Une ambiance inhabituelle a prévalu, hier, à la Cathédrale de Dakar à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux. Après les propos du président Wade, lundi dernier, qui remettait en question un dogme fondamental de leur religion, les chrétiens, surtout les jeunes, venus présenter les vœux ont manifesté leur indignation en improvisant une marche qui a tourné court devant une pluie de grenades lacrymogènes.
La cérémonie de présentation de vœux dans la cour du collège de la cathédrale avait tout d’un meeting, hier en fin d’après-midi. Le décor d’un grand rendez-vous politique était campé avec une tribune aux couleurs nationales. La communauté chrétienne est massivement venue à la traditionnelle cérémonie des vœux au Cardinal Théodore Adrien Sarr, archevêque de Dakar. Comme un seul homme, ils scandaient « Vive Jésus, vive sa croix » à tue-tête. C’est avec ce refrain qu’ils ont entrecoupé les discours du vicaire épiscopal, l’abbé Léon Diouf, et du Cardinal Théodore Adrien Sarr, entre autres orateurs.
Le Cardinal a lancé un appel au calme. « Gardons le calme. Gardons le calme. Gardons la sérénité qui fait que personne ne pourra se moquer de nous », a-t-il dit dans un discours entrecoupé par des ovations et des chants liturgiques.
C’était sans compter avec la résolution des jeunes. Juste après la cérémonie, ils ont tenté de marcher spontanément en direction du palais présidentiel situé sur la même avenue que la Cathédrale où se tenait la cérémonie. A mesure qu’ils s’avançaient précédés par des porteurs de grandes croix en bois, leur nombre grossissait. Craignant sans doute des émeutes, les forces de l’ordre les ont dispersés à coup de gaz lacrymogène à 200 mètres du palais. Diverses personnalités politiques, chrétiennes comme musulmanes étaient présentes à cette cérémonie de vœux, notamment le représentant du Nonce apostolique, représentant le Vatican. On apercevait plusieurs personnalités, notamment le ministre Faustin Diatta, l’historienne Penda Mbow, la sociologue Marie Angélique Savané, Madior Diouf, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (Rnd), l’architecte et conseiller du président Wade, Pierre Goudiaby Atépa, Benoît Sambou de l’Alliance pour la République (Apr) et Jean-Paul Dias, le secrétaire général du Bloc des centriste gaindés (Bcg).
La foule chantant avec ses croix s’est disloquée lorsque la pluie de lacrymogènes est tombée jusque dans les jardins de la cathédrale, du côté des petits manèges et sur la chaussée, devant des fidèles médusés.
Ndèye Khady LO
jeudi 31 décembre 2009
UNE DÉLÉGATION REÇUE EN AUDIENCE PAR LE CARDINAL - Karim Wade : « en aucun cas le chef de l’Etat n’a voulu offenser les chrétiens »
Dakar : Le ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, de l’Aménagement du territoire, des Transports aériens et des Infrastructures, Karim Wade, a affirmé, mercredi soir, qu’« en aucun cas le président de la République n’a voulu offenser ou porter atteinte à la communauté chrétienne ».
Le ministre d’Etat Karim Wade s’exprimait ainsi à sa sortie d’audience avec le Cardinal Théodore Adrien Sarr, archevêque de Dakar à qui il a présenté, « au nom du président de la République ses excuses ».
Karim Wade était accompagné du ministre d’Etat, directeur de Cabinet du président de la République, Habib Sy, du ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Moustapha Guirassy, et du ministre des Affaires sociales, chargé des Relations avec les Institutions, Faustin Diatta.
« Le président de la République est très attaché à protéger toutes les communautés religieuses de notre pays, y compris la communauté chrétienne », a notamment déclaré M. Wade ajoutant : « si les propos du Monsieur le Président de la République ont porté atteinte ou touché les Sénégalais chrétiens, nous présentons nos excuses à la communauté chrétienne sénégalaise et à la Communauté chrétienne internationale ».
APS
Le ministre d’Etat Karim Wade s’exprimait ainsi à sa sortie d’audience avec le Cardinal Théodore Adrien Sarr, archevêque de Dakar à qui il a présenté, « au nom du président de la République ses excuses ».
Karim Wade était accompagné du ministre d’Etat, directeur de Cabinet du président de la République, Habib Sy, du ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Moustapha Guirassy, et du ministre des Affaires sociales, chargé des Relations avec les Institutions, Faustin Diatta.
« Le président de la République est très attaché à protéger toutes les communautés religieuses de notre pays, y compris la communauté chrétienne », a notamment déclaré M. Wade ajoutant : « si les propos du Monsieur le Président de la République ont porté atteinte ou touché les Sénégalais chrétiens, nous présentons nos excuses à la communauté chrétienne sénégalaise et à la Communauté chrétienne internationale ».
APS
Les religieux et laïcs souhaitent une bonne année au cardinal
Au nom des prêtres de l’archidiocèse, le vicaire épiscopal, l’abbé Léon Diouf, a présenté les vœux pour l’année 2010, hier à la Cathédrale de Dakar, imitant ainsi la Secrétaire générale des religieuses du Sénégal et le conseil laïc.
L’abbé Léon Diouf a dénoncé à cette occasion la mauvaise gestion de l’Etat, rappelant les crises économiques, la cherté de la vie, les inondations, les délestages. En plus de ces difficultés les Sénégalais sont confrontés à l’insécurité, à la violence et aux crimes qui ne sont jamais punis. Ces problèmes sont venus mettre à jour une crise morale et sociale. Ces maux ont poussé le chargé de la pastorale sociale et religieuse de l’archidiocèse de Dakar à demander au peuple sénégalais d’être vigilant.
Magnifiant le courage du Cardinal Théodore Adrien Sarr qui a toujours dénoncé la souffrance du peuple sénégalais, l’abbé Léon Diouf a évoqué avec regret la transhumance politique, la trahison de la parole donnée, le tripatouillage constitutionnel et institutionnel qui, selon lui, ont marqué la vie politique sénégalaise depuis que l’alternance est survenue en mars 2000 dans notre pays. Il a présenté au cardinal Théodore Adrien Sarr, comme cela se fait à la fin de chaque année, les meilleurs vœux de l’année 2010. Le représentant du conseil du laïc tout comme la Secrétaire générale des religieuses, sœur Marie Thérèse de la Congrégation des maternités catholiques et de nombreux fidèles chrétiens présents au collège de la cathédrale ont présenté au cardinal leurs vœux pour une année de santé et de paix.
E. KALY
PRÉSENTATION DES VŒUX DU DIOCÈSE DE DAKAR : Le Cardinal Théodore Adrien Sarr apaise la communauté chrétienne
A la suite de plusieurs orateurs, hier, venus lui présenter leurs vœux, Mgr Théodore Adrien Sarr a dit son indignation vis-à-vis des récents propos du chef de l’Etat comparant le Monument de la Renaissance africaine aux représentations que l’on trouve dans les Eglises. En appelant les chrétiens au calme et à la sérénité, le Cardinal les a appelés à porter toujours un regard de foi sur notre monde, notre pays et notre Eglise, mais également à défendre la laïcité constitutionnelle de notre pays, à respecter les croyances et les convictions religieuses de tous les Sénégalais et à vivre dans l’estime et le respect mutuels.
« Nous voulons que Celui en qui nous croyons soit respecté », a clamé hier le Cardinal Théodore Adrien Sarr devant une foule manifestant, par des applaudissements et des slogans, son accord avec ces propos fermes de l’Archevêque. Hier après-midi, à l’occasion de la traditionnelle présentation des vœux de la communauté chrétienne, une grande foule est restée à l’écoute de l’Archevêque. Il s’exprimait dans la cour du Collège de la cathédrale, devant quelques centaines de chrétiens, diocésains de Dakar, autorités de l’Eglise, personnalités politiques et de l’administration.
« Une fois encore, la foi de l’Eglise a été bafouée par la plus haute autorité du pays », a-t-il souligné.
Le Cardinal Théodore Adrien Sarr, Archevêque de Dakar, a dénoncé « la meurtrissure et l’humiliation » ressenties après « les propos de Monsieur le Président de la République banalisant publiquement, devant des éducateurs de nos enfants (Ndlr : conférence des enseignants libéraux, lundi 28 décembre au Cices), ce qui fait le cœur de notre foi ».
Il a vivement déploré les risques de divisions que de tels propos pourraient engendrer dans une communauté nationale caractérisée par une « entente exemplaire entre Chrétiens et Musulmans ».
Le « désintérêt » manifesté par le chef de l’Etat envers une « communauté engagée pour le mieux-être de tous les Sénégalais, sans aucune discrimination philosophique ou religieuse, est également évoqué dans ce discours du cardinal.
Respecter les convictions religieuses de tous et chacun
Apportant des clarifications sur « l’amalgame fait entre le monument de la Renaissance africaine et les représentations dans les églises », Mgr Théodore Adrien Sarr clame : « les chrétiens n’adorent pas des statues ; les chrétiens adorent un Seul Dieu. Je crois en un Seul Dieu, tel est notre credo ».Un rappel historique à ce sujet indique d’ailleurs que c’est lors du Concile de Nicée en 325 que les Pères affirmèrent « la divinité du Christ » en disant que ce dernier est de « même nature que le Père », une foi du reste professée depuis plus de 2000 ans.
L’archevêque a invité les fidèles chrétiens à défendre à tout moment la laïcité constitutionnelle de notre pays, à respecter la croyance de tous les Sénégalais et à vivre non seulement dans la tolérance avec nos frères et sœurs de confessions différentes, mais surtout à vivre « dans l’estime mutuelle, dans le respect des convictions religieuses de tous et de chacun ».
Dans ce discours marquant un rendez-vous traditionnel avec la communauté, le Cardinal a également dressé un bilan en s’inscrivant dans une « trajectoire à prendre pour l’année ou les années à venir ». Les rendez-vous importants de 2009 étaient, entre autres, la clôture de l’Année saint Paul, l’ouverture de l’Année sacerdotale, les ordinations diaconales et sacerdotales, l’institution du ministère du Lectorat et de l’Acolytat, le lancement du Congrès eucharistique du diocèse de Dakar ainsi que les visites pastorales dans le doyenné du Sine.
Il a évoqué les événements malheureux comme les décès des abbés Adolphe Faye et Bernard Ndiaye qu’il a recommandés dans les prières.
Les vœux qu’il a formulés, le cardinal Théodore Adrien Sarr les inscrits dans trois vertus théologales : la Foi, l’Espérance et la Charité. Il a souhaité que ces vertus se développent et que notre pays et notre humanité puissent en apercevoir la beauté, la grandeur et la profondeur.
Il a également invité à la solidarité et rappelant que l’humanité ne grandit que par les relations, par le souci de faire grandir l’autre, par le don que chacun apporte à son prochain ». Formulant des prières pour tout l’archidiocèse, l’Archevêque a indiqué que l’année 2010 sera consacrée à notre Congrès eucharistique. Amour, pardon et réconciliation, a préconisé Mgr Sarr en citant l’Apôtre Pierre (1.P2, 12) : « Ayez au milieu des nations une belle conduite...et que vos bonnes œuvres amènent à glorifier Dieu ».
Il a conclu par un appel aux jeunes au calme, à la sérénité et à avoir une belle conduite et exprimé satisfaction envers les soeurs et frères musulmans qui ont toujours manifesté estime, soutien et solidarité dans l’esprit et la volonté d’un « commun vouloir de vie commune dans un Sénégal en paix ».
Jean PIRES
« Nous voulons que Celui en qui nous croyons soit respecté », a clamé hier le Cardinal Théodore Adrien Sarr devant une foule manifestant, par des applaudissements et des slogans, son accord avec ces propos fermes de l’Archevêque. Hier après-midi, à l’occasion de la traditionnelle présentation des vœux de la communauté chrétienne, une grande foule est restée à l’écoute de l’Archevêque. Il s’exprimait dans la cour du Collège de la cathédrale, devant quelques centaines de chrétiens, diocésains de Dakar, autorités de l’Eglise, personnalités politiques et de l’administration.
« Une fois encore, la foi de l’Eglise a été bafouée par la plus haute autorité du pays », a-t-il souligné.
Le Cardinal Théodore Adrien Sarr, Archevêque de Dakar, a dénoncé « la meurtrissure et l’humiliation » ressenties après « les propos de Monsieur le Président de la République banalisant publiquement, devant des éducateurs de nos enfants (Ndlr : conférence des enseignants libéraux, lundi 28 décembre au Cices), ce qui fait le cœur de notre foi ».
Il a vivement déploré les risques de divisions que de tels propos pourraient engendrer dans une communauté nationale caractérisée par une « entente exemplaire entre Chrétiens et Musulmans ».
Le « désintérêt » manifesté par le chef de l’Etat envers une « communauté engagée pour le mieux-être de tous les Sénégalais, sans aucune discrimination philosophique ou religieuse, est également évoqué dans ce discours du cardinal.
Respecter les convictions religieuses de tous et chacun
Apportant des clarifications sur « l’amalgame fait entre le monument de la Renaissance africaine et les représentations dans les églises », Mgr Théodore Adrien Sarr clame : « les chrétiens n’adorent pas des statues ; les chrétiens adorent un Seul Dieu. Je crois en un Seul Dieu, tel est notre credo ».Un rappel historique à ce sujet indique d’ailleurs que c’est lors du Concile de Nicée en 325 que les Pères affirmèrent « la divinité du Christ » en disant que ce dernier est de « même nature que le Père », une foi du reste professée depuis plus de 2000 ans.
L’archevêque a invité les fidèles chrétiens à défendre à tout moment la laïcité constitutionnelle de notre pays, à respecter la croyance de tous les Sénégalais et à vivre non seulement dans la tolérance avec nos frères et sœurs de confessions différentes, mais surtout à vivre « dans l’estime mutuelle, dans le respect des convictions religieuses de tous et de chacun ».
Dans ce discours marquant un rendez-vous traditionnel avec la communauté, le Cardinal a également dressé un bilan en s’inscrivant dans une « trajectoire à prendre pour l’année ou les années à venir ». Les rendez-vous importants de 2009 étaient, entre autres, la clôture de l’Année saint Paul, l’ouverture de l’Année sacerdotale, les ordinations diaconales et sacerdotales, l’institution du ministère du Lectorat et de l’Acolytat, le lancement du Congrès eucharistique du diocèse de Dakar ainsi que les visites pastorales dans le doyenné du Sine.
Il a évoqué les événements malheureux comme les décès des abbés Adolphe Faye et Bernard Ndiaye qu’il a recommandés dans les prières.
Les vœux qu’il a formulés, le cardinal Théodore Adrien Sarr les inscrits dans trois vertus théologales : la Foi, l’Espérance et la Charité. Il a souhaité que ces vertus se développent et que notre pays et notre humanité puissent en apercevoir la beauté, la grandeur et la profondeur.
Il a également invité à la solidarité et rappelant que l’humanité ne grandit que par les relations, par le souci de faire grandir l’autre, par le don que chacun apporte à son prochain ». Formulant des prières pour tout l’archidiocèse, l’Archevêque a indiqué que l’année 2010 sera consacrée à notre Congrès eucharistique. Amour, pardon et réconciliation, a préconisé Mgr Sarr en citant l’Apôtre Pierre (1.P2, 12) : « Ayez au milieu des nations une belle conduite...et que vos bonnes œuvres amènent à glorifier Dieu ».
Il a conclu par un appel aux jeunes au calme, à la sérénité et à avoir une belle conduite et exprimé satisfaction envers les soeurs et frères musulmans qui ont toujours manifesté estime, soutien et solidarité dans l’esprit et la volonté d’un « commun vouloir de vie commune dans un Sénégal en paix ».
Jean PIRES
mardi 29 décembre 2009
Sénégal: Saisie à Thiadiaye de 3450 littres de vin d'acajou
Mbour — La gendarmerie de Thiadiaye a arrêté le chauffeur d'un minicar de transport en commun qui avait à bord de son véhicule 3450 litres de vin d'acajou, une boisson impropre à la consommation éparpillée dans 115 bidons de 30 litres chacun, a appris le correspondant permanent de l'APS à Mbour.
L'opération a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi, au moment où les gendarmes effectuaient une patrouille aux environs du village de Séssène, situé sur la nationale 1.
Outre le chauffeur qui venait de la Guinée-Bissau, les gendarmes ont arrêté un homme identifié comme le propriétaire de la marchandise prohibée et Bissau-guinéen de nationalité.
Les forces de sécurité ont accentué leurs patrouilles en cette période d'ouverture des frontières pour l'arrivée des moutons de Tabaski, occasion saisie par certains individus en vue introduire au Sénégal à partir des pays limitrophes toutes sortes de produits prohibés
L'opération a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi, au moment où les gendarmes effectuaient une patrouille aux environs du village de Séssène, situé sur la nationale 1.
Outre le chauffeur qui venait de la Guinée-Bissau, les gendarmes ont arrêté un homme identifié comme le propriétaire de la marchandise prohibée et Bissau-guinéen de nationalité.
Les forces de sécurité ont accentué leurs patrouilles en cette période d'ouverture des frontières pour l'arrivée des moutons de Tabaski, occasion saisie par certains individus en vue introduire au Sénégal à partir des pays limitrophes toutes sortes de produits prohibés
INTERPELLATION DE 24 HOMMES A SALY : La police enquête sur des accusations d’activités homosexuelles
DAKAR : Une enquête policière a été ouverte au Sénégal après l’interpellation, le soir de Noël, d’un groupe de 24 hommes dont deux Français accusés d’« activités homosexuelles » dans une station balnéaire au sud de Dakar, relâchés le 25 décembre, a-t-on appris hier de source policière. Les « 24 personnes, arrêtées dans la nuit de jeudi 24 à vendredi 25 à Saly (à 80 km au sud de Dakar) pour activités homosexuelles et participation à une soirée non autorisée, ont été libérées vendredi soir. La garde à vue a été levée, mais l’enquête continue », a indiqué à l’Afp une source policière. « Elles peuvent à nouveau être convoquées à tout moment. Les deux organisateurs sénégalais de la soirée ont été interrogés lundi pour voir la suite à donner à cette affaire », a poursuivi la même source. Les deux Français interpellés dans cette affaire ont été présentés par la police comme « un médecin et un thérapeute résidant à Saly qui avaient été invités à cette soirée » privée dans une maison. Selon la même source, les policiers ont saisi des préservatifs et lubrifiants, ainsi que des perruques ou des produits de maquillage. Au Sénégal, pays essentiellement musulman, l’homosexualité est déniée et réduite à la clandestinité. Interdite, elle est passible d’un à cinq ans d’emprisonnement. Il y a près d’un an, neuf hommes avaient été condamnés à Dakar à huit ans de prison pour « acte impudique et contre nature et association de malfaiteurs » après avoir été arrêtés dans un appartement privé, mais, en avril, la Cour d’appel avait annulé la procédure et ordonné leur libération. Plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme avaient appelé à débattre de « la dépénalisation totale de l’homosexualité » au Sénégal. Mais le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Madické Niang, a réaffirmé, le 10 décembre, qu’il n’est « pas question de dépénaliser l’homosexualité au Sénégal », un pays qui a « ses croyances religieuses et sociologiques et où l’écrasante majorité de la population croit en Dieu et en l’Islam », a-t-il dit.
AFP
AFP
APPEL D’AIR - ÉNERGIES RENOUVELABLES : Les chercheurs du Cifres tracent la voie
Un Sommet mondial à Copenhague. Des négociations passionnées. Un accord qui suscite des réactions contrastées. Le Sénégal a vécu au temps de cette importante rencontre sur les changements climatiques. A Dakar et dans les régions de l’intérieur, hommes et femmes, au quotidien, sont confrontées aux effets de la dégradation de l’écosystème. Ici, c’est l’indifférence, là, c’est un cri du coeur. « Le Soleil » vous propose une série de reportages. Suivez le guide.
ÉNERGIES RENOUVELABLES : Les chercheurs du Cifres tracent la voie
Le laboratoire du Centre international de formation et de recherche en énergie solaire (Cifres) constitue un véritable exemple par la preuve. Les chercheurs et les étudiants y pratiquent différentes sortes d’application en matière solaire, éolienne et thermique. Selon eux, notre pays peut tirer un réel profit des énergies renouvelables... mais il faut que l’Etat sécurise le secteur.
A première vue, rien ne distingue ce bâtiment des autres à l’Ecole supérieure polytechnique (Esp) de l’Ucad. Seule une parabole recouverte de petits miroirs, aveuglants quand on y fait face placée devant la porte, attire l’attention. C’est un cuiseur de concentration solaire. Vincent Sambou, enseignant chercheur en énergétique, se livre à une petite expérimentation. Il pose une marmite peinte en noir sur la parabole avant de l’orienter face au soleil. L’effet est immédiat : les miroirs réfléchissent la chaleur des rayons sur la marmite qui commence à chauffer...
Ce bâtiment abrite le laboratoire du Centre international de formation et de recherche en énergie solaire (Cifres). Dans le hall du bâtiment, une éolienne en bois est posée sur le sol pour les besoins de son entretien. Cette éolienne sert d’expérimentation pratique aux chercheurs et étudiants. A côté, différents models de cuiseurs solaires. A l’intérieur de la salle servant de labo proprement dite, des fils, des batteries, des appareils de mesures, des aimants, etc. sont disposés pêle-mêle. « Nous sommes en train de déménager dans notre nouveau labo », intervient Pape Alioune Ndiaye, directeur du Cifres, pour expliquer ce désordre. Au milieu de ce décor, quelques étudiants s’activent. L’un d’eux, Boudy Ould Bilal est Mauritanien. Il est au Sénégal depuis 2004 et prépare son doctorat en systèmes énergétiques et environnement avec spécialisation en énergies renouvelables et systèmes électriques. « Je me suis intéressé aux énergies renouvelables pour orienter ce que j’ai fait en physique en application directement utile aux populations », explique-t-il. Même son de cloche pour Koularambaye Mbaïtelbé, un étudiant tchadien qui estime que, malgré son pétrole, le Tchad a vachement besoin de l’énergie solaire.
De l’autre côté du bâtiment, une nouvelle salle flambant neuf est en train d’être aménagée. Elle doit servir, désormais, de nouveau labo au Cifres.
Quelques plates-formes d’installations éoliennes et solaires sont déjà sur place : un panneau solaire, des régulateurs, des batteries, des onduleurs, etc. Bref, tout est mis en place pour produire de l’énergie éolienne ou solaire. « Mais nous devons appliquer toutes ces expérimentations sur le terrain afin d’avoir un feed back et savoir si ce que nous faisons est réellement fiable et améliorer les prototypes que nous fabriquons », estime M. Ndiaye. Par exemple, avec des vents d’une moyenne de 7m/s, les petites éoliennes répondent mieux que les grandes aux conditions du Sénégal.
Un incubateur pour relancer le secteur
Pour booster le secteur des énergies renouvelables, les chercheurs du Cifres voient loin. « Si on veut être gagnant dans ce secteur, on ne doit pas être uniquement consommateurs. Il nous faut une maîtrise totale de la filière et produire en masse pour pouvoir en tirer profit. On ne doit plus dépendre de l’étranger. Si on ne maîtrise pas la filière dans son ensemble, ce sont les autres qui en bénéficieront », avertit Cheikh Mouhamed Fadel Kébé, enseignant chercheur au Cifres. Il sait de quoi il parle. Pour un panneau solaire, par exemple, rien que le cadrage et l’assemblage représentent 40 % du coût. Alors, au lieu d’importer des panneaux complets, on peut importer seulement les cellules et les encapsuler, préconise Vincent Sambou. Cela permettrait de faire des économies en matière de transport et d’assemblage. D’ailleurs, c’est cette solution qu’utilisent beaucoup de pays. Quant aux cellules, vaut mieux continuer à les importer, dit-il, puisque c’est de la technologie de pointe que seules quelques usines produisent dans le monde. Le secteur des énergies renouvelables est présenté comme l’un des plus porteurs dans les années à venir. C’est pour cette raison qu’il est une des cibles de l’incubateur récemment installé à l’Université Cheikh Anta Diop avec la coopération française. Cet outil mis à la disposition des cinq universités sénégalaises et les unités de recherche (Isra et Ita) vise à détecter et à encourager des projets innovants dans des créneaux porteurs. Selon le Pr Cheikh Mouhamed Fadel Kébé, l’un de ceux qui ont piloté le projet, l’innovation en Afrique consiste d’abord à résoudre des problèmes basics comme l’électricité ou la conservation de produits, par exemple. Il demande à l’Etat de sécuriser le secteur (ne pas laisser n’importe qui y entrer) et de mettre en place un environnement favorable. Il annonce qu’il y aura, l’année prochaine, de grands concours avec des jurys chargés de détecter les projets les plus porteurs dans le domaine des énergies renouvelables. Mais selon M. Kébé, on doit s’inscrire dans la durée et la pérennité. Et d’après Vincent Sambou, une des mesures qui permettraient d’avancer rapidement dans la production d’énergie solaire, serait de permettre aux producteurs d’énergie solaire de se connecter au réseau de la Senelec.
Par ailleurs, une meilleure concertation entre les décideurs et les différents acteurs est souhaitée.
Par Seydou KA
ÉNERGIES RENOUVELABLES : Les chercheurs du Cifres tracent la voie
Le laboratoire du Centre international de formation et de recherche en énergie solaire (Cifres) constitue un véritable exemple par la preuve. Les chercheurs et les étudiants y pratiquent différentes sortes d’application en matière solaire, éolienne et thermique. Selon eux, notre pays peut tirer un réel profit des énergies renouvelables... mais il faut que l’Etat sécurise le secteur.
A première vue, rien ne distingue ce bâtiment des autres à l’Ecole supérieure polytechnique (Esp) de l’Ucad. Seule une parabole recouverte de petits miroirs, aveuglants quand on y fait face placée devant la porte, attire l’attention. C’est un cuiseur de concentration solaire. Vincent Sambou, enseignant chercheur en énergétique, se livre à une petite expérimentation. Il pose une marmite peinte en noir sur la parabole avant de l’orienter face au soleil. L’effet est immédiat : les miroirs réfléchissent la chaleur des rayons sur la marmite qui commence à chauffer...
Ce bâtiment abrite le laboratoire du Centre international de formation et de recherche en énergie solaire (Cifres). Dans le hall du bâtiment, une éolienne en bois est posée sur le sol pour les besoins de son entretien. Cette éolienne sert d’expérimentation pratique aux chercheurs et étudiants. A côté, différents models de cuiseurs solaires. A l’intérieur de la salle servant de labo proprement dite, des fils, des batteries, des appareils de mesures, des aimants, etc. sont disposés pêle-mêle. « Nous sommes en train de déménager dans notre nouveau labo », intervient Pape Alioune Ndiaye, directeur du Cifres, pour expliquer ce désordre. Au milieu de ce décor, quelques étudiants s’activent. L’un d’eux, Boudy Ould Bilal est Mauritanien. Il est au Sénégal depuis 2004 et prépare son doctorat en systèmes énergétiques et environnement avec spécialisation en énergies renouvelables et systèmes électriques. « Je me suis intéressé aux énergies renouvelables pour orienter ce que j’ai fait en physique en application directement utile aux populations », explique-t-il. Même son de cloche pour Koularambaye Mbaïtelbé, un étudiant tchadien qui estime que, malgré son pétrole, le Tchad a vachement besoin de l’énergie solaire.
De l’autre côté du bâtiment, une nouvelle salle flambant neuf est en train d’être aménagée. Elle doit servir, désormais, de nouveau labo au Cifres.
Quelques plates-formes d’installations éoliennes et solaires sont déjà sur place : un panneau solaire, des régulateurs, des batteries, des onduleurs, etc. Bref, tout est mis en place pour produire de l’énergie éolienne ou solaire. « Mais nous devons appliquer toutes ces expérimentations sur le terrain afin d’avoir un feed back et savoir si ce que nous faisons est réellement fiable et améliorer les prototypes que nous fabriquons », estime M. Ndiaye. Par exemple, avec des vents d’une moyenne de 7m/s, les petites éoliennes répondent mieux que les grandes aux conditions du Sénégal.
Un incubateur pour relancer le secteur
Pour booster le secteur des énergies renouvelables, les chercheurs du Cifres voient loin. « Si on veut être gagnant dans ce secteur, on ne doit pas être uniquement consommateurs. Il nous faut une maîtrise totale de la filière et produire en masse pour pouvoir en tirer profit. On ne doit plus dépendre de l’étranger. Si on ne maîtrise pas la filière dans son ensemble, ce sont les autres qui en bénéficieront », avertit Cheikh Mouhamed Fadel Kébé, enseignant chercheur au Cifres. Il sait de quoi il parle. Pour un panneau solaire, par exemple, rien que le cadrage et l’assemblage représentent 40 % du coût. Alors, au lieu d’importer des panneaux complets, on peut importer seulement les cellules et les encapsuler, préconise Vincent Sambou. Cela permettrait de faire des économies en matière de transport et d’assemblage. D’ailleurs, c’est cette solution qu’utilisent beaucoup de pays. Quant aux cellules, vaut mieux continuer à les importer, dit-il, puisque c’est de la technologie de pointe que seules quelques usines produisent dans le monde. Le secteur des énergies renouvelables est présenté comme l’un des plus porteurs dans les années à venir. C’est pour cette raison qu’il est une des cibles de l’incubateur récemment installé à l’Université Cheikh Anta Diop avec la coopération française. Cet outil mis à la disposition des cinq universités sénégalaises et les unités de recherche (Isra et Ita) vise à détecter et à encourager des projets innovants dans des créneaux porteurs. Selon le Pr Cheikh Mouhamed Fadel Kébé, l’un de ceux qui ont piloté le projet, l’innovation en Afrique consiste d’abord à résoudre des problèmes basics comme l’électricité ou la conservation de produits, par exemple. Il demande à l’Etat de sécuriser le secteur (ne pas laisser n’importe qui y entrer) et de mettre en place un environnement favorable. Il annonce qu’il y aura, l’année prochaine, de grands concours avec des jurys chargés de détecter les projets les plus porteurs dans le domaine des énergies renouvelables. Mais selon M. Kébé, on doit s’inscrire dans la durée et la pérennité. Et d’après Vincent Sambou, une des mesures qui permettraient d’avancer rapidement dans la production d’énergie solaire, serait de permettre aux producteurs d’énergie solaire de se connecter au réseau de la Senelec.
Par ailleurs, une meilleure concertation entre les décideurs et les différents acteurs est souhaitée.
Par Seydou KA
Abdoulaye Diop élu président de la chambre de commerce de Thiès
THIES : La journée du dimanche 27 décembre 2009 a été marquée par le scrutin pour l’élection du nouveau président de la chambre de commerce, qui s’est bien déroulé, dans l’ensemble, selon l’un des responsables du bureau de vote du Cdeps de Thiès.
C’est le candidat Abdoulaye Diop qui l’a remporté à Thiès sur Abdoul Aziz Seck, président sortant et candidat à sa propre succession. Ils devaient se partager les bulletins des 667 inscrits sur l’ensemble de la région. Dont : 336 inscrits tous secteurs confondus dans le seul département de Thiès dont 127 inscrits pour le secteur commercial, 127 pour les trois secteurs agriculture, élevage et pêche, 3 pour le secteur industriel et 79 pour les autres entreprises et services qui ont fait la queue devant le bureau de vote ouvert à cet effet en présence des mandataires des deux têtes de liste. A Tivaouane comme à Mbour aussi, des bureaux de vote ont été ouverts pour permettre aux citoyens d’accomplir leur droit civique. A la clôture du vote prévue à 18h, les responsables des bureaux de vote ont aussitôt procédé au dépouillement qui devait consacrer les membres de l’assemblée générale de la chambre de commerce. C’est ainsi que Abdoulaye Diop l’a remporté avec 24 délégués sur 39. Le candidat sortant n’a pu être majoritaire que dans le département de Thiès.
M.SAGNE
lundi 28 décembre 2009
CONSEIL LOCAL DE LA PÊCHE ARTISANALE (CLPA) : Pour des prises de décision de la base
MBOUR : Le Département de Mbour a vu son Conseil local de la pêche installé ce jeudi. Au total, 9 conseils ont été établis dans les régions de Thiès, Fatick et Ziguinchor.
Les Conseils locaux de Pêche, institués par la Loi 98/32 portant code de la pêche maritime, sont installés à travers le territoire national dans le cadre de l’exécution du programme financé par l’Ue, basé à la Direction de la Pêche maritime. A ce jour, 9 conseils ont été installés au niveau des régions de Thiès, Fatick, Ziguinchor et Mbour, depuis la semaine dernière. Selon Ibrahima Diop de la Direction des Pêches, la cérémonie tenue à Mbour, constitue la dernière étape de la phase formation après celle animation du mois de juillet dernier. Le Conseil local de pêche artisanale (Clpa) est un organe de co-gestion qui implique la base et regroupe les acteurs de la pêche. Egalement, les sages et notables ainsi que les élus locaux y sont représentés. Les domaines d’intervention du Clpa se situent, a indiqué M. Diop, au niveau de la co-gestion de la ressource, des infrastructures communautaires (quai de pêche, sites de transformation). Le Conseil veille à la fonctionnalité de ces infrastructures et à l’utilisation des outils de pêche. Ibrahim Diop, qui a avancé qu’avec l’implication de la base il n’y aura plus de malentendu, les décisions à prendre ou à appliquer provenant des propres acteurs. Par exemple, si l’utilisation du mono-filament, interdite par la loi, est gérée depuis la base, il n’y aura plus de désaccord entre les acteurs. Tout compte fait, les Clpa vont aider dans l’application de l’ensemble des mesures du code de la pêche.
Amath Sigui NDIAYE
PROMOTION DE L’ENTREPRENARIAT RURAL (PROMER II) : Les producteurs bénéficient de 21,7 millions FCfa
Le Promer II vient de financer, pour 21,7 millions F Cfa, 13 organisations de producteurs (Op) des régions de Kaolack, Tambacounda, Kolda, Fatick et de Thiès évoluant dans les secteurs des textiles, de la transformation des céréales, de l’artisanat, des produits forestiers du lait et du métal.
Treize organisations de producteurs viennent de bénéficier d’un appui financier du Promer II pour un montant de 21,7 millions FCfa. La cérémonie de formalisation a eu lieu en début de semaine à Dakar, en présence des responsables de Promer II dont son directeur Hyacinthe Modou Mbengue, ceux du Service d’appui à la finance rurale (Safir), des organisations de producteurs (Op) et de services financiers décentralisés (Sfd).
Outre ce soutien à 13 organisations de producteurs d’un montant de 21,7 millions FCfa, le directeur de Promer II, M. Hyacinthe Modou Mbengue, et les représentants des Op et des Sfd ont procédé à la signature de conventions de mise à disposition, par le biais du Service d’appui à la finance rurale (Safir), d’une ligne de crédit destinée à cinq Sfd partenaires pour un montant de 1 milliard FCfa, d’un appui à l’intégration de quatre Sfd au système financier classique et d’un appui institutionnel à quatre Sfd partenaires pour un coût global 500 millions FCfa. Pour le renforcement de l’offre de services financiers, il s’agit de l’Union des institutions mutualistes d’épargne et de crédit (Uimcec), de la Caisse autonome pour le renforcement des initiatives économiques par la microfinance (Caurie Mf), de l’Union rurale des mutuelles d’épargne et de crédit du Sénégal (Urmecs), de l’Association sénégalaise pour la création des activités socio-économiques/Crédit populaire sénégalais (Asacase/Cps) et de la Mutuelle d’épargne et de crédit « Ndimbalante ». S’agissant de l’appui à l’intégration des Sfd au système financier classique, il concerne l’Union des institutions mutualistes d’épargne et de crédit (Uimcec), la Caisse autonome pour le renforcement des initiatives économiques par la microfinance (Caurie -Mf), l’Association sénégalaise pour la création des activités socio-économiques/Crédit populaire sénégalais (Asacase/Cps) et l’Union des mutuelles d’épargne et de crédit des artisans (Umecas). Quant aux appuis institutionnels aux Sfd partenaires, ils concernent quatre Sfd que sont la Mutuelle d’épargne et de crédit Aprofes/Teranga, Leona Kaolack, la Fédération de caisses du Crédit mutuel du Sénégal (Cms) (Fccms), la Mutuelle d’épargne et de crédit de l’Association rurale de lutte contre le Sida (Mec/arls) et la Coopérative d’épargne de crédit du réseau des organisation paysannes et pastorales du Sénégal (Coopec-Resopp).
Mamadou SY
Treize organisations de producteurs viennent de bénéficier d’un appui financier du Promer II pour un montant de 21,7 millions FCfa. La cérémonie de formalisation a eu lieu en début de semaine à Dakar, en présence des responsables de Promer II dont son directeur Hyacinthe Modou Mbengue, ceux du Service d’appui à la finance rurale (Safir), des organisations de producteurs (Op) et de services financiers décentralisés (Sfd).
Outre ce soutien à 13 organisations de producteurs d’un montant de 21,7 millions FCfa, le directeur de Promer II, M. Hyacinthe Modou Mbengue, et les représentants des Op et des Sfd ont procédé à la signature de conventions de mise à disposition, par le biais du Service d’appui à la finance rurale (Safir), d’une ligne de crédit destinée à cinq Sfd partenaires pour un montant de 1 milliard FCfa, d’un appui à l’intégration de quatre Sfd au système financier classique et d’un appui institutionnel à quatre Sfd partenaires pour un coût global 500 millions FCfa. Pour le renforcement de l’offre de services financiers, il s’agit de l’Union des institutions mutualistes d’épargne et de crédit (Uimcec), de la Caisse autonome pour le renforcement des initiatives économiques par la microfinance (Caurie Mf), de l’Union rurale des mutuelles d’épargne et de crédit du Sénégal (Urmecs), de l’Association sénégalaise pour la création des activités socio-économiques/Crédit populaire sénégalais (Asacase/Cps) et de la Mutuelle d’épargne et de crédit « Ndimbalante ». S’agissant de l’appui à l’intégration des Sfd au système financier classique, il concerne l’Union des institutions mutualistes d’épargne et de crédit (Uimcec), la Caisse autonome pour le renforcement des initiatives économiques par la microfinance (Caurie -Mf), l’Association sénégalaise pour la création des activités socio-économiques/Crédit populaire sénégalais (Asacase/Cps) et l’Union des mutuelles d’épargne et de crédit des artisans (Umecas). Quant aux appuis institutionnels aux Sfd partenaires, ils concernent quatre Sfd que sont la Mutuelle d’épargne et de crédit Aprofes/Teranga, Leona Kaolack, la Fédération de caisses du Crédit mutuel du Sénégal (Cms) (Fccms), la Mutuelle d’épargne et de crédit de l’Association rurale de lutte contre le Sida (Mec/arls) et la Coopérative d’épargne de crédit du réseau des organisation paysannes et pastorales du Sénégal (Coopec-Resopp).
Mamadou SY
FORMATION DES DIRECTEURS D’ÉCOLE A MBOUR : LE COLLECTIF SE DOTE D’UN CARNET DE BORD
La circonscription scolaire de Mbour est l’une des plus denses du pays. D’où l’importance de cette formation pour assurer un bon pilotage. L’inspecteur départemental, Aïmérou Ndiaye en a fait son cheval de bataille, lui qui a initié une série d’innovations dont l’augmentation des collectifs des directeurs d’école de 11 à 36 avec à la clé, la mise en place de zones regroupant à la fois plusieurs entités scolaires. Cette formation rentre dans le cadre du pilotage de ces différentes zones. Notamment partager avec les directeurs afin d’instaurer un bon environnement scolaire, assurer un bon taux de réussite, d’accès, une gestion et un pilotage efficaces des écoles. Au finish, Aïmérou Ndiaye veut doter chaque collectif d’un carnet de route, d’un calendrier de pièces périodiques, le tout couronné par un contrat d’objectifs qui va permettre à chaque directeur de s’auto-évaluer à la fin de l’année scolaire.
Amath Sigui NDIAYE
Amath Sigui NDIAYE
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