Bien qu'aucun mortel ne puisse démettre le pape, le code de droit canonique en vigueur, promulgué par Jean Paul II en 1983, permet à celui-ci de renoncer à sa charge de son propre chef (art. 332-2). N'ayant d'autre supérieur que Dieu lui-même, le souverain pontife n'est tenu de faire accepter sa démission par personne. Il est simplement requis pour la validité de sa renonciation "qu'elle soit libre et dûment manifestée". Le phénomène est toutefois resté très rare jusqu'ici. Dans l'histoire récente, trois papes y ont songé mais ne s'y sont pas résolus : Pie XII craignant d'être enlevé par les nazis, Paul VI à ses 80 ans et Jean Paul II en l'an 2000. En tout et pour tout, dans l'histoire de l'Église catholique, seuls quatre papes sur 265 ont effectivement renoncé (Pontien en 235, Félix II en 358, Grégoire VI en 1046 et Célestin V en 1294). Le plus souvent sous la contrainte.
NB : Sondage Ifop réalisé par téléphone jeudi et vendredi auprès d'un échantillon de 620 catholiques extrait d'un échantillon de 956 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.
NB : Sondage Ifop réalisé par téléphone jeudi et vendredi auprès d'un échantillon de 620 catholiques extrait d'un échantillon de 956 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas.
LePoint.fr
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