Talla Sylla du Jëf Jël de passage le 18 mars à Mbour pour apporter son soutien à la liste Benno Siggil Sénégal a présidé une réunion de ladite coalition. Face aux problèmes de la commune de Mbour, il a recommandé la tenue d’une conférence ou des assises pour trouver des solutions et la mise en place de conseils de quartier.
Pour lui, les conseillers municipaux doivent recueillir les avis des conseillers du quartier pour les exposer en session de conseil municipal et rendre compte après des décisions prises sur des questions posées. La démarche va permettre selon ses propos, de réhabiliter les politiciens qui sont habitués à mettre en avant leurs ambitions personnelles, Il a invité les membres de sa coalition à la vigilance pour que le vote soit régulier et transparent. Il s’est ensuite prononcé sur les randonnées de Wade et de son fils Karim à travers le pays. Selon lui, le Sénégal a lancé un signal fort à Wade et partout où il passe, des brassards rouges et des jets de pierre l’accueillent. Il a expliqué que le pouvoir grise en illustrant ses propos avec le vécu de dictateurs célèbres comme Mobutu, Peter Botha, Samuel Döe et Saddam Hussein, De son avis, ces derniers qui ont régné sans partage sont des exemples à méditer
Il a évoqué la constitution du Sénégal en son article 3 qui stipule que la souveraineté appartient au peuple et qu’aucun individu ne peut s’en adjurer. Dans cet ordre, il s’est attaqué à la démarche qui présume de la succession de Karim à son père, par conséquent, il trouve cela très important, car ce dernier commence à s’approprier des mots Wolof en disant « Fi gno ko moom ». À en croire Talla Sylla, le fils du secrétaire national du Parti démocratique sénégalais voit le pays comme une propriété privée de la famille Wade, Fort de cela, il peut hériter de la chaise de son père, Très expressif, il a rappelé que les élus doivent être soumis au peuple.
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