JOSEPH NDONG, DÉPUTE LIBÉRAL : Ces propos « ne reflètent pas le respect » que Me Wade voue aux chrétiens
(APS) - Le Sénégal devrait se doter d’un « certain nombre » de dispositions « pour mieux vivre » la coexistence pacifique entre musulmans et chrétiens qui la caractérise et qui lui est enviée, a suggéré dimanche à Dakar le député libéral Joseph Ndong, suite au tollé né des récents propos du président de la République visant « le cœur » de la foi chrétienne. « Ces propos-là ont été blessants pour notre communauté et je suis de ceux qui sont les plus blessés », a dit M. Ndong, par ailleurs responsable du mouvement Convergence chrétienne libérale, au cours de « Opinion », émission hebdomadaire de Walf Tv. Selon Joseph Ndong qui a convoqué des moments qu’il a passés avec le président de la République au Sénégal comme à l’étranger, ces propos « ne reflètent pas le respect » que le chef de l’Etat voue à la religion chrétienne et de même « ne semblent pas du tout coller au personnage » qu’il incarne.
Il a rappelé qu’en prison, du temps de l’opposition, le président de la République l’incitait à prier chaque fois qu’il devait lui-même accomplir ses prières. Me Wade lisant le Coran, l’amenait à lire la Bible à ses côtés, a confié Joseph Ndong. De plus, il a évoqué son voyage avec le président de la République à Rome à l’occasion des obsèques du pape Jean-Paul II, et relevé qu’ils s’étaient recueillis côte à côte sur la dépouille du prédécesseur de Benoît XVI. Le responsable du mouvement Convergence chrétienne libérale a rappelé qu’en tant que président de la République, Me Wade « doit pouvoir faire en sorte de rassembler tout le monde, d’être un peu équidistant des différentes confessions religieuses ». Il doit également « garder le recul et la neutralité qu’il faut pour ne pas heurter » chaque fois qu’il sera amené à parler de la foi de ses concitoyens qui n’ont pas la même confession que lui, a dit Joseph Ndong, soulignant : « Je pense qu’il y a de ce côté beaucoup de choses à faire ». Mais d’un autre côté, a poursuivi M. Ndong, le président Wade a « aussi raison » quand il dit penser avoir donné « suffisamment de gages de (sa) bonne foi et de (sa) volonté de protéger et d’aider les chrétiens dans le cadre de (ses) prérogatives et responsabilités suprêmes de façon qu’ils se sentent à l’aise dans notre pays, leur pays, pour exercer librement leur religion ». Pour l’ancien ministre des Sports et des Postes, ce n’est pas seulement la coexistence pacifique qui caractérise la cohabitation entre chrétiens et musulmans au Sénégal, mais aussi et surtout « le respect » des uns envers les autres. Sur cette base, « il a regretté » les propos qu’il a tenus et « nous n’avons pas à revenir là-dessus, parce que quand « une autorité de la dimension du président de la République exprime ses regrets », cela doit être pris en considération.
Il a rappelé qu’en prison, du temps de l’opposition, le président de la République l’incitait à prier chaque fois qu’il devait lui-même accomplir ses prières. Me Wade lisant le Coran, l’amenait à lire la Bible à ses côtés, a confié Joseph Ndong. De plus, il a évoqué son voyage avec le président de la République à Rome à l’occasion des obsèques du pape Jean-Paul II, et relevé qu’ils s’étaient recueillis côte à côte sur la dépouille du prédécesseur de Benoît XVI. Le responsable du mouvement Convergence chrétienne libérale a rappelé qu’en tant que président de la République, Me Wade « doit pouvoir faire en sorte de rassembler tout le monde, d’être un peu équidistant des différentes confessions religieuses ». Il doit également « garder le recul et la neutralité qu’il faut pour ne pas heurter » chaque fois qu’il sera amené à parler de la foi de ses concitoyens qui n’ont pas la même confession que lui, a dit Joseph Ndong, soulignant : « Je pense qu’il y a de ce côté beaucoup de choses à faire ». Mais d’un autre côté, a poursuivi M. Ndong, le président Wade a « aussi raison » quand il dit penser avoir donné « suffisamment de gages de (sa) bonne foi et de (sa) volonté de protéger et d’aider les chrétiens dans le cadre de (ses) prérogatives et responsabilités suprêmes de façon qu’ils se sentent à l’aise dans notre pays, leur pays, pour exercer librement leur religion ». Pour l’ancien ministre des Sports et des Postes, ce n’est pas seulement la coexistence pacifique qui caractérise la cohabitation entre chrétiens et musulmans au Sénégal, mais aussi et surtout « le respect » des uns envers les autres. Sur cette base, « il a regretté » les propos qu’il a tenus et « nous n’avons pas à revenir là-dessus, parce que quand « une autorité de la dimension du président de la République exprime ses regrets », cela doit être pris en considération.
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