TOUBAB DIALAW/ADAPTATION AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES Un fonds mis à la disposition des groupes vulnérables.

Un atelier sous-régional de lancement du projet « Fonds de soutien aux stratégies d’adaptation » (Challenge fund) est organisé à Toubab Dialaw (Rufisque) du 6 au 9 avril par « Innovation, Environnement et Développement en Afrique » (Ied Afrique). Il est financé par le Centre de recherche pour le développement international à travers son programme d’adaptation aux changements climatiques (Acca). Il se fait en collaboration avec le Département pour le développement international du Royaume-Uni (Dfid).
Trois pays sont représentés, le Mali, le Sénégal et le Burkina-Faso. Le projet, selon une note introductive, vise à renforcer le leadership et les capacités des organisations communautaires de base agissant au nom des populations les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques .Il cherchent aussi, à fournir et partager des connaissances sur l’adaptation aux changements climatiques. L’Acca développe des initiatives de recherche qui s’appuient sur la recherche, action participative, une approche inclusive rassemblant des chercheurs, des décideurs et des représentants des groupes vulnérables.
Les objectifs visés demeurent : le test d’un mécanisme par lequel les communautés de base détiennent et exercent le processus d’adaptation, la mise en place et le test d’un mécanisme de communication, de valorisation et de partage des informations et connaissances générées. On y retrouve aussi une initiation à un dialogue politique sur la question de l’adaptation aux changements climatiques des groupes à risque.
Des explications avancent : « Le leadership est confié aux communautés de base en matière de d’adaptation. Ceci suppose quelles soient responsabilisées .Le processus passe par la mise à disposition des fonds de mise en œuvre des projets aux organisations les exécutants ».
La Confédération paysanne du Faso (Cpf), la Confédération des organisations paysannes du Mali(Cnop) et la Fédération des Ong de Sénégal Action paysanne (Fongs) et l’Aprofes (association pour la promotion de la femme sénégalaise) sont accompagnées par l’Ied Afrique dans cette démarche. De l’avis du coordinateur du projet, Henri Lo, le programme Acca est une sorte de motivation de soutien engageant les communautés locales dans une démarche d’analyses et d’échanges d’expériences en vue d’une production de savoir pouvant permettre aux communautés de participer au processus de prise de décisions.
Source: Sud

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