vendredi 12 décembre 2008

Sénégal: Aéroport international de Diass - Responsables de projet et autochtones fument le calumet de la paix


Les populations Kessoukhat, Mbadate et Katialite, tous des villages de la communauté rurale de Keur Mousseu touchés par le projet de mise en exécution des travaux de construction de l'Aéroport international Blaise Diagne entretenaient jusqu'ici des relations tendues avec la direcion de ladite plateforme. Mais depuis le week-end, celles-ci se sont atténuées.

Les relations entre la direction de l'Aéroport international de Diass (Aibd), et les populations Kessoukhat, Mbadate et Katialite, tous des villages de la communauté rurale de Keur Mousseu touchés par le projet de mise en exécution des travaux de construction de l'Aibd, semblent évoluer de façon positive. C'est du moins la lecture que l'on pourrait faire de l'accueil réservé au directeur de l'Aibd et sa suite lors de la tournée effectuée en fin de week-end par ces derniers.
Une tournée qui entre, selon Mamadou Khaya, dans le cadre de la nouvelle mouvance dite 'des entreprises citoyennes' dans laquelle l'Aibd s'est inscrit. Laquelle mouvance veut que l'entreprise trouve des cadres de dialogue et d'aide à son environnement afin de lui permettre de mieux profiter de l'entreprise. A l'en croire, il s'agit d'un concept autour duquel tous les penseurs au niveau du management se sont ralliés puisqu'une entreprise, pour être viable, se doit de se faire accepter et intégrer par son environnement et plus particulièrement son environnement physique.
Car, poursuit-il, tout le monde sait que les grosses entreprises impactent très négativement cet environnement physique, puisqu'il faut déménager, déboiser, pour avoir beaucoup d'espace, sans compter la pollution et les changements majeurs qui interviennent dans les zones d'implantation, entre autres bouleversements considérables dans le mode de vie des populations qui devront passer, sans transition, de la vie rurale à celle citadine.
Aussi et pour être en phase avec cette nouvelle mouvance, le projet Aibd a lancé un volet social visant à améliorer les conditions de vie des populations de l'ensemble des villages les plus touchés par le projet. Des villages appelés d'ailleurs à déménager puisque se trouvant dans le site même de l'aéroport comme Mbadate, dont la localité doit recevoir le pavillon présidentiel, ainsi que Kessoukhat et Katialite qui se trouvent dans le voisinage immédiat du futur aéroport. Le site de recasement de ces populations est déjà identifié et devrait, si l'on en croit le directeur de l'Aibd, voir dans un très proche avenir le démarrage des travaux de viabilisation devant permettre de reloger les déguerpis dans les conditions les meilleures.
Mais, pour l'heure, le projet s'est lancé dans une importante politique d'assistanat social pour amoindrir les torts subis aux populations concernées. C'est ainsi que tous les villages touchés seront dotés de moulins à mil et latrines opérationnelles, des abris à moulin seront aussi construits dans chacun de ces villages. De même, le directeur de l'aéroport de Diass a amené dans ses bagages, au cours de sa tournée dite d'inauguration des différentes réalisations sociales dans le secteur, un important lot de matériels scolaires destinés aux élèves de la localité, dont l'école a aussi bénéficié de travaux de réhabilitation.
Toujours dans le cadre de cette politique sociale, Mamadou Khaya, en accord avec le sous-préfet, a assuré les populations que pour la main-d'oeuvre, les compétences locales seront privilégiées. Toutes mesures qui s'inscrivent, selon le directeur de l'Aibd, dans une logique de compensation des torts subis par les populations, mais aussi pour mieux s'entendre avec elles et leur faire accepter ce projet.
Quant aux populations, elles ont fait preuve de bonne compréhension et ont semblé revenir à de meilleurs sentiments, comme en a attesté la chaleur de l'accueil réservé à la délégation. Toutefois, elles ne manqueront pas de soulever des doléances relatives à une bonne alimentation en eau potable, mais surtout à la mise en place d'une mutuelle de crédit pour permettre aux femmes de se lancer dans des activités génératrices de revenus.
A Mbadate, seul village se trouvant sur le site même du projet, la principale doléance tournera autour de la question de points d'ouverture sur le grillage de clôture afin de leur éviter de faire des kilomètres de détour pour vaquer à leurs occupations, mais aussi pour les élèves qui sont obligés quotidiennement de parcourir de longues distances pour aller à l'école. Des doléances dont le directeur dira avoir pris bonne note pour une meilleure étude.
Sidy Dieng Walfqdjri 17 Novembre 2008

Arachide : des paysans protestent contre le prix d'achat à 165 FCFA le kg

La fédération des associations paysannes a réagi violemment après l'annonce du prix de l'arachide au kilogramme, à 165 FCFA. Elle a estimé que "le gouvernement n'a aucune considération pour le monde rural", selon PressAfrik sur son site Internet. A Kaolack (200 km au sud-est de Dakar), les paysans ont décidé de battre le macadam, le 8 décembre, pour exprimer leur courroux, précise le journal, ajoutant qu'ils vont marcher pour l'augmentation du prix de l'arachide. Le président du CCPA (Cadre de Concertation des Producteurs d'Arachide), Ibrahima Niasse, a expliqué sur un ton ferme que "les producteurs ne sont pas contents de ce prix. Ce qui a le plus outré les associations paysannes, c'est la non subvention du prix et le démarrage tardif c'est-à-dire à un jour de la Tabaski, une importante fête pour la communauté musulmane sénégalaise, qui tombe cette année le 9 décembre, indique-t-on de même source. Le souhait des agriculteurs sénégalais était de vendre le kilogramme de l'arachide à 300 francs. Dès la fin de l'hivernage, ils avaient annoncé cela dans la presse. Ils ont donné comme explication l'inflation galopante au Sénégal et dans le monde et surtout le fait que la vie est de plus en plus dure avec la cherté des produits de consommation courante. Pour rappel, le prix du kilogramme de l'arachide a été fixé à 165 FCFA par le CNIA (Conseil Interprofessionnel de l'Arachide).
SÉNÉGAL - 3 décembre 2008 - XINHUA

SUR LA PISTE DES « DIAMBARS »

A deux heures de Dakar, un centre de formation pour jeunes footballeurs a ouvert ses portes il y a quelques mois. Lancé par l'international français Patrick Vieira, le projet dispose d'un budget sans équivalent en Afrique. Visite guidée.

La Petite-Côte commence à Rufisque, là où la route principale reliant Dakar à Mbour s'éloigne de la côte. Depuis la capitale, il faut presque deux heures de voiture pour rallier Sally-Portugal, l'une des principales stations balnéaires du Sénégal, avec ses plages bordées de cocotiers, ses complexes hôteliers et sa vie nocturne animée. À l'entrée de la station, un haut mur entoure des bâtiments flambant neufs aux toits de tuiles. Nous sommes à l'Institut Diambars. Le portail s'ouvre devant le 4x4 de Saer Seck, le maître des lieux. La visite guidée commence... par un bref retour en arrière. Samedi 24 mai 2003, sur un terrain de 15 ha que des pelleteuses s'efforcent d'aplanir, une foule bigarrée se bouscule autour de quatre hommes tout de blanc vêtus. Il y a là trois footballeurs de renom, dont deux retraités : Patrick Vieira, l'international français d'origine sénégalaise, à l'époque capitaine du club londonien d'Arsenal, l'ancien international béninois Jimmy Adjovi-Bocco, reconnaissable à ses tresses rasta, et le Guyannais Bernard Lama, ancien gardien de but des Bleus et du Paris-Saint-Germain. À leurs côtés, Saer Seck, ex-dirigeant du club dakarois de l'US Gorée, négociant en poissons et membre du Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (Gaipes). Truelle à la main, les quatre hommes posent symboliquement la première pierre (en fait, un pavé peint par Mahjoub Ben Bella, un artiste originaire du nord de la France) d'un centre de formation pour jeunes footballeurs baptisé Diambars (« guerriers », en wolof). Cinq mois plus tard, les travaux démarrent, alors que débarquent les premiers footballeurs en herbe. Ces derniers sont provisoirement hébergés dans une auberge. Ils suivent leur cursus scolaire dans une villa et tapent dans le ballon sur les terrains de Saly et de Mbour. En juin 2005, le gros oeuvre est achevé. À droite du portail d'entrée se dressent huit bâtiments de deux étages destinés à l'hébergement des stagiaires : cent douze, au maximum, à raison de deux par chambre (avec salle de bain). L'ensemble évoque vaguement les tribunes d'un stade. Au centre, deux bâtiments. Le premier sera occupé par la direction et l'administration, mais aussi par des salles de classe et d'autres affectées aux professeurs. Le second abritera les vestiaires, les salles de kinésithérapie, de radiographie et de gymnastique. Une enceinte en forme de gigantesque ballon sera posée au milieu. Elle renfermera un amphithéâtre de 120 places, plus les cuisines et un « espace restauration ». À gauche, les appartements de la direction et des membres de l'encadrement, ainsi qu'un « hôtel » destiné à l'accueil des VIP ou des équipes - sénégalaises ou européennes - qui souhaiteraient se préparer à Saly. Dans une salle trône la maquette du projet, oeuvre de l'architecte Rama Diagne Sall Sao. Maçons, plâtriers, couvreurs, électriciens et peintres s'affairent. Les travaux ont pris du retard et déjà englouti plus de 1 milliard de F CFA (1,5 million d'euros). À eux seuls, les forages destinés à atteindre la nappe phréatique et à assurer l'alimentation en eau ont coûté 50 millions de F CFA. Aucun terrain de jeu n'est encore visible, mais six sont prévus, dont un en gazon synthétique qui pourrait être installé en septembre. Seck précise que le domaine sera doté d'un stade de cinq mille places. Après la visite, nous assistons, trois heures durant, à un conseil de classes. La réunion se tient dans une salle d'un complexe hôtelier voisin. Saer Seck, assisté d'Adjovi-Bocco, est le « président-proviseur » du lycée. L'établissement dispose d'une vingtaine d'enseignants vacataires (tous en poste à Mbour), d'un coordinateur pédagogique et de deux répétiteurs à plein temps. Les quarante-huit pensionnaires sont répartis en quatre classes, de la sixième à la troisième. Six heures de cours par jour, du lundi au vendredi : chez les Diambars, la performance scolaire est prioritaire. Les professeurs sont apparemment satisfaits : le niveau d'ensemble est en hausse, même si certains élèves présentent encore des lacunes. Le lendemain matin, à 7 heures, rendez-vous au stade municipal de Mbour pour l'entraînement quotidien. Le décor n'est pas vraiment folichon : une tribune en béton ouverte à tous les vents, des gradins poussiéreux jonchés de détritus... Mais le pire, c'est le terrain ! Point de gazon ni de « stabilisé » ici, mais une terre durcie par le soleil, bosselée et sablonneuse en surface. Comment, dans ces conditions, travailler sa virtuosité technique ? Et dire que c'est sur ce « champ de patates » que joue ordinairement le Stade de Mbour, une équipe de division I ! Les Diambars débarquent d'un minibus de location. Tous sont impeccablement équipés : tenue rouge ou noire, maillots à manches longues et chaussures à crampons... Idem pour les éducateurs, tout de noir vêtus. Trois groupes sont constitués, en fonction de l'année de naissance de ses membres (1989, 1990 ou 1991). Dirigé par Salam Lam et Moussa Camara, le premier commence par des tours de piste chronométrés, enchaîne avec des exercices d'étirement, des jeux avec ballon, puis termine par un petit match. Le second est soumis à une longue séance de discussion technique. Boubacar Gadiaga et Bachir Sarr, deux membres de l'encadrement, prennent tour à tour la parole, bientôt imités par Adjovi-Bocco et Saer Seck. Dans l'assistance, un homme écoute attentivement. Très digne avec son bonnet à la Amilcar Cabral, Amadou Paye « Gaucher » est un personnage mythique du foot sénégalais. Joueur de talent, il fit jadis le bonheur de la Jeanne d'Arc de Dakar. En 1972, une fracture du tibia mit fin à sa carrière. Depuis, il se consacre à la formation des jeunes. Il aime, dit-il, « pétrir la pâte ». On ne compte plus les footballeurs de talent qu'il a découverts. Sa route ne pouvait que croiser celle des Diambars. Pendant ce temps-là, le troisième groupe est parti s'entraîner sur l'un des terrains vagues de la ville... D'une durée de deux heures, ces entraînements ont lieu quatre jours par semaine. Les week-ends sont réservés aux matchs (souvent à Dakar) et les vacances scolaires aux tournées à l'étranger. Au cours de l'été 2004, trente-deux Diambars ont ainsi voyagé en France et en Norvège. Idem cette année : tous les apprentis footballeurs participeront à des tournois à Saint-Sébastien (Espagne) et à Oslo (Norvège), seront reçus au siège alsacien de la firme Adidas, visiteront Reims, Roubaix et Londres avant de séjourner dans des familles françaises. Chaque pensionnaire est lié à l'institut Diambars par un contrat de cinq ans. L'ambition des dirigeants est de « former des champions mais aussi des hommes » et d'atteindre le même niveau qu'un club ou un centre de formation européen. « Notre projet n'a rien à voir avec l'argent, ce n'est pas du business », explique Patrick Vieira. « La priorité, c'est de donner aux enfants les moyens de réussir leur reconversion et leur réinsertion dans la vie sociale, qu'il fassent ou non une carrière professionnelle », précise Saer Seck. Des opérations de détection des jeunes talents ont lieu dans toutes les régions du Sénégal. La sélection comporte plusieurs étapes et seuls les meilleurs sont retenus. Aucune fraude sur l'âge n'est tolérée. Diambars, c'est l'initiative hypermédiatisée de gens sérieux qui aiment le foot et disposent de moyens importants presque sans équivalent en Afrique. Leur projet s'inspire beaucoup du modèle français. L'avenir dira si ce choix est adapté aux besoins du football sénégalais et africain.
SÉNÉGAL - 14 août 2005 - par FAOUZI MAHJOUB, ENVOYÉ SPÉCIAL

Sénégal : les professionnels du tourisme se mobilisent contre le Sida

Le pays est la première destination touristique d’Afrique de l’Ouest Plus de quinze entreprises internationales du secteur du voyage et du tourisme sont mobilisées depuis quelques mois dans la lutte contre le Sida en Afrique. Dans le cadre de la plateforme GBC, créée en décembre 2007, une opération de sensibilisation et de conseil-dépistage en direction des équipes employées dans les hôtels sénégalais, a été lancée le 3 novembre dernier. Les travailleurs du tourisme sont particulièrement exposés à la maladie.

Sensibilisation, prévention, dépistage et conseil. Voilà ce qui est proposé aux 800 employés de plusieurs hôtels au Sénégal depuis le 3 novembre dernier. Une opération conjointe de sensibilisation et de conseil-dépistage du personnel du secteur hôtelier est réalisée dans le cadre la plateforme Global Business Coalition on HIV/AIDS, Tuberculosis and Malaria (GBC) qui regroupe des acteurs de l’industrie du voyage et du tourisme. Créée en décembre 2007 sous l’impulsion de Gilles Pélisson, administrateur-directeur général du groupe Accor, l’opération regroupe différentes entreprises françaises telles que le groupe Accor, Air France, Europ Assistance, le Club Méditerranée et aussi des groupes étrangers comme Virgin. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le sida qui a lieu aujourd’hui lundi.
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Le Sénégal a été choisi comme projet pilote en tant que principale destination touristique d’Afrique de l’Ouest. Trois hôtels, le Novotel et le Sofitel à Dakar et le Club Med au cap Skirring, reçoivent l’opération pilote. Les employés sont sensibilisés aux risques de transmission de la maladie, aux possibilités de prévention. Des discussions sur la stigmatisation des personnes séropositives sont réalisées et un test de dépistage gratuit, anonyme et sur la base du volontariat est proposé. Les partenaires sénégalais sont mis à contribution. Sida Service, une ONG locale, a mis à la disposition de l’initiative des unités mobiles parlant wolof qui se déplacent pour sensibiliser et dépister les employés.
Des préservatifs dans la chambre d’hôtel
Les clients sont également sensibilisés avec la distribution de préservatifs dans les chambres d’hôtel. Parallèlement, une campagne globale d’information est menée sur le site d’Europe Assistance et un spot est diffusé sur TV5Monde à l’attention des voyageurs. Le but est évidement de lutter contre la propagation de la maladie mais également de combattre le tourisme sexuel, nous rappelle Erik Maville, directeur technique à GBC. Même si le Sénégal a un taux de prévalence de 0,7%, ce qui est plutôt faible, les sites touristiques sont toujours entourés de personnes vivant de la prostitution, attirées par une clientèle occidentale souvent aisée. « Sur certains sites touristiques, on enregistre des taux de prévalence allant de 2 à 3%, comme en Casamance ». Certains clients vont même jusqu’à payer plus cher pour avoir des rapports sexuels non protégés donc plus risqués.
Luc Rosso, directeur général du Novotel de Dakar et directeur de l’Alliance sénégalaise des entreprises du Secteur Privé pour la lutte contre le sida (ASEP/LS), nous apprend que même si la prostitution est formellement interdite dans son établissement il s’agit d’une réalité difficile à contrôler. « La chambre du client représente juridiquement un espace privé dans lequel nous n’avons pas de droit de regard ». Les employés peuvent juste enregistrer l’identité des personnes qui franchissent les portes de l’hôtel mais pas plus.
Une stratégie de transparence
Cette opération s’inscrit aussi dans une stratégie marketing. Autrefois réticentes à communiquer sur le sida pour ne pas décourager les voyageurs, les professionnels du tourisme en font aujourd’hui un argument de choix. Erik Maville explique que « de nombreux clients préfèrent des entreprises qui ont une politique de responsabilité sociale à celles qui n’ont aucun engagement affirmé ». Luc Rosso nous rappelle, lui que parallèlement le groupe Accor est engagé depuis 1997 dans la lutte contre le paludisme ou en faveur du développement durable.
Exclusivement destinée au personnel des hôtels, l’opération touche « dix fois plus de personnes que d’employés si on compte la famille et les proches », selon Luc Rosso. Dès 2009, la campagne devrait s’étendre aux « ayants droit » ainsi qu’aux travailleurs liés plus ou moins directement à l’hôtellerie : fournisseurs et prestataires de service mais aussi chauffeurs de taxi, personnel des aéroports… Pour l’instant, le Novotel de Dakar enregistre un taux de participation de 74% au test de dépistage, ce qui est très encourageant.
D’autres pays mais aussi d’autres continents sont envisagés. Le projet doit déjà faire face à une demande de pays de la sous-région. Diverses destinations, comme la Thaïlande, sont tristement connues pour le tourisme sexuel qui y sévit. L’Asie et l’Amérique du sud sont les prochaines cibles. 33 millions de personnes sont aujourd’hui contaminées par le virus du Sida dont les deux tiers vivent en Afrique.
lundi 1er décembre 2008, par Anissa Herrou

COMMUNIQUE DE REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES DU 07 FEVRIER 2013 Le Conseil des Ministres s'est réuni le jeudi 07 février 201...