La radio communautaire "Penc Mi" de Fissel Mbadane (50 kilomètres de Mbour) qui nourrit de grandes ambitions pour les collectivités locales du département, est actuellement confrontée à des problèmes de moyens qui limitent sérieusement sa marge de manœuvre.
Cette radio, très populaire dans cette zone, ne fonctionne depuis trois mois que grâce à un émetteur de 250 watts de portée très réduite après la panne de l’émetteur de service d’un kilowatt dont la réparation nécessite une enveloppe d’un million 200.000 francs CFA.
La radio fait face à des difficultés qui s’expliquent par "une insuffisance des moyens due principalement au manque de sponsors", selon son directeur, Talla Dieng qui s’entretenait avec l’APS.
"Cette situation a entraîné des répercussions néfastes sur le travail", a déploré M. Dieng, selon qui, "la radio est implantée dans une zone rurale où l’économie, peu développée, ne contribue pas à pérenniser et à conforter sa grande audience à travers Fissel et ses environs".
Ambitieux, les responsables de "Penc Mi" ont pourtant initié une collaboration jugée "fructueuse" avec quatorze communautés rurales des départements de Mbour, Thiès et Bambey qui s’est traduite par la formation pendant quatre mois de six personnes relais en communication et mises à la disposition de la radio par lesdites collectivités.
Après la maîtrise des techniques de communication, ces stagiaires sont renvoyés au niveau de leur communauté rurale où ils assument les fonctions de correspondants en réalisant des reportages, enquêtes et émissions sur différents sujets, a indiqué le directeur de la radio.
Grâce à cette dynamique, "Penc Mi" couvre certaines communautés rurales situées dans les départements de Thiès et Mbour, en l’occurrence, Sésséne, Ndiaganiao, Sandiara, Nguéniéne, Touba-Toul, Ngoudiane, Ndiayéne et Sirakh Ngoudiane.
Dans la grille des programmes, plusieurs émissions sont consacrées à des thèmes touchant directement le vécu quotidien des populations avec essentiellement l’agriculture, l’environnement, l’éducation, la santé, la culture, le sport Navétane, entre autres. "Les correspondants envoient en général des papiers comptes-rendus sur les réunions des conseils ruraux, les activités socio-économiques, les faits divers, l’agriculture, l’élevage", a-t-il poursuivi tout en déplorant les nombreuses difficultés rencontrées dans la collecte de l’information.
"L’enclavement de certaines localités et l’absence de moyens de transport appropriés nous handicapent lourdement", selon M. Dieng, évoquant par ailleurs l’énormité des charges d’exploitation (eau, électricité et salaire du personnel).
La radio "Penc Mi" a été créée grâce au financement octroyé par l’ONG Oxfam de la Grande Bretagne en collaboration avec trois organisations paysannes de la localité de Fissel : Jiig Jam, Union des groupements de Koulouck de la communauté rurale de Ndiaganiao et la Maison familiale rurale de Kaïré située prés de Khombole dans le département de Thiès.
Cette radio, très populaire dans cette zone, ne fonctionne depuis trois mois que grâce à un émetteur de 250 watts de portée très réduite après la panne de l’émetteur de service d’un kilowatt dont la réparation nécessite une enveloppe d’un million 200.000 francs CFA.
La radio fait face à des difficultés qui s’expliquent par "une insuffisance des moyens due principalement au manque de sponsors", selon son directeur, Talla Dieng qui s’entretenait avec l’APS.
"Cette situation a entraîné des répercussions néfastes sur le travail", a déploré M. Dieng, selon qui, "la radio est implantée dans une zone rurale où l’économie, peu développée, ne contribue pas à pérenniser et à conforter sa grande audience à travers Fissel et ses environs".
Ambitieux, les responsables de "Penc Mi" ont pourtant initié une collaboration jugée "fructueuse" avec quatorze communautés rurales des départements de Mbour, Thiès et Bambey qui s’est traduite par la formation pendant quatre mois de six personnes relais en communication et mises à la disposition de la radio par lesdites collectivités.
Après la maîtrise des techniques de communication, ces stagiaires sont renvoyés au niveau de leur communauté rurale où ils assument les fonctions de correspondants en réalisant des reportages, enquêtes et émissions sur différents sujets, a indiqué le directeur de la radio.
Grâce à cette dynamique, "Penc Mi" couvre certaines communautés rurales situées dans les départements de Thiès et Mbour, en l’occurrence, Sésséne, Ndiaganiao, Sandiara, Nguéniéne, Touba-Toul, Ngoudiane, Ndiayéne et Sirakh Ngoudiane.
Dans la grille des programmes, plusieurs émissions sont consacrées à des thèmes touchant directement le vécu quotidien des populations avec essentiellement l’agriculture, l’environnement, l’éducation, la santé, la culture, le sport Navétane, entre autres. "Les correspondants envoient en général des papiers comptes-rendus sur les réunions des conseils ruraux, les activités socio-économiques, les faits divers, l’agriculture, l’élevage", a-t-il poursuivi tout en déplorant les nombreuses difficultés rencontrées dans la collecte de l’information.
"L’enclavement de certaines localités et l’absence de moyens de transport appropriés nous handicapent lourdement", selon M. Dieng, évoquant par ailleurs l’énormité des charges d’exploitation (eau, électricité et salaire du personnel).
La radio "Penc Mi" a été créée grâce au financement octroyé par l’ONG Oxfam de la Grande Bretagne en collaboration avec trois organisations paysannes de la localité de Fissel : Jiig Jam, Union des groupements de Koulouck de la communauté rurale de Ndiaganiao et la Maison familiale rurale de Kaïré située prés de Khombole dans le département de Thiès.
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