Thies : La caravane des petites et moyennes entreprises a fait un tour lundi dernier à Thiès. Une exposition de produits locaux a permis au public de bien apprécier le savoir faire des artisans. Une occasion saisie par la directrice de l’ADEPME (Agence de Développement des Petites et Moyennes Entreprises), Marie Thérèse Diédhiou, pour réaffirmer l’engagement de sa structure à appuyer les porteurs de projets, de l’élaboration des idées jusqu’à la mise en exécution.
Au niveau des différents stands, des produits bien thiessois sont exposés. A l’image des tissus en indigo (Thioup) qu’on croyait venir du Mali, mais que la native de Thiès habitant le quartier de Takhikawe, Mme Khadidiatou Tandian, a teint avec ses propres moyens. Celle-là même qui nous dit avoir hérité ce travail de ses grands parents depuis l’âge de 14 ans. Aujourd’hui, à 43 ans, Mme Tandian continue ses activités de teinture sans le moindre appui quelconque. La caravane des petites et moyennes entreprises lui a donné l’occasion de démontrer son savoir faire. A côté de son stand, d’autres femmes ont exposé des céréales transformées et mises en sachets. Du mil, maïs, sorgho, des pastéques transformés et des jus de fruits entre autres produits. Il s’y ajoute les nombreux salons de coiffure qui ont fini de se lancer dans la formation des jeunes filles qui ont abandonné leurs études comme l’a si bien souligné, la présidente de l’association des couturières de Thiès, Mme Adama Kanté. La directrice de l’ADEPME de dire toute sa satisfaction pour cette volonté manifestée d’entreprendre et cet esprit créatif des femmes de Thiès et même des jeunes. Et ce, malgré les maigres moyens dont ils disposent. Autre particularité énumérée par Marie Thérèse Diedhiou : « les grandes potentialités de la région de Thiès au regard des transactions commerciales et des richesses en ressources industrielles telles que les mines de phosphates de Taïba, et également les potentialités agro-industrielles, en artisanat et en tourisme ». Tout un potentiel qui constitue des créneaux de base pour les jeunes pour lesquels l’ADEPME est consciente de leurs talents. Aussi, Marie Thérèse Diedhiou leur a-t-elle réaffirmé l’engagement de sa structure à les aider à élaborer et à mettre en exécution leurs projets. L’antenne régionale de l’ADEPME se tient à leur disposition pour d’éventuelles informations complémentaires. La caravane des PME est une initiative de la fondation Kauffman, une structure impliquée dans la promotion de l’entrepreneuriat, de l’innovation et de l’accès du plus grand nombre à l’éducation et à la connaissance.
Mohamadou SAGNE
vendredi 3 décembre 2010
mardi 30 novembre 2010
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR : Mbour aura son université privée
L’implantation à Mbour de l’université privée Serigne Saliou Mbacké est guidée par le souci de décentraliser davantage l’enseignement supérieur au Sénégal, a indiqué, lundi, l’universitaire Aliou Mané, promoteur du projet. « Le choix de la capitale de la Petite Côte pour implanter une université répond à un souci de décentraliser l’enseignement supérieur, en vue de désengorger Dakar », a-t-il notamment assuré au cours d’un entretien avec le correspondant de l’Aps. « Nous voulons démontrer que dans les régions de l’intérieur du pays, il est possible d’implanter une université privée, comme cela se fait dans la capitale », a fait savoir M. Mané. « On voulait une université qui porte le nom de Serigne Saliou Mbacké et il n’y a que Mbour pour cela. Serigne Saliou Mbacké (défunt khalife général des mourides) n’est pas de Touba, il est de Mbour, a pour sa part expliqué le professeur Mounirou Sy, doyen de la Faculté de Droit et des Sciences politiques de ladite université. « En dehors de cette ville, a-t-il souligné, Serigne Saliou Mbacké se prenait partout ailleurs comme un étranger. Pour faire correspondre le nom au lieu, il n’y avait que Mbour (où le marabout a vécu plusieurs années avant son intronisation comme khalife) ».
AFP
AFP
THIADIAYE : Bataille entre le maire et ses adversaires pour contrôler le comité de santé
Aujourd’hui, le comité de santé de Thiadiaye traverse une grande crise, avec deux camps qui se disputent le contrôle de ses rênes. La polémique s’est installée avec les renouvellements en vue et les adversaires du Maire Alioune Sène l’accusent de vouloir faire un «coup d’état» en voulant organiser les élections pour le 29 Septembre, après avoir mis tout un dispositif pour faire gagner son poulain.
L’assemblée générale pour le renouvellement du comité de santé de Thiadiaye qui était prévue le 29 septembre dernier, n’aura pas lieu. Cette décision a été prise par le préfet du département de Mbour qui a servi d’arbitre entre la coordination pour le renouvellement du comité de santé que dirige Niar Faye et le maire de la commune Alioune Sène. La coordination accuse le maire d’avoir voulu organiser les renouvellements le 29 Septembre dernier en violant les textes qui stipulent que seul le préfet, en collaboration avec le médecin chef de district et lui, est habilité à convoquer l’assemblée générale. Egalement de créer des groupements d’intérêts économiques et des groupements de femmes et de jeunes non reconnus et multiplier le nombre de délégués de quartiers dans un but électoraliste. Niar Faye a conclu qu’ils «sont instrumentalisés uniquement pour les besoins de Thiadiaye».
Le maire Alioune Sène a qualifié les propos de contrevérités, expliquant n’avoir jamais convoqué une assemblée générale qui est du ressort du préfet qui avait d’ailleurs convoqué cette assemblée générale à la date du 29 septembre». L’édile de Thiadiaye a affirmé que Thiadiaye compte 10 quartiers reconnus officiellement. Il a ensuite balayé d’un revers de main, l’accusation selon laquelle, il montait des Gies et associations, non reconnues, qui lui prêteraient des voix pour faire gagner son poulain. Il a aussi levé toute équivoque pour dire que les organisations non reconnues ne siègent pas dans le comité de santé. Pour l’instant, le préfet a reporté les renouvellements à une date ultérieure. Des renouvellements qui s’annoncent âpres.
Alioune Diop
L’assemblée générale pour le renouvellement du comité de santé de Thiadiaye qui était prévue le 29 septembre dernier, n’aura pas lieu. Cette décision a été prise par le préfet du département de Mbour qui a servi d’arbitre entre la coordination pour le renouvellement du comité de santé que dirige Niar Faye et le maire de la commune Alioune Sène. La coordination accuse le maire d’avoir voulu organiser les renouvellements le 29 Septembre dernier en violant les textes qui stipulent que seul le préfet, en collaboration avec le médecin chef de district et lui, est habilité à convoquer l’assemblée générale. Egalement de créer des groupements d’intérêts économiques et des groupements de femmes et de jeunes non reconnus et multiplier le nombre de délégués de quartiers dans un but électoraliste. Niar Faye a conclu qu’ils «sont instrumentalisés uniquement pour les besoins de Thiadiaye».
Le maire Alioune Sène a qualifié les propos de contrevérités, expliquant n’avoir jamais convoqué une assemblée générale qui est du ressort du préfet qui avait d’ailleurs convoqué cette assemblée générale à la date du 29 septembre». L’édile de Thiadiaye a affirmé que Thiadiaye compte 10 quartiers reconnus officiellement. Il a ensuite balayé d’un revers de main, l’accusation selon laquelle, il montait des Gies et associations, non reconnues, qui lui prêteraient des voix pour faire gagner son poulain. Il a aussi levé toute équivoque pour dire que les organisations non reconnues ne siègent pas dans le comité de santé. Pour l’instant, le préfet a reporté les renouvellements à une date ultérieure. Des renouvellements qui s’annoncent âpres.
Alioune Diop
Consultations prénatales - Les croyances socioculturelles encore tenaces au pays
Premières consultations prénatales tardives. Un taux d'achèvement faible des visites prénatales. Tels sont les constats établis par les agents de Santé qui font état des croyances culturelles qui poussent les femmes à cacher leur grossesse. Ce qui peut influer sur la qualité de la prise en charge, en ce sens que, certains facteurs de risque liés à la grossesse ne sont pas détectés tôt.
« Une grossesse, c'est comme la mayonnaise, quand on regarde, elle peut ne pas prendre », lance tout de go le Dr Abdoulaye Diaw, médecin-chef du District sanitaire de Thiadiaye. Il livre ainsi une des raisons majeures qui expliquent les Consultations prénatales (Cpn) tardives dans cette localité et dans tant bien d'autres au Sénégal. Comme en atteste le taux de 42% de première Consultation prénatale (Cpn) enregistré dans le District sanitaire de Pikine dans la capitale sénégalaise.
« Alors que l'objectif à atteindre est fixé à 80% pour la première Cpn », souligne le Dr Abdou Karim Diop, médecin-chef du District sanitaire de Pikine. « C'est quand les femmes ne peuvent plus cacher la grossesse qu'elles viennent pour leur première Cpn », remarque le Dr Diaw.
Khadidiatou Gadio, du centre de Santé Dominique de Pikine de renchérir : « les femmes en état de grossesse attendent plus de 4 mois pour faire la première Cpn ». Pis, elles ne terminent pas toutes les 4 Cpn requises pour un bon suivi de la grossesse.
C'est ainsi que seules 42 femmes sur 100 terminent leurs Cpn à Joal. Ce sont les mêmes chiffres qui sont recueillis dans le district sanitaire de Pikine. A Thiadiaye, elles ne font que 53 sur 100 femmes contre 40 à Mbour.
Pour Issa Hann, l'Infirmier chef de poste (Icp) de Ngéniène, « cacher sa grossesse relève d'une croyance socioculturelle ». C'est bien pour cette raison qu'il est difficile d'inverser la tendance en faisant en sorte que les grossesses puissent être dépistées tôt et prises en charge correctement. « Nous travaillons avec un réseau de relais communautaires qui font des causeries pour sensibiliser les femmes. Mais, quand les populations sont convaincues qu'une grossesse n'est pas à avoir, c'est difficile », déplore le Dr Abdoulaye Diaw du centre de Santé de Thiadiaye. Et de poursuivre : « on a beau dire, une grossesse, on doit la dépister tôt pour bien la suivre en détectant une anémie à temps, un diabète gestationnel, une hypertension... Mais, rien ».
Dr Diaw insiste aussi sur le fait que les femmes, qui viennent même tardivement pour la première Cpn, sont perdues de vue par la suite. Pour Khadidiatou Gadio, du centre de Santé Dominique, certaines femmes ne viennent pas du tout, même pour une seule Cpn, « parce qu'elles sont pudiques ». Elles ne viennent pas non plus pour l'accouchement, préférant accoucher à domicile, souligne-t-elle en citant, notamment, le cas des femmes d'ethnie peulh.
Selon le médecin-chef du District sanitaire de Thiadiaye, si cette situation perdure, c'est parce que le désir d'enfant n'est pas tout le temps ressenti par les femmes. Car, « une femme qui désire un enfant va tout faire pour que la grossesse se déroule normalement. Mieux, elle va suspecter une grossesse très tôt et faire la première Cpn tôt ». Ainsi, pour encourager les femmes à faire leurs 4 consultations prénatales, le Dr Diaw a-t-il initié une stratégie de gratuité de l'accouchement au centre de Santé de Thiadiaye.
Liens Pertinents
« Depuis juillet 2008, j'ai décidé qu'une femme qui fait ses 4 Cpn soit prise en charge gratuitement pour l'accouchement », renseigne-t-il. Malheureusement, « je n'ai eu que 2 cas. Cela veut dire qu'il y a problème », soutient-il.
C'est pourquoi, au niveau de la Division de la Santé de la reproduction, il est question, « de réfléchir pour voir comment faciliter la disponibilité des services aux femmes enceintes pour les encourager à faire toutes les 4 Consultations prénatales », annonce le Dr Bocar Daff, patron de la Dsr.
Vivement que les femmes suivent ! Et que les croyances socioculturelles tenaces soient vaincues !
« Une grossesse, c'est comme la mayonnaise, quand on regarde, elle peut ne pas prendre », lance tout de go le Dr Abdoulaye Diaw, médecin-chef du District sanitaire de Thiadiaye. Il livre ainsi une des raisons majeures qui expliquent les Consultations prénatales (Cpn) tardives dans cette localité et dans tant bien d'autres au Sénégal. Comme en atteste le taux de 42% de première Consultation prénatale (Cpn) enregistré dans le District sanitaire de Pikine dans la capitale sénégalaise.
« Alors que l'objectif à atteindre est fixé à 80% pour la première Cpn », souligne le Dr Abdou Karim Diop, médecin-chef du District sanitaire de Pikine. « C'est quand les femmes ne peuvent plus cacher la grossesse qu'elles viennent pour leur première Cpn », remarque le Dr Diaw.
Khadidiatou Gadio, du centre de Santé Dominique de Pikine de renchérir : « les femmes en état de grossesse attendent plus de 4 mois pour faire la première Cpn ». Pis, elles ne terminent pas toutes les 4 Cpn requises pour un bon suivi de la grossesse.
C'est ainsi que seules 42 femmes sur 100 terminent leurs Cpn à Joal. Ce sont les mêmes chiffres qui sont recueillis dans le district sanitaire de Pikine. A Thiadiaye, elles ne font que 53 sur 100 femmes contre 40 à Mbour.
Pour Issa Hann, l'Infirmier chef de poste (Icp) de Ngéniène, « cacher sa grossesse relève d'une croyance socioculturelle ». C'est bien pour cette raison qu'il est difficile d'inverser la tendance en faisant en sorte que les grossesses puissent être dépistées tôt et prises en charge correctement. « Nous travaillons avec un réseau de relais communautaires qui font des causeries pour sensibiliser les femmes. Mais, quand les populations sont convaincues qu'une grossesse n'est pas à avoir, c'est difficile », déplore le Dr Abdoulaye Diaw du centre de Santé de Thiadiaye. Et de poursuivre : « on a beau dire, une grossesse, on doit la dépister tôt pour bien la suivre en détectant une anémie à temps, un diabète gestationnel, une hypertension... Mais, rien ».
Dr Diaw insiste aussi sur le fait que les femmes, qui viennent même tardivement pour la première Cpn, sont perdues de vue par la suite. Pour Khadidiatou Gadio, du centre de Santé Dominique, certaines femmes ne viennent pas du tout, même pour une seule Cpn, « parce qu'elles sont pudiques ». Elles ne viennent pas non plus pour l'accouchement, préférant accoucher à domicile, souligne-t-elle en citant, notamment, le cas des femmes d'ethnie peulh.
Selon le médecin-chef du District sanitaire de Thiadiaye, si cette situation perdure, c'est parce que le désir d'enfant n'est pas tout le temps ressenti par les femmes. Car, « une femme qui désire un enfant va tout faire pour que la grossesse se déroule normalement. Mieux, elle va suspecter une grossesse très tôt et faire la première Cpn tôt ». Ainsi, pour encourager les femmes à faire leurs 4 consultations prénatales, le Dr Diaw a-t-il initié une stratégie de gratuité de l'accouchement au centre de Santé de Thiadiaye.
Liens Pertinents
« Depuis juillet 2008, j'ai décidé qu'une femme qui fait ses 4 Cpn soit prise en charge gratuitement pour l'accouchement », renseigne-t-il. Malheureusement, « je n'ai eu que 2 cas. Cela veut dire qu'il y a problème », soutient-il.
C'est pourquoi, au niveau de la Division de la Santé de la reproduction, il est question, « de réfléchir pour voir comment faciliter la disponibilité des services aux femmes enceintes pour les encourager à faire toutes les 4 Consultations prénatales », annonce le Dr Bocar Daff, patron de la Dsr.
Vivement que les femmes suivent ! Et que les croyances socioculturelles tenaces soient vaincues !
VIOLENT INCENDIE A NDIAGANIAO : Deux femmes et un enfant de trois ans calcinés
Un violent incendie s’est déclaré dans le village de Both Sérère, faisant trois morts, dont un enfant de trois ans. L’incendie a eu lieu dans la nuit du dimanche au lundi, vers 00H30. Les corps calcinés ont été déposés à la morgue du centre de santé de Mbour, tandis qu’une personne grièvement blessée a été admise dans ledit centre de santé.
C’est dans la nuit du dimanche au lundi 22 novembre que le feu s’est déclaré dans le village de Both Sérère, situé dans le chef-lieu de la communauté rurale de Ndiaganiao. Deux sœurs et un enfant de trois ans de l’une d’entre elles y ont trouvé la mort. Avant l’arrivée des sapeurs-pompiers, les corps étaient déjà calcinés. Selon le commandant de brigade de Mbour, l’Adjudant-chef Ousseynou Bâ, qui s’est rendu sur les lieux, une bougie qui éclairait la case où dormaient cinq personnes serait à l’origine de l’incendie.
Seules deux personnes ont échappé à la mort, dont l’une est grièvement blessée. Au moment où la case prenait feu, ses occupants dormaient profondément et ce sont les voisins, qui étaient en festivité, qui ont sonné l’alerte. Pour le commandant de brigade, le manque d’eau dans cette localité a favorisé la propagation du feu, car il faut faire une longue distance pour trouver de l’eau de puits. Ensuite, l’arrivée tardive des sapeurs-pompiers qui ont fait une trentaine de kilomètres pour se rendre sur les lieux n’a pas favorisé les secours. La mère des sœurs qui était une des premières à se réveiller a voulu s’attaquer au feu pour sauver sa famille, tout comme leur père qui a vite perdu la raison.
Écrit par ALIOUNE DIOP
Mardi, 23 Novembre 2010 18:40
C’est dans la nuit du dimanche au lundi 22 novembre que le feu s’est déclaré dans le village de Both Sérère, situé dans le chef-lieu de la communauté rurale de Ndiaganiao. Deux sœurs et un enfant de trois ans de l’une d’entre elles y ont trouvé la mort. Avant l’arrivée des sapeurs-pompiers, les corps étaient déjà calcinés. Selon le commandant de brigade de Mbour, l’Adjudant-chef Ousseynou Bâ, qui s’est rendu sur les lieux, une bougie qui éclairait la case où dormaient cinq personnes serait à l’origine de l’incendie.
Seules deux personnes ont échappé à la mort, dont l’une est grièvement blessée. Au moment où la case prenait feu, ses occupants dormaient profondément et ce sont les voisins, qui étaient en festivité, qui ont sonné l’alerte. Pour le commandant de brigade, le manque d’eau dans cette localité a favorisé la propagation du feu, car il faut faire une longue distance pour trouver de l’eau de puits. Ensuite, l’arrivée tardive des sapeurs-pompiers qui ont fait une trentaine de kilomètres pour se rendre sur les lieux n’a pas favorisé les secours. La mère des sœurs qui était une des premières à se réveiller a voulu s’attaquer au feu pour sauver sa famille, tout comme leur père qui a vite perdu la raison.
Écrit par ALIOUNE DIOP
Mardi, 23 Novembre 2010 18:40
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