La gérante de l’hôtel «Les Manguiers», Brigitte Breton, a été condamnée par le tribunal départemental de Mbour à un mois assorti du sursis pour tapage nocturne. En outre, elle devra payer, à titre de dommages et intérêts, la somme de 50.000 Fcfa.
Un fait rare. Celui de voir une Française poursuivie et condamnée pour tapage nocturne. Le plaignant, un vieux retraité malade, s’en était ouvert au délégué du procureur depuis deux ans et la gérante persistait toujours à déranger le voisinage par des séances de percussions qui vont jusqu’au milieu de la nuit. Comme le souligne Brigitte Breton, «c’est dans le cadre des activités de l’hôtel qu’elle organise des manifestations culturelles pour la promotion touristique au Sénégal». Pour cela, les artistes, chargés d’animer les manifestations, jouent de la percussion. Jamais, dit-elle, «ces manifestations n’ont duré plus d’une heure». Elle poursuit en disant qu’à plusieurs reprises Mar Diop est venu l’interrompre. Ce dernier, clame-t-il, est malade. Il est atteint d’hypertension. Il est obligé de prendre des cachets pour pouvoir dormir à 21 heures. Il souligne que la propriétaire de l’hôtel ne fait aucun effort pour respecter la volonté des voisins qui souffrent depuis des années de ce tintamarre. Et il était obligé de le faire constater par voie d’huissier. Pis, la gérante organisait ses manifestations sans autorisation administrative. Ce qui va la perdre. Pour Me Faty qui défendait la partie civile, la gérante a endommagé la santé de son client. Il sollicite ainsi la somme de 800.000 francs à titre de dommages et intérêts avec exécution provisoire et contrainte par corps au maximum. Le délégué du procureur a confirmé que la partie civile s’était déjà plainte auprès des gendarmes et devant le parquet. Avant de lancer que la prévenue le fait exprès et surtout sans autorisation. En guise d’avertissement, le ministère public a requis un mois assorti du sursis. En fin de compte, il sera suivi par le tribunal qui a condamné à titre d’avertissement Brigitte Breton à un mois assorti du sursis et à payer la somme de 50.000 francs de dommages et intérêts à la partie civile.
Source: L'observateur
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