Un peu partout dans les coins de rue de Dakar, vendeurs et clients se côtoient souvent dans une insalubrité inquiétante. Pourtant le gouvernement et les acteurs s’ils organisent le secteur pourraient y gagner largement. Une étude d’Enda-Graf sur la restauration de la rue le démontre. ReportageSur un coin de la rue 9 à la Médina, Aissatou Samb tient une gargote. A l’intérieur, une vieille table accueille des ustensiles de cuisine : bols en plastique de couleur verte, des serviettes défraîchies. De l’autre côté de la tente qui sert d’abri, une marmite bout sur un fourneau qui a dû connaître des jours meilleurs.
Des maçons, des apprentis de cars rapides, ou de simples anonymes sont attablés. Ils attendent d’être servis par la maîtresse des lieux. Dans un récipient en aluminium, Aissatou plonge sa main à un rythme régulier pour en ressortir des cuillères qu’elle remet aux clients, qui mangent goulûment le riz aux poissons : le plat du jour.
A l’opposé de la rue 9, Amadou Guèye sert du café Touba. Un café très prisé par les sénégalais. Ici entre deux gorgées du succulent breuvage, les discussions vont bon train sur la marche du pays.
La restauration de la rue est devenue un phénomène social. Une réalité dans un pays où la pauvreté est presque endémique. Une récente étude d’Enda Graf, une filiale d’Enda tiers-monde, auprès de 600 femmes dans la région de Dakar démontre que celles-ci s’orientent vers la restauration de rue :« Ces femmes sont dans ce secteur pour cause de dévaluation de FCFA intervenue en 1994 et l’instauration de la journée continue au Sénégal ». souligne l’étude.
Sur plan économique, l’activité nourrit son homme. Près de 1800 emplois ont été crées et le chiffre d’affaires annuel est évalué par l’étude à 3,3 milliards de FCFA
D’où, le plaidoyer du chef de l’enquête M. Mohamed Sy. Il estime qu’il faut valoriser ce secteur, l’organiser, l’appuyer pour éviter les nombreuses contraintes qui le minent.
Cependant, les inquiétudes ne manquent pas. Elles sont liées selon les enquêteurs au manque d’hygiène et au non contrôle des aliments consommés.
De l’avis de l’étude, les plats sont déjà préparés dans les maisons pour la plupart des cas avant d’être vendus dans la rue. En plein air. Dans des espaces insalubres où les mouches élisent domicile.
Les analyses réalisées dans les laboratoires montrent que les aliments sont contaminés avant d’arriver sur les lieux de vente.
Conséquences : leur consommation donne de la diarrhée, des maux de ventre et d’autres maladies gastriques.
L’étude d’Enda Graf préconise l’organisation du secteur pour minimiser les dangers.
Pendant ce temps, Aissatou Samb et Amadou Guèye continuent de vendre leurs marchandises pour nourrir leurs familles.
Des maçons, des apprentis de cars rapides, ou de simples anonymes sont attablés. Ils attendent d’être servis par la maîtresse des lieux. Dans un récipient en aluminium, Aissatou plonge sa main à un rythme régulier pour en ressortir des cuillères qu’elle remet aux clients, qui mangent goulûment le riz aux poissons : le plat du jour.
A l’opposé de la rue 9, Amadou Guèye sert du café Touba. Un café très prisé par les sénégalais. Ici entre deux gorgées du succulent breuvage, les discussions vont bon train sur la marche du pays.
La restauration de la rue est devenue un phénomène social. Une réalité dans un pays où la pauvreté est presque endémique. Une récente étude d’Enda Graf, une filiale d’Enda tiers-monde, auprès de 600 femmes dans la région de Dakar démontre que celles-ci s’orientent vers la restauration de rue :« Ces femmes sont dans ce secteur pour cause de dévaluation de FCFA intervenue en 1994 et l’instauration de la journée continue au Sénégal ». souligne l’étude.
Sur plan économique, l’activité nourrit son homme. Près de 1800 emplois ont été crées et le chiffre d’affaires annuel est évalué par l’étude à 3,3 milliards de FCFA
D’où, le plaidoyer du chef de l’enquête M. Mohamed Sy. Il estime qu’il faut valoriser ce secteur, l’organiser, l’appuyer pour éviter les nombreuses contraintes qui le minent.
Cependant, les inquiétudes ne manquent pas. Elles sont liées selon les enquêteurs au manque d’hygiène et au non contrôle des aliments consommés.
De l’avis de l’étude, les plats sont déjà préparés dans les maisons pour la plupart des cas avant d’être vendus dans la rue. En plein air. Dans des espaces insalubres où les mouches élisent domicile.
Les analyses réalisées dans les laboratoires montrent que les aliments sont contaminés avant d’arriver sur les lieux de vente.
Conséquences : leur consommation donne de la diarrhée, des maux de ventre et d’autres maladies gastriques.
L’étude d’Enda Graf préconise l’organisation du secteur pour minimiser les dangers.
Pendant ce temps, Aissatou Samb et Amadou Guèye continuent de vendre leurs marchandises pour nourrir leurs familles.
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