Le Sénégal peut prétendre à un tourisme responsable

Le Sénégal peut ‘’légitiment’’ prétendre à un tourisme responsable si le processus de transformation actuel des modes opératoires dans certaines zones touristiques se poursuit, a déclaré vendredi Bineta Sène Diouf, chercheur à l’Institut fondamental d’Afrique noire.‘’L’espoir est permis d’aller vers un tourisme responsable au Sénégal si l’exemple de ce qui se fait en basse Casamance et dans certaines localités de la petite côte est étendu sur tout le pays’’, a estimé Mme Diouf qui animait une conférence sur l’évolution du tourisme en marge du premier salon touristique sénégambien.Ouverte le 31 octobre dernier, cette rencontre se poursuit jusqu’au 4 novembre à la Chambre de commerce et d’agriculture et d’industrie de Dakar (CCIAD) sur le thème : ‘’la commercialisation des produits locaux ; le tourisme responsable’’‘’Parler de tourisme responsable, indique que nous avons fait un choix. Et nous devons pour cela proposer des alternatifs justifiant cette partie prie pour un tourisme responsable’’, a souligné le chercheur. Selon elle, le tourisme qui s’opère dans certains coins de la basse Casamance peut d’autant plus être considéré comme responsable qu’il participe à la conservation, voire à la réhabilitation de l’habitat.La réhabilitation de mosquées, d’églises voire de postes de santé dans ces zones est parfois à l’actif de touristes. On retrouve la même chose dans la petite côte, notamment à Ngékhokh (département de Mbour) avec la mise en œuvre de projet de développement au bénéfice des populations. ‘’L’écotourisme, a-t-elle souligné, commence également à se développer dans les zones protégées malgré leurs aménagements sommaires, notamment les réserves de Popenguine, les aires marines protégées’’.‘’Le tourisme rural intégré de découverte en basse Casamance obéit aux normes d’un tourisme responsable. Il permet une conservation des structures et des cultures traditionnelles’’, a-t-elle encore signalé. ‘’C’est d’autant plus important que les pays du sud qui ont toujours voulu s’adapter aux besoins des touristes du Nord ont vu la plusieurs de leurs structures socioculturelles détruites’’, selon Bineta Sène Diouf.‘’Des religions ont disparu. Des modes de vie ont été complètements transformées sans qu’on aboutisse au développement des pays du sud. Avec des moyens plus conséquents, les opérateurs du nord ont continué à bénéficier des retombées du tourisme’’, a-t-elle conclu.
Aps

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