aéroport est censé relancer l'activité de la zone. Pour sa part, Cheikh Oumar Sy, a reconnu ‘’le génie créateur’’ de l’ancien président Abdoulaye Wade, pourtant, battu le 25 mars dernier lors de l’élection présidentielle, par son ancien Premier ministre Macky Sall. ‘’Nous sommes satisfaits de ce que nous avons vu. Quel sera l’apport économique de l’aéroport?’’, s’est-il interrogé. En réponse aux parlementaires, le Directeur général de l’AIBD, Abdoul Mamadou Wane, a indiqué que la réalisation de cette infrastructure était "nécessaire" car l’Aéroport international Léopold Sédar Senghor de Dakar (AILSS) a atteint sa capacité.‘’L’AIBD n’est pas un luxe. On ne peut tirer la croissance du Sénégal sans l’AIBD’’, a-t-il estimé M. Wane qui a signalé qu’à la différence de celui de Dakar, l'aéroport de Diass sera "un hub" en matière de transport aérien. Il par ailleurs annoncé que par rapport au planning de démarrage, l’AIBD est en cours de finition. ‘’On a des réglages à faire (...)’’, a précisé Abdoul Mamadou Wane. Environ 800 personnes dont 197 expatriés de 40 nationalités travaillent sur le site de l’AIBD, un des projets phare de l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, qui a quitté le pouvoir au bout de 12 ans. La première pierre de l’infrastructure a été posée le 4 avril 2007. Le coût de la construction est estimé à 235 milliards de francs CFA. L’AIBD aura une capacité d'accueil de 3 millions de passagers par an. 

COMMUNIQUE DE REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES DU 07 FEVRIER 2013 Le Conseil des Ministres s'est réuni le jeudi 07 février 201...