samedi 7 février 2009

MALICOUNDA - Gestion de la communauté rurale : Le foncier, facteur (dé)stabilisateur

La gestion des terres de la communauté rurale de Malicounda, l’une des plus riches du pays, pose problèmes. L’affection des parcelles à usage d’habitation serait partisane aux fins de satisfaire une clientèle politique. Ce qui serait à l’origine de sa dissolution. La délégation spéciale mise en place depuis mai dernier s’atèle aux corrections des erreurs du passé. La convoitise de cette collectivité sera moins sauvage avec la communisation de Saly Portugal sa principale vache laitière.

La communauté rurale de Malicounda est située dans le département de Mbour. Composée de 23 villages et peuplée de 45.000 habitants au dernier recensement, la collectivité demeure la plus riche du pays après celle de Touba. Du fait de sa position côtière, d’importantes ressources financières proviennent de ses différentes stations balnéaires qui la ceinturent. Son budget estimé à un milliard concurrence celui de la commune de Mbour qui n’excède pas un milliard sept cents millions. Ce qui fait qu’elle est fort convoitée par les forces politiques notamment, celles au pouvoir. A vrai dire, la collectivité constitue une grosse vache laitière pour le parti qui occupe le fauteuil du conseil rural.
L’essentiel de ses terres sont situées le long de la petite côte et le long de la route nationale. Sa position géographique, qui prend Mbour en tenailles, fait que cette dernière ne peut plus étendre ses tentacules sans tendre la main à Malicounda. Un phénomène qu’aggrave l’explosion démographique galopante de Mbour, qui menace le territoire de cette communauté rurale qui s’ouvre sur toutes les destinations touristiques du pays notamment les îles du Saloum.GRIEFS CONTRE L’ANCIENNE EQUIPE
Le conseil rural de Malicounda a été dissout, mettant un terme au règne à moitié séculaire des socialistes. Une dissolution sans objet pour certains, comme Seyni Bassène, membre de l’Afp, selon qui, aucune entrave à son fonctionnement n’était notée et en matière de réalisations, le conseil était sans reproche. D’autres la trouvent salutaire estimant même qu’elle est tardive. Pour Sadio Traoré un des notables du village, le premier handicap de cette équipe est que le président ne savait ni lire ni écrire. Aussi dénonce Leyti Traoré, président de l’Association des jeunes de Malicounda Bambara, le dernier conseil rural comme ceux qui l’ont précédé, ne faisaient que satisfaire une clientèle politique, et non l’intérêt des populations. «Pour trouver un prétexte de lotissement, l’ancien président en l’occurrence Ousmane Guèye avait demandé aux jeunes de son quartier de formuler des demandes de parcelles à usage d’habitation. Ce que nous avons fait tout en étant ridicule aux yeux de certains qui savaient parfaitement, que nous n’allions jamais avoir satisfaction. Ils eurent raison sur nous car M. Guèye trouva ainsi une belle occasion de lotir les terres de nos pères sans nous doter de la moindre parcelle.» Des parcelles qui ont été plutôt attribuées, selon M. Traoré, aux proches collaborateurs, amis et militants du président du Conseil rural. «Vous savez la gestion des terres ici à Malicounda, c’est pour satisfaire la clientèle politique», peste-t-il.
Autres griefs contre le conseil rural, la marginalisation des jeunes dans le recrutement du personnel des différentes stations balnéaires sises dans le territoire de la communauté rurale. Les autorités du conseil n’en ont pas fait une exigence déplore M. Traoré. En outre, d’autres administrés, trouvés devant les portes des bureaux de la délégation spéciale, se plaignent d’un manque d’écoute et sollicitent la régularisation de leurs dossiers en souffrance dans les casiers depuis des années. Cest le cas de Cheikhna Diallo qui a acheté depuis 2006, un terrain pour une de ses cousines demeurant en France mais jusque-là, la parcelle n’est pas encore en son nom.
S’y ajoute, regrette Meissa Faye animateur à la maison familiale de Malicounda Wolof, le manque de maîtrise des textes de la décentralisation par les conseils ruraux, des délibérations jamais affichées conformément à la Loi, des marchés attribués sans appel d’offre, et les désaffectations de 1999 faites sans notifications aux anciens attributaires, de sorte qu’il y eut plusieurs actes pour chaque parcelle de terre. Ce qui a été source de déchirements sociaux. Demba Faye, de la commission de distribution des parcelles impute la responsabilité au sous préfet de l’époque de l’arrondissement de Nguékokh qui n’enregistrait pas les adresses des attributaires sur son registre.
Quant au premier vice-président de l’ancien conseil rural, il reconnaît les manquements par rapport aux marchés de gré à gré, la non notification des mises en demeure et le refus du président d’afficher les délibérations. Toutefois, il rejette en bloc l’accusation selon laquelle les lotissements étaient faits sans tenir en compte de l’intérêt des propriétaires des champs.
Par ailleurs, ceux-ci regrettent la dissolution du conseil rural. Il considèrent que Malicounda demeure l’une des rares collectivités rurales du pays à disposer d’une route bitumée qui traverse le village et le relie à la route nationale : un tronçon de 4 kilomètres pour un coût d’investissement de 300 millions. Ils citent aussi un marché flambant neuf, d’une valeur de 250 millions, construit pour créer des ressources additionnelles dans le village de Saly Portudal, la construction de 52 salles de classes dans l’élémentaire, 4 Collèges d’enseignement moyen, 10 logements de directeurs pour contraindre ces derniers à habiter l’école pour une gestion de proximité, 8 écoles maternelles, 3 cases de santé, en plus du poste de santé. Sans compter, précisent-ils, que l’équipe de Ousmane Guèye s’investissait beaucoup dans le social.MENACE DE DISPARITION
La communauté rurale de Malicounda est fort affectée par le dernier redécoupage du territoire national. D’abord l’une de ses branches nourricières à savoir le village de Saly Portudal a été érigé en commune. Ainsi la collectivité locale perd une bonne partie de sa côte et toute la station balnéaire de Saly et le grand marché qu’il y avait construit pour générer des ressources additionnelles. Ensuite, le village de Nianing situé sur la route de Joal demande à être érigé en commune. Suffisant pour que Malicounda lance un cri de cœur : «Nous serons bientôt plus pauvre que Fissel Mbadane.»
Cependant, les trois membres de la délégation spéciale se démènent tous les jours pour satisfaire leurs administrés, avec comme credo : «Gérer autrement.» «C’est vrai que nous avons été mis en place par un régime politique mais notre action est administrative et non politique», soulignent-ils. Mme Amie Diakhaté, adjointe du président, absent à notre passage, reconnaît que la tâche est difficile parce qu’essentiellement lié au foncier. Elle avoue que presque tous les dossiers qu’ils ont hérités relèvent de la régularisation ou de la mutation. Déjà depuis leur installation le17 mai dernier, ils ont eu à traiter plus de 500 cas allant des actes perdus aux actes non enregistrés.
Cette gestion non politique fait aujourd’hui qu’ils sont assaillis chaque jour pour des dossiers déposés depuis belles lurettes. Pour pallier les erreurs du passé, Mme Diakhaté mise sur la transparence, la disponibilité, l’engagement au travail et surtout l’écoute et la prise en compte de l’avis de tous. Une ouverture d’esprit qui fait que les populations, y compris ceux qui fustigeaient la dissolution du conseil, jugent satisfaisante le premier trimestre de la délégation spéciale.


Par Paul Diène FAYE

SANDIARA/ JOURNEE DE DON DE SANG ET DE CONSULTATIONS GRATUITES Les jeunes de l’Association « Bokk Jom » s’investissent


Les jeunes de la communauté rurale de Sandiara regroupés au sein de l’Association « Bokk Jom » ont organisé avant-hier une journée de don de sang et de consultations gratuites. La doléance récurrente des personnes rencontrées reste le renforcement de l’unité médicale de Sandiara ou sa transformation en centre de santé et/ou dispensaire par rapport aux urgences en tout genre et une ambulance fonctionnelle.

En relation avec les districts sanitaires de Mbour et de Thiadiaye en plus du poste de santé de la localité, les jeunes en relation avec le personnel de santé ont organisé et dirigé les patients venus très nombreux pour se faire examiner. En milieu de journée, on a décompté 55 personnes qui ont fait un don de sang, 85 consultations ophtalmologiques ,160 en médecine générale et 55 consultations prénatales. Plusieurs types de pathologies ont été détectés et les traitements ont commencé. Selon Ousmane Samb, l’infirmier chef de poste de Sandiara ,deux cas de bilharziose ont été signalés sur la base de signes cliniques, en même temps que des maladies gastriques, des cas d’hypertension artérielle et plusieurs types de maladies des yeux. Pour l’infirmier chef de poste, la communauté rurale de Sandiara compte une population de trente mille habitants répartis dans 27 villages disposant de 14 cases de santé. La mort dans l’âme, ce professionnel de la santé nous a fait part de problèmes criards d’évacuation des malades .La seule ambulance disponible à Sandiara est vieille de plus de vingt ans .Elle ne peut plus faire deux transferts de malades sans tomber en panne. M. Samb s’est toutefois réjoui de l’engagement de 115 jeunes, qui ont au cours de la quinzaine écoulée, fait le test volontaire de dépistage du vih sida.
Fallou Sall, le président de l’Association « Bokk Jom » de la communauté rurale de Sandiara a fait part de l’engagement résolu des jeunes à relever le défi du développement. Il a expliqué que les actions menées ont démarré avant même la journée de don de sang et de consultations gratuites pour une opération Augias, un « set setal » collectif au niveau du village qui compte l’un des plus grands marchés forains du centre ouest du pays. Très ouverts et disponibles à l’endroit des préoccupations des jeunes de leur âge, les membres de l’Association ont déploré le manque d’installations socio-éducatives de leur localité. A l’absence d’ Espace Jeunes s’ajoute en effet à Sandiara un manque notable de terrains de sports (football et basket-ball) praticables. Le président de « Bokk jom » resté par ailleurs très amer s’est désolé du fait que « les jeunes de Sandiara sont ignorés de la politique de jeunesse du pays ». Pour cause, le Fonds national de promotion de la jeunesse (Fnpj)n’a financé aucun projet à Sandiara alors même que les postulantes à l’émigration légale pour aller travailler en Espagne ont été laissées en rade. Dans les sélections opérées.
En dehors de la kyrielle de doléances, le responsable nous a cependant fait part d’initiatives qui permettent de régler les questions de chômage et de sous-emploi. A l’en croire, les adhérents de l’association se regroupent toutes les quinzaines pour verser individuellement une participation symbolique de 200 francs après une adhésion à 205 francs. Les sommes collectées sont utilisées à l’achat de bâches et de chaises .Elles sont louées lors des cérémonies familiales et procurent quelques revenus aux personnes ayant la charge de l’association. Dans le but de s’occuper pour trouver des revenus en saison sèche, le président des jeunes nous a révélé la recherche de partenaires ou de bailleurs pour la réparation des moteurs de forages de Sandiara et de Khao à défaut d’en trouver de neufs .Pour eux ,la démarche si elle aboutit va encore les retourner à la terre et les fixer davantage dans le terroir .Car ,les périmètres autour de ces forages sont des espaces pour des cultures maraîchères qui ont fait leur preuve par le passé avec des rendements optimaux .

Sources Sud

PRISE EN CHARGE DES IRA : Thiadiaye fera des émules

Sur mille enfants âgés de zéro à cinq ans, 121 meurent avant l’âge de cinq ans. Le paludisme et la diarrhée, maladies infantiles les plus connues, ne sont pas les seules mises en cause. Les infections respiratoires aigus (Ira) causent également de sérieux ravages. L’expérience menée à Thiadiaye sur la prise en charge de cette affection par la communauté sera multipliée dans tout le Sénégal.

La malnutrition, le paludisme et la diarrhée sont les principales causes de mortalité infantile en Afrique. Les infections respiratoires aiguës (Ira), bien que moins meurtrières comparées à ces dernières, n’en constituent pas moins une préoccupation pour les autorités, notamment au Sénégal. Ceci d’autant plus qu’aucun programme spécifique n’avait été auparavant élaboré pour attaquer le mal à la source. Le plus dramatique est que ces enfants, pour la grande majorité, meurent faute de soins. Car ils n’ont pu avoir accès à un poste ou à un centre de santé.
C’est ainsi que le gouvernement du Sénégal, décidé d’attaquer le mal à la source, a mis en place la Prise en charge intégrée des cinq maladies de l’enfant (Pcime).
Pour la mise en œuvre de ce programme, le gouvernement, grâce à l’appui d’Ong comme Basics, Cana et Ccf, a associé la communauté. C’est ainsi qu’à Thiadiaye, des jeunes au niveau des Asc de certains villages ont été formés pour devenir des agents communautaires, des matrones et des relais.
Une visite, au niveau de la case de santé de Koulouck Mbada, dans le district de Thiadiaye, a permis de mesurer le degré d’engagement de ces jeunes volontaires.
Avec un matériel presque inexistant, Ngor Dione, l’agent de santé, et son équipe mènent un travail remarquable grâce à l’appui d’Ong comme Cana qui leur a assuré la formation.
Un profond travail de sensibilisation
Le plus gros du travail a été la sensibilisation des populations, faire en sorte que les parents décident, dès les premiers signes, à emmener leurs enfants à la case santé pour que l’agent de santé le consulte. Ils profitaient des tours et autres séances de thé pour informer les gens des dangers liés à la maladie, les amener à reconnaître facilement les premiers symptômes d’alerte. Il n’a pas été facile de leur faire comprendre que l’infection respiratoire est une maladie physique qui n’a rien à voir avec les génies. Ainsi, les pousser à aller voir l’agent de santé après être passé chez le guérisseur n’a pas été de tout repos. Mais, la collaboration de ces derniers qui se sont engagés par la suite à envoyer à l’agent tout cas qui commence à présenter des complications leur a été très précieuse.
Dans un ouolof approximatif, Ngor Dione, l’agent de santé chargé de la case, semble bien maîtriser son travail. Un peu mal à l’aise au début, il se détend petit à petit au fil des questions et explique à l’assistance le contenu des tableaux affichés sur les murs de la case qui sert de salle de soin. Pour le soin des Ira, ils sont bien fournis en médicaments. Ngor dit n’avoir jamais connu de ruptures de stock, car il prend ses précautions pour en acheter régulièrement. En cas de complication, le malade est évacué vers le poste de santé de Mboulouctène, à trois kilomètres du village, à bord d’une charrette. Encouragé par de tels résultats, le ministère de la santé ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il prévoit d’étendre l’expérience à dix-huit autres districts sanitaires pour l’année 2006. Et pour faire bénéficier d’autres pays de la sous-région de cette expérience, un atelier international sera organisé du 15 au 17 mai sur la prise en charge des infections respiratoires aiguës.
SALIMATA GASSAMA DIA

Le Sénégal peut prétendre à un tourisme responsable

Le Sénégal peut ‘’légitiment’’ prétendre à un tourisme responsable si le processus de transformation actuel des modes opératoires dans certaines zones touristiques se poursuit, a déclaré vendredi Bineta Sène Diouf, chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire.‘’L’espoir est permis d’aller vers un tourisme responsable au Sénégal si l’exemple de ce qui se fait en basse Casamance et dans certaines localités de la petite côte est étendu sur tout le pays’’, a estimé Mme Diouf qui animait une conférence sur l’évolution du tourisme en marge du premier salon touristique sénégambien.Ouverte le 31 octobre dernier, cette rencontre se poursuit jusqu’au 4 novembre à la Chambre de commerce et d’agriculture et d’industrie de Dakar (CCIAD) sur le thème : ‘’la commercialisation des produits locaux ; le tourisme responsable’’‘’Parler de tourisme responsable, indique que nous avons fait un choix. Et nous devons pour cela proposer des alternatifs justifiant cette partie prie pour un tourisme responsable’’, a souligné le chercheur. Selon elle, le tourisme qui s’opère dans certains coins de la basse Casamance peut d’autant plus être considéré comme responsable qu’il participe à la conservation, voire à la réhabilitation de l’habitat.La réhabilitation de mosquées, d’églises voire de postes de santé dans ces zones est parfois à l’actif de touristes. On retrouve la même chose dans la petite côte, notamment à Ngékhokh (département de Mbour) avec la mise en œuvre de projet de développement au bénéfice des populations. ‘’L’écotourisme, a-t-elle souligné, commence également à se développer dans les zones protégées malgré leurs aménagements sommaires, notamment les réserves de Popenguine, les aires marines protégées’’.‘’Le tourisme rural intégré de découverte en basse Casamance obéit aux normes d’un tourisme responsable. Il permet une conservation des structures et des cultures traditionnelles’’, a-t-elle encore signalé. ‘’C’est d’autant plus important que les pays du sud qui ont toujours voulu s’adapter aux besoins des touristes du Nord ont vu la plusieurs de leurs structures socioculturelles détruites’’, selon Bineta Sène Diouf.‘’Des religions ont disparu. Des modes de vie ont été complètements transformées sans qu’on aboutisse au développement des pays du sud. Avec des moyens plus conséquents, les opérateurs du nord ont continué à bénéficier des retombées du tourisme’’, a-t-elle conclu.
Aps

La Somone



La Somone, sur la petite côte, est un petit village niché au cœur d’une magnifique lagune.
D’une superficie de 7 000 ha, la lagune de la Somone est classée réserve naturelle. Tout au long de l’année, de nombreuses espèces d’oiseaux fréquentent la lagune : pélicans, hérons et aigrettes, flamands roses...
Entre la lagune et la forêt de baobabs, le tann, vaste zone sableuse, est plus ou moins inondé selon les marées ou les pluies à l’hivernageHivernageSaison des pluies, qui s'étend environ de juillet à octobre. Le village vous propose de nombreux hôtels et campements et permet plusieurs excursions dans les villages environnants.

Visite de Nianing


Longtemps premier centre touristique de la Petite Côte, Nianing s'est petit à petit vue dérober le titre par Saly et la Somone. Aujourd'hui, cette petite localité qui a gardé la taille d'un village a trouvé son rythme de croisière. Deux grands établissements seulement (Aldiana et Domaine de Nianing), quelques petits hôtels et campements indépendants et deux ou trois domaines résidentiels se partagent l'hébergement des touristes. Nianing a la particularité d'accueillir une plus grande proportion de voyageurs non francophones que Saly (essentiellement des Allemands et des Belges).
Il n'y a rien à y voir de spécial sinon un pseudo baobab "sacré" (un baobab creux que les enfants et les rastas casses-couilles ne manqueront pas de vouloir vous faire visiter moyennant finance). La plage est relativement propre et tranquille mais l'eau y est rarement claire (algues et terre). C'est donc plutôt pour sa quiétude et ses environs ruraux que vous irez à Nianing : marchez cent mètres d'où que vous soyez et vous vous retrouverez en pleine brousse. C'est donc le lieu idéal pour mieux connaître la vie paysanne au Sénégal, au grè des saisons et des cultures. Ceux qui recherchent une tranquillité évaporée depuis longtemps à Saly passeront à Nianing un merveilleux séjour.

Joseph Ndiaye au ciel : La mémoire de Gorée est partie !


Boubacar Joseph Ndiaye, le mythique conservateur de la Maison des esclaves de Gorée, a tiré hier sa révérence. Reconnu comme l’un des fidèles gardiens de la mémoire du peuple noir, « Le vieux sage », comme on l’appelait, aura permis à de nombreux Africains et des personnalités du monde de se souvenir du commerce le plus honteux que l’humanité ait jamais connu. A 87 ans, il termine sa mission.Avec la disparition de Boubacar Joseph Ndiaye, survenue hier, c’est le Sénégal et l’Afrique toute entière qui perd un monument. Celui qui, à travers de la Maison des esclaves de Gorée (Sénégal), était reconnu comme l’un des fidèles gardiens de la mémoire du peuple noir. Plus qu’un sacerdoce, il en avait fait sa mission sur terre. Conservateur en chef de cette maison mythique pendant quatre décennies, Boubacar Ndiaye était cet homme qui charmait par son discours et faisait pleurer quand il relatait les dures souffrances des esclaves. Par son charisme et sa voix imposante, il arrivait toujours à attirer l’attention du visiteur le plus indifférent. Et chaque fois qu’il retraçait l’enfer quotidien des esclaves dans ce lieu sinistre et les conditions de leur déportation vers le Nouveau monde, beaucoup de voyageurs ne pouvaient s’empêcher de verser des larmes. « Le Vieux sage », comme on l’appelait également, refusait qu’on balaie d’un revers de main trois siècles de traite des Noirs.Dans ce combat contre l’oubli et l’indifférence, cet homme a permis, en 1990, la restauration de la Maison des esclaves par l’Organisation des nations unies pour la science et la culture (Unesco). Ce temple de la mémoire que les Africains et ceux de la diaspora considèrent comme un lieu de pèlerinage.Grâce à lui également, chefs d’Etat, monarques et grands hommes de ce monde réservent souvent une journée ou un après-midi pour prendre la chaloupe de Gorée. Si le passage à la Maison des esclaves de Gorée est devenu l’un des rendez-vous phare des touristes, Joseph Ndiaye y a largement contribué.D’origine goréenne, cette icône du peuple noir a vu le jour en 1922 à Rufisque. Il a travaillé comme compositeur-typographe avant de s’engager sous les drapeaux de l’Armée française en 1943. Il participe à la libération de la France. Ancien Tirailleur sénégalais, Joseph Ndiaye a également servi en Extrême-Orient à la 1ère ? Brigade des Commandos parachutistes coloniaux.Plusieurs fois distingué, le vieil homme est fait Officier de l’Ordre national du lion, Chevalier de l’Ordre national du Mérite et Chevalier de l’Ordre du Mérite sénégalais. Son travail de conservateur est également approuvé par plusieurs universités étrangères qui l’ont fait Docteur honoris causa. En 2004, le promoteur du gala de la Reconnaissance, Ndiawar Touré, lui rend un vibrant hommage en le faisant parrain de la manifestation.Inspiré par cette forte personnalité, le réalisateur algérien Rachid Bouchareb en fera le personnage d’Alloune dans Little Senegal (2001). Egalement dans le long-métrage du documentaire américain The Healing Passage : Voices from the water de Saundra Sharp, Babacar Joseph Ndiaye y joue son propre rôle. Il en est de même dans le film suisse Retour à Gorée mettant en scène le chanteur Youssou Ndour.Dans un passé récent, Joseph Ndiaye faisait pudiquement état de sa misère personnelle. Et dans une interview, il disait : « Il est vrai que j’ai reçu tous les honneurs du monde, mais on ne nourrit pas sa famille avec des citations ».Mort à l’âge de 87 ans, le vieux sage lègue aux Africains et au monde deux ouvrages : « La Maison des esclaves de Gorée » (1990) et « Il fut un jour à Gorée : l’esclavage raconté à nos enfants » (2006), Michel Lafon. Dans ce livre, l’ancien conservateur de la Maison des esclaves explique aux enfants « la capture des Africains, les marchés où on les vendait comme des animaux, les soutes pestilentielles des bateaux qui les emmenaient en Amérique et notamment aux Antilles, les plantations où ils travaillaient sous la menace du fouet, les récalcitrants ayant le jarret coupé... »Un document d’une humanité exceptionnelle éloigné de la rage et de la rancœur qui obstruent toute compréhension à la question.Il sera inhumé aujourd’hui au cimetière layène de Cambérène après la levée du corps à 11 heures à l’Hôpital Principal de Dakar.

Maguette NDONG

Plages de PopoguineLieux de débauche ?


Le pélérinage marial de Poponguine qui est une démarche de foi pour les fidèles catholiques du Sénégal et même de la sous (...)

Le pélérinage marial de Poponguine qui est une démarche de foi pour les fidèles catholiques du Sénégal et même de la sous -région est aussi une occasion pour une certaine horde de personnes de faire étalage de la légèreté de moeurs. En effet, un petit tour à la plage de ce village multicentenaire pourrait amener à penser, qu’on est dans une plage américaine ou Mexicaine tant le décor rappelle à plusieurs égards, ses images qui ont fini de faire le tour des télévisions du monde entier. Ils sont nombreux ces jeunes -filles et garçons- qui viennent à Poponguine sous pretexte d’accomplir leur devoir religieux et qui, hélas, ne mettront jamais les pieds à la grotte ou même au sanctuaire. Ceci est beaucoup plus perceptible le lundi, au moment de la messe du pélérinage proprement dite qui est le moment le plus important du pélérinage, la moitié des pélerins, pardon, des "vacanciers" est à la place ou dans des tentes emmenées pour la circonstance pour faire...( ?). Si le mal en est venu à ce point culminant , c’est parce que les organisateurs et autres autorités religieuses et étatiques ont fuit devant leur responsabilité. En vérité, même s’il ya eu un arrêté préfectoral interdisant la baignade dans la plage de Poponguine, il n’en demeure pas moins vrai que cette décision souffre d’un manque d’application et de suivi notoire. Seuls des sapeurs pompiers veillent au grain. Comme pour dire aux baigneurs nous sommes là pour vous tirer d’affaire en cas d’ennuis. Les autorités religieuses de leur côté semblent laisser de marbre
r cette question ô combien importante pour l’image du catholique sénégalais. Elles préfèrent se contenter de l’aspect spirituel en oubliant que leur responsabilité en tant que personnes morales est interpellé au premier chef. Si on en est arriver là c’est parce qu’aussi un effort de sensibilisation pour parer à ces dérives n’a pratiquement pas existé. Dans les différentes paroisses, on ne parle du pélérinage de Poponguine qu’un mois avant la date et c’est pour parler des cotisations pour les marcheurs, et autres points qui frisent la futulité comparés aux dérives notés sur place. Tout le monde doit prendre conscience du degré culminant de la gravité de la situation afin que soit banni de l’espace catholique ces pratiques qui appartiennent à un autre monde.

Source © : PEF [Redaction Xalima.com]

Un mariage forcé


Dans la vie d’aujourd’hui particulièrement en campagne, Il y a beaucoup de mariages forcés. Dans ce cas , il existe des parents qui ne veulent pas évoluer dans leurs coutumes et aujourd’hui beaucoup de jeunes gens veulent un changement dans les mentalités.
L’histoire que nous vous racontons se passe entre Ngor Haraire et Mariama.
Mariama était une élève et son père l’obligeait à se marier avec un vaurien qui ne savait ni lire , ni écrire. Mariama refusait de se marier avec Ngor Haraire. Son père lui dit : « si tu ne te maries pas avec ce dernier, je te ferai sortir de ma maison ».
La réaction de son père l’ayant rendu inquiète, Mariama quitta sa maison et partit en ville où vivait sa tante Astou . Ses amis de classe lui avait conseillé de continuer ses études avant de se marier. Mais Mariama ne voulait pas se séparer de sa famille . Sa famille lui manquait cruellement et elle se sentait obligée de retourner au village après avoir terminé ses études pour devenir docteur. Mais malheureusement son père tenait toujours sa promesse . Elle aimait tellement ses parents et ne voulant pas les désobéir , elle se plia à la décision de son père et épousa Ngor Haraire qu’elle n’aimait pas du tout.
Ils menèrent une vie difficile car ils ne parvenaient pas à s’entendre. Comme son mari n’avait jamais mis les pieds à l’école , il ne savait pas les dangers de l’alcool et n’arrêtait pas de boire comme un trou. Et à chaque fois qu’il était ivre, il ne cessait de troubler sa femme . Il la battait rudement et la pourchassait dans la maison. Ainsi Mariama était battue jour et nuit.
Finalement, son père regretta toutes les menaces qu’il avait faites à sa fille car il comprit qu’elle avait raison.
Mariama finit par divorcer de Ngor . Plus tard elle se remaria avec l’homme de sa vie . Ils vécurent en paix et eurent des enfants qu’ils élevèrent avec amour.


Ndella Diagne, Anne Danielle Ndiaye, Maïmouna A. Sène, Elisabeth Diouf,Martine Codou Ndiaye, Fatou Faye, Mbissine Gning

Autos - Rallye Bandia : Le sprint final, dimanche


Ce dimanche 1er juillet, sera courue la 6ème et dernière manche du championnat automobile des rallyes Terre. Sous l’égide de la fédération sénégalaise de sport auto et moto (FSAM), l’Ecurie Sénégal convie les 18 équipages en lice sur le circuit de Bandia, dans la région de Thiès, sur 4 spéciales de 25 km, précédées d’un prologue de 5 bornes servant essentiellement à déterminer l’ordre de départ de la première spéciale. Ce sera à partir de 10 heures après les visites techniques programmées entre 9h et 9 h 30 à Bandia même.

Selon Jean Marc d’Erneville, directeur de course, cette ultime épreuve de la saison “ ne sera pas trop dure en navigation (puisque) les pilotes connaissent bien le terrain ”. C’est ce qui le pousse à prévoir qu’il y aura “ de belles empoignades d’autant que les dernières places vont se jouer pour le podium final du championnat ”. Et pour cause, dans la catégorie Proto, l’équipage Rora Filfili - Patrick al Bassit n’ont besoin que de 2 petits points pour décrocher le titre de champion du Sénégal devant le duo Jean Azar - Jean Marc Gonçalvès. Pour la 3ème place, ça devrait justement se jouer entre Karim Filfili et Abdou Thiam. Dans la catégorie 4 x4 également, si l’équipage Thibaut Sans - Alain Florentin a déjà le titre en poche, les 2 autres places sur le podium se disputeront entre les duos Awad gaffari - Joseph Eid et Jean Dagher - Syndièly Wade. Et chez les deux roues motrices, Jean Charles Chérubin et Patrice Rufino voudront mettre à profit cette 6ème et dernière course de la saison pour s’adjuger le titre aux dépens de l’équipage exclusivement féminin Corinne Lognone - Isabelle Clerbeaux. La remise des prix de ce rallye Bandia aura lieu mardi prochain 3 juillet à l’Ecurie Sénégal, à partir de 19 heures. Mais, pour le championnat national auto-moto et kart, la FSAM a retenu la date du samedi 7 juillet et le club house de l’Ecurie Sénégal, pour récompenser ses pilotes les plus méritants de la saison.

Le Soleil

Parc animalier de Bandia



Un parc naturel sur la cote du Sénégal, facile d´accès depuis Dakar, en deux heures environ, il n´y a que 65 km mais ca met toujours plus de temps quand la route est mauvaise et tout le monde conduit n´importe comment. On arrive a l´entrée du parc au petit matin, c´est mieux pour voir les animaux car avec la chaleur de la journée, ils préfèrent se mettre a l´ombre et se cacher de la lumière. On monte dans un gros 4x4 pour 10 personnes avec un chauffeur guide qui sait bien trouver les animaux, les zébus, les girafes, au milieu des baobabs, dans un espace naturel protégé de 3500 hectares. Certains animaux sont d´ici, d´autres ont été apportés, mais se font bien au climat, pas si différent de l´Afrique de l´Est.On croise des girafes, des antilopes, des hippopotames, des autruches ou encore des crocodiles. Depuis Saly et Mbour, les principaux centre de vacances des européens, des agences de voyage proposent de se regrouper pour passer une journée dans le parc. A la sortie, on peut se reposer dans le bar restaurant a la belle déco africaine.

Par Paulinette

Sénégal: Balisage de l'Aire Marine Protégée de Joal Fadiouth

Désormais c'est fait les pêcheurs n'auront plus de prétexte pour pêcher dans les zones interdites.En effet le Vendredi 30 janvier la commune de Joal Fadiouth a accueilli de nombreux invités pour la cérémonie de pose de balises. C'était sous la présidence effective de Souleymane Néné Ndiaye ministre d'Etat, ministre de l'Economie maritime, des Transports maritimes internationaux, de la Pêche et de la Pisciculture ,en présence des responsables du Wwf et des autorités administratives et locales. C'est en tout onze balises qui ont été posées pour une superficie de 174 km 2, soit 17 400 ha au total et d'une valeur de 20 millions de FCFA.
Selon le Président du comité de gestion de l'AMP de Joal Fadiouth c'est fini les conflits entre pêcheurs et le comité de surveillance de Joal car ces balises vont permettre de délimiter les zones où il ne faut pas pécher et rendre ainsi totalement fonctionnelle l'AMP de Joal Fadiouth.
Depuis 2004 le Wwf s'est engagé a coté du gouvernement pour aider les AMPs a se doter d'organes de gestion et à les rendre fonctionnelles. C'est au total cinq AMPs qui ont été crées par décret présidentiel soit 1030km² au total. Il s'agit de Saint Louis ,Cayar, Joal fadiouth, Abéné et Bamboung , crées en collaboration des communautés locales cotiéres et plusieurs organisations œuvrant dans le domaine maritime notamment le Wwf qui demeure un partenaire privilégié.
Le Wwf Warmer a pu trouver les moyens nécessaires pour pouvoir matérialiser physiquement les limites de l'AMP de Joal fadiouth. Avec ce balisage Joal Fadiouth devient fonctionnelle car disposant déjà d'un comité de gestion , d'un plan de gestion et d'aménagement et des moyens de surveillance. Un tel évènement méritait d'étre célébré et ce fut sous la présidence de hautes autorités notamment Souleymane Néné Ndiaye qui s'est dit heureux que Joal Faditouth donne ainsi le ton.
"Mon département ne peut que s'en féliciter puisqu'il le faut le dire et le répéter, la création des aires marines protégées est un axe important de notre politique des pêches. Vous savez tous l'importance économique de la pêche pour notre pays. Au Sénégal, la pêche est une activité extrêmement importante au plan économique, social et culturel. Elle constitue la première source d'entrée de devises. Elle génère des recettes annuelles qui tournent autour de 200 milliards de francs.
Nous sommes heureux de constater que Joal Fadiouth donne le ton. Joal Fadiouth est le premier port de pêche artisanale avec des mises à terre annuelles estimées à 96 000 tonnes pour une valeur commerciale de 7.000.000.000 francs CFA environ. A Joal Fadiouth quand la pêche va, tout va. Nous osons espérer que l'AMP de Joal Fadiouth va répondre aux attentes de tous : pêcheurs, femmes transformatrices et tout ce qui évolue dans le milieu.
Une chose est de créer des aires marines protégées, une autre est de les rendre fonctionnelles, et c'est là tout le sens de la cérémonie qui nous réunit aujourd'hui, puisque nous célébrons la fonctionnalité de l'Aire Marine Protégée de Joal Fadiouth et nous espérons qu'on aura l'occasion d'en célébrer d'autres" a t-il souhaité.
Le Wwf s'est également prononcé lors de la cérémonie sur l'importance de ce balisage et c'est avec la voix de Abdou Karim Sall que des menaces ont été proférées à l'endroit des pêcheurs s'ils sont pris en train de pêcher sur ses zones balisées. 'Tout pêcheur pris en train de dérouler ses filets sur ces eaux désormais délimitées a agi de son propre gré et à contrario des textes qui régissent les aires marines protégées du Sénégal', a t-il averti.
Le wwf s'engage également a aider les pêcheurs qui sont les premiers utilisateurs de l'AMP dont l'activité va certainement connaître quelques restrictions. C'est ainsi que le Dr Pape Samba Diouf promet, dès la semaine prochaine, la venue d'une mission du Wwf pour discuter des modalités pratiques et trouver des activités alternatives génératrices de revenus.

MALICOUNDA Le président de la délégation spéciale investi

Les militants du Parti socialiste (Ps) et de la coalition Benno Siggil Sénégal après avoir haussé le ton contre les transferts d’électeurs, dénoncent l’investiture de Baboucar Diouf en service à la sous préfecture de Sindia (département de Mbour) sur les listes de la coalition Sopi 2009. Au motif que « l’incriminé » est l’actuel président de la délégation spéciale qui gère le conseil rural de Malicounda.
Ressortissant du village de Takhoum sérère dans la communauté rurale de Malicounda, sa candidature sous les couleurs de la coaltion Sopi semble ainsi accréditer la thèse des socialistes qui ont toujours clamé leurs doutes sur le choix porté sur sa personne à la tête du conseil rural au lendemain de l’éviction par décret présidentiel du président socialiste Ousmane Guèye, limogé avec son équipe. Les partisans de la coalition Benno et les camarades de Ousmane Tanor Dieng pensent qu’il y a tromperie au conseil rural de Malicounda, dans la mesure où celui qui a été désigné par l’Administration par le biais d’une délégation spéciale est en vérité un libéral. Pour eux, cela est inadmissible. Ils sont convaincus que le président de la délégation travaille à demeurer aussi longtemps que possible à la tête du conseil rural.
Il faut signaler que les élections locales dans la communauté rurale de Malicounda se font dans le cadre d’une configuration administrative et territoriale nouvelle. Saly-Portudal est désormais érigée en commune et donne un nouveau découpage à la zone rurale . Les libéraux qui ont investi dans les listes de la coalition sopi 2009 Sadio Traoré et Ablaye Guène pour décrocher le conseil rural et le rendre bleu vont se heurter à des membres de la coalition Benno Siggil Sénégal . En effet,leur tête de liste ,Tchéwouli Cissokho le remplaçant d’Ousmane Guèye comme secrétaire général de la section rurale socialiste de Malicounda a dit à qui veut l’entendre que la réponse à donner au décret de Wade qui a démis le conseil rural est de remporter les locales 2009 avec une majorité écrasante. Les enjeux liés à la conquête de Malicounda sont de taille. Le contrôle du foncier reste le point d’attraction par rapport à ces consultations. Les réserves de la commune étant épuisées, une convergence des hommes d’affaires et autres cultivateurs se fait vers la communauté rurale pour disposer de terres.
Par Samba Niébé BA SUD QUOTIDIEN , jeudi 5 février 2009

jeudi 5 février 2009

Le chef de l'Etat passe aux aveux : 'J'ai été franc-maçon, mais je ne le suis plus'



Me Wade n’est plus franc-maçon. Dans une mise au point au journal français l’Express, il a indiqué qu’il n’était plus membre de la loge. Il en a été radié, précise-t-il, après avoir démissionné.

Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, n’est plus franc-maçon. A la suite d'une enquête sur la franc-maçonnerie en Afrique, publiée dans l'édition internationale de L'Express, le chef de l’Etat sénégalais a, en effet, adressé une mise au point à ce journal indiquant qu’il n’était plus membre de la loge. Il aurait pris, en effet, depuis des lustres, ses distances avec sa loge. ‘Vous écrivez : Abdoulaye Wade, jadis initié à Besançon, fait figure de maçon dormant’. Ceci est vrai, reconnaît le chef de l’Etat, mais il précise qu’il a été exclu après sa démission. ‘C'est exact, mais je précise que je ne suis pas dormant, mais radié par suite de ma démission volontaire’, a écrit Abdoulaye Wade, qui rappelle que le maçon en sommeil ou dormant est celui qui reste inscrit, donc membre de l'association, mais sans activité. Et cela, souligne Me Wade, n’est plus son cas. Selon le président de la République, s’il a eu à fréquenter la franc-maçonnerie, il y a un demi-siècle, en étant encore étudiant, c’était par simple curiosité. ‘Etudiant à Besançon, j'ai quitté cette ville en septembre 1959, après ma thèse, soutenue le 27 juin 1959, il y a cinquante ans. Lorsque j'étais jeune professeur, un de mes collègues eut souvent à m'entretenir de la maçonnerie. Par curiosité, j'y ai adhéré, espérant y trouver des échanges intellectuels de très haut niveau. Ce ne fut pas le cas’, dit-il. Et d’ajouter : ‘J'ai démissionné. Acte m'en a été donné depuis plus de quarante ans’. Car, selon lui, il a le droit de quitter franc-maçonnerie qui est reconnue comme une association par loi, et en tant que telle, il a pleinement le droit de la quitter. ‘S'agissant d'une association, au regard de la loi et de ses statuts, on y entre sur sélection, mais on en sort librement. C'est ce que j'ai fait’, a souligné le président sénégalais. Dans un livre de Vincent Hugeux, publié le 22 janvier et mis à jour le 3 février dans le site du journal français, beaucoup de chefs d’Etat africains sont cités comme appartenant à la franc-maçonnerie. Parmi lesquels on peut citer le Gabonais Omar Bongo et son beau-père congolais Denis Sassou-Nguesso, qui ne s’en cachent pas d’ailleurs. Abdoulaye Wade est considéré comme un ‘maçon dormant’, mais selon le journal, il aurait pris, depuis des lustres, ses distances avec sa loge. D'autant qu’il doit, selon la version numérique du journal, tenir compte des oukases des dignitaires musulmans, qu'il s'agisse des califes de l'islam confrérique ou des imams de la banlieue dakaroise.


Charles Gaïky DIENE (source l’Express.fr)

MBOUR : « Benno Siggil Senegal » en concertation

La coalition Benno Siggil Sénégal de la commune de Mbour a organisé une journée d’études le dimanche 1ier février 2009. Une concertation sur les enjeux des élections locales. Source : Sud Quotidien Les agissements actuels de Me Wade et de la coalition « Sopi 2009 », de l’avis de Tidiane Mané, le porte parole de la rencontre, « ne militent pas pour une tenue des élections locales ». Il a dénoncé la situation volontairement créée, à l’image de ce qui a été fait à Diourbel. Tidiane Mané a évoqué les nouvelles collectivités locales dont le découpage n’est pas encore connu. Il s’est demandé entre Saly et Mbour où se trouvaient les limites. Qui va voter ? où ? Selon lui, l’importance de ces consultations locales nécessite des dispositions pratiques. Il est revenu sur les transferts d’électeurs précédemment décriés que la Commission électorale départementale autonome (Ceda) avait constaté. Les localités ciblées sont Malicounda, Saly et Thiadiaye. Tous ces faits cités à l’échelon du pays sont perçu par Tidiane Mané comme un prétexte pour Me Wade pour reporter les élections locales. Au cours de cette rencontre, les investis de la coalition dans le département, des membres de la société civile et des natifs de la ville ont participé à la réflexion autour de cinq thèmes centraux débattus dans un même nombre de commissions. Les jeunes de la coalition se disent les « Fantassins de Benno Siggil Sénégal » pour parer à toute tentative de fraude.

mercredi 4 février 2009

MBOUR : CONFUSION AU GALA DE LUTTE ORGANISÉ PAR BOMBARDIER Dunkhaf boude le combat

Le gala de lutte organisé par Bombardier s’est terminé dans la confusion . Le grand combat opposant Jordan à Dounkhaf a laissé un gout d’inachevé . Dounkhaf a refusé de continuer la partie suite à un échange de coups à la fin du second round du combat. Il a contesté auprès de l’arbitre et s’est résolu à reprendre la partie. Mais ses accompagnants le contraignent à abandonner.

L’arbitre après plusieurs sifflets pour inviter Dounkhaf à la reprise du combat décide d’accorder la victoire à Jordan en déclarant Dounkhaf vaincu par abandon. Il faut signaler qu’au cours du premier round, lorsque les deux lutteurs se sont retrouvés sur les sacs, l’arbitre a sifflé pour arrêter le combat. Jordan place des coups très placés sur Dounkhaf.
Mbakhane Gomis, membre du comité régional de lutte de Thiès décrie l’attitude de Dounkhaf qui, dit-il, n’a pas respecté les spectateurs pourtant venus très nombreux.
Avant le grand combat, Ousmane Gandigal de l’écurie du Walo a contraint Aldo à la défaite suite à des coups trés porté sur la figure d’Aldo lui occasionnant plusieurs blessures . Aldo qui a rendu visite trois fois à Ardo (le médecin de la partie), est contraint d’’abandonner la victoire à son adversaire Ousmane Gandigal.
Dans les combats préliminaires,.Baye Fall 2 a vaincu “Gor dou daw“ ,Issa Diaw a défait Mor anta Sarr, “Yééké“ a pris le meilleur sur “Thiabalé“ .Assane Talibé Cheikh Béthio est venu à bout de Mbaye Guèye 2. Au même moment Thierno fait mordre la poussière à Bathie Séras 2, El Hadji Dame est sorti vainqueur de sa confrontation avec Djiby Bombardier et Mame Biram a disposé de Baye Mbacké . Quant à Yawou Dial, très inspiré, il terrassé “Djinakh“ suite à une prouesse technique.
Très satisfait, Bombardier l’organisateur du gala a mis l’accent sur la multplication des jeunes qui fréquentent l’arène .Pour lui, ces derniers davantage saisir les opportunités que les offre la lutte. A l’en croire, le gala a répondu aux attentes. Sur l’avenir des différentes écoles, écuries et autres groupes de lutteurs qui voient le jour à Mbour, il a fait remarquer que la ville de Mbour s’est rapidement agrandi. Il a ainsi invité les jeunes à travailler pour récolter les fruits.Sur le combat devant l’opposer à Thiek, Bombardier rassure que c’est loin d’un choix individuel. Il soutient que c’est l’a marche de la lutte qui a occasionné à la tenu cette rencontre..
Samba Niébé BA

LES TRAVAUX DE LA ROUTE NATIONALE 1 CONFIES A L’ANOCI: Karim renforcé au béton

L’on croyait, compte tenu des travaux du sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) qui s’est tenu en mars 2008, que les compétences de l’Agence nationale de la conférence islamique (Anoci) se limitaient à l’axe Corniche- Ouakam-Aéroport, en passant par la Voie de contournement Nord (Vdn). Tel n’est pas le cas, puisque dans un avis général de passation de marchés paru dans les colonnes du « Soleil », l’Anoci a lancé des appels d’offres relatifs à plusieurs chantiers qui vont démarrer entre la Nationale 1 et Ndiass.

Le sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) terminé, l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique (Anoci) continue dans le… béton. En témoigne l’avis général de passation de marchés, gestion 2009, publié hier dans le quotidien national, « Le Soleil ». Au chapitre des travaux prévus par l’agence dirigée par Abdoulaye Baldé et Karim Wade, respectivement directeur exécutif et président du conseil de surveillance, on note les travaux d’élargissement et de construction de la route nationale 1 entre intersection ancienne Route de Rufisque et Diamnadio avec contournement de Rufisque et l’élargissement de la Route nationale 1 en 2X2 voies de Diamiadio à l’aéroport de Ndiass/Jonction Zone économique spéciale (Disez). Les appels d’offre pour ces travaux ont été lancés en même temps que d’autres services de consultance pour le contrôle et la supervision des travaux d’élargissement et de construction de la Route nationale 1 entre intersection ancienne Route de Rufisque et Diamniadio avec contournement de Rufisque, des travaux d’élargissement et de construction de la Route nationale 1 entre intersection ancienne Route de Rufisque et Diamniadio avec contournement de Rufisque et enfin le contrôle et la supervision des travaux d’élargissement de la Route nationale 1 en 2x2 voies de Diamniadio à l’aéroport de Ndiass/Jonction Zone économique spéciale (Disez). Ces appels d’offre ont été lancés en même temps que des travaux « appartenant » à l’Anoci comme la construction de la Route de Ouakam, entre autres. Dans le décret organisant l’Anoci, elle doit disparaître cette année. Seulement, techniquement, cela n’est pas possible. Une source proche du Btp explique à ce sujet : « Parmi ces travaux, il n’y en a pas un seul qui peut être fini avant une année ». A moins que ses compétences soient élargies ou que l’Anoci « rétrocède » ces travaux à une autre structure de l’Etat quand elle disparaîtra. Mais, des mêmes sources proches du Btp ne comprennent pas comment ces travaux, qui se feront sur la route nationale, ont pu être confiés à l’Anoci, chargée, jusqu’à preuve du contraire, des travaux d’un sommet qui s’est déjà tenu en mars 2008. Une source affirme à ce sujet : « Normalement, ces travaux devaient être confiés à l’Agence chargée des grands travaux (Apix) ou à l’Agence autonome des travaux routiers (Aatr). D’ailleurs, cette dernière a récemment publié ces avis de passation dans les mêmes colonnes et il y a un projet d’élargissement de la Route nationale jusqu’à Kaolack qui ressemble fort à un des projets que compte réaliser l’Anoci ». La même source de poursuivre : « En tout cas, avec ces nouveaux chantiers, les compétences de l’Anoci se sont renforcées ». Pour dire le moins…

Cheikh Mbacké GUISSE

24 HEURES CHRONO A L’ INSTITU DIAMBAR

L’institut diambar est un centre qui forme de jeunes footballeurs.Il est basé au sénégal,dans la région de Thiès ,dans le départrmrnt de Mbour ,sis à Saly portudal.
Cette structure a comme fondateurs les anciens footballeurs Français Patrick Viéra et Bernard Lama.Le ¨résident de ce centre est Saér Seck qui est d’ailleursle vice président du CNF (comité de normalisation du f Monsieur Aliou Tall était le responsable de la sécurité de l’institut diambar .Sa durée de service dans cette entreprise est du 03 novembre 2003 au 05 novembre 2005.
Après 02 ans de bons et lotaux services,Monsieur tall a été licencié sans aucune justification de la part de ses employeurs. Dés lors, Mr Tall avait encagé une poursuite judiciaire contre l’institut diabase.
Le dossier était donc enrôlé au Tribunal du Travail de Thiès et programmé à l’audience de mise en état.

Après une longue procédure articulée par plusieurs renvois dus aux absences répétées de l’instituts diambar ,le Tribunal avait rendu sa décision .
A la date du 20 novembre 2006,par le jugement de défaut numéro 106 , le juge avait qualifié d’abusf le licenciement de Mr Tall et avait condamné à l’institut diambar à payer à Monsieur Tall la somme de 1 873 250 FCFA dont 700 000 FCFA à titre d’exécution provisoire.

Contre ce jugement sus dit, l’institut diamant avait relevé appel.Dans cette même mouvance , l’institut avait engagé un recours de défenses à exécution provisoire.A cette procédure, l’institut diambar avait comme défendeur Maître Mame Adama Gueye et Associés.contre Monsieur Aliou Tall qui assurait sa propre défense.
A la date du 09 mai 2007, la Cour d’appel de Dakar avait débouté l’institut diambar de sa demande en ordonnnt la continuation des poursuites contre l’institut diambar.

Suite à cette décision de la Cour, l’institut diambar engagea un recours de référé sur difficulté aux audiences du Tribunal du Travail de Thiès. Institut diambar représenté par Maître Mame Adama Gueye contre Monsieur Aliou Tall lui-même.
A la date du 17 mai 2007, le Tribunal déboute l’institut diambar et ordonne la continuation des poursuites sans délais et sans nouveau référé. Dés lors, l’institut diambar était contraint de payer à Monsieur Aliou Tall cette fameuse somme de 700 000 FCFA

Contre le jugement de défaut numéro 106 prononcés contre lui en première instance l’institut avait relevé appel
Comme si toutes ces cuisantes défaites judiciaires ne lui suffisaient pas, l’institut diambar avait plaidé .En cette énième procédure, l’institut était représenté par Maître Adama Gueye et Associés contre Monsieur Aliou Tall qui comme toujours assurait sa propre défense.
A la date du 09 juillet 2008, suite à une longue et âpre bataille judiciaire,l’institut diambar était débouté .La Cour avait déclaré irrecevable l’appel que l’institut diambar avait relevé

Sans aucun gène, l’institut diambar avait introduit un second recours de référer sur difficulté
A la date du 13 novembre, le Tribunal du Travail de Thiès avait rendu sa décision en ordonnant la continuation des poursuites sans délais et sans nouveau référé.

Delors l’institut diambar est contraint à verser à Monsieur Tall 1 173 250 FCFA .Il n’a aucun autre recours juridique.
Face à un homme aussi valeureux que Mr Tall,l’institut diambar n’avait acune chance de gagner
Ne savait t-il pas que Mr Tall est un pur produit de l’armée sénégalaise ?
Que cet homme est d’une grande force moral, d’une moralité sans faille, d’une perspicacité et d’une incorruptibilité inébranlable,
Que cet homme est aussi d’une intelligence très pointue et n’a peur de rien
Que cet homme est le prototype même de Jack Boer ’ 24 heures chrono.’
Que cet homme est un lion !
Ce lion que chante le grand LEOPOL S SENGHOR
Ce lion rouge de la savane et de la forêt
Ce lion qui a la capacité de traverser toute une jungle garnie de piéges mortels
Ce lion du Sénégal qui gagne !

Si l’institut diambar n’a pas déjà payer à Mr Tall, qu’il le fasse sans délais.Le dilatoire insensé ne le grandit pas !
S’il n’a pas assez d’argent pour payer Mr Tall, il n’a qu à faire sa repentance et faire une demande de grâce envers Monsieur Aliou Tall.
De mon coté,en tant que grand fan du foot ,je lance un vibrant appel au Président de la FIFA, Monsieur Blatte,au Ministre des sports Mr Bacar Dia ,aux Messieurs Diagna Ndiaye ,Maître ELhaj Diouf , Mbaye Diouf Dia ,Augustin Sénghor, Amsata Fall, Elhaj Ousseynou Diouf et à toute autre personne de bonne volonté ,d’intervenir très rapidement en payant à Monsieur Tall la somme de 1 173 250fcfa.que lui doit l’institut diambar.se serait là une belle façon de préserver l’honneur du football.
JACK BOER

Reboisement. Mbour fait un effort

Quelques uns d'entre vous connaissent cette ONG verte et son responsable Gora. Ils font un louable effort pour l'environnement de Mbour en y plantant 1000 cocotiers. Pourvu qu'ils durent...
Faire de Mbour une commune verte grâce à l’implantation de quelque mille pieds de cocotiers sur les sites symboles et les principales artères de la ville. Voilà l’objectif poursuivi par l’association « Jardins d’Afrique » qui pilote, en partenariat avec les autorités communales, une opération dynamique de reboisement et d’embellissement de la commune s’étalant sur un mois et dont la cérémonie officielle de lancement s’est effectuée à la veille de la fête de l’Assomption.La ville de Mbour a démarré, au cours de la semaine passée, précisément le jeudi 14 août, une vaste opération de reboisement et de préservation de l’environnement dans le domaine communal. L’opération devant se dérouler pour tout un mois et consistant à la plantation de quelque 1000 pieds de cocotiers dans les principaux édifices publics et sur le long des artères de la commune a été ouverte par une cérémonie officielle de lancement qui s’est tenue dans l’enceinte de l’Hôtel de ville.Dirigée par le président de la délégation spéciale de Mbour, Serigne Fall, accompagné de ses collaborateurs, de quelques notables de la cité et des promoteurs de l’Ong « Jardins d’Afrique », maîtresse d’ouvrage, la cérémonie de lancement a permis aux principaux initiateurs de l’opération de reboisement de saluer l’importance d’une initiative qui devra, à terme, embellir et rendre verte la commune de Mbour. C’est dans cette optique que s’explique d’ailleurs le choix du cocotier, dit « roi des végétaux », pour ses divers atouts liés autant à la préservation de l’environnement en zone côtière, à son impact économique qu’à son statut de plante ornementale et décorative.« Reboiser certes, dira le chef de la délégation spéciale, mais surtout préserver l’environnement dans une ville côtière comme Mbour, grâce au cocotier et à ses vertus écologiques, tout en embellissant par ricochet les sites d’accueil ». Parmi ces derniers, on note les édifices symboles de Mbour tels l’Hôtel de ville, le Tribunal, la Préfecture ainsi que certaines artères phares comme le Boulevard S. N. Tall/Ecoplage, la voie du dispensaire au centre ville…Mise en route avec le concours de l’Ong « Jardins d’Afrique », du Service des Eaux et forêts et après un travail minutieux d’information et de sensibilisation des populations, l’opération de reboisement et de préservation de l’environnement à Mbour a suscité une forte appropriation communautaire.« Les groupements de femmes, fortement impliqués, les mouvements associatifs comme les acteurs communautaires se sont en fait mobilisés dans l’opération de reboisement », a affirmé Mme Ndiaye née Ndèye Coumba Diop, agent municipal chargé du service social et du reboisement au niveau de la commune. C’est pour cette raison d’ailleurs que « le choix des sites d’accueil des cocotiers s’est opéré après un arbitrage méticuleux parce que la demande était trop forte », avouera le président de la délégation spéciale de la ville qui a, par ailleurs, salué chaleureusement le partenariat tissé avec l’Ong Jardins d’Afrique, pilote de l’opération de reboisement.En effet, dans son souci constant d’accompagner depuis sa création en 2004 le développement socio-économique de Mbour, l’Association « Jardins d’Afrique », promotrice de l’école-ferme agro-écologique de Kaydara, dans la communauté rurale de Fimela, a offert gracieusement 500 pieds de cocotiers à la commune de Mbour pour contribuer au reboisement et au reverdissement de la ville. Toute chose qui entre en droite ligne, a avoué le président de « Jardins d’Afrique » Gora Ndiaye, dans la continuité des actions entreprises depuis bien des années par son Ong pour reboiser, préserver l’environnement et accompagner l’expansion socio-économique de Mbour.A l’instar du projet Ecoplage mise en œuvre en 2004 et qui a consisté en une dynamique entreprise de plantation de cocotiers dans la commune de Mbour pour en faire une « ville verte ». Mille cocotiers ne suffisant toutefois pas à opérer le reboisement et l’embellissement de toute la commune de Mbour, comme souhaité par les autorités de la ville et les populations, « Jardins d’Afrique » envisage d’installer une pépinière communale afin de faire une réalité l’initiative dite « une femme, un cocotier » et d’implanter « l’arbre au cent usages » dans tous les espaces de la ville, au bénéfice exclusif des Mbourois.
Moctar DIENG

mardi 3 février 2009

Sénégal: Les libéraux de Thiadiaye et Sandiara en ordre de bataille...

En direction des élections locales du 22 Mars 2009, les libéraux de Thiadiaye et Sandiara se préparent activement pour remporter ces joutes électorales. A Thiadiaye capitale de Diéguéme, Me Oumlar YOUM a présidé ce Samedi une Assemblée Générale de mobilisation tandis qu'à Sandiara, Nahla TINE de la Fédération départementale a mis à profit le mémorial sylvain Mbissane FAYE, pour décliner déjà le programme de campagne de la section.
Dans cette période de pré campagne électorale pour les élections locales de Mars 2009, les responsables à la base multiplient les réunions et assemblée générales, pour mettre en fonction les militants c'est une occasion selon Me Oumar YOUM de Thiadiaye de partager les consignes du Parti.
Ce que Me YOUM veut, c'est une forte mobilisation, une forte responsabilisation des militants et sympathisants du PDS pour une large victoire en Mars 2009. Il s'est déclaré candidat au Conseil Municipal, étant entendu que ce sont des conseillers municipaux qu'il faut d'abord élire pour ensuite selon les consignes du Parti désigner celui qui va jouer le rôle de représentation.
Dire que « je suis candidat Maire » est une aberration politique, pour lui, il faut assurer d'abord la victoire de sa propre liste avant de prétendre être Maire.
Liens Pertinents
A Sandiara, le mémorial Sylvain Mbissane FAYE organisé par la Sous - Section PDS, a permis de rendre un hommage mérité à celui qui aura tout donné à son village, tant au niveau politique, sociale et sportif.
Aussi, la rencontre aura t-elle permis, de décliner le programme de campagne des libéraux du dièguéme, dont les objectifs tournent autour de la réinsertion des jeunes, la création d'association et de GIE, le développement de l'économie locale par la valorisation des cultures locales entre autres.
Amath Sigui Ndiaye

MBOUR/ ELECTIONS LOCALES Les collectivités au centre des convoitises


Les élections locales qui pointent à l’horizon ont de nouveau plongé les collectivités locales au centre des convoitises des états-majors politiques. L’état des lieux ou la carte d’occupation des collectivités locales par les états-majors politiques à quelques semaines du dépôt des listes de candidature à des postes de conseillers donne les libéraux en tête de peloton .Pourtant au lendemain des dernières consultations locales ,il n’en contrôlaient que trois sur douze. De nos jours, seuls les conseils ruraux de Nguéniène et de Ndiass sont encore entre les mains de non libéraux.

Les libéraux de la petite cote ont appris en début de semaine, la reconduction du député Omar Sy au poste de superviseur des élections locales .La mesure n’a pas encore suscité des réactions. Des questions se posent .La déconfiture de l’équipe municipale dirigée par Mbaye Diagne, l’ex maire libéral de Mbour démis par décret avec le conseil municipal, avait été suivie d’un départ massif de responsables libéraux partis à la conquête de nouvelles bases politiques pour être dans la course à la tête de la commune. Le mécontentement d’antan trouvait réponse dans la désignation du staff devant accompagner le superviseur dans ses taches. Il y a plus de prétendants que de places prévues, moins d’une dizaine.
L’une des équations à résoudre : le député libéral Khadim Tabet adhère dans la manœuvre et souscrit entièrement à la décision de la direction libérale .Il a mis en avant la prise en compte de son travail dans la désignation des responsables locaux au niveau des 122 secteurs montés en vue de la confection des listes des conseillers municipaux. Le jeu des alliances risque aussi de ne pas faciliter les choses si l’ensemble des dissidents ne se met pas dans les rangs.
La commune de Joal-Fadiouth, dirigée par le maire Paul Ndong, un ex-socialiste qui a déposé son baluchon dans le camp libéral, va connaître une ambiance particulière. Une seule question se pose : les ambitions des uns et des autres pour la conquête de la mairie risquent de constituer un véritable guêpier ou un panier à crabes.
La commune de Nguékokh est dans la dynamique d’une fusion difficile des bleus .Là au aussi, le maire Abdou Ndiaye qui a adhéré au parti démocratique sénégalais va vivre des consultations électorales avec ses nouveaux frères. Des libéraux authentiques qui lui ont toujours mis les bâtons dans les roues vont-ils revoir leur position pour le mettre au devant de la scène et accepter d’aller à la conquête de la commune pour sa réélection.
La commune de Thiadiaye dirigée par un maire bleu fraîchement venu chez les bleus doit faire face à l’hostilité de ses nouveaux frères qui l’avaient longtemps combattu. Là, les libéraux doivent régler des velléités fractionnistes d’individus qui se font une fixation pour le poste de maire de la contrée historique du Jegem.
Les paris restent ouverts au niveau des nouvelles collectivités locales de La Somone, Ngaparou et Saly-Portudal.
Au niveau des communautés rurales, la carte politique présente une toute autre configuration .Si déboulonner les verts à Nguéniène relève d’une équation à mille inconnus, le même constat est valable dans la communauté rurale de Séssène dirigée par le Docteur Paul Sène, un libéral à la tête du conseil rural. Il faut signaler que les conseils ruraux de Malicounda et Sindia amputés de deux localités vont faire l’objet de convoitise. Ndiaganiao constant depuis plusieurs consultations électorales dans la tendance va devoir faire face à l’épreuve des dures conditions de vie du monde rural. On se demande si Fissel va tomber dans l’escarcelle bleue à l’image du président de conseil rural qui depuis est avec les libéraux.
Le département de Mbour, jadis un bastion socialiste aujourd’hui très éprouvé par l’évolution politique dans la zone, est dans une phase de reconquête par les verts. Le premier secrétaire du parti socialiste très inspiré ces derniers temps reste confiant .Il a jugé la semaine l’engagement des zones littorales au niveau des collectivités littorales du département de Mbour qui veulent s’inscrire dans une dynamique de changements ou de rupture avec la gestion actuelle des choses. La conquête des collectivités locales cache des surprises avec les alliances et coalitions dans la confection des listes et les batailles politiques sur le terrain.

Par Samba Niébé BA SUD QUOTIDIEN , samedi 27 décembre 2008

La radio "Penc Mi" en mal de ressources et de moyens

La radio communautaire "Penc Mi" de Fissel Mbadane (50 kilomètres de Mbour) qui nourrit de grandes ambitions pour les collectivités locales du département, est actuellement confrontée à des problèmes de moyens qui limitent sérieusement sa marge de manœuvre.
Cette radio, très populaire dans cette zone, ne fonctionne depuis trois mois que grâce à un émetteur de 250 watts de portée très réduite après la panne de l’émetteur de service d’un kilowatt dont la réparation nécessite une enveloppe d’un million 200.000 francs CFA.
La radio fait face à des difficultés qui s’expliquent par "une insuffisance des moyens due principalement au manque de sponsors", selon son directeur, Talla Dieng qui s’entretenait avec l’APS.
"Cette situation a entraîné des répercussions néfastes sur le travail", a déploré M. Dieng, selon qui, "la radio est implantée dans une zone rurale où l’économie, peu développée, ne contribue pas à pérenniser et à conforter sa grande audience à travers Fissel et ses environs".
Ambitieux, les responsables de "Penc Mi" ont pourtant initié une collaboration jugée "fructueuse" avec quatorze communautés rurales des départements de Mbour, Thiès et Bambey qui s’est traduite par la formation pendant quatre mois de six personnes relais en communication et mises à la disposition de la radio par lesdites collectivités.
Après la maîtrise des techniques de communication, ces stagiaires sont renvoyés au niveau de leur communauté rurale où ils assument les fonctions de correspondants en réalisant des reportages, enquêtes et émissions sur différents sujets, a indiqué le directeur de la radio.
Grâce à cette dynamique, "Penc Mi" couvre certaines communautés rurales situées dans les départements de Thiès et Mbour, en l’occurrence, Sésséne, Ndiaganiao, Sandiara, Nguéniéne, Touba-Toul, Ngoudiane, Ndiayéne et Sirakh Ngoudiane.
Dans la grille des programmes, plusieurs émissions sont consacrées à des thèmes touchant directement le vécu quotidien des populations avec essentiellement l’agriculture, l’environnement, l’éducation, la santé, la culture, le sport Navétane, entre autres. "Les correspondants envoient en général des papiers comptes-rendus sur les réunions des conseils ruraux, les activités socio-économiques, les faits divers, l’agriculture, l’élevage", a-t-il poursuivi tout en déplorant les nombreuses difficultés rencontrées dans la collecte de l’information.
"L’enclavement de certaines localités et l’absence de moyens de transport appropriés nous handicapent lourdement", selon M. Dieng, évoquant par ailleurs l’énormité des charges d’exploitation (eau, électricité et salaire du personnel).
La radio "Penc Mi" a été créée grâce au financement octroyé par l’ONG Oxfam de la Grande Bretagne en collaboration avec trois organisations paysannes de la localité de Fissel : Jiig Jam, Union des groupements de Koulouck de la communauté rurale de Ndiaganiao et la Maison familiale rurale de Kaïré située prés de Khombole dans le département de Thiès.

WARANG: Une Française, gérante de l’hôtel «Les Manguiers», condamnée pour tapage nocturne

La gérante de l’hôtel «Les Manguiers», Brigitte Breton, a été condamnée par le tribunal départemental de Mbour à un mois assorti du sursis pour tapage nocturne. En outre, elle devra payer, à titre de dommages et intérêts, la somme de 50.000 Fcfa.
Un fait rare. Celui de voir une Française poursuivie et condamnée pour tapage nocturne. Le plaignant, un vieux retraité malade, s’en était ouvert au délégué du procureur depuis deux ans et la gérante persistait toujours à déranger le voisinage par des séances de percussions qui vont jusqu’au milieu de la nuit. Comme le souligne Brigitte Breton, «c’est dans le cadre des activités de l’hôtel qu’elle organise des manifestations culturelles pour la promotion touristique au Sénégal». Pour cela, les artistes, chargés d’animer les manifestations, jouent de la percussion. Jamais, dit-elle, «ces manifestations n’ont duré plus d’une heure». Elle poursuit en disant qu’à plusieurs reprises Mar Diop est venu l’interrompre. Ce dernier, clame-t-il, est malade. Il est atteint d’hypertension. Il est obligé de prendre des cachets pour pouvoir dormir à 21 heures. Il souligne que la propriétaire de l’hôtel ne fait aucun effort pour respecter la volonté des voisins qui souffrent depuis des années de ce tintamarre. Et il était obligé de le faire constater par voie d’huissier. Pis, la gérante organisait ses manifestations sans autorisation administrative. Ce qui va la perdre. Pour Me Faty qui défendait la partie civile, la gérante a endommagé la santé de son client. Il sollicite ainsi la somme de 800.000 francs à titre de dommages et intérêts avec exécution provisoire et contrainte par corps au maximum. Le délégué du procureur a confirmé que la partie civile s’était déjà plainte auprès des gendarmes et devant le parquet. Avant de lancer que la prévenue le fait exprès et surtout sans autorisation. En guise d’avertissement, le ministère public a requis un mois assorti du sursis. En fin de compte, il sera suivi par le tribunal qui a condamné à titre d’avertissement Brigitte Breton à un mois assorti du sursis et à payer la somme de 50.000 francs de dommages et intérêts à la partie civile.
Source: L'observateur

VILLA GOTTFRIED : L’art ouvre une porte à Ngaparou

La dimension sociale de l’art sera vécue comme une autre réalité par les populations et les artistes plasticiens de l’association Villa Gottfried installée au village côtier de Ngaparou (département de Mbour). Ils ont formalisé le partenariat qu’ils veulent entretenir à travers diverses activités lors d’une récente rencontre en présence du chef de village.

L’art, l’expression artistique et la créativité sont présents dans notre quotidien, notre environnement et jouent un rôle incontournable dans l’évolution de notre société. Ils influencent à la fois les modes, les designs, l’architecture, les techniques et perpétuent le savoir et les connaissances. Les membres de l’association d’artistes plasticiens sénégalais dénommée « Villa Gottfried » l’ont bien compris et ont tenu à impliquer les habitants du village côtier de Ngaparou dans leurs activités. C’était lors d’une récente rencontre dans l’enceinte de la Villa Gottfried. En présence du chef de village, Issa Sagne et de plusieurs notables et personnalités dont le professeur Gorgui Faye, Arona Dieng représentant la communauté rurale et des villageois comme Djibril Gabriel Mbengue et Lamine Gueye entre autres, ce fut l’occasion de formaliser le partenariat. Comme le souligne le président de l’association Villa Gottfried (le sculpteur sénégalais vivant à Berlin, Mansour Ciss Kanakassy), il s’agit de passer à une phase active du projet tout en se posant en permanence cette question : qu’est ce qu’on peut apporter au village et qu’est ce qu’il peut nous apporter en retour ? Le village de Ngaparou, à 70 km de Dakar, entre les pôles touristiques de Saly Portudal et de la Somone, abrite un ambitieux projet artistique à travers Villa Gottfried. Il s’agit d’un GIE d’artistes professionnels dont les préoccupations sont avant tout la promotion de la création contemporaine à travers des manifestations ponctuelles et la promotion du développement, en insistant sur le rapport entre l’art et les populations. Le nom de l’association est tiré du nom donné à la villa Gottfried, l’équivalent en allemand du mot ouolof « Diamalaye », autrement dit, un lieux de paix. Conçue par Mansour Ciss Kanakassy, l’idée de départ est de développer des échanges multiformes, d’apporter un esprit neuf à Ngaparou en faisant de la villa Gottfried « un creuset et une porte ouverte pour l’échange ». Dans leurs projets d’activités, les artistes de Villa Gottfried envisagent de travailler avec les institutions culturelles nationales et internationales. Le groupe est notamment constitué du président Mansour Ciss, de Rassoul Seydi (secrétaire général), de Seyni Gadiaga (adjoint) et de Fodé Camara (trésorier). L’association, à travers son GIE, est jumelée avec les Ateliers du Sahel du peintre Kalidou Kassé. La Villa Gottfried, construite en 2001, est un édifice assez connu du fait de son architecture très originale. On l’aperçoit de loin, dressée dans son manteau ocre brun, avec les créneaux de sa terrasse supérieure qui s’inspire de l’architecture de Tombouctou. Elle possède un aménagement sur deux niveaux et peut recevoir des résidences d’artistes ainsi que des séminaires et ateliers. Elle a été inaugurée lors du programme Off de la Biennale de Dakar en 2002. Les activités de l’association passent désormais à une étape supérieure qui devrait dégager de belles perspectives dans un environnement qui connaît un développement fulgurant à l’image des nombreuses maisons de vacances érigées un peu partout à Ngaparou.
Source le Soleil

DEVELOPPEMENT A LA BASE : Un plan local de développement à Nianing

Un plan local de développement vient d’être mis en place à Nianing grâce au soutien de partenaires. C’est une initiative des populations. Situé dans la communauté rurale de Malicounda, Nianing compte près de 10.000 hts. La pêche y constitue un segment important, tout comme l’agriculture, l’élevage, le commerce et le tourisme. Malgré tout, Nianing tarde à atteindre le niveau de développement escompté, et c’est pourquoi les populations ont décidé de s’attacher les services de partenaires pour mener des études qui ont abouti à la mise en place d’un plan de développement conséquent et porteur. Par rapport à la pêche (principale activité des populations), la problématique de l’établissement d’aires marines protégées et la rareté des installations de transformation des produits ont constitué un frein. Selon Djiby Sow, consultant, tout est parti d’une expérience réussie de jeunesse et développement dans la région de Fatick. Il a précisé que le plan étant une initiative de la population, c’est le comité local de développement qui va le mettre en œuvre. Treize partenaires ont aidé à la mise en place de ce programme et vont accompagner les populations à élaborer des projets pour accéder au financement. La cérémonie de lancement du plan de développement de Nianing a eu lieu en présence de Babacar Dieng, représentant les autorités administratives, de la délégation spéciale de Malicounda et des membres du Comité villageois de développement de Nianing.
Le Soleil

THIADIAYE- Pour la conquête de la mairie : Me Oumar Youm clarifie sa supposée appartenance à l'Apr/Yaakaar


Pour ceux qui soutenaient que le responsable libéral de Thiadiaye, Me Oumar Youm, est parti à l'Apr Yakaar de Macky Sall peuvent maintenant déchanter. C'est du moins ce qu'on peut dire après la sortie, ce week-end lors d'une Ag, de l'avocat politicien qui se veut clair et précis. «Je suis une éternelle victime. Quand le parti traversait une crise avec Idrissa Seck, compte tenu de ma proximité avec Youssou Diagne, tout le monde avait dit que je vais quitter le Pds. Lorsque l'histoire leur a donné tort. Aujourd'hui, ils reprennent la même chose. Tout le onde sait que mon père était un militant du Parti socialiste, du temps où le Ps était la formation politique la plus rayonnante du département de Mbour. J'ai fait face et je n'ai jamais cédé à l'appel de mon père. Par conséquent, je ne peux pas accéder à l'appel de quelqu'un qui a été un frère, un ami, qui le reste aujourd'hui, mais qui a ses convictions et j'ai les miennes», déclare Me Youm. Pour lui, il faut exister à partir de la sincérité de ses convictions. D'ailleurs, il ne voit aucune raison de quitter le Pds où il n'éprouve pas de frustration. A son avis, le premier objectif, c'est d'essayer de mettre les populations de Thiadiaye, qui est une zone à vocation rurale, dans de très bonnes conditions. «Depuis 1996, on parle de décentralisation, mais malheureusement, les populations ne sont pas informées des enjeux. Nous avons un premier rôle de communication pour permettre à ces populations de comprendre les enjeux réels de la décentralisation», pourqu'elles sachent qu'elle est au service de la communauté, soutient Me Youm.
Justifiant les raisons de la tenue de cette Assemblée générale au moment où l'on s'affaire, au niveau de certains états-majors politiques, au dernier réglage en perspective des prochaines élections locales, Me Oumar Youm déclare : «Nous voulons une forte mobilisation, une forte responsabilisation des militants et sympathisants du Pds, pour une victoire sans bavure au soir du 22 mars 2009.» Avant d'annoncer sa candidature, non pas encore à la mairie, mais au Conseil municipal de Thiadiaye. «Il faut reconnaître qu'aujourd'hui, dans le contexte actuel, le Pds traverse des difficultés réelles ; nous vivons également un contexte politique, économique et social extrêmement difficile par rapport aux intérêts du parti et de l'Etat sur lequel au Pds, nous nous appuyons», avoue-t-il. Il indique deux armes qui pourraient permettre aux libéraux de Thiadiaye d'assurer la victoire au soir du 22 mars
prochain. «C'est d'abord l'unité qui est fondamentale entre les responsables et, ensuite, une bonne communication au niveau des populations et de nos militants, pour qu'ils comprennent que ce qui se passe aujourd'hui n’est pas la faute de Abdoulaye Wade, ni la faute d'un parti politique ni d'un dirigeant, mais plutôt une conjoncture internationale difficile que nous sommes tous appelés à surmonter», tente d'expliquer Me Youm
Mais, un autre libéral, Babacar Pascal Dione, a afficher ses ambitions pour occuper le fauteuil de la mairie et avait même reçu l'assurance d'un frère cadet du Khalife général des Mourides qui avait publiquement déclaré que si M. Dione voulait la mairie, il l'aurait. Quelqu'un qui pourrait être candidat, c'est l'actuel maire, le néo-libéral Abdoulaye Diop qui avait remporté les élections locales de 2002 avec le Parti socialiste.
Par Assane DEME

NGUENIENE OU… …La poterie à la croisée des chemins

Une trentaine de femmes potières de la communauté rurale de Nguéniène ont clôturé, au cours du week-end, un atelier de céramique mais aussi de découverte et d’échanges sous l’initiative de la fondation « Portes et passages du retour » qui regroupe des artistes et acteurs de développement. La journée qui a allié des dépositaires d’un art traditionnel et des artistes de renommée comme Amadou Kane Sy met la poterie à la croisée des chemins.

Selon Mamadou Sarr, un des membres de cette fondation, la rencontre d’une semaine entre les femmes potières de différents villages de la communauté rurale de Nguéniène entre dans le cadre de la systématisation de leur savoir-faire. Pour lui, au cours de l’atelier, elles n’ont pas appris la poterie. La démarche recherchée a été de leur permettre de perfectionner leur art et de tisser des liens interprofessionnels.
A l’en croire, ces dames vivent parfaitement de leur art sur la base des potentialités décelées en elles. Il s’agit pour ces femmes, à partir de cette rencontre, de ne pas se défaire de leurs préoccupations professionnelles traditionnelles tout en s’ouvrant à une activité de recherche sur le plan plastique. Mamadou Sarr rapproche encore l’activité des femmes des actions de lutte contre la pauvreté et le développement durable. La recherche est lancée pour la substitution de méthodes et moyens de cuisson des produits en argile confectionnés par ces dames. Ainsi, l’initiative vise à remplacer l’utilisation du bois par d’autres modèles de cuisson.
En ce qui concerne l’aspect-découverte de cet atelier, des artistes de renommée sont venus se joindre à elles pour leur permettre s’imprégner des réalisations de talents sénégalais. Mamadou Sarr soutient encore que cette synergie contribuera sur la route qui mène à faire de l’art un moteur de développement. Il a évoqué la collaboration du département Art et Design de l’Université américaine du Michigan qui s’intéresse à des constructions et réalisations à base de matériau local associant leur design et le savoir-faire des femmes potières.
L’expérience de mars 2008 a permis à 21 étudiants américains de s’imprégner de la démarche décrite plus haut. Elle va être rééditée en avril 2009 pour leur permettre de vivre et d’appréhender les techniques de base d’acteurs de développement endogène. L’homme pense que la rencontre va encore contribuer à l’éclosion de talent, des acteurs potentiels de production d’une industrie culturelle de qualité.
Les potières interrogées se réfugient derrière leur art pour vivre. Elles pensent que la tradition est perpétuée à travers les activités menées. Selon elles, la poterie est une question de tradition familiale même si des femmes cherchent à en faire un métier.
Par Samba Niébé BA SUD QUOTIDIEN , mercredi 31 décembre 2008

RENTRÉE SCOLAIRE A SOMONE : La réserve de la Somone au secours de l’Education

La réserve de la Somone vole au secours des écoles de 4 villages de ses environs. Une occasion pour le chef du village de Somone, Salif Diouf de rendre hommage au défunt Colonel Samb, initiateur du projet. C’est ce dernier, a-t-il dit, qui avait convaincu que la Réserve constituait un patrimoine unique en son genre et que bien organisées, les populations pouvaient en tirer profit. C’est ainsi qu’il a été institué un règlement intérieur de la Réserve dont l’accès est désormais soumis au paiement d’un permis de visite et dont la Police est assurée par un comité de gestion, sous l’encadrement du Conservateur de la Réserve. Avec les fonds collectés, les groupements de femmes des 4 villages co-gestionnaires (Somone, Guéréo, Soro-Khassap, Thiafoura) ont été financés, en plus des fournitures qui vont permettre un démarrage effectif des cours. Les parents des bénéficiaires ont manifesté leur joie tout en demandant que l’éducation environnementale soit inclue dans les programmes.
« Ceci est la preuve que conservation et développement, peuvent bien aller ensemble, pourvu que la préservation soit une réalité, que les populations s’engagent », a soutenu le conservateur, le Capitaine Assane Ndoye. L’adjoint au Sous-Préfet de Sindia Babacar Dieng, tout en magnifiant le sens de l’organisation du Capitaine Ndoye, s’est félicité de l’amélioration des conditions de travail.
Amath Sidui NDIAYE

Prostitution made in Saly : Voyage au cœur du monde des «gigolos» et des filles de joie


Saly est belle. Point besoin d'y jeter un coup d'oeil avec une loupe pour constater de visu le décor radieux offert par l'alignement des hôtels en bordure de mer. À l'instar du charme insolent et impressionnant du nombre de belles de nuit qui ne demandent pas mieux qu'un verre bien frais à côté d'un Européen dans un des night-clubs de la place. Comme en attestent d'ailleurs leurs accoutrements qui feraient fuir plus d'un. Elles sont dans leur grande majorité, habillées d'une robe, fendue très haut sur la cuisse. Source : L'As Mieux, les deux bandes de tissus froncés, croisés au niveau de la poitrine, ont bien du mal à retenir les deux seins volumineux et fermes qu'elles étaient censées cacher. Un accoutrement qui ne dérange guère la quasi-totalité d'entre elles. À l'image de ses copines qui ont investi ce célèbre night-club ce soir-là à la recherche d'un potentiel client, Marianne(c'est le nom qu'elle s'est donné) ne se soucie guère de ce que les mauvaises langues peuvent dire ou penser de sa tenue. Pour elle, «la seule carte à jouer dans la quête de l'argent, c'est de mettre tous les atouts de mon côté». Pour cela, livre-t-elle avec professionnalisme, «l'essentiel, c'est de se sentir belle aux yeux de l'autre». Que les gens la regardent du mauvais oeil, elle s'en tamponne. D'autant que «sortir et assumer le regard des autres, c'est une épreuve et je suis très contente quand les hommes regardent ma poitrine et me voient comme une bonne tarte aux fraises». Assise face au podium devant accueillir les artistes qui viennent souvent se produire dans la station balnéaire, Nina, la vingtaine à peine, ne dit pas moins que Marianne. Selon elle, «peu importe le poids du client à l'instant d'une partie de jambe en l'air». Mieux, elle soutient tout en ayant une cigarette entre le pouce et l'index, un verre de bière en face, que «la réponse au désir est en soi ; ce n'est pas quelque chose que l'on extériorise en exerçant ce métier. On se fait juste «sauter» et après on empoche l'argent pour aller chercher un autre client. Un argumentaire que confirme Fatima qui débarque fraîchement de la Guinée-Bissau où elle officiait avant. En effet, même si elle admet «qu'exercer sa liberté n'est pas sans risque de se faire rejeter par ses proches, elle pense aussi que, «le complexe physique nuit gravement à un épanouissement de sa sexualité». C'est pourquoi, forte de ce constat, elle ne veut guère aujourd'hui entendre parler d'argent «sale» comme le lui répètent à l'envi ses parents qu'elle a quittés pour pouvoir exercer son métier. L'aveu d'un «gigolo» sur leurs relations avec les vielles dames Une réparation que les antiquaires ou «gigolos» n'ont guère en ligne de mire. En effet, pour ces jeunes qui entretiennent des relations avec des Européennes, au vu et au su de tout le village, l'idée de vivre aux côtés de vieilles dames, le plus souvent du même âge que leurs mères ou grand-mères, ne les dérange guère. Pour la simple raison, soutient Abo, dans un wolof ponctué de français, «nous ne les aimons pas Bro', nous sommes juste avec elles pour passer le temps et si la possibilité nous est offerte de pouvoir prendre le large sans avoir à emprunter les pirogues, on s'y accroche». Avant d'ajouter comme pour illustrer ses dires, «regarde cette auberge, une bâtisse bien aménagée à l'image des hôtels, il appartient à un de nos amis. Aujourd'hui, il est en France où il vit en toute tranquillité avec la bonne dame qui lui donne aujourd'hui la chance de subvenir convenablement aux besoins de sa famille». Des montagnes de muscles postés à l'entrée des boîtes pour 3000 ou 5000 F Même si les filles de la localité sont réputées être des «croqueuses» d'Européens, elles ne sont pas les seules à vouloir se sucrer avec l'argent de ceux qui n'ont pas encore fini de les bercer d'illusions. Au-delà de leur désir d'aider les jeunes lutteurs ou autres haltérophiles, c'est une véritable exploitation que les tenants de ces boîtes leur font subir. Si on en croit Paco, un videur dans une des boîtes de la place, «les blancs nous utilisent, nous le savons très bien. Mais comme nous n'avons pas mieux, on ne peut que se contenter de leurs miettes». Car, argue-t-il «vous n'imaginez même pas combien c'est dur de rester planté devant une entrée de boîte de nuit avec tout ce que cela comporte comme insécurité pour au petit matin se retrouver soit avec 5000 francs en poche ou 3000 francs sous le prétexte fallacieux que les affaires ne marchent pas». Un cri du cœur fortement amplifié par son ami qui sans être invité dans notre discussion martèle : «Nous ne sommes pas faits pour servir de bodyguard à des Européens qui n'ont aucun respect pour nous. Si nous vivons cette situation aujourd'hui, c'est juste parce que nous avons une famille, des frères et sœurs à protéger contre ce que vous voyez à l'intérieur de la boîte (prostitution). D'autant que ce n'est jamais de gaieté de cœur pour un Sénégalais d'assister, impuissant, aux «humiliations» que les touristes font subir à nos filles surtout si c'est quelqu'un que vous avez toujours considéré comme votre sœur». Avant de lâcher, le cœur meurtri par une scène écoeurante d'une Sénégalaise se faisant tripoter au vu et au su de tout le monde par un papi, la soixantaine révolue : «ce que nous voulons, c'est de participer au même titre que les lutteurs de Dakar dans les championnats afin de gagner convenablement notre vie et redonner ne serait-ce que pour un jour, le sourire à tous ceux qui nous ont soutenu depuis notre tendre enfance».
Source : l'As

[ REPORTAGE ] SALY BY NIGHT: Entre bains de minuit, virées en boîtes et exhibitionnisme, gigolos et prostituées mènent la danse

La saison estivale cartonne au maximum à Saly. Campements de rêve, piscines, plages, hôtels, boîtes de nuit, bars, paysage paradisiaque… tout concourt au charme des folles nuits d’été. Saly sous tous ses feux secoue ses habitants et touristes dans son monde de volupté et de plaisirs furtifs. Avec cette chaleur d’étuve, les jeunes filles s’affublent de tenues sexy et déambulent sans gênes, sous les yeux subversifs des hommes. Les prostituées abordent s’affichent et flirt au vu et su de tout le monde avec de vieux papis aux ventres bedonnants. S’y ajoute ces drôles d’oiseaux surnommés gigolos. Pour quelques billets ou un dîner à l’oeil, ils déploient leurs plus beaux atouts auprès des vielles femmes solitaires à la recherche de chair fraîche. C’est Saly by night sous toutes ses frasques.
Dans la profondeur de la nuit, la station balnéaire de Saly ressemble à Las Vegas en miniature. Les salles de jeux, les dancings et autres lieux de divertissement y poussent comme des champignons. Son atmosphère féerique laisse libre cours à la fureur des délires de vacances, à la romance et à l’exotisme. Cela explique certainement pourquoi les touristes étrangers l’ont choisi pour échapper à la frénésie urbaine. Mais c’en est pas pour autant la véritable raison. Une petite balade nocturne au cœur de ce site en dit long. Des filles tape à l’œil, monnaie courante En sons et lumières, Saly vibre dès la tombée de la nuit. Les rues sont bondées de monde. Certains cheminent en bandes selon le genre, d’autres sont en couple la main dans la main. A quelques encablures de l’hôtel Savana, se dresse un bar-restaurant. Une musique filtrée s’y dégage, quelques personnes sont assises à l’intérieur bavardant à qui mieux mieux et sirotant quelques verres. L’ambiance typique d’un bistro certes, mais la particularité étant que de belles nymphes se tiennent devant l’entrée pour, semble-t-il, appâter les clients avec leurs tenues aguichantes. Ce n’est pas chose courante et allons savoir ce qu’il adviendra après qu’elles aient attiré les clients. La réponse est toute simple et c’est de la bouche d’une des hôtesses, «c’est comme à la pêche. Après avoir attrapé le poisson, on le cuisine. On ne gagne rien à servir tout court les clients, on profite de la faiblesse de certains hommes pour se faire un peu de sous.» commente-t-elle sans complexes. Sans complexes… D’ailleurs toutes les jeunes filles, à quelques exceptions près, paraissent sans complexes. S’affichant presque nues avec des hommes qui pourraient être leurs grands-pères ou en groupe sous les regards pervers des hommes. Certaines plus téméraires s’embrassent ouvertement. Les prostituées déjà à 22H investissent les environs de Saly. Elles racolent sans gênes les hommes qui passent sur leur chemin. Accrochée au passage Mimi de son petit nom nous fait quelques révélations sur son métier, «Saly est tellement petit, tout le monde connaît tout le monde, donc on ne peut pas se cacher de certaines choses. C’est pourquoi je n’essaie même pas de me camoufler ou d’attendre certaines heures. En plus je n’ai pas le choix, les boîtes de nuit ont leurs prostituées spéciales, elles n’acceptent qu’elles. Du coup je me rabats sur les rues en accrochant les toubabs qui passent. Le plus souvent on va dans les maisons de passe, il y en beaucoup et les prix varient entre 5000F et 15000F, cela dépend de la climatisation. Et je m’en sors bien, mes prix sont de l’ordre des 50.000F pour toute une nuit, la moitié pour une demi- nuit et 15.000F pour un coup. Ces pratiques assez choquantes ne semblent nullement ébranler les passants. Comme si, cela était leur vécu quotidien. En tout cas c’est ce que nous assure Serigne le tenancier d’une dibiterie qui nous assure que ce n’est rien comparaît à ce qui se passe dans la station balnéaire. Les plages, des terrains libidineux Il n’avait pas vraiment tort Serigne, la fièvre qui secoue les habitants et touristes est encore plus intense du côté des plages. Des tentes et parasols sont disposés le long de la berge, quelques petites voies s’échappent de l’eau. De petits gémissements attirent notre attention vers un petit gîte. Un couple complètement dénudé est en plein ébats sexuels. Sentant notre présence, c’est à peine, s’ils ont levé la tête pour nous regarder, préférant ne pas interrompre leur activité. Plus loin, dans une tente voisine un autre couple se caresse les parties intimes, tandis que d’autres dans l’eau s’enlacent et s’embrassent passionnément. Ces travailleurs du sexe d’un tout autre genre Le délire des vacances loin d’être terminé continue son bonhomme de chemin dans les boîtes de nuit. Une atmosphère enflammée et endiablée au rythme des décibels, fait monter l’adrénaline. Garçons comme filles tirent à pleines bouffées sur les cigarettes. Là également, les accoutrements provocants des donzelles ne passent pas inaperçues. Des jupes et des robes qui descendent juste après la cuisse, laissent entrevoir leurs slips aux moindres mouvements. Sur la piste de danse est la scène d’attitudes peu orthodoxes. Au rythme langoureux du raggae, les fêtards se trémoussent sur la piste. Deux paires sortent du lot. Il s’agit de deux jeunes garçons avec deux dames blanches visiblement plus âgées qu’eux. Le regard dissimulé derrière des lunettes de grande marque, l’un des garçons se fait tripoter les fesses par la dame, lui aussi le lui rendant bien l’embrasse au cou. Les deux autres quant à eux se livrent à des scènes beaucoup plus osées, le jeune homme glisse ses doigts sous la mini-jupe de la femme qui elle faufile ses doigts à l’intérieur du pantalon du jeune homme. C’est à peine s’ils n’allaient pas passer à l’acte. Mais cela n’a pas tardé, la dame tout émoustillée a fini par tirer son gigolo vers la sortie. Et ils n’en reviendront pas de toute la soirée. Un autre jeune homme, comme s’il était à la recherche de quelque chose, scrute les coins et recoins de la boîte de nuit. Par la suite, il finit par s’asseoir sur un fauteuil, guettant les moindres faits et gestes des groupes de touristes. S’approchant de l’un des employés qui a requis l’anonymat, il nous apprend que l’homme en question monnaye ses faveurs sexuelles auprès des vacancières qu’il aborde à la plage comme dans les dancings. Bien qu’étant longtemps ignorée, la prostitution masculine sort depuis quelques années de l’ombre pour s’afficher dans les régions les plus touristiques, en particulier Saly. En tentant d’en savoir plus sur ces hommes qui vendent leurs corps en échange de quelques billets ou d’un bon dîner dans un restaurant, nous avons interrogé quelques maîtres d’hôtels. D’après leurs explications, ces travailleurs du sexe d’un nouveau genre sont facilement repérables. Toujours en groupe de trois ou quatre, ils sillonnent les plages et les boîtes de nuit à l’approche du week-end afin d’identifier les clientes potentielles. Le plus souvent, ce sont de grands faignants qui aiment l’argent facile.
Source: L'observateur

COMMUNIQUE DE REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES DU 07 FEVRIER 2013 Le Conseil des Ministres s'est réuni le jeudi 07 février 201...