lundi 22 juin 2009

Drépanocytose : Mme Wade intensifie son combat contre la stigmatisation

L’épouse du chef de l’Etat, Mme Viviane Wade, a réitéré hier sa volonté de continuer la sensibilisation contre la stigmatisation dont souffrent les drépanocytaires. C’était lors de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre la drépanocytose.
L’Organisation mondiale de la Santé (Oms) estime à plus de 300.000 le nombre d’enfants qui naissent chaque année dans le monde et qui sont atteints de la drépanocytose. En Afrique, plus de la moitié des enfants qui y naissent avec cette affection n’atteignent pas l’âge de 5 ans, a indiqué le représentant de l’Oms le Dr Malang Coly.
Pourtant des mesures simples, comme le dépistage de la drépanocytose à la naissance, peuvent ralentir le cycle meurtrier de la maladie et améliorer la santé et la qualité de vie des personnes atteintes. Pour reprendre le thème de la première journée mondiale de sensibilisation à la drépanocytose célébrée hier dans plusieurs pays du monde, le Dr Malang Coly a indiqué que la drépanocytose est un véritable problème de santé publique en Afrique au sud du Sahara.
Au Sénégal, 10% de la population est touchée par la drépanocytose, qualifiée de maladie génétique et héréditaire, qui est due à une anomalie de l’hémoglobine de formes (AS et SS).
En présidant la cérémonie officielle de la première journée mondiale de sensibilisation à la drépanocytose, dont le thème est « Drépanocytose : priorité de santé publique », la présidente de l’Association Education Santé, Mme Viviane Wade, a réitéré son engagement aux côtés des personnes souffrant de cette pathologie pour vaincre la drépanocytose.
La Première dame du Sénégal a montré encore une fois sa volonté de combattre l’ignorance et la stigmatisation qui ont toujours accompagné la drépanocytose, surtout chez les femmes. Elle a promis aux malades qu’elle va continuer à plaider pour que la drépanocytose soit déclarée de manière définitive comme un problème de santé publique. Ce plaidoyer permettra, selon Mme Wade, aux pays sous-développés de bénéficier auprès des organismes internationaux de financements pour une meilleure prise en charge des personnes atteintes de la drépanocytose.
L’épouse du chef de l’Etat a précisé que la drépanocytose n’est pas une maladie de race noire. « Les chercheurs ne savent pas d’où viennent cette maladie » a indiqué Viviane Wade. Elle a révélé que 40% des populations qui habitent dans l’Equateur composées en grande partie des pays arabes sont touchées par la drépanocytose.
« J’ai décidé de sensibiliser les Sénégalais sur cette maladie parce que j’ai constaté qu’ils n’ont aucune connaissance sur la drépanocytose, ce qui m’a paru injuste tant au plan social et qu’économique », a déclaré Mme Wade.
Le président de l’association sénégalaise de lutte contre la drépanocytose, Magaye Ndiaye, a, pour sa part, plaidé pour que le centre des drépanocytaires en construction soit équipé dès la fin des travaux.
Eugène KALY

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