Une pirogue « Lothio » a chaviré au large de Mbour depuis une semaine. Le bilan donne un corps sans vie retrouvé et trois portés disparus.
Un corps sans vie d’un pêcheur avec un gilet de sauvetage voguant au gré des flots a été repêché, avant-hier, samedi 31 janvier 2009, aux environs de 20 heures au large des côtes mbouroises. Des informations recueillies révèlent que la victime fait partie d’un équipage de quatre marins pêcheurs embarqués le 25 janvier 2009 à partir de Joal-Fadiouth et à bord d’une embarcation dénommée Yama Ndiaye et appartenant à Mbaye Fall.
Malgré de multiples recherches entreprises, les familles des trois autres pêcheurs craignent le pire. Car les chances de les revoir vivants deviennent de plus en plus minces. Il faut signaler que des équipes de sauveteurs constituées à partir de Joal et Mbour ont emprunté la mer, des heures durant, dans un rayon de 100 kilomètres en vain. Même le bateau équipé et loué à Saly-Portudal à raison de 300 000 FCfa n’y est pas parvenu à trouver le moindre signe. Au bout de quarante-huit heures de recherche, les familles des pêcheurs s’en remettent à la volonté divine en perdant tout espoir de revoir les leurs vivants.
Le seul corps sans vie retrouvé a été enterré hier à Mbour dans la matinée. Des marins pêcheurs informent que ce dernier est le seul, ayant revêtu à bord, un gilet de sauvetage.
Cet ultime chavirement de pirogue a délié des langues. Des pêcheurs expérimentés évoquent la nature des embarcations dont la fabrication est de plus en plus banalisée par les charpentiers.
D’une part, ils décrient la largeur des pirogues et d’autre part, ils dénoncent la hauteur des lothios ou pirogues artisanales ne dépassant pas soixante quinze centimètres. Sur la base de présomptions, les commentaires, interprétations et causes de ce drame donnent d’autres éléments. Les professionnels et acteurs de la pêche artisanale dénoncent le manque de respect des normes de sécurité par certains de leurs collègues qui, pour des considérations futiles, répugnent encore le port du gilet de sauvetage.
En plus, ils leur recommandent de s’informer auprès des services de pêches maritimes pour avoir une idée de l’état de la mer. Un vieux pêcheur pointe du doigt, lui aussi, les conditions climatiques. Il souligne qu’en ces périodes, des crampes sont vite arrivées en mer. La seule porte de salut est de s’habiller ou de s’équiper en conséquence.
Un corps sans vie d’un pêcheur avec un gilet de sauvetage voguant au gré des flots a été repêché, avant-hier, samedi 31 janvier 2009, aux environs de 20 heures au large des côtes mbouroises. Des informations recueillies révèlent que la victime fait partie d’un équipage de quatre marins pêcheurs embarqués le 25 janvier 2009 à partir de Joal-Fadiouth et à bord d’une embarcation dénommée Yama Ndiaye et appartenant à Mbaye Fall.
Malgré de multiples recherches entreprises, les familles des trois autres pêcheurs craignent le pire. Car les chances de les revoir vivants deviennent de plus en plus minces. Il faut signaler que des équipes de sauveteurs constituées à partir de Joal et Mbour ont emprunté la mer, des heures durant, dans un rayon de 100 kilomètres en vain. Même le bateau équipé et loué à Saly-Portudal à raison de 300 000 FCfa n’y est pas parvenu à trouver le moindre signe. Au bout de quarante-huit heures de recherche, les familles des pêcheurs s’en remettent à la volonté divine en perdant tout espoir de revoir les leurs vivants.
Le seul corps sans vie retrouvé a été enterré hier à Mbour dans la matinée. Des marins pêcheurs informent que ce dernier est le seul, ayant revêtu à bord, un gilet de sauvetage.
Cet ultime chavirement de pirogue a délié des langues. Des pêcheurs expérimentés évoquent la nature des embarcations dont la fabrication est de plus en plus banalisée par les charpentiers.
D’une part, ils décrient la largeur des pirogues et d’autre part, ils dénoncent la hauteur des lothios ou pirogues artisanales ne dépassant pas soixante quinze centimètres. Sur la base de présomptions, les commentaires, interprétations et causes de ce drame donnent d’autres éléments. Les professionnels et acteurs de la pêche artisanale dénoncent le manque de respect des normes de sécurité par certains de leurs collègues qui, pour des considérations futiles, répugnent encore le port du gilet de sauvetage.
En plus, ils leur recommandent de s’informer auprès des services de pêches maritimes pour avoir une idée de l’état de la mer. Un vieux pêcheur pointe du doigt, lui aussi, les conditions climatiques. Il souligne qu’en ces périodes, des crampes sont vite arrivées en mer. La seule porte de salut est de s’habiller ou de s’équiper en conséquence.
Par Samba Niébé BA SUD QUOTIDIEN , lundi 2 février 2009
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